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Il est cinq heures du matin, le soleil commence à se levait et je me rend compte de la larve que je suis. Je sors de l'avion, déjà pompette. J'avais un peu beaucoup abusée de leurs petites bouteilles, ceux qui coûte une fortune et que seuls les classes affaires on le droit de boire. J'ai dû en prendre une dizaine, pensant que c'était quelque chose de facile à boire, et au final je me retrouve avec la tête aussi lourde qu'une dizaine de brique empiler sur un ballon en plastique. Mes chaussures à la main droit et ma valise de l'autre que je traîne jusqu'au Taxis. Arriver « chez moi », je me rend compte que j'ai donner mes clés au proprio, c'est à dire à mon meilleur ami et qu'il lui aussi en voyage scolaire. J'y arrive plus, je suis à bout et en plus je suis ivre morte. Tout est flou et à l'envers. Je laisse ma valise et mes chaussures devant mon appartement en espérant que seigneur, personne ne me les voles et marches pied nue tel Pocahontas, jusqu'à la boulangerie là plus proche. Je suis épuisée, et j'ai envie d'un croissant. Pas français c'est sûr, mais un croissant quand même. La cloche sonne lorsque je pénètre les lieux, ce n'est qu'un petit tiiing, mais ça résonne tel un millier de cloche au cou de millier de vache, un jour de pluie. « Bonjour.. Oh bonjour ? Vous auriez des croissant ? Et une bouteille d'eau ou un café, un truc qui m'aiderais à ne plus sentir la rotation de la terre, si possible. »
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Cinq heure du matin, Apo devait fermer boutique d’ici quelques minutes, histoire que le staff du matin arrive et s’organise pour le rush de six heure. Elle s’apprêtait tout juste à verrouiller qu’une jolie bonde entrait, pied nu, un peu perdu et très pompette. Apollinia n’était pas des plus au courant du concept de soulage, mais elle avait vu son frère dans cet état, elle savait ce que c’était. Elle la laissa entrer, elle avait l’air un peu trop amochée pour qu’elle la laisse seule comme ça et elle ferma la porte et afficha fermé. La jeune fille finit par lui demander quelque chose et Apo sourit, parce que cette fille avait l’air d’avoir besoin de plus qu’à boire et à manger. Elle alla chercher une chocolatine, c’est bien meilleur et un café qu’elle déposa sur la table. « Offert par la maison » Enfin, par elle, parce que cette fille elle avait besoin de p’tit bonheur. « Est-ce que ça va ? Je peux aussi t’appeler un taxi » elle n’allait pas laisser une belle jeune fille retourner seule chez elle pieds nus. 
Je marchais, sans une réelle raison de le faire, ou peut-être que je voulais simplement passer à l'étape suivante de mon bizutage. Peut-être que je réfléchissais depuis des jours à comment réaliser ceci sans vraiment me laisser aller une bonne fois pour toute. Je marchais, encore et encore, jusqu'à ce que je sente cette délicieuse odeur remplir mon odorat. Des croissants, des pains au chocolat. Je rentrais dans cette boulangerie le creux au ventre et l'envie pressante de manger comme un monstre. Je fermais la porte derrière moi et tournais ma tête pour voir que Alaska était là. Cette fille était raide dingue de moi, ou presque. Depuis qu'elle m'avait surpris en pleine création pour ma nouvelle chanson, j'ai l'impression d'être devenu son dieu. Son idole aussi, mais je préfère être un dieu quand même, c'est tellement plus cool. Je ne dis pas qu'elle me fait peur ou quoi que ce soit, mais j'ai l'impression que sa fixation me donne plus la chair de poule que l'excitation prévu. Quoi que, elle est vraiment sexy comme gamine. Je repense à mon bizutage et je me dis que c'est la parfaite occasion pour le faire. Je m'avance vers elle, m'accroupissant à ses côtés, en prenant sa délicate main dans les miennes. Je le faisais avec douceur, parce que je suis un mec spécial. Je la regarde dans les yeux, interrompant sa discussion avec la boulangère. « Alaska, tu es définitivement la fille la plus canon que j'ai jamais rencontré, et j'aimerais vraiment que pour la saint-valentin tu m'accordes la faveur de venir à mon appartement. On fera tout ce dont tu rêves amor. » Sur ce dernier mot, j'avais pris un accent italien, comme mon grand-père maternel venait de là, ça semblait évident sur le moment, me relevant tout en gardant le haut de mon corps penché vers elle, j'attrapais sa joue de ma main gauche pour la ramener vers la mienne. Posant mes lèvres sur les siennes et laissant ma langue partir à la chasse. Je mettais court au baiser avant de faire un clin d'oeil et de partir comme un prince, ne laissant le temps à aucune des deux de parler ou d'agir. La seule chose qui m'emmerdait, je n'avais pas ce croissant dans les mains et mon ventre grognait. La bonne chose, je pouvais passer à l'étape suivante.