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(+Niko) Dumbass

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La belle blonde évitait la maison des rouge comme la peste, surtout pour ne pas voir son frère et de toute façon, elle ne portait pas attention aux hommes alors ça ne lui servait pas à grand-chose comme endroit. Toutefois, aujourd’hui, elle n’avait pas vraiment le choix parce que Monsieur ne savait pas comment changer d’adresse et Apo s’était retrouvé avec une lettre donné par l’université pour son frère, apparemment elle était plus facilement trouvable. Enfin, elle était frustrée, mais elle sourit à l’enseignant avant de se diriger vers chez son crétin de frère. Enfin, elle netra chez les rouges clairement pas heureuse et chercha un blond idiot qu’elle trouva au salon. « Tu sais pas comment changer d’adresse ou t’es si imbécile que tu vas pas à tes cours ou je sais pas, alors on me donne des trucs ? » je vous avais dit que c’était pas le grand amour ?
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Je ne veux plus penser à mon futur enfant, ça me fait tellement peur que j'ai besoin de me changer les idées, si bien que j’enchaîne les heures pour Leevy et que je passe la plus grande partie de mon temps à la WH pour me défoncer avec quelques potes. D'ailleurs j'étais tranquillement installé dans le salon des rouges avec un pote, joint à la bouche jusqu'à ce que ma sœur débarque de nulle part en me parlant comme un chien, me donnant une lettre que j'ai reçu de la part de l'université. Je levais mon regard vers le sien, soupirant à ses questions. Qu'est-ce que ça peut te foutre ? Et voilà comment les Khalski se retrouvent après tant d'années sans s'adresser la parole. Je me levais doucement du canapé avec mon joint entre les lèvres, pour m'avancer jusqu'à la cuisine de la WH sans même regarder ma sœur. Je suppose que tu sais où se trouve la sortie, j'ai pas besoin de te raccompagner. Lui disais-je froidement en boitant. Elle n'est pas au courant de mon accident, donc forcément elle n'allait pas comprendre pourquoi je boite, mais très franchement je m'en moque, sachant très bien qu'elle allait partir assez rapidement.
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Apo se fichait ses ennuis de son frère depuis qu’il ne s’occupait jamais de siens. Après tout, il ne s’était jamais vraiment soucié d’elle depuis leur arrivé à Boston et elle en avait marre, mais elle était pas chiante au point de jeter ses lettres. Par contre, elle était chiante au point de l’envoyer solidement promener devant ses potes qui eux lui lancèrent de belle remarque macho. Elle envoya un beau doigt d’honneur au mec en question et répliqua « va donc voir ailleurs si je me donne la peine d’être là » De toute facon, il aavit bien compris que Niko et Apo c’est du genre personnel. « Oh mais rien du tout, mais je suis ni ta bonne ni ta mère, alors met tes choses en ordre, parce que je suis pas là pour m’occuper de toi, plus maintenant. T’es capable tu penses ? De réussir à pas avoir besoin de moi ? » Ok, c’était méchant, mais elle était déjà frustrée avant de venir, encore plus en le voyant avec un joint en bouche. « oui t’inquiète c’est pas comme si tu m’avais déjà aidé dans ta vie » La rancœur était lourde, lourde au point ou même si elle s’inquiétait pour le boitement de son frère, elle ne lui demandait rien. Et puis, elle avait été blessé dans la bombe et il n’avait rien demandé, elle était à l’hosto presque tout le monde puisqu’elle ne ressentait pas la douleur et il ne demandait rien, alors pourquoi en faire autant ?
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Je soupirais à sa remarque, tirant sur mon joint sans même la regarder. J'ai jamais eu besoin de toi, j'ai besoin de personne. La prochaine fois t'as qu'à foutre la lettre au feu, j'en ai rien à foutre. Si ça me permet de ne pas te voir .. Lui avouais-je en soupirant avant de me lever du canapé pour rejoindre la cuisine des rouges, mais j'ai une nouvelle fois le droit à une belle remarque de ma chère et tendre sœur. Je me suis mis à soupirer, me retournant méchamment vers elle, le regard froid. Je te signale que depuis qu'on est à Harvard tu t'es pas non plus foulé pour venir m'aider quand j'en avais besoin. Non elle n'était pas là quand Maddie est 'morte', elle n'était là durant ma dépression de mon overdose, elle n'était pas là quand Sharon m'a largué, pas là pour m'aider à remonter la pente et elle n'est toujours pas là pour m'aider à gérer ma future paternité, même si elle n'est pas au courant. Tu peux partir, tu n'entendras plus parler de moi, je ne t'enverrais même pas de faire-part quand mon enfant naîtra .. Sur ceux au-revoir. Et vlam je viens de lui avouer qu'elle allait devenir tata, je ne comptais pas le faire mais tant pis. Finalement j'allais une bonne fois pour toute dans la cuisine, m'asseyant sur une chaise en caressant ma jambe qui me faisait un mal de chien, espérant secrètement que ma sœur ne me suive pas et me foute la paix.
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Il l’évervait avec son joint, après tout se temps il n’avait pas encore compris que ce n’était pas l’idée du siècle ? « ah d’accord lors toutes ses années que j’ai passé à te ramasser c’était quoi ? À essayer de t’aider, à pas te lacher alors que tu foutais rien pour moi ? Donc ouais, prochaine fois je brule, pas de problème » Ça la frustrait qu’il avait cette impression qu’elle avait rien fait pour elle, alors que s’était tout sauf vrai, elle s’inquiétait encore pour lui, mais elle en avait marre de pousser dans un sens alors que Niko semblait vouloir l’en empêcher. « Putain Niko j’ai essayé de t’aider, mais y a que moi qui aide, je suis pas une valise! Tu m’as jamais aidé non plus, t’étais pas là quand j’ai passé deux jours dans le coma suite à la bombe, ni quand je me retrouve à l’hosto au moins une fois semaine pour être suivie et encore moins quand j’ai fais mon coming out, alors non, tu me sert pas ce discours là » Ça avait sorti vite, un peu trop, elle aurait préféré lui dire qu’elle était gay autrement, mais peu importe. Elle ne pouvait pas aidé Niko s’il ne lui avait jamais demandé, il ne lui avait jamais parlé de Maddie, ni de tout le reste, alors faut pas pousser, mais elle tomba presque sur le cul alors qu’il lui disait qu’il allait être père. « PARDON ?! Si j’ai bien compris tu va être père et tu comptais pas me le dire alors qu’on le sait tous je serai une awsome tati, mais en plus tu continues tes conneries alors que tu va être père ? » Maintenant elle allait certainement pas partir hein.

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Et voilà qu'elle me suit même dans la cuisine en me reprochant de n'avoir jamais été là pour elle. J'en ai royalement marre d'entendre les mêmes reproches. Oui je n'ai jamais été bon pour aider les gens et particulièrement ma sœur, mais ce n'est pas pour cela que je ne l'aimais pas, bien au contraire. Et comment j'étais censé le savoir hein ? Personne ne m'a prévenu, j'étais même pas au courant alors m'emmerde pas avec ça. Et qu'est-ce que tu racontes ? De quel coming out tu parles ? Lui demandais-je en fronçant les sourcils. Je me suis toujours douté de certaines choses, mais ce n'était que des doutes, rien de bien sérieux .. Donc elle est vraiment lesbienne ou elle se paie ma tête ? J'en savais rien. Par contre je n'ai pu m'empêcher de soupirer quand elle me reprocha de me défoncer en sachant que je vais devenir père. Mais elle croit quoi ? Qu'en réalité je suis fou de joie de devenir père ? Oui une part de moi veut de cet enfant, mais je flippe tellement à l'idée d'être père. Toujours assis dans la cuisine de la WH en caressant ma jambe qui me faisait mal de dévisageait ma jumelle. Je serais un mauvais père de toute façon, notre père est une merde, j'en serais probablement autant. Et t'inquiète pas, t'es sortie de ma vie depuis bien longtemps, tu risques pas de faire partie de celle de mon enfant. Je sais que mes paroles sont méchantes, mais on ne se parle plus depuis nos 18 ans, pourquoi est-ce que ça changerait du jour au lendemain ? Ah et je vais me marier aussi .. Mais t'inquiète pas, tu seras pas invité au mariage. Et vlam, une deuxième nouvelle dans sa face .. Je crois que c'est l'heure des règlements de compte, même si je pense pas lui parler de ma tentative de suicide, de toute façon elle s'en fiche.
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Probablement que Niko ne comprenait pas que pour Apo non seulement il ne l’avait jamais aidé, mais elle n’avait jamais eu l’impression qu’il avait voulu essayer de l’aider. Pour elle, c’est un manque d’amour. Si au moins, il avait essayé de l’aider, mais non. « Comme si tu voulais savoir, t’as jamais démontré un grand intérêt, s’t’une chose de pas aider, s’en est une autre de même pas essayer bordel! Et puis tes nouveau problèmes là que je t’ai pas aidé, j’ai pas devinez non plus et j’en avais marre de te courir après, les relation unilatéral ca va aller. » Elle respira un peu, alors que Niko ne semblait pas comprendre sa déclaration de coming out, elle ne pouvait plus vraiment reculée, elle s’était jurée de lui dire un jour, mais pas comme ça. « Coming Out Niko, y a pas quarante-six mille sorte, je suis Gay et c’est pas comme si ça avait été facile. » Parce que bon, l’homophobie ça existait aujourd’hui encore. Apo se doutait que son jumeau ne sautait pas de joie à l’idée d’avoir un gamin, elle le connaissait encore, elle le voyait bien froter sa jambe, avoir mal, elle, son problème c’est qu’elle ne souffrait pas, jamais, mais bon ça amène d’autre truc. « C’est sur qu’avec cette belle attitude mon cher ça part mal! Et puis je suis pas sortie comme ça sans rien dire Niko, limite tu m’as poussé en dehors de ta vie, faut pas attendre tout des gens sans jamais rien donné! Je suis ta sœur ok, mais ça veut pas dire que tu peux tout faire et que je vais tout accepter. Et crois moi que tu veuille ou non, ton gamin je ferai partie de sa vie » elle était déterminée, elle vait le feu dans les yeux la boucane qui sortait pas les oreilles, bref, pas question qu’elle ne devienne pas tati. Bon, elle aurait bien frappé son frère s’il n’avait pas été déjà blessé pour ce qu’il venait de faire. « Tant pis pour toi alors, ton mariage sera à chier, tu va devoir l’organiser seul et surement que la mafia pointra le bout de son nez » Elle pensait plus ou moins ce qu’elle disait, elle était triste de voir à quel point elle et Niko était rendu, mais fallait pas pousser.

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Non mais elle est vraiment en train de me faire comprendre que je l'ai jamais aimé ou je comprends rien ? Je rêve ou t'es en train de me dire que je t'ai jamais aimé ? Lui demandais-je en fronçant les sourcils, car mine de rien si c'est vraiment ce qu'elle pense, je crois qu'on a plus rien à se dire. J'ai aimé ma sœur et je l'aime toujours au fond de moi, je suis tout simplement pas le genre de mec démonstratif, je suis pas comme elle et ça, elle ne veut pas le comprendre. Et finalement ce que je pensais était donc vrai, Apo est lesbienne. Est-ce que ça me surprend ? Un peu, mais je m'en suis toujours douté et très franchement, ça me dérange pas, du moment qu'elle est heureuse c'est ce qui compte pour moi, même si elle pense le contraire. C'est bon t'es lesbienne et alors ? Tu les emmerde les homophobes et basta, de toute façon je me suis toujours douté que t'aimais les gonzesses. Disais-je en soupirant avant de tirer une nouvelle fois sur mon joint et voilà qu'elle m'en balance encore plein la gueule, elle me juge sur mon rôle de père, critique mon mariage et fait une référence à la mafia .. Ok là j'en ai ma claque. Je me levais de ma chaise pour lui faire face en râlant. Tu ne fais plus partie de ma vie, tu ne feras pas partie de celle de mon gosse. T'es plus rien pour moi et je suis prêt à parier que c'est réciproque. En parlant de mafia, je bosse pour eux si jamais ça t'intéresse. Je vends de la drogue pour eux, j'ai même tiré sur la jambe d'un mec et j'ai vu ma patronne lui tirer une balle en pleine tête. T'es fière de moi Apo, hein ? Lui disais-je en lui gueulant limite dessus. C'est l'heure de tout se balancer à la gueule .. Et pour combler le tout, j'ai même fait une tentative de suicide, mais t'inquiète pas, je sais que je ne t'aurais pas manqué. Terminais-je par dire en soupirant, me tournant sur moi-même pour prendre une bière dans le frigo. Sérieux ses retrouvailles avec ma jumelle me tapent royalement sur les nerfs, mais au moins maintenant elle est au courant de ma vie merdique, j'espère qu'elle me foutra la paix après ça.
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C’est difficile à expliquer comme sentiments, de ne pas avoir l’impression d’avoir été aimé en sachant que surement qu’elle avait tord. Pourtant, c’est comme ça qu’elle se sentait, mal aimé. « Bah tu l’as jamais vraiment montré hein, peut-être quand on était gosse, mais dès qu’on est devenu plus vieux et que tu as eu le choix t’as passé ton temps à t’éloigner » Apo pouvait être gentille, douce, agréable, mais elle était aussi particulièrement rancunière et elle avait une trop bonne mémoire qui allait avec le défaut. Enfin, biensur qu’elle aussi elle déballait son sac en criant, frustrée. « Parce que c’est si facile que ça, bah tant pis tu ignore c’est ça ? Clairement tu sais pas ce que c’est de te faire persécuter pour quelque chose que tu ne choisis pas. » Elle-même était chieuse avec lui, mais lui il avait choisi de descendre cette pente glissante, de se risquer à la drogue, à la mafia. Il se levait en tirant son joint, que finalement Apo lui enleva de la boucher pour l’écraser dans un cendrier qui trainait. « Putain Niko t’as pas compris comment je fonctionnais hein, tu es important pour moi, mais je me bas pas pour les gens qui ne se battent même pas pour eux même! Tu ne garderas pas ta copine, ni ton gosse dans ta vie si tu continues à te la jouer mafioso et à trier les gens putain! Alors clairement non je suis pas fière, je sais que t’es mieux que ça » Qu’elle fille resterait hein ? Apo ne resterait pas, même avec tout l’amour qu’elle aurait pour quelqu’un y a des limites. « Tu me manque déjà, mon Niko, mon frère mon manque, ce que clairement tu n’es plus! » Quelle belle retrouvailles hein, deux tête dure qui se crient après pour tous leurs maux…

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