alors c'est toi qui vas me torturer pendant deux mois ? (charlie)

Ton chocolat chaud avec un maximum de mousse dans les mains, t'as l'air du parfait gamin de primaire, et pourtant, t'es tout heureux. Tu joues avec la capsule de ton café en parcourant des yeux la salle coquette que propose le starbuck coffe. C'est ton plaisir du mardi ça, ton chocolat chaud que tu t'autorises malgré tes maigres économies, et que tu sirotes toujours avec délice comme si chaque goûte était un pur délice. Ça l'est d'ailleurs, pour un amoureux du chocolat comme toi, qui n'a pas les moyens - comme ces eliots que tu parcoures des yeux - de se payer un de ces petits plaisirs tous les jours. La journée venait à peine de commencer mais tu avais déjà des cernes sous les yeux, épuisé par ta nuit de travail à la pizzeria du coin, ouverte vingt quatre heures sur vingt quatre. T'avais attendu cette pause chocolat toute la matinée. C'est d'ailleurs alors que tes yeux se posent sur une chevelure blonde que tu reconnais, et un sourire illumine ton visage alors que tu files la rejoindre, te plantant devant sa table. Elle est seule. « Est-ce que tu attends quelqu’un ou je peux m’asseoir ? » Tu demande un peu timidement, ne voulant pas la déranger non plus. Tu lâches un soupir de soulagement lorsqu'elle t'invite à t'asseoir et tu t'executes, posant ta boisson sur la table en lui adressant l'un de tes sourires joyeux habituel, malgré toute la fatigue que tu pouvais ressentir. « J'ai appris ce matin que tu allais être ma bizutrice... Est-ce que je n'ai pas à m'en faire ou est-ce que tu as déjà des projets diaboliques pour moi ? » Tu lâches un petit rire.

(Invité)

J'adorais ça. C'était une de ces petites choses qui me mettais de bonne humeur. J'avais bossé toute la journée d'hier à l'hôpital et je ne reprenais pas le boulot au Starbucks du campus avant demain. Ça faisait quelques jours que je n'étais pas venu y travailler, à cause de mes horaires d'internes qui étaient changeant, et mon patron avait eu la gentillesse d'adapter mon planning de serveuse de café avec celui d'apprentie ~~dieu~~ chirurgienne. Du coup ce matin, j'avais décidé de venir me prendre un petit café ici, histoire de regarder mes collègues bosser pendant que je sirotais un latté caramel. C'était ça mon petite bonheur. Voir les autres faire le boulot que je n'aimais pas faire. Car il faut l'avouer, passionné de café ou non : Ce job était sans grand intérêt. Tout ce que j'aimais c'était écrire n'importe comment le nom des clients sur leurs gobelets, les réductions que j'avais sur les boissons, et le chèque que je recevais à la fin du mois. Le reste ne me donnait qu'une envie : en finir avec mes études pour enfin devenir une vraie chirurgienne et me faire des millions en charcutant des gens. (ça semble horrible dit comme ça hein?) Bref, je m'étais donc installée dans un coin, seule, avec mon latté. Mon sac à main posé à coté de moi, mon portable sur la table, je textotais tranquillement lorsqu'une voix familière vint me sortir de mes penser. Un sourire illumina mon visage lorsque je croisais les beaux yeux bruns de Oliver. « Non non, vas-y installe toi ! » Lui dis-je en lui indiquant la banquette qui me faisait face. Il s'installa immédiatement, posant ce qui ressemblait à un chocolat chaud sur la table. Il avait ce sourire presque débile sur le visage, sourire qu'il avait tout le temps collé aux lèvres et qui le rendait si adorable. Je baissais une nouvelle fois le nez sur mon portable, terminant de taper mon texto alors que Oliver me demandais si j'allais être une gentille bizutrice ou pas. Je redressais la tête un sourire voulu diabolique sur les lèvres. « Tu vas souffrir.... » Dis-je d'un air faussement menaçant. Je marquais une pose, verrouillant mon portable avant de poser une nouvelle fois mes yeux bleu sur lui, l'air grave. « Je vais te faire courir nu sur le campus, lancer des œufs sur les maisons des autres confréries et faire le ménage dans mon appartement... » Ajoutais-je d'un air sérieux. Il me connaissait par cœur, mais j'osais espérer qu'il marcherait et avalerais ces conneries... même pendant quelques secondes.

(Invité)

Un chocolat chaud, un rayon de soleil et un ciel dégagé, voilà ce qui suffis à te mettre de bon humeur pour toute la journée. t'étais certainement le mec le plus facile du monde, et le plus naïf aussi. Mais qu'est-ce que ça pouvait bien faire ? Tant mieux si t'étais heureux, parce que la vie était bien assez dure comme ça. Alors, l'odeur sucrée du chocolat remontant à tes narines et faisant agrandir ton sourire, tu repérais de loin la chevelure blonde parfaitement coiffée de celle qui avait été pendant un temps la présence féminine de ta vie. Conservant ton petit sourire, tu la rejoignis à sa table, attendant sa permission pour prendre place en face d'elle et l'observer un moment. Charlie était une très jolie jeune femme, ça tu n'en avais jamais douté, et t'avais pas été insensible à son joli visage, fut un temps. Ayant appris le matin même que ce serait d'ailleurs elle qui s'occuperait de ton bizutage, tu en profitas pour aborder le sujet, et clignas des yeux en apercevant un petit sourire théâtrale mauvais, qu'elle venait de prendre. « Souffrir, vraiment ? » Tu crois d'ailleurs, naïf, et faisant une petite grimace triste. Puis tu plisses un peu les yeux lorsqu'elle poursuit, et tu ouvres grand la bouche d'un air choqué, reconnaissant un petit rictus sur son visage qui te fis comprendre qu'elle bluffait. « Les deux premiers étaient plutôt cools, mais le ménage ça me dit trop rien... » Tu répondis avec une moue avant d'éclater de rire. « T'as un sourire trop adorable pour jouer les méchantes, Charlie, ça se voit directement que tu bluffes. » Tu agrandis le tien.

(Invité)

Il m'avait cru. Une fraction de seconde peut-être, mais il m'avait cru et j'en étais assez fière. Je pris une gorgée de mon latte sans le quitter des yeux. Moi ? Avoir un sourire trop adorable pour jouer les méchantes ? Je fronçais légèrement les sourcils avant de répondre, l'air grave, avec un sourire en coin sur les lèvres : « N'en soit pas si sûr, jeune padawan... » Je reposais mon café sur la table. Au fond il n'avait pas tord : j'avais beau vouloir être un bizutrice, une vrai, j'avais bien du mal à donner des défis compliqués à mes bizuts... et ça allait être d'autant plus difficile avec Oliver que j'affectionnais tout particulièrement. Après un court silence, je repensais à ce qu'il venait de me dire. « Courir nu sur le campus ça te plaît ? » Demandais-je en riant. J'aurais pensé que nettoyer mon appartement l'aurait plus intéressé que de se ridiculiser en publique, mais il avait toujours su me surprendre. « Tu courras nu demain alors. » Dis-je prenant un air faussement hautain, en le notant dans le calendrier de mon téléphone. « Je t'offrirais un chocolat chaud à la ligne d'arriver, parce que je suis adorable. » ajoutais-je en riant avant de lui tirer la langue.

(Invité)

Noooooon, impossible. Là elle jouait. C'était trop drôle, tu la connaissais trop bien. Elle avait beau vouloir jouer les méchantes, Charlie restait Charlie, et tu la connaissais trop bien cette fille. Du moins, tu l'avais particulièrement bien connu, presque par coeur pendant de longues années. Puis vous vous étiez un peu éloigné, avant de vous retrouver à Havard. Mais il y avait des choses dans la vie qui ne changeaient jamais, qu'on le veuille ou non. Toi par exemple tu resterais toujours maladroit que tu vieillisses ou non, tu serais toujours Oliver. C'était pareil pour elle, et dans ses beaux yeux tu avais repéré la lueur taquine, qui l'avait décridibilisé. Ne voulant pas lâcher l'affaire, elle poursuivit sur le même ton en te flattant d'un surnom comme tu les aimais tant, un surnom aux références cinématographique. Tu en cherchas un autre, pour faire un clin d’œil. « Bien, bien, ma Khaleesi. » Tu répondis, riant doucement en venant tremper tes lèvres dans ton chocolat chaud. Ce dernier te brûla légèrement le bout de la langue et tu poussas un petit grognement de chaton, la tirant en te plaignant. « Me suis brûlééé. » Tu marmonnas, ce n'était jamais très agréable. Mais pour revenir sur le sujet de ton bizutage, qui était d'ailleurs particulièrement important, tu reposas ton attention sur ce qu'elle poursuivait. Tu clignas doucement des yeux. « E-Eh attend je disais ça comme ça ! » Tu la freinas comme tu pus, brusquement, rougissant un peu. Courir nu sur le campus, ce n'était pas rien quand même ! Mais qu'est-ce que ça devrait être fun... Non, t'étais trop timide ? Après tout tu racontais bien tes problèmes de vie sexuelle sur internet dans tes vidéos alors... Tu éclatas de rire, levant ton gobelet de chocolat en l'entendant.« Bon alors s'il y a du chocolat, ça change tout, je fais tout ce dont tu as envie ma belle ! » Tu ris de plus belle.

(Invité)

'Khaleesi', il n'en fallait pas plus pour me faire sourire. Ce crétin ne tarda pas à se brûler avec son chocolat. Qu'est ce qu'il pouvait être goulu celui là, il ne pouvait pas attendre que ça refroidisse avant de se jeter dessus ! A croire qu'il ferait n'importe quoi pour un chocolat chaud, même courir nu sur le campus. Puisqu'il cessa rapidement de protester quand j'évoquais la fameuse boisson comme récompense. « Tu le ferais vraiment ? » Demandais-je ne pouvant cacher mon excitation à l'idée d'avoir un vrai bizut soumis à mes ordres. Je sentais bien qu'il disait ça sur le ton de la plaisanterie, honnêtement, je voyais mal Oliver accepter de courir nu sur le campus, alors qu'il faisait -2°C dehors. « Tu risquerais de tomber malade... mais ça sera pour la Quincy House et pour ta magnifique bizutrice ! » Dis-je d'un air faussement arrogant. Je bu une gorgée de mon latté caramel avant d'ajouter en pouffant de rire: « Vu qu'il fait froid, je te laisserais garder tes sous vêtements... histoire que personne ne se moque de la taille de ton engin. »

(Invité)

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