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Who are you ? [Camille]

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Who are you ?



Dans ma carrière d'enseignant, d'acteur, j'ai pu rencontrer beaucoup de gens. Tous différents. Leurs avis, leur style, caractère ou manière de pensée seulement, parmi tous ces gens, il n'y en n'avait jamais eu un seul à sortir du lot. Jamais un seul individu à me faire m'interroger, à me demander "Mais qui es tu ?"...
C'était la semaine dernière, je donnais un cours d'initiation aux arts dramatiques et accueillait pour la première fois des étudiants qui n'avaient pas forcément d'intérêt particulier pour jouer la comédie. Il y avait des questions, des visages, tous les même, tous.... Sauf un. Je l'avais évidemment repéré lorsqu'il était rentré dans la salle, je précise que j'aime les belles choses, les belles personnes, qui n'aime pas la beauté d'un être ? Du moins la beauté que peu laisser paraître l’extérieur, le physique. Enfin soit, je l'avais vu. Lui non, peu importe, il devait être à mille lieu de savoir ce que j'avais dans le crâne, du moins c'est ce que je pensais. Le cours devait durer une heure et demi mais ce jeune homme quitta la salle bien avant, me laissant perplexe de par ses réflexions et son attitude ; Bon sang ! C'est comme si je venais de recevoir une petite mais douloureuse décharge électrique. J'avais photographié tout son être à l'intérieur de ma tête, il était là, dans mon esprit. Je n'avais pas pu le rattraper ; Je ne suis pas stupide et n'allait tout de même pas laisser une classe d'une vingtaines d'étudiants me regarder poursuivre quelqu'un sans raisons apparentes... Seulement voilà, j'étais bien décidé à en savoir plus sur cet individu.

Je suis quelqu'un qui mène la danse, qui dirige et prend toujours les devant. Mon personnage, mon être, mon moi, personne n'a jamais réussi réellement à me cerner, à savoir qui se cache derrière cette couche immonde d'hypocrisie. J'avais toujours le dernier mot, du moins je l'avais quand les situations en valaient la peine... Je n'avais pas encore eu le temps ni l'idée pendant cette semaine de comment j'allais retrouver celui qui avait perturbé mon cours et m'avait laissé sans voix devant d'autres gosses dénués d'intérêts mais ce matin, en arrivant bien en avance, je décidais d'aller prendre un café. Un simple café au campus. Rentrant dans le starbucks et passant ma main droite dans mes cheveux d'un coup relativement rapide, j'aperçue au fond de la salle une tête m'étant familière. Je ne m'y attendais absolument pas, je n'avais pas de plan, j'en avais toujours un bon sang ! Sans réellement réfléchir je plongeais ma main dans ma sacoche, prenant une feuille en mauvais état ; J'avais gardé la liste des inscrits, des noms des élèves qui avaient participé à ce cours. J'avais pris soin de rayer tous les noms de ceux qui avaient participé, il n'en restait qu'un, un seul .


" Camille..." Murmurais-je, les sourcils froncés et rivés vers cette feuille. Je jetais rapidement un coup d’œil vers le fond de la salle, il était toujours là, puis rangeais cette feuille dans le fond de mon sac. Je devais savoir à qui j'avais à faire, mais lui devait comprendre qu'il ne pouvait pas me ridiculiser devant toute une classe. Enfin, était-ce vraiment la raison pour laquelle je m'avançais vers lui, deux cafés en main ? Je ne sais pas, je n'ai pas envie de savoir, je voulais me persuader que c'était la raison pour laquelle j'étais arrivé en face de lui, debout. Posant les cafés sur la table, m'asseyant face à lui, m'imposant, je pris la parole, affichant un sourire qui se voulait radieux. L'acteur jouait la comédie, l'histoire de ma p*tain de vie.

" Un café ? " Dis-je d'une voix des plus charmeuses. "Vous n'avez visiblement pas apprécié mon cours la semaine dernière".  

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Grandir, évoluer.  Que ce soit positivement ou négativement, Camille avait l'obsession d'en savoir toujours plus sur les individus qui l'entouraient. Ce papier punaisé sur le tableau d'affichage déclencha une envie de devenir un peu plus expert dans le domaine du camouflage des sentiments. Un cours d'initiation au théâtre. Le domaine des arts n'était pas vraiment la spécialité de Camille. C'était... sans intérêt. Inutile. Dégage avec ta peinture de merde. Pourtant il estimait que le théâtre pouvait avoir son utilité dans un jeu de manipulation. Il avait donc décidé d'y aller, avec un œil critique mais ouvert aux possibilités. Le prof' avait la trentaine, à placer dans la catégorie des hommes classes et sexy. Son visage exprimait de la joie, accueillant les élèves avec un sourire rassurant. Trop rassurant peut-être. Il y avait quelque chose qui n'allait pas chez lui. Sa posture, ses paroles,  ses gestes, sa manière de communiquer. Tout semblait sous contrôle. Cela semblait fonctionné puisque les autres étudiants étaient sous le charme du bel apôtre. Le contenu du cours ne l'intéressa pas plus que ça alors il décida de quitter les lieux, à la première pause. Le théâtre pouvait être rayé de la liste des choses intéressantes.

Le destin pouvait se montrer parfois drôle. Le jeune homme n'avait plus eu une pensée pour ce fameux cours de théâtre. Et pourtant. Camille n'imagina pas une seconde ce qui allait arriver, plongé dans son livre de médecine de sixième année, accompagné d'un café qu'il amenait machinalement à sa bouche. C'est alors qu'il entendit un homme s'adresser à lui. Pas n'importe quelle voix. Une voix virile, charmeuse et contrôlée. Camille releva la tête, referma machinalement son livre, mettant sa main sur le litre. Bien trop tard malheureusement mais il ne souhaitait pas qu'un inconnu puisse récolter des informations sur le jeune homme. Ses yeux bleus se posèrent dans ceux du professeur qu'il ne reconnut pas de suite. Ce sourire. Le même que la première fois, un sourire ensoleillé. C'était qui ce mec bordel? Ses mots l'aidèrent  à retrouver rapidement la mémoire. Le cours de théâtre. Le professeur aux allures séduisantes mais suspectes. Camille plissa des yeux, répondant d'une voix neutre. Mais bien sûr, prends place à mes côtés. Ce gars venait de s'imposer à Camille, le dérangeant dans son travail et son habitude de venir réviser tranquillement. Il ne se rendit pas compte du tutoiement utilisé, buvant une gorgée de son café, refusant le café offert.  L'autorité n'était malheureusement pas son fort. Il détestait recevoir des ordres. Se soumettre. Un sourire apparut sur le visage de Camille, ses yeux se posèrent à nouveau dans ceux de Gary, un regard devenu plus froid, la couleur de ses yeux commençait à s'éclaicir. Je ne l'ai pas apprécié, en effet. Mais vous étiez parfait dans le rôle de l'hypnotiseur. Les étudiants semblaient ravis. Toutes mes félicitations. Camille garda bien sa main sur le titre du bouquin que Gary avait sûrement vu. Bon, il comptait partir, non? Cet homme l'intriguait réellement mais il sentait qu'il ne serait pas bon de le laisser s'approcher.
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Je devais garder la face, le sourire, le charme. Au fond de moi j'étais complètement décontenancé ; Pourquoi ?! J'avais le contrôle de la situation, je devais l'avoir, comme toujours, comme d'habitude. Et malgré le fait que je n'avais pas de plan, je gardais mes bon vieux réflexes ; Le regard, son importance. J'ai appris avec le temps qu'observer les mimiques et la gestuelle de l'individu m'aiderait à le cerner. Il était là, face à moi, je l'observais d'un oeil tenter désespérément de cacher son livre ou plutôt le titre ; Bien, le ton était donné. Il ne voulait pas diffuser la moindre information sur sa petite personne, dommage, il n'allait pas pouvoir faire autrement.

Je l'écoutais attentivement, le moindre mot, la moindre intonation. Son petit manège me mettait hors de moi, j'avais envie de le prendre, de le secouer, de lui dire de la boucler, déjà..
A contrario de mes pulsions, je lâchais un rire aussi faux que mon sourire. Soupirant, continuant de plonger intensément mon regard dans le sien, je pris la parole.


"Bien, bien... Visiblement je suis démasqué. Vous savez, c'est tout là l'intérêt du théâtre, de la comédie..." Prenant l'initiative de m'approcher un peu plus de lui, comme si je voulais lui murmurer quelque chose, un secret. Ce n'était qu'une sale excuse pour essayer de le mettre mal à l'aise. Je repris " Avoir le dessus et se sentir en pleine puissance face à des individus aussi vide qu’inintéressant ..."

Laissant quelques secondes s'écouler, je m'écartais de nouveau, reprenant une posture adéquate à la conversation. J'avais l'impression de reprendre le contrôle ou du moins je commençais à me sentir dans mon élément, celui du jeu, de l'intimidation. Je ne me souciais absolument pas de ses envies, peu importe si il voulait me voir partir ; Tant que je n'en savais pas plus, je ne le lâcherais pas. Ma proie, son chasseur. J'en étais intimement convaincu et prenait cette situation très à cœur. Bizarrement.

"Enfin, vous ne semblez pas faire parti de cette catégorie de "personne", n'est-ce pas Camille ?" Dis-je, fier de lui montrer que je connaissais déjà son prénom, que je m'y était intéressé. Je gardais bien le titre du bouquin dans ma tête, à présent je savais son prénom et sa catégorie d'étude ; La médecine... Rien à voir avec l'art. Rien. Cette situation était totalement inédite, je ne m'en rendais évidemment pas encore compte mais c'était moi le lièvre apeuré et mis à nu..

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Le Dunster était persuadé qu'une guerre psychologique se préparait chez l'enseignant. Son visage exprimait beaucoup trop de sentiments pour ne finalement rien dire. Il était vide. Parfois on se retrouve face à certaines personnes avec qui une amitié démarre très vite, comme une sorte de symbiose, de complémentarité.  On peut également tomber sur ce genre de gars. Sans comprendre pourquoi, on ne le sent pas. Notre cops nous aide à comprendre qu'il se sent en danger. Malgré la personnalité de Camille, il pouvait se montrer hyper-réceptif. Quelque chose n'allait pas. Son rire lui glaça le sang. Fallait pas faire le con et agir avec neutralité. Même lorsque Gary plonge son regard  pénétrant dans celui de Camille, même lorsqu'il approcha son visage du sien. Toute personne logiquement constitué aurait reculé mais Camille ne bougea pas d'un centimètre, défiant le professeur, gardant un visage totalement neutre, ne reflétant aucune émotion. Sauf qu'il avait un défaut. Le regard de Camille. Il n'avait aucune emprise là-dessus. Du bleu pétillant au bleu clair. Sentant la respiration de Gary sur sa peau, Camille ne pu s'empêcher de s'interroger au sujet de Camille. Mais qui était cet homme qui semblait tellement abus de lui-même? Qui était cet homme qui le pénétrait de son regard charmeur? Par sécurité, il ne prit pas la peine de répondre à ces paroles par contre il enregistra chacun de ses mots. C'était donc la sensation de supériorité qui l'excitait? Une supériorité hiérarchique mais aussi intellectuelle. Enfin, il sentit sa bulle se refermer sur lui lorsque Gary reprit sa position initiale. Ce fut difficile de ne pas montrer sa surprise lorsqu'il prononça le prénom du Dunster. En soit, ce n'était pas vraiment le prénom le problème mais plutôt la recherche initiale pour retrouver son prénom. Comme un début de plan. Je ne suis pas dans la catégorie des assistés, votre petit jeu peut cesser maintenant. Camille s'était montré assez patient et neutre pour le moment mais la colère commença à monter petit à petit. Qu'est-ce que vous foutez là? A vrai dire, Camille n'en savait rien.  Il devait partir. Le jeune homme fourra rapidement son manuel dans sa sacoche et prit son café dans une main, fixant à nouveau Gary. C'est bon, t'as qu'à rester, j'me casse d'ici. Entre tutoiement et vouvoiement.  
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A l'heure actuelle je m'attendais à beaucoup de réactions ; Qui serait resté de marbre face à un comportement comme le mien ? J'étais certain d'avoir le dessus. Cette obsession, toujours, incessante ; Avoir le dessus. Pourquoi ? Je ne m'en rendais évidemment pas compte, du moins pas sur le moment. Je ne voulais pas m'en rendre compte. Malheureusement pour moi tout ce petit manège me fatiguait, non, me rongeait de l'intérieur. Qui m'obligeait à respirer, vivre, puer l'hypocrisie ? Les seuls moments où je me plongeais dans d'intenses réflexions de ce genre me rendait fou. Complètement et totalement fou. Pouvant rentrer dans des crises de colères inconditionnées, perdre le contrôle...

Je le voyais se lever, l'entendait me demander ce que je foutais là. Mais qu'est-ce que je foutais là, oui ? Je n'en n'avais pas la moindre idée, mais je devais être là. Je devais lui parler, lui décrocher un sourire, une parole, quelque chose.


"A...Attend" Mon visage venait de perdre toute sa "saveur". Je ne le quittait pas des yeux et c'est bien pour cela que je devenais de plus en plus inquiet, incertain, tous ces sentiments dont je n'avais aucune expérience et aucune connaissance. Ma voix était devenue moins forte, moins puissante. La situation était vraiment étrange, comme si lui et moi nous connaissions depuis déjà longtemps, depuis déjà assez de temps pour que ce soit aussi électrique.

Sans attendre de réactions de ma part, ce qui avait le dont de me blesser dans mon fort intérieur et dans mon ego, je le vis se lever et mettre son manuel de médecine dans son sac. Il me troublait tant que je restais là, comme un con, comme un sombre con que je suis, à le regarder. De nouveau, tout en me levant également, je repris la parole.

"Attend... Je...." Bon sang, panique infernale à l'intérieur de mon être, mes yeux dans les siens, pourvu que je ne le fasse pas fuir. Mais que faire ? Passant ma main droite dans mes cheveux, laissant apparaître mes tiques, ceux qu'ils ne fallait pas montrer. Il n'était plus question de prestance, de force mais d'humiliation que je vivais très mal. Et tout ça pour quoi ? Je n'en n'avais pas la moindre idée... " Je peux paraître brutal, Camille" Camille..... "Mais je voulais savoir qui tu es. Je t'ai aperçu, je suis venu." Bordel... J'eu une montée de lucidité soudaine, là, debout face à lui et effrayé comme un gamin qui venait de se faire réprimandé ; Je devais vraiment passer pour un grand malade.

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A un moment, ce petit numéro devait cesser. De plus, Camille avait bientôt cours de neurosciences. Ce qui pouvait être utile pour analyser le cerveau du specimen en face de lui qui venait de lui demander d'attendre. Attendre quoi? Il ne su pas de suite la réponse puisque Gary commençait presque à se liquéfier. Son sourire charmeur avait disparu ainsi que cette fierté qui le caractérisait.  Ses yeux restèrent plantés dans les siens, c'en était presque destabilisant à force. Il ne disait pas un mot, rien.  Camille soupira et prépara ses affaires, prêt à quitter cet enfer. Sauf qu'il le stoppa en pleine route, une nouvelle fois. Pour raconter de la merde. Ce mec était dérangé. Genre pas tout seul dans sa tête. Rien qu'entendre son prénom sortir de la bouche de Gary le dégouta. Il avait cette manière de le citer. Comme s'ils étaient connectés. C'était la deuxième fois qu'il le rencontrait et sûrement la dernière. Gary se leva, le Dunster fit un pas en avant puis un autre pour finalement se retrouve face à lui, entrant dans son espace. Gary était plus grand que Camille. Impressionnant. Mais pas tant que ça, Camille savait pertinemment qu'il avait pour le moment l'avantage. L'avantage de la surprise. Gary semblait soucieux, sûrement parce que ses plans ne fonctionnaient pas sur le jeune homme. Il le fixa sans ciller des yeux. C'est moi qui vais commencer à devenir brutal, fais gaffe à toi. Nouvel emploi du tutoiement. Camille fit un pas en avant, le poussant légèrement de ses mains, le regardant toujours. Prêt à partir, il se stoppa net. Pourquoi tu veux en savoir plus sur moi? Tu n'es pas mon prof je te rappelle. Il ne fallait pas oublier que Camille était un joueur. Un manipulateur agissant sans scrupule pour arriver à ses fins. Le voir ainsi défaillir devant la fuite de Camille lui donna envie d'en savoir plus. C'était suspect et cela l'intriguait de plus en plus. Son regard était tourné dans le vide, réfléchissant à la situation. Chaque être humain avait des besoins. Il suffisait de savoir lequel. Camille reprit la parole, souriant pour la première fois.  Un faux sourire. On ne vient pas voir quelqu'un sans raison. Fais attention, y a quelques étudiants mineurs sur le campus, ça pourrait devenir... malsain. Il faisait bien sûr référence à son âge. D'après Camille, cela pouvait être le déclencheur de quelque chose. Etait-il sensible à ça? Dans tous les cas, il était à nouveau à sa place, ne sachant absolument pas pourquoi.
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Mon cœur battait si vite qu'il me faisait mal. La prochaine fois je ne m'aventurerais pas sans plans dans ce genre de précipices. Ce genre de trou béant dans lequel j'étais en train de chuter. Je le regardais de mon regard perdu, inquiet, les sourcils légèrement relevés. Je préférais ne pas réfléchir, ne pas avoir conscience de mes actes. De toutes manières je n'avais plus qu'à réparer les pots cassés, mais comment ? Alors qu'il me poussait, me demandant pourquoi je voulais tant savoir qui il était, je ne su répondre et restait là, planté devant lui. J'avais cette terrible envie de le serrer contre moi, de l'écraser, l'étouffer, le baffer, l'embrasser... Mon psychiatre serait heureux de me voir dans une telle situation, je l'emmerde. Je les emmerde, tous.

Serrant les poings, posant mon regard sur ses lèvres, son visage, essayant désespérément de capter son attention, son regard... Faites qu'il me regarde. J'étais devant lui, proche de lui, mais il me paraissait si inaccessible que je me demandais si il ne valait mieux pas pour moi que je quitte cette foutue pièce, que je dégage, noyant mon embarras ultime dans l'alcool et laisser tomber cet étudiant. Mais non, je n'avais pas envie d'abandonner, il me troublait, je devais le troubler. Le trouver.. Alors qu'il venait de me balancer une ultime remarque, m'enfonçant encore un peu plus la tête sous l'eau, mon visage devint sévère. Froid, glacial, furieux. Je respirais fort et avait du mal à rester de marbre. Je faisais mon possible pour ne pas trembler, de rage, de honte, de tout ce qu'on veut de merdique...


"Non..." Dis-je de une voix un peu plus grave et sourde que d'habitude. Puis, sans réfléchir, agrippais brusquement et soudainement son bras gauche, serrant. " Tu te crois fort, malin... Sache une chose ; Personne, je dis bien personne n'est capable de me cerner, ici ou ailleurs..!" Haletant, essoufflé, paniqué, je me rendais compte du geste que je venais d'avoir. Je pris la décision de le lâcher, me reculant, me frottant le front de mes mains. Je ne voulais pas me donner en spectacle, je ne voulais pas perdre le contrôle, non ! Mais surtout je venais de griller mon unique chance pour qu'il décide de m'accorder plus de temps.

"Dé...Désolé.. Je ne voulais pas..."

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L'étudiant se tenait tranquillement sur sa chaise, fixant par moment l'enseignant qu'il n'arrivait plus vraiment à cerner. Il ne comprenait pas son but en essayant de le forcer à rester. Pourquoi lui? Ce n'était même pas un étudiant d'art, il n'avait aucun respect pour cette discipline. Camille représentait un challenge pour Gary? Lui faire apprécier ses cours? Cela n'avait aucun sens. Retournant son regard sur lui, il fut surpris d'observer un visage froid et distant, à vous glacer le sang. Théoriquement du moins mais il devait avouer qu'il était un excellent comédien. Tellement bon que Camille recula de quelques petits centimètres sans vraiment s'en rendre compte.  Et tout bascula. Gary prit son bras et commença à serrer fermement. Sa voix avait perdu de son charme, Camille ne bougea plus, analysant la situation à toute vitesse.  Il termina par le lâcher ce qui libéra la colère de Camille. De quel droit venait-il de faire ça? Et surtout, de quoi parlait-il? Les pensées de Camille se mélangèrent, son visage n'exprimait plus que la colère mais aussi l'incompréhension. Ce n'était pas le genre de situation où Camille était capable de réfléchir intelligemment. Cet homme était complètement cinglé. C'est exactement ce que tu voulais. Ses poings se serrèrent, il devait partir d'ici. Le fuir pour ne pas lui exploser sa gueule d'ange. Gary semblait presque paniqué, horrifié par sa réaction. Camille se leva brusquement , fit un pas en avant puis se tourna vers lui, le visage froid, glacial, venu tout droit des pays nordiques. Te cerner est facile, t'es un putain de taré obsédé par ce que tu ne contrôles pas. Camille fit encore un pas en avant, posant une main sur son épaule qu'il serra spontanément. Il murmura quelques mots à son oreille - pas trop loin, pas trop près -. Tu me touches encore une fois, je t'explose ta petite gueule d'ange, c'est compris, monsieur? Le jeune homme n'attendit pas de retour et quitta la pièce, plus vite qu'il ne le voulait. Il arriva enfin dehors, respirant à plein poumons, quittant les lieux dans une direction aléatoire.
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Mais non, non ! Ce n'était absolument pas ce que je voulais ; J'étais dans l'incompréhension la plus totale. L'incompréhension de mon être, de tout ce qui me caractérisait si bien : Tout était faux. Faux. Tandis que je le regardais de mon regard horrifié par mes propres actes, me grattant machinalement le crâne, l'autre main sur ma bouche comme si j'étais réellement choqué... Je l'étais. Je l'étais..
Je me souviendrais pendant longtemps de cette journée.

Sans pouvoir dire le moindre mot, le moindre petit mot, je le regardais me filer entre les doigts, s'éloigner physiquement, s'éloigner psychiquement. Non, Camille...
Il me lisait tel un livre ouvert. Un putain de livre ouvert. Qui était-il, d'où sortait-il ? Alors que je m'apprêtais à prendre la parole pour me confondre en choses qui me sont inconnues, les excuses, je le senti s'approcher, me faisant inévitablement frissonner. Le peu de personnes qu'il y avait autour de nous avaient posés leur regard sur notre étrange manège dont j'étais le déclencheur.


"Tu me touches encore une fois, je t'explose ta petite gueule d'ange, c'est compris, monsieur?
-..... "


Il n'était pas si proche mais je sentais tout de même son souffle sur ma peau tremblante de rage intérieure. Il devait probablement entendre mon cœur battre à vive allure, j'étais essoufflé, les yeux écarquillés, regardant son cou, sa chair ; Il avait probablement raison, je n'étais qu'un pauvre fou. D'une voix sourde, baissant la tête pour la première fois de ma vie et sans le toucher, je pris la parole.. "Compris.... C'est compris..."

Avant même de finir ma phrase je senti sa main se détacher de mon épaule, il partait, je le perdais.... Et me voilà là, seul, planté comme un piquet et surtout comme un con dans ce starbucks coffee. Je déglutis, reprenant doucement mes esprits et me rendant compte de tout ce qu'il venait de se passer. Je n'avais qu'une envie ; Rentrer chez moi, déboucher une bouteille de jack daniel's, boire, boire, sombrer, ne jamais me réveiller. Complètement furieux et désabusé je repris mes affaires, ma sacoche ; Il ne restait plus que les deux cafés, désormais froid, que j'avais apportés sur la table afin de me fabriquer une excuse, de me cacher derrière de petites offrandes qui, d'habitudes, auraient certainement marchés.

"Allez tous vous faire foutre...." Murmurais-je, partant à vive allure de cette foutue pièce dont je n'aurais probablement pas le courage de remettre les pieds. Dehors, je remis mes lunettes de soleil. J'avais cours dans moins d'une heure, il fallait que je me calme, difficile de remettre son masque après une telle chose... "C'est pas fini.... J'en ai pas fini avec toi...Certainement pas.." me dis-je à moi-même, marchant, m'éloignant, reprenant ma vie là où je l'avais laissé il y a une heure de ça.

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