৩
who live in a pineapple under the sea ? spongebob squarepants. «
Ooooooooooh... Il vit dans un ananas dans la mer ! » J'entendais les premières notes de mon dessin animé préféré, mon regard s'illuminait et un sourire radieux s'affichait sur mon visage. Je m’excitais, sautillais sur les jambes de mon grand-père. «
BOB L’ÉPONGE CARRÉ ! » J’étais sur les genoux de mon grand-père, la personne que je préférais au monde et j’étais bien, j’étais plus que bien. Je ne mesurais pas la chance que j’avais à l’époque de l’avoir auprès de moi. Pour moi, mon grand-père serait là pour toujours, il serait pour toujours à mes côtés, la personne qu’il chouchouterait le plus entre mes frères et sœurs, celle avec qui il regarderait Bob l’Eponge sans se plaindre. «
Les enfants sont au courant ? » J’entends des voix derrières moi, mais je n’y fais pas attention. «
Et il comptait bien y faire carrière » Les voix ne s’arrêtaient pas pour autant, elles continuaient, mais les mots ne faisaient aucun sens, aucun. «
Ils vont être effondrés… Surtout Skylar. » J’ai entendu mon prénom, mais je ne me retourne pas. Je savais qu’il ne me parlait pas à moi, mais de moi. Je n’aimais pas qu’on parle de moi, mais j’ai appris à n’en avoir rien à foutre bien tôt. «
Bob l’éponge carré ! » Ma voix chante moins fort, mon regard est un peu plus sombre, mais mon sourire reste figé sur mon visage. «
Il faut que tu arrêtes de la materner comme ça. » Materner. Un mot que je ne connaissais pas, j’avais cinq ans il faut me comprendre, mais je savais que ce n’était pas un gentil mot. Maman l’avait mal pris, et il sonnait mauvais dans la bouche de mon père aussi. «
Si vous avez un souhait qui faut-il appeler ? » Je n’entendais plus de voix, que des chuchotements à voix basses. Je pense que ça a un rapport avec mon grand-père se retournant vers mes parents, il leur adresse parfois des regards noirs qui font froid dans le dos, ça m’a toujours fait rire. «
… Meurt… Bientôt. » Meurt et Bientôt… Le seul mot que j’ai pu tirer d’une conversation que j’écoutais et comprenais à peine. La mort est un concept que je ne comprenais pas, mon père avait été plutôt cru quand mon hamster ne bougeait plus. Il avait dit qu’il était mort, et qu’il fallait l’enterrer. Ma mère avait dit quelque chose comme « il est parti » ou « il est plus heureux maintenant », quelque chose de doux et tendre, mais je n’avais compris aucune des deux explications. Qu’est-ce que c’est la mort ? Qu’est-ce que ça veut dire ? Comment vous savez qu’il est plus heureux parti mon hamster ? Il avait l’air heureux près de moi pourtant, il avait été malheureux tout ce temps-là ? … Est-ce que mon grand-père va partir lui aussi ? «
Bob l’éponge carré… » Je n’y mettais plus de l’effort. C’est pas l’émission qui a changé, c’est moi. Mon cœur battait plus vite, j’étais moins heureuse qu’au début du générique. J’étais inquiète ? Inquiète pour quelque chose que je n’avais pas compris ? «
Qui n’a pas peur des grands méchants poissons ? » Il n’était plus question de Bob l’Eponge ni rien, je n’arrivais plus a entonné les dernières notes. Je me couchais dans les bras de mon grand-père et le serrait fort, tellement fort. «
Bob l’Eponge carré, Bob l’Eponge carré, Bob l’Eponge carré, Bob l’Eponge carré, BOB L’EPONGE, CARREEEEEEEEEEEE. » Mon grand-père criait les dernières paroles pour moi, me serrant fort lui aussi. Je retrouvais le sourire. Il était heureux ici mon grand-père, il ne pourrait jamais être heureux loin de moi. Il resterait ici.
৩
i sneezed on the beat, and the beat got sicker «
Vous n’avez pas l’impression d’être de trop là ? » Skylar Jean-Isleen Romanov, dans toute sa splendeur. Je suis loin d’être la plus gentille, mais je suis souvent la plus intelligente et la plus riche, parce que je suis une Romanov et que je descends d’une famille de noble et puissante famille. J’étais tellement fière d’être une Romanov, c’était ma marque de fabrique. La noble peste Eliot d’Harvard, qui n’avait peur de rien et qui faisait tout pour arriver à ses fins. J’en avais fait des choses depuis mon entrée à Harvard… J’avais menti, piéger, je m’étais même battu. J’avais fait ce que j’avais à faire pour que tout soit comme je le voulais, et je n’avais jamais rien regretté. J’étais comme ça, un peu arrogante, un peu snobe, un peu de tout, j’avais même des qualités. Et je m’aimais, juste ce qu’il faut. J’aimais aussi ma famille, profondément. Je suis tellement fière d’être une Romanov… Je l’étais. «
C’est toi Skylar Romanov, la fille de Ivan Romanov ? » Il rigole, comme si il avait entendu la plus belle blague du monde. Je ne comprends pas ce qu’il y avait de drôle. Je n’aime pas du tout son ton, il avait un problème se type ou comment ? «
C’est quoi votre problème ? » Il avait un air étrange, je ne l’aimais pas le genre de mec qui ne m’inspire pas confiance du tout, qui me fait presque peur en fait. Quoi que, je n’ai peur de personne. «
Oh je n’ai aucun problème, dis juste à ton paternel que la famille d’Ukraine est dans le coin. » Son accent prononcé était presque amusant, mais il me dérangeais dans mon travail. Pourquoi à chaque fois que j’allais dans une bibliothèque on devait m’approcher ? Le pire c’est que c’était un mec que je ne connaissais pas, et visiblement Blaise non plus. Elle me regardait fixement alors que le mec se permettait de boire dans mon café, un cappuccino que je venais d’acheter c’est quoi le problème ? «
Je ne suis pas la secrétaire de mon père, donc vous pouvez vous mettre le message là où je pense et vite dégager avant que je ne vous fasse dégager. J’étais comme ça, je ne me laissais pas importuner longtemps. «
Ouuuh, là je vois le sang Romanov qu’il y a en toi ! Il me regarde, regarde Blaise et s’en va… Avec mon café. «
Ok, qui c’était lui ? Il me fout le chair de poule ! » Je me demandais… Je connaissais tous les amis de mon père, à pars ceux qu’il rencontrait lors d’un de ses nombreux... « Voyage d’affaire » «
Je n’en sais rien… »
৩
what dark secrets do you keep hidden from the world ? where would you go if no one could find you ? what would you do if no one could see you ? Il n’en fallait pas plus pour attiser ma curiosité. Je passais le message à mon père, j’observais sa réaction et j’attendais. J’attendais des explications qui ne viendraient jamais, je le savais. «
C’est rien du tout ! » Mon père il était comme ça, un peu sévère et secret. Il nous aimait je le savais, et il était dur parfois pour notre bien et je le respectais pour ça. J’étais peut-être celle qui le respectait le plus. Je ne lui tenais pas tête, mais je prenais position. C’était deux choses différentes avec lui, il respectait les personnes avec un avis, une voix qu’il n’hésite pas à élever, il ne respectait pas les pleurnichards et les gens sans but. J’avais un but, j’allais être avocate, puis procureur et juge et je monterais les échelons jusqu’à la retraite. Mon père savait ça sur moi, mon père savait tout de moi. Il connaissait chacun de mes secrets, tout ce qu’il y avait à savoir, et moi ? Est-ce que je savais tout sur lui ? «
Non Papa, ce n’est pas rien ! Je veux juste savoir, pourquoi tu te mets dans cet état ? » J’en avais marre, je voulais être au courant. Est-ce que Davina était au courant ? Et Snow ? «
Surveilles ton langage ! Je ne t’ai pas élevé pour être une impertinente petite fouineuse, occupe-toi de tes affaires ! Comme de ton mariage avec un noble par exemple, tu veux l’héritage de tes grands-parents ou non ? Occupe-toi moins de mes affaires et plus de te trouver un mari. » J’étais choqué. Je croyais qu’on avait dépassé ça, je croyais qu’on avait laissé cette partie derrière nous, je croyais qu’il allait trouver un moyen de contourner cette close stupide. Je croyais que je pouvais lui faire confiance. «
Tu rêves. Si tu crois que je vais juste me taire, tu rêves ! Que tu le veuille ou non, je saurais ce qu’il se passe et je ne me marierais pas ! » Je le jure sur mon honneur, il ne me forceront pas à épouser qui que ce soit.
[…] «
Tu es sûr de vouloir partir ? » Ouais je l’étais, je faisais un oui de la tête à ma petite sœur, Snow-Biwa et j’allais la prendre dans mes bras. C’est elle qui me manquerait le plus. Je l’aimais plus que quiconque, même dans ma famille. C’est con à dire, mais c’était juste… Ma personne. Elle était mieux que moi, sur tous les points, même si je ne l’admettrais jamais. «
Tu vas me manquer Sky. » Elle pleurs, je pleure aussi… Je détestais dire adieu, surtout au gens que j’aime et surtout des adieux qu’on fait sans rien dire. «
Je t’appellerais Biwa, promis. Chaque jour je prendrais de tes nouvelles. Prends soin de toi. » Et je l’avais fait, les premières semaines. J’avais appelé, envoyé des messages, skype, on ne s’était pas perdu de vu. Puis un jour j’ai loupé une séance, et après une autre.. Jusqu’à ce qu’on ne s’appelle plus vraiment.
[…] «
Qu’est-ce qu’une Romanov vient faire en Ukraine… Tiens-tu réellement à mourir ? » J’avais dû chercher au bonne endroit, à la bonne adresse, puisque je le revoyais. «
Je ne suis pas venue chercher des problèmes, mais des réponses. Qui êtes vous ? Quel est votre relation avec mon père ? » Je suis une fouine, une fouine habiller en Prada. «
Il fallait y penser avant d’essayer de tuer le boss. Notre… « Organisation » n’oublie jamais rien. » Organisation ? Il parlait comme si on était dans un vieux film de gangster, c’était plus que ridicule. Je détestais les vieux films de Tarantino, mon père ce n’était pas le Parrain non plus. Le Parrain, argh que je détestais se film. C’était à propos de mafieux américain, ou italien. Ou italo-américaine. I don’t know, I don’t care. «
Qui êtes-vous ? » Il soupire, je soupire, je sens que mon cœur battre sur mon front et je rêve de lui en coller une, mais il avait l’air dangereux. Il me donnait la chair de poule à moi aussi. «
Je suis… Le fils prodigue. » Il s’en va, et moi je tremble encore de peur. Ouais, j’étais effrayé et complètement désemparé. Je comprenais enfin, mon père n’était pas un avocat, mon père était un criminel.
৩
once a queen, always a queen. «
Je sais que tu ne répondras probablement jamais… C’est ce que tu fais Sky, tu réponds jamais, mais voilà je voulais que tu saches que Snow était morte. Et que… Il faudrait que tu viennes à ses funérailles, au moins ça s’il te plait. Je sais que tu es fâché contre moi mais… S’il te plait viens. » Je raccroche. Je ne savais pas quoi faire, quoi dire, que ressentir. Je n’arrivais pas à me souvenir de ma dernière conversation avec elle. Qu’est-ce que j’avais dit à Snow pour la dernière fois ? Sûrement un truc bateau style je te rappelle plus tard. Je ne lui avais en tout cas pas dit que je l’aimais, ou peut-être comme une machine le dirait à la fin d’un appelle avec un membre de sa famille. Je ne lui ai pas dit à quel point je tenais à elle, je ne lui ai pas parlé avec le cœur. Je touchais le fond, ma petite sœur était parti, elle m’avait abandonné comme je l’avais abandonné, mais elle… C’était sans possible retour. Pourquoi elle m’avait ça ? Ouais, je tourne encore une fois les événements autour de moi. Parce que je suis égoïste, je suis qu’une petite fille pourri-gâté égoïste qui a fui sa famille sans possibilité de retour. Maintenant je faisais quoi ? J’y retournais, laisser ma fierté de côté et faire mon deuil ? Il le fallait, Snow le méritait. Elle méritait beaucoup plus que tout ce que je lui ai donné. Dès demain, je prendrais l’avion et j’irais là-bas. Il le fallait et je le ferais… Enfin je voulais le faire. J’ai acheté le billet, j’ai pris l’avion, j’ai atterri aux Etats-Unis, mais je ne pouvais pas allez plus loin. Qu’est-ce que dirais mon père s’il me voyait ? Est-ce qu’il a su que je fouinais dans tous les coins d’Europe ? Qu’est-ce que dirait Davina ? Je l’ai abandonné à son sort elle aussi, et notre frère ? Je ne pouvais pas y retourner, j’étais figer par la peur, je ne voulais pas allez plus loin. Est-ce que mon frère et ma sœur vont me pardonner mon départ ? «
Vous prenez un taxi, ou non ? » Non, je ne pouvais pas. Je faisais demi-tour, je n’en avais pas la force. Je m’en voulais, je m’en voulais terriblement, mais je ne me sentais pas encore prête à revenir. J’étais toujours en deuil, et je voulais faire ce deuil seule, de mon côté. Je reviendrais quand je serais prête, quand il sera temps. Quand j’aurais plus de force. Quand je serais moi-même, la bonne vieille Skylar-Jean Romanov.
Accueil
et bon, j'ai jamais cessé de stalker, de roder :sifle: alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise holland roden comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par ruthless. Je fais environ 200-600 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé crée par , me nigga. 
.
Sky/Blaise ftw 
la plus belle rousse du fo :finger: 
