Aaron Cooper ► Daniel Craig

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Eikho et j'ai 23 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à autre forum.  J'ai déjà été inscrite sur ce forum et l'ai beaucoup aimé alors j'ai décidé de m'inscrire . J'utilise Daniel Craig comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Bazzart. Je fais environ 400-500 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲ Hâte de commencéééé ! =D
Je souhaite ▲
adhérer un flood d'intégration (?)

Je me nomme Aaron Cooper. Je suis né le 1er décembre 1967, à Belfast, en Irlande. Gamin de quartier, j’ai passé une grande partie de mon enfance à zoner dans des ruelles sordides, avec d’autres mômes, plus ou moins livrés à nous même, alors que la sécurité à cette époque, n’était pas connue pour sa grandeur. Ah, j’ai oublié de préciser : je ne connais pas mes parents. J’ai grandi dans un orphelinat, et suis passé de familles d’accueil en familles d’accueil. Je n’étais pas un gamin facile, bien évidemment. Même si j’étais brave avec finalement un très bon fond, on retenait davantage les bêtises à répétition que je pouvais faire, le tout couplé d’un caractère trempé et volcanique. En grandissant, je me suis découvert plus mature et sage. Peut-être était-ce le fait qu’enfin, j’avais trouvé une famille d’accueil avec qui je me sentais bien. Je m’étais également trouvé un goût pour l’école, alors que jusqu’à maintenant, mes notes frôlaient le zéro. Non pas par difficulté, mais davantage parce que ça ne m’intéressait absolument pas. A quinze ans, j’ai quitté mon Irlande natale pour l’Australie, avec ma famille d’accueil, pour une mutation professionnelle. Là-bas, j’ai intégré un lycée près de Melbourne. Une nouvelle vie commençait, de nouveaux amis, et le premier amour adolescent. Elle s’appelait Anycia. Australienne depuis toujours. Nous étions dans la même classe et j’ai alors compris que le coup de foudre existait. Si elle ne s’intéressait pas à moi à l’époque (ou bien était-ce ce qu’elle tentait de me faire croire), je me suis battu pour qu’elle m’adresse un regard. Nous avons ainsi commencé une relation amoureuse qui n’a cependant pas été de tout repos. Quelques mois plus tard, elle est tombée enceinte. Autant dire que la réaction des familles n’a pas été des meilleures, ce que nous pouvions tout à fait comprendre. Néanmoins, nous souhaitions garder cet enfant et prouver que malgré notre jeune âge, nous étions capables d’accomplir de nombreuses choses. Je n’ai pas connu mes véritables parents, et ils étaient hors de question que je n’assume pas l’enfant que j’avais engendré. Mon père adoptif ne l’a pas réellement vue de cet œil. Ainsi, à tout juste seize ans, j’ai arrêté mes études afin de trouver un travail. Anycia, elle, a continué le lycée car dans le fond, il fallait juste assez d’argent pour subvenir au besoin de notre enfant à venir. Dans mon esprit, tout était clair : j’attendrais qu’Anycia termine ses études pour reprendre les miennes. Ainsi, j’ai travaillé d’arrache pied dans le bâtiment. C’était physique, très difficile, notamment avec un enfant à charge. Mais finalement, à chaque fois que Clay posait son regard bleuté sur moi, je comprenais que j’étais capable de vivre les plus grande misères du monde, je resterais le jeune homme le plus heureux. Nous nous en sommes sortis. Et trois ans plus tard, à tout juste 19 ans, notre famille s’est agrandit. Clea est née, pour notre plus grand bonheur.

J’ai repris mes études à vingt ans, alors qu’Anycia avait trouvé du travail. Si le rythme était difficile avec deux enfants à charge, nous nous en sortions plutôt bien. Clay et Clea s’entendait à merveille et les bêtises fusaient entre la petite sœur et le grand frère protecteur. J’ai entrepris des études d’Histoire à l’université, afin de réaliser l’un de mes rêves et ainsi devenir professeur. C’est ce qui est arrivé à 27 ans. Quatre ans plus tard, nous déménagions à Littleton, dans le Colorado, là où Anycia avait trouvé une place de rêve, dans le journalisme. J’avais trente-et-un ans, Clea seulement douze et Clay en possédait quinze. Le changement radical de vie est finalement bien passé. Les enfants avaient intégré Columbine High School, tandis que pour ma part, j’avais trouvé un poste d’enseignant dans un autre établissement scolaire. Si notre vie était belle, et sans aucun problème, tout changea en 1999, quand la célèbre fusillade de ce lycée du Colorado a eu lieu. C’est ma femme qui m’en a informé, dans la mesure où elle fut l’une des premières au courant, en tant que journaliste. J’eu la première grande frayeur de ma vie. Mais mes enfants s’en sortirent sans aucune égratignure. Ce ne fut pas le cas en 2013, alors qu’ils se trouvaient tous les deux à l’université d’Harvard, quand un attentat a eu lieu. Si ma fille fut blessée, sans gravité, ce ne fut pas le cas de mon fils. Il perdit la vie ce jour-là, qui resta gravé dans ma mémoire pour toujours. Jamais je n’ai pu voir le corps, trop amoché, disaient-ils, méconnaissable. Là commença la longue descente aux Enfers. J’ai cru que l’on m’avait arraché un membre. Et si je fus complètement traumatisé par cet évènement, j’en vins à oublier qu’il restait encore deux membres de ma famille. J’en devins mauvais, retourné contre la Terre entière. Je ne comprenais pas pourquoi c’était mon fils qui était parti, pourquoi un tel drame arrivait chez moi. A partir de cet instant, je changeais totalement pour devenir un tout autre Aaron Cooper, dévasté, énervé, aux tendances violentes. Non, je n’ai jamais levé la main sur ma femme ni sur ma fille, mais autant dire que lorsque j’étais énervé, le mur était mon punching ball préféré. Cet épisode de nos vies nous changea tous et éclata mon mariage. Je n’étais plus le mari attentionné et aimant d’avant. Je n’étais plus qu’un père qui avait perdu l’un des deux êtres les plus importants de sa vie. Ainsi, Anycia et moi divorçâmes sans en parler à notre fille, mais restâmes en bons termes. Elle comprenait parfaitement mon comportement, sans pouvoir néanmoins l’accepter, ni le vivre. Je gardais de très bonnes relations avec Clea, étant toujours là pour elle, mais l’image de mon fils hantait mes pensées.

Aujourd’hui, je viens d’accepté un poste de professeur d’Histoire à l’université d’Harvard. Ca sera l’occasion d’annoncer à ma fille que sa mère et moi venons de divorcés. Oui, c’est officiel depuis peu.