OLIVER "BRUCE" WAYNE ► Alfie Deyes

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle WEDNESDAY" et j'ai 16 yo. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à je sais plus.  Ce forum est une tuerie alors j'ai décidé de m'inscrire OU Je suis déjà présent sur le forum sous les traits de J. Oscar Scheffer-Stone (+ dunster). J'utilise Alfie Deyes comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par ta mère. Je fais environ 100 à 500 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲  
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
adhérer un flood d'intégration (?)

- Entrez. Ah, Oliver, entre mon garçon. Assied toi sur le fauteuil en face de moi.
- Bonjour madame la directrice.
- Bonjour Oliver. Sais-tu pourquoi je t’ai convoqué aujourd’hui ? Allons, ne prend pas cet air triste, je ne vais pas te manger.
- Est-ce que j’ai fais une bêtise ?
- Pourquoi est-ce que tu as dis à mademoiselle Forks que tu t’appelais Bruce ?
- Mais parce qu’à la maison tout le monde m’appelle comme ça.
- Mais tu ne t’appelles pas Bruce…
- C’est pour faire « Bruce Wayne » comme Batman, madame.
- …Oh, je vois.

Certains en riait, d’autres ne comprenaient vraiment pas. Ce dernier cas était de mise pour Kate Jones, la directrice de l’école primaire dans laquelle tu grandissais à l’époque. Le petit Batman que tu étais travaillait pourtant le plus possible, afin de satisfaire ses parents qui en échange, n’avait pas grand-chose à lui offrir que de la nourriture de mauvaise qualité achetée aux prix les plus bas, et une petite maison mal-chauffée pendant l’hiver. Tu grandissais dans cette famille nombreuse, avec un grand frère et deux plus jeunes.  Ta mère était l’unique femme de la maison, mère au foyer, et devait s’occuper de tout ce petit monde qui l’épuisait à petit feu. Ton père, pompier dans les beaux jours, était devenu chomeur après un accident de travail qui lui avait paralysé tout le dos et avait crée des dettes inexorables à la famille, bien qu’il eut droit à des aides sociales pour compenser cette blessure dûe aux risques du métier. Mais cela au contraire ne compensait pas tout. T’avais appris à mettre les fringues de ton grand frère, qui était le seul auquel on achetait des nouveaux vêtements, et tes petits frères avaient eux aussi appris à remettre tes propres fringues une fois qu’ils ne t’allaient plus. C’était toujours la pagaille à la maison, ta mère était sans cesse en train de courir à droite et à gauche, et à se plaindre qu’on ne l’aidait pas assez. De tous tes frères, tu étais celui qui passait le plus de temps avec elle. Tu portais les courses, les rangeait, faisait à manger, le ménage, la lessive… T’avais appris à faire tout ça, si c’était pour l’aider un peu lorsqu’elle galérait inlassablement. Tout le monde t’adorait à la maison, et le dimanche midi pendant le brunch chez les grands parents, personne ne manquait jamais de féliciter ta serviabilité, ton sourire, ta gentillesse, tes bonnes notes ni même ton physique. Seulement, tu ne t’intéressais pas vraiment aux filles, disons que tu n’en avais pas vraiment le temps. Tu te considérais sans doute un peu trop taré pour plaire à toutes ses nanas rêvant du parfait bad boy, comme ton grand frère par exemple, qui depuis sa chambre tu pouvais voir passer tous les types de filles possibles. Tu ne te considérais pas comme un don juan, mais t’étais pas asexué pour autant, ni même gay. T’aimais vraiment les filles, mais tu flippais à l’idée de ne jamais avoir le temps de la rendre heureuse. T’avais pas un sou pour l’emmener au cinéma par exemple, t’aurais un peu honte de la ramener dans ta maison en éternel travaux où grouillait tes deux plus jeunes frères infernaux. Non, les filles, c’était pas vraiment pour toi.

- OH MON DIEU, mais vous êtes dingues !
-  Ça te fait plaisir… ?
- B-Bien sûr que ça me fait plaisir mais je… je peux pas accepter, c’est beaucoup trop cher…  Maman, papa, comment vous allez pouvoir payer ça ? Non je peux vraiment pas..
- Seize ans ça se fête fiston. Allez, ne t’en fais pas, il est d’occasion mais fonctionne très bien, toi aussi tu as le droit de te faire plaisir. Tu es content ?
- Vous êtes fous…
- On t’aime fiston.

Tes parents t’offrirent ce dont tu n’osais rêver le jour de ton seizième anniversaire. Tu te retrouvais avec un petit pc portable d’occasion qui fonctionnait à merveille, et ça pouvait paraître tout bête, mais t’en tremblais presque ce jour là. On ne t’avait jamais offert de chose aussi chère. A chaque Noël, chaque anniversaire, c’était toujours des dates compliquées pour les parents, qui faisaient toujours ce qu’il pouvait. Tu savais pas trop ce qui leur avait passé par la tête ce cinq juillet là, parce que tu te retrouvais avec ce truc valant bien cinq cent dollars, et tu te sentais tout con. Ce fut cet été là que tu te mis aux vidéos, et aux articles de blog. Tu racontais subitement ta vie à des inconnus, et le pire c’est que ça te plaisais. En un an à peine, tu te retrouvais avec des milliers de gens lisant tes critiques, avis, histoires ou biographies, des milliers de gens visionnant tes vidéos sur youtube tout en riant à tes blagues, ou les défis qu’ils te donnaient. Ce fut aussi là que tu fis la connaissance de Kiara, cette autre blogueuse tout aussi folle et farfelue que toi, auquel tu te lias rapidement d’amitié. Et puis surtout, tu découvris le sens du mot « ship » lorsque des tas de gens se mirent à écrire des fanfictions sur vous, des dessins, à vous solliciter pour faire des vidéos à deux. T’avais beau te confier aux gens te suivant, tout cela te mettait un peu mal à l’aise et t’intriguait à la fois. Cela faisait bien rire Kiara, et tu te demandais si tout ça était si mauvais finalement. C’était très ambigu entre elle et toi, et tu ne fus jamais tout à fait apte à comprendre ce que vous cherchiez, en trainant tous les deux. Seulement tout ça pris fin tellement vite, que t’eus pas vraiment le temps d’y réfléchir. Une phrase de trop et elle avait disparu, aussi vite qu’une biche fuyant un chasseur. Après une nuit d’effort intense dans un des jobs que t’enchainais pendant la semaine, t’avais pas eu le temps de passer chez elle, et dans sa langue bien pendue habituelle, elle n’avait pas manqué de te le faire remarquer. Ça t’avais fais chier sur le coup, et t’étais si épuisé que t’en avais presque oublié d’être le gentil toi-même, et tu lui avais dis que t’étais désolé de ne pas être aussi riche qu’elle, que c’était facile pour elle de dire ça, lorsqu’elle n’avait pas besoin de foutre quoi que ce soit pour avoir tout l’argent qu’elle voulait. Ça c’était fini comme ça. Quand tu disais que les filles c’était par pour toi, encore moins les princesses comme elle, aussi attachante, drôle, parfaite, que pouvait l’être à tes yeux la belle Kiara.

-Excusez moi.
- Ah, Oliver, je t’en pris. Tu voulais me voir ?
- Oui je… C’est au sujet de la liste des universités que vous m’avez proposé.. . Je crois que vous avez fait une erreur.
- Une erreur ? Où ça ?
- Vous avez cité Havard…
- Oui ? Et ? Ce n’est pas une erreur, Oliver.
- Vous… ? Vous êtes sérieux ? Mais je n’aurai jamais le niveau pour entrer à Havard, enfin je veux dire…
- J’ai déjà fait une demande de bourse pour toi, tu n’as plus qu’à passer le concours. Je pense sincèrement que tu as le niveau, Oliver. Après bien sûr, il faut être retenu, car il y a énormément de candidats qui tentent l’examen d’entrer mais… Non je pense vraiment que tu as le potentiel. A toi les révisons !

Tu n’avais pas rêvé, c’était bien d’Havard dont il s’agissait, cette immense université dont tous les américains rêvaient, et dont toi, le petit premier de ta classe faisant des vidéos sur youtube au fin fond d’Atlanta, tu ne pensais jamais un jour voir la grille. Pourtant, c’est ce qui se passa. Après des mois et des mois de révisions intensives, un arrêt total de tout loisir, juste parce que tu nourrissais cette espoir fou d’un jour intégrer cette université. Vu les aides financières si faibles de ton père, on t’avais sans mal accordé une très bonne bourse qui payait études, voyages, tout comme l’internat. Tu pouvais partir tranquille, comme ça, du jour au lendemain, et abandonner ce qui avait été ta vie pendant dix huit ans. C’est d’ailleurs ce qui se passa. Et lorsque tu reçus cette fameuse lettre confirmant ton entrée l’année suivante, tu faillis tomber dans les pommes. Ce fut l’été le plus long de ta vie. Enchainant boulots sur boulots, comme d’habitude, tu ne ressentais plus la fatigue. Tu ne pensais qu’à ça. Et lorsque tu fis ta valise, emportant le plus gros de tes vêtements, et te retrouvant par la suite dans cette chambre vide dénuée de tout, que tu abandonnais derrière toi, tu versas une larme. C’était très étrange, cette sensation, d’avoir enfin grandit, monté un pallier. Tu retrouvas sous ton lit une boite dans laquelle se trouvait ton bon vieux pc et ta webcam, tu ris, puis après hésitation tu l’intégras à ta valise. Tu allas chercher cet appareil photo professionnel que t’avais offert youtube vu ton nombre d’abonné. Est-ce que tu serais assez fou pour t’y remettre ? Oui, tu comptais bien le faire. Tu dis au revoir à tes parents, à tes frères plus jeunes – le plus vieux ayant rejoint une université sportive depuis longtemps – et tu tournas une page nouvelle de ton histoire, en intégrant l’université qui t’avais tant fait rêver.

- Salut les gens… Non non vous ne rêvez pas, c’est bien de moi dont il s’agit. Cette vidéo risque d’être longue, mais j’ai tellement de choses à vous dire… (…)