WALOMÉE | the best man

Après quelques SMS échangés, tu t'empressais d'aller chez Salomée. Elle n'allait pas bien. Du moins, elle n'était pas loin du moral à plat, tu en es certain. Des soucis, ça arrive à tout le monde, mais tu ne la laissera pas les gérer seule. Pas tant que tu peux le faire, être là pour elle. Salomée, enceinte? Salomée, en pause avec son copain? Ta petite Salomée, tu ne laissera jamais tomber. Tu fais un arrêt à la pharmacie du coin, entre ta nouvelle maison et celle de ta Dunster préférée, afin d'acheter deux-trois tests de grossesse, sait-on jamais. La caissière te fait un clin d'oeil, tu es trop préoccupé pour même oser lui répondre. Ton deuxième arrêt? Starbucks. Tu achètes la boisson favorite de Lomée, et tu t'prends un café au passage, avant de sortir de là rapido-presto. Tu ne veux pas tarder et te faire attendre. Alors, le dernier arrêt, c'est bien la maison de ta meilleure amie. Tu t'arranges pour toquer avec ta main libre, impatient de rentrer, impatient de la retrouver, de voir dans quel état elle est. "Lomée, c'est moi ma belle!", dis-tu au travers de la porte pour qu'elle t'entende et qu'elle sache que tu es là. Tu serais toujours là.

Les cheveux ébouriffés et même pas l'envie de toucher à sa trousse dior, de mettre un peu de rouge à lèvre ou de maquiller ses yeux. Elle n'avait pas dormi toute la nuit, avait envoyé des sms à Warren le matin, cherchant une solution à ses virées nocturnes pas loin des toilettes. ca fait deux semaines ? qu'elle faisait ce trajet constant. Un bruit qui retentit contre sa porte, elle l'avait guetté...mais avant d'ouvrir, elle jette un coup d'œil dans le miroir et étire la peau de ses joues...mon Dieu, quelle affreuse mine ! Lomée respire un bon coup et tente d'arranger sa chevelure qui part dans tous les sens,  "Lomée, c'est moi ma belle!", dis-tu au travers de la porte pour qu'elle t'entende et qu'elle sache que tu es là. Ca fait quelques minutes qu'elle se regarde dans le miroir, elle se mord la lèvre inférieure et ouvre légèrement la porte..Warren, rentre, fais comme chez toi...toujours, ...mais ne fais pas attention à ce que tu verras...une tonne de kleenex sur son sofa, une pile de films complétement dérisoires sur son tapis...et des boites de chocolats pour profiter de la St-Valentin ..perdue. Elle l'aide à se décharger et sourit en face de son Starbucks,...t'as pris mon préféré...un hot chocolat au caramel, t'es géniale Warren.

Warren, rentre, fais comme chez toi. C'est bien ce que tu feras. Ça faisait quelques minutes que tu attendais derrière la porte, qu'elle t'ouvre. Con comme tu es, et tentant de t'imaginer le mieux possible l'état d'esprit dans lequel elle s'trouve, tu t'imagines les pires scénarios qui expliqueraient la raison pour laquelle elle ne t'ouvre pas. Peut-être fait-elle pipi, voilà tout? Mais finalement, elle t'ouvre, et c'est une jolie brunette qui te semble anéantie que tu as sous les yeux. Elle a le regard vide, les yeux rouges - elle a sûrement pleuré. mais ne fais pas attention à ce que tu verras. Tu déglutis, tout triste, lorsque tu jettes un regard au salon. La scène te paraît horrible. Des films tristes, des mouchoirs, des boîtes de chocolat vides ou à moitié vide. Immédiatement, tu entoures la jeune femme de tes bras réconfortants. Tu as, au préalable, déposé les cafés au sol et le sac de la pharmacie, de sorte à ce que main vienne se nicher dans ses cheveux. ''Oh, princesse.." Tu as bien fait de venir. Tu restes dans cette position un instant, avant de la lâcher et de ramasser ce que tu as fait traîner par terre. Elle prend son Starbucks. T'as pris mon préféré...un hot chocolat au caramel, t'es géniale Warren. Tu lui souris, légèrement rassuré, mais pas tant. Tu prends une gorgée du tien, analysant ses yeux bouffis un instant. "Tu veux bien... t'asseoir, et savourer ton chocolat chaud? J'vais nettoyer tout ça. C'est déprimant." Autant pour toi que pour elle. Et tu ne vas certainement pas la laisser dans cet état, dans ce salon horrible et puant la tristesse et la déprime. "Après, on discute. Ou on fera c'que tu veux. Ça t'va, comme plan?"

''Oh, princesse.." Quand Warren la serre dans ses bras, elle a encore plus envie de pleurer. Pas que ce soit sa faute, seulement parce qu'elle a besoin de lui, de son soutien, parce qu'elle l'a toujours considéré comme son meilleur et qu'elle ne s'est jamais interféré dans sa vie. C'est comme cela qu'elle imaginait les choses avant avec Jasper et Leandra avant de comprendre que c'était bien plus néfaste. Lomée reste concentrée sur son Starbucks ses pensées se perdent. "Tu veux bien... Salomée redirige son regard vers Warren, ... t'asseoir, et savourer ton chocolat chaud? J'vais nettoyer tout ça. C'est déprimant."   Elle s'exécute et se dirige vers son sofa qui ressemble plus à un lit actuellement. "Après, on discute. Elle ne sait pas si elle pourrait c'est trop dur, pourtant elle en sent le besoin. Ou on fera c'que tu veux. Ça t'va, comme plan?" Oui...elle acquiesce de la tête tout doucement, elle semble si faible...Bah, on peut mater un film genre Valentine's day, , non trop nianian, ou bien le témoin amoureux ou Roméo et Juliette avec Leonardo Di,... au pire shrek 1 même lui a une meilleure vie que la mienne. Elle s'assit sur son sofa et se recroqueville sur elle-même..choisis le film que tu veux murmure-t-elle et les larmes qui coulent, ou bien Hitch...ou le temps d'un automne...non, non...ou  le témoin amoureux, c'est justement l'histoire d'un meilleur ami qui se rend compte qu'il est amoureux de sa meilleure amie..elle rit avant de se coucher complétement...parle-moi, dis-moi que j'ai fais ce qu'il fallait...parce que je me sens mal, les larmes coulent, mais ce sont plus des cris qui proviennent de son âme...désolée que tu me voies dans cet état ..elle ferme les yeux et coince sa tête entre deux cousins...j'ai juste envie de mourir, la maintenant...parce que demain, elle risque de revoir Jasper, la dunster house et elle n'en peut plus. Elle n'a plus envie d'y retourner ni même d'aller en cours.

T'es allé trouver une poubelle dans la salle de bain de Salomée, la première de l'étage. Tu attrapes tous les mouchoirs au sol, y'en a tellement, que la moitié du tapis était invisible en dessous. Certains sont toujours humides, d'autres sont secs. Ah.. Lomée. Tu lui jettes quelques coups d'oeil, parfois, alors qu'elle te balance des dizaines et des dizaines d'idées de film. Mais chaque fois, elle change d'idée et en propose un autre. Tu souris tristement, comme tu fais une pile bien droite et bien propre de tous les films éparpillés au sol, les rangeant sur une table non loin du canapé. Les boîtes de chocolat vides aussi, tu les jettes. Tu fais tout ça en l'espace d'une dizaine de minutes seulement. Tu ferais n'importe quoi pour elle, c'clair. "Lomée, respire. Calme-toi, je suis là..", dis-tu d'une voix douce, comme tu t'approches d'elle, t'assoyant sur le coin du sofa où elle est à présent couchée. "J'sais pas si t'as fait ce qu'il fallait. Je sais que tu étais et tu es toujours amoureuse de lui. Sinon tu n'serais pas dans cet état. Mais.. j'vais dire un truc cliché, un truc vraiment con. Tu mérites mieux qu'ce type. J'parle pas du rang, mais tu vois.. Que ça t'fasse autant souffrir, que tout ça, ce soit si compliqué de cette façon entre vous, non, j'ai pas envie qu'ça t'arrive et que tu te fasses autant de mal avec ça. Tu ne devrais pas." Tu lui souris, à ta petite princesse, séchant quelques larmes qui roulent sur ses joues de ton pouce. "Et arrête, moi j'te trouve très jolie, comme ça. Mais tu es encore plus belle quand t'as le sourire." Et hop, un clin d'oeil. 'Non, tu peux pas mourir, hein. Faut qu'on se mate un film. Qu'est-ce que tu dirais de... La reine des neiges? Attends, mais j'connais toutes les chansons par coeur, hein!" Tu lèves les yeux au ciel ; quel idiot, d'avoir regardé ce film. T'avais kiffé, en plus. Et maintenant, c'était un d'tes pêchés mignons. Sisi. T'espérais la faire rire un peu. "Tu veux bien que j'te sorte une couverture? Tu t'glisseras dessous, et tu viendras dans les bras du plus beau mâle du monde entier, c'est à dire... moi. T'as pas de la chance, hein?!" Tu montres tes dents parfaitement blanches qui forment un sourire idiot, gamin, ridicule, mais faut aimer le ridicule dans la vie.

Il range tout autour d'elle alors qu'elle est affalée sur son sofa, qu'elle a la vue brouillée et qu'elle reste dans la même position, les bras touchant presque le sol et sa respiration allant rapidement. Si elle pouvait étrangler son petit cœur, qu'est-ce qu'il a à la mettre dans cet état ? Warren est un ange, il jette tous ses mouchoirs, range ses films. "Lomée respire. Elle n'arrive pas, limite elle serait capable de pleurer comme un bébé avec le bruit et tout ..tellement qu'elle hait sa vie à cet instant. Calme-toi, je suis là..", sa voix est douce ce qui la force à se calmer, à s'apaiser...je devrais prendre un somnifère aujourd'hui ça m'aidera sans doute...mais, non, elle ne peut pas...ses derniers jours son ventre lui cause la misère, encore un autre problème pour lequel Warren est présent. Celui-ci s'assit sur le sofa, l'observe et dit "J'sais pas si t'as fait ce qu'il fallait. Je sais que tu étais et tu es toujours amoureuse de lui. Sinon tu n'serais pas dans cet état. Mais.. j'vais dire un truc cliché, un truc vraiment con. Tu mérites mieux qu'ce type. J'parle pas du rang, mais tu vois.. Que ça t'fasse autant souffrir, que tout ça, ce soit si compliqué de cette façon entre vous, non, j'ai pas envie qu'ça t'arrive et que tu te fasses autant de mal avec ça. Tu ne devrais pas." Elle le sait, mais ne veut pas se l'avouer. Warren a raison, au fond c'est elle qui pleure alors que les deux exs restent ensembles depuis le début. Jasper l'a inconsciemment éloigné. Warren sèche quelques larmes sur ses joues roses...j'suis horrible aujourd'hui, dit-elle en posant ses coudes sur le sofa et ses mains sur ses paupières. "Et arrête, moi j'te trouve très jolie, comme ça. Mais tu es encore plus belle quand t'as le sourire." Salomée fait mine de sourire lorsqu'il lui lance un clin d'oeil. 'Non, tu peux pas mourir, hein. Faut qu'on se mate un film. Qu'est-ce que tu dirais de... La reine des neiges? Attends, mais j'connais toutes les chansons par coeur, hein!" Elle le regarde avec des gros yeux, limite qu'elle se retient pour ne pas rire...T'es sûr qu'Olive regarde ce genre de truc ou tu le fais tout seul ? demande-t-elle intriguée avant d'exploser de rire, ...t'es pas sérieux Warren, vraiment pas ! C'est pas crédible un wintho qui regarde ça... Parce qu'elle ne connaît pas toutes les chansons pourtant, elle l'a vu plus d'une fois. "Tu veux bien que j'te sorte une couverture? Tu t'glisseras dessous, et tu viendras dans les bras du plus beau mâle du monde entier, c'est à dire... moi. T'as pas de la chance, hein?!" Elle tira la langue...oui, je veux bien. C'était une chose qu'elle n'avait jamais faite à cause de Jasper, aujourd'hui, elle pouvait compter sur son meilleure pour la consoler...mais, tu-tu me parles alors de ta demande en mariage, c'est encore mieux que de se taper le film avec toi qui chante en plus...Salomée adorait le taquiner et elle voulait malgré ses petits malheurs à elle, écouter le bonheur de son meilleur ami, il faisait énormément d'effort pour ne pas la blesser et elle s'en était rendu compte...ne t'inquiète pas pour moi dit-elle...j'ai pu pleurer trois jours d'affilés, fin...c'était surtout ses yeux qui faisaient ça...après bah, je passerai les tests de fécondité que tu m'as gentiment acheté.

Je devrais prendre un somnifère aujourd'hui ça m'aidera sans doute. Hors de question. Avec ce qu'elle t'avait dit sur son état, en plus de ce que tu avais directement sous les yeux, tu ne lui permettrais pas de se gaver en somnifères. Tu as d'autres remèdes, contre le mal d'amour. Tu secoues la tête, rangeant la poubelle dans un coin, pour avoir le moins possible sous les yeux les conséquences de sa peine, de son coeur brisé. Tu avais connu des peines d'amour, mais jamais le vrai, le grand, jamais la déchirure totale. Était-ce ça, pour ta meilleure amie? Tu voudrais faire tout ce qui est en ton pouvoir pour lui enlever cette douleur de sur les épaules, mais tu n'es pas magicien, tu n'as pas de superpouvoirs qui te le permettent. Malheureusement. j'suis horrible aujourd'hui.. Bien malgré toi, tu as un rictus qui s'échappe du fond de ta gorge. Tu mets une main devant ta bouche, pour te contenir. Elle était à fleur de peau, tu n'voulais pas la vexer. Mais tu ne pourrais pas toujours être un ange. Un meilleur ami, c'est là pour réconforter, mais là aussi pour dire les vrais trucs, lorsqu'il y a matière à discuter, sans gêne. "Ah, les femmes... Elles disent toujours ça." Et puis, tu roules des yeux, en tapotant gentiment sa main. Main glacée, wah.. Elle t'effraie. Elle et son état, tu t'inquiètes. Tu avais proposé à Lomée de regarder Frozen tous les deux en lui expliquant que tu connaissais toutes les chansons par coeur. Quoi? C'vrai! T'es sûr qu'Olive regarde ce genre de truc ou tu le fais tout seul ? Tu hausses un sourcil, croisant les bras sur ton torse. ...t'es pas sérieux Warren, vraiment pas ! C'est pas crédible un wintho qui regarde ça... Tu prends un air faussement vexé, le regard faussement sévère. "J'te ferai savoir que je suis trèeeees sérieux. J'les connais toutes, toutes et chacune, les chansons du film. Et j'les ai apprises tout seul, comme un grand.", dis-tu, tout fier de toi. Avec son accord, tu cherches pendant un moment une grande et longue et large couverture qui pourrait vous recouvrir tous les deux. C'est surtout pour qu'elle soit confortable, et qu'elle se réchauffe. Car tu l'avais trouvée glaciale. "Voilàààà. Une jolie couverture de... bébés chiens. Uhm.." Et elle te surprend en abordant le mariage avec Olive. Ta demande de fiançailles. Tu te surprends à rougir, un peu. Quelle honte. "On en parlera une autre fois.. Je sais que tu rêves et tu meurs d'impatience de m'entendre chanter, Lomée. Ne le nie pas, princesse.", dis-tu, te mordant l'intérieur de la joue. Promis, que tu lui en parlerais. Tu ne pourrais pas lui dissimuler cette nouvelle réalité qui t'rendait si heureux bien longtemps. Mais là, c'tait elle la priorité. Ta priorité. "T'aurais dû m'téléphoner avant.. J'aurais séché ses larmes, dès la première, jusqu'à la dernière. Roh, Lomée.. C'est pas rien, tout ça." Tu t'glisses sous les couvertures après avoir installé le film dans le lecteur DVD et ouvert la télévision. "Viens là." Et tu lui ouvres tes bras. "Pour les tests.. on fera ça plus tard. À tête reposée. J'resterai le temps qu'il faudra, tu veux bien? Ça t'dit?"

"J'te ferai savoir que je suis trèeeees sérieux. Ses pupilles se dilatent, son sourire devient malicieux et elle rit, encore et encore. Elle a l'humour facile ses derniers jours. Elle rit lorsqu'elle ne pleure plus parce qu'elle s'est promis d'arrêter. Plus de larmes versées pour lui, plus aucunes pour l'homme qu'elle avait aimé depuis sa première année. Son vrai amour... J'les connais toutes, toutes et chacune, les chansons du film. Et j'les ai apprises tout seul, comme un grand." Elle rigole encore en voyant son ami vexé, elle tente de se contenir, mais Lomée n'arrive pas...t'es grave...elle tape sa main sur le fauteuil, elle manque d'air, puis reprend son souffle, ses yeux embués de larmes chaudes...des bonnes larmes, cette fois. Mal de tête qui s'enclenche, elle se calme. Warren cherche la couverture et la recouvre "Voilàààà. Une jolie couverture de... bébés chiens. Uhm.." Elle semble quelques secondes intriguée...oh, je ne me rappelle pas l'avoir achetée...sans doute une couverture qui l'avait servie pendant quelques temps. Lomée enchaine ensuite sur la demande de fiançailles. Il rougit et elle lui tire la joue. "On en parlera une autre fois.. elle fait une mine surprise...Je sais que tu rêves et tu meurs d'impatience de m'entendre chanter, Lomée. Elle hoche la tête...pas du tout ! Ne le nie pas, princesse." Lomée pose ses mains sur ses oreilles, ...tu chantes comme une casserole, je t'apprécie mais c'est une chose véridique, elle se met à rigoler, il arrive toujours à lui faire penser à autre chose...si tu commences, ce sont mes fenêtres qui vont se mettre à pleurer..éclater et ses colocataires vont se plaindre. "T'aurais dû m'téléphoner avant.. J'aurais séché ses larmes, dès la première, jusqu'à la dernière. Roh, Lomée.. Elle baisse sa tête...je voulais me débrouiller toute seule, je sais qu'en tant que princesse..on a tendance à me surprotéger...C'est pas rien, tout ça." Il se glisse sous les couvertures après avoir installé le film. "Viens là." Il ouvre ses bras et elle pose sa tête contre son épaule. "Pour les tests.. on fera ça plus tard. À tête reposée. J'resterai le temps qu'il faudra, tu veux bien? Ça t'dit?" Pas de soucis, chuchote-t-elle...t'as prévenu Olive au moins ? Le film commence, mais elle a toujours se soucie du détail.

t'es grave. Qu'est-ce que c'est bon de la voir sourire, rire. D'avoir les larmes aux yeux pour autre chose que pour un mal d'amour. Au moins, tu n'es pas un ami si nul que ça, après tout. Tu lui as trouvé une couverture recouverte de bébés chiens, des chiots adorables, mignons comme tout. Ah.. les filles avaient quoi à toutes s'acheter un truc du genre, lorsqu'elles étaient gamines? oh, je ne me rappelle pas l'avoir achetée.. Tu hausses les épaules en riant de bon coeur, vérifiant qu'elle soit bien au chaud sous la couverture. T'étais aux petits soins, avec elle. Quel gentil bonhomme tu étais, pas vrai? "Au moins, c'est impossible de pleurer avec des chiots sur soi! Tu ne peux être qu'heureuse, ma belle. En plus, j'suis là. T'as tout pour retrouver le sourire. WAaah, quelle chance.", dis-tu, l'air fier et hautain. Mais.. tu n'peux pas être sérieux plus longtemps, toi non plus. Tu installes le film, et tu t'installes, toi aussi, à ses côtés. Vous parlez - très brièvement, de ta demande de fiançailles à Olive.. Ouais, tu rougis. Et... Lomée te tire les joues? S'teplait Maman, arrête ça! Non, enfin, quand ta mère te faisait ça, deux secondes plus tard, tu t'retrouvais avec un oeil au beurre noir, puisque ton père, alcoolique et frustré, te donnait les coups à n'en plus finir, lorsqu'il revenait de la maison. De l'amour d'un côté, de la haine de l'autre. pas du tout ! Tu hausses un sourcil. tu chantes comme une casserole, je t'apprécie mais c'est une chose véridique Cette fois, tu fronces les sourcils. "Mais.." Et elle enchaîne. si tu commences, ce sont mes fenêtres qui vont se mettre à pleurer.. Tu te cales dans le sofa, croisant les bras sur ton torse, faisant mine de bouder. De la bouder, pour être plus sincère. "Eh! C'même pas vrai, j'te signale." Et tu lui fais la grimace, roulant des yeux, pour reposer ton bras autour de ses épaules et la serrer contre toi. Y'a le début du film qui se met en marche, avec mini Sven et mini Kristoff. je voulais me débrouiller toute seule, je sais qu'en tant que princesse..on a tendance à me surprotéger. C'est ce qu'elle t'avoue. Vraiment? Elle avait voulu essayer d'passer au travers ça toute seule? Tu cherchais pas à la surprotéger, mais à être là. Là pour elle. "Salomée... J'suis pas ton meilleur ami pour rien.", dis-tu le plus sérieusement du monde, la laissant poser sa tête contre ton épaule et ramenant la couverture sur vous deux. t'as prévenu Olive au moins ? Tu secoues la tête alors face à sa question. De gauche à droite, quelques coups. "Non, j'lui enverrai un sms plus tard..", murmures-tu. À vrai dire, tu aurais dû. Car tu sais comment Olive réagit face à ton temps passé avec les femmes. Enfin, Lomée n'était pas qu'une femme ordinaire. C'était ta meilleure amie. Et puis Olive tu l'aimais. Tu n'avais pas demandé sa main pour rien, hein.. "Sans regarder ton règne, princesse.. Tu te vois plutôt dans la peau de qui? Elsa ou bien Anna? À moins qu'ce ne soit Olaf? À non, c'est moi Olaf.", demandes-tu en rigolant. Tu l'observes du coin de l'oeil. Tant de douleur et de maux dans un corps si frêle, si petit. Tu t'inquiètes pour elle. Elle ne devrait pas vivre ça. Pas ta Lomée.