So surprised to see you here [feat Asia]

 

Asia I. Ferrari & A. Clarence Turner
So surprised to see you here

mise en page par .Stay Away

Tu avais décidé de prendre l'air quelques jours, histoire de relâcher la pression. Du coup, dès ton dernier cours du vendredi terminé, tu avais sauté dans ta voiture, direction Boston. Tu avais envie de faire la fête, de t'amuser. Après tout, tu étais un homme célibataire de 34 ans, c'était bien ton droit, non ? Et puis, tu étais plus que raisonnable, tu ne faisais que rarement la fête quand tu étais à Cambridge, pour être sûr de ne pas finir ta soirée en compagnie d'une étudiante d'Harvard. Bien sûr, il n'y avait pas que des étudiantes dans la ville, mais tu avais cette tendance à toujours flasher sur des femmes beaucoup plus jeunes que toi, et du coup la chance qu'elle soit une étudiante augmentait grandement. Donc tu avais prévu un sac avec quelques affaires, réservé un bon hôtel, et tu étais prêt à te détendre. Sur la route, tu mis tes lunettes de soleil, ainsi que "Highway to Hell" de ACDC, et rien qu'avec ça tu te sentais beaucoup plus relax. Conduire t'as toujours détendu, et ta passion pour les voitures, surtout les Ferraris, fait que tu as souvent privilégié ce moyen de transport.
Tu roules à un bon rythme quand tu remarques sur le bord de la route une voiture arrêtée, certainement en panne. Tu t'arrêtes pour voir si tu peux faire quelque chose. Tu n'ais pas un grand mécanicien, mais tu as quelques connaissances de base. Tu descends de ta voiture et en t'approchant, tu remarques que tu connais la conductrice. Un large sourire s'étire sur tes lèvres. "Asia! Quelle coïncidence ! Un problème avec ta voiture ? " Tu t'approchais d'elle en te remémorant votre rencontre à New York. Tu as énormément apprécié Asia, par sa joie de vivre et son énergie. Elle a été une bulle de bonne humeur pour toi et tu es vraiment ravie de la revoir. Elle est simplement sublime, encore mieux que dans ton souvenir. Tu t'approches un peu plus, comme attiré par elle.

Sur un coup de tête, tu te décidais à partir sur Boston. Tu n'avais pas réfléchi à deux fois avant de jeter quelques affaires dans la voiture qu'on t'avait prêté parce que ta précieuse Ferrari était en révision. Autant dire que ça ne te plaisait guère de devoir te contenter de ce tas de ferraille mais tant pis ça ferait l'affaire pour quelques jours dans la grande ville où t'avais bien l'occasion de faire une bonne séance de shopping, un petit tour à la plage, des soirées et tu en profiterais aussi pour faire quelques prises de vue pour ton court métrage en cours. Ne te préoccupant guère des limitations de vitesse, tu filais droit sur la route. Si t'avais été dans un cabriolet, avec les cheveux au vent, ça aurait vraiment été parfait hélas ce n'était pas le cas. Tu appuyais encore et toujours sur l'accélérateur quand un bruit anormal se fit entendre et une fumée blanche sortant du capot. Tu pestais, frappant sur le volant avant de te ranger sur le côté de la route. Énervée, tu sortais pour aller voir de quoi il en retournait mais ce n'est pas parce que tu étais une Ferrari que pour autant tes connaissances en mécanique étaient loin d'être des plus phénoménales. T'étais bonne pour faire de l'autostop. Autant dire qu'avec ta jupe courte et ton décolleté tu n'attendrais pas longtemps mais tu avais un minimum d'estime pour toi que tu allais éviter. Enfin même pas besoin d'avoir le pouce en l'air qu'on te venait déjà en aide. En voyant la silhouette de l'homme, l'étonnement se lit sur ton visage. Clarence. Qui l'aurait cru ? Certainement pas toi." Ca pour une surprise, c'est une surprise. Hélas oui, je crois qu'elle m'a lâché. Mon garagiste m'a prêté une vieillerie qui ne tient pas. La vitesse a du lui faire peur. " Revoir son côté viril en cet instant était plus que rassurant autant le dire.

 

Asia I. Ferrari & A. Clarence Turner
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Tu vois la surprise s'inscrire sur le visage de la jeune femme. En t'approchant, tu ne peux t'empêcher de remarquer une fois de plus à quel point ses yeux sont hypnotiques. Tu as cette tendance à jouer le chevalier sur son cheval blanc, c'est dans ton caractère, tu peux pas voir une femme ayant besoin d'aide et passer ton chemin. Mais aujourd'hui, alors que tu viens en aide à cette jeune femme qui t'as fait oublier tout ton monde et tes problèmes pendant un week-end, tu le fais avec un plaisir non dissimulé. "Ca pour une surprise, c'est une surprise. Hélas oui, je crois qu'elle m'a lâché. Mon garagiste m'a prêté une vieillerie qui ne tient pas. La vitesse a du lui faire peur. " Tu souris, car il est vrai que la voir à côté de cette vieille voiture était quelque chose qui t'étonnait. Non pas que tu connaisses si bien la demoiselle, mais elle t'avait parlé de l'amour qu'elle portait à sa voiture habituelle, une Ferrari bien sûr. Tu adorais cette marque, même si ton salaire de professeur ne te permettais pas cette folie. Mais en ce moment, tu ais ravis que son garagiste ne lui ais pas donné une voiture tenant la route, ça te donne une occasion de la revoir que tu n'envisageais même pas.
"Je vais à Boston, je peux t'avancer un bout si tu veux... Je sais que c'est pas le genre de voiture dont tu as l'habitue ,mais elle tient quand même la vitesse. " Tu lui souris et désignes ton Audi, une cabriolé noire. Tu espères qu'elle acceptera, mais de toute manière tu sais bien que tu ne vas pas la laisser seule sur le bord de la route...

Tu étais certaine à 100% que la probabilité de revoir Clarence un jour était très faible voir même quasi inexistante et pourtant il était bel et bien là en chair et en os. Oui au fond tu t'en étais voulu à toi même de ne pas lui avoir demandé son numéro avant que vous vous quittiez à NYC. T'as pas été foutu de garder contact avec le seul mec sexy que tu n'as pas mis dans ton lit. T'as vraiment un problème dans tes relations avec les hommes. Mais bon le destin semblait vouloir t'offrir une seconde chance que tu n'allais pas esquiver, et puis bon t'avais pas vraiment le choix. T'es un peu du genre impatiente alors autant dire qu'attendre une dépanneuse ça te ferait pas sourire loin de là." Je vais à Boston, je peux t'avancer un bout si tu veux... Je sais que c'est pas le genre de voiture dont tu as l'habitue ,mais elle tient quand même la vitesse. " A cette idée, tu te réjouissais d'avance. Il t'avait devancé car oui s'il ne te l'avait pas proposé , tu ne te serais pas gênée pour lui demander." Boston c'est parfait, je me rends aussi là-bas. Laisses moi juste prendre mes affaires. Promis y'en a pas des tonnes. " Et oui tu étais une fille mais tu savais voyager léger. Tu n'es pas du style à vivre dans le superflu. Te dirigeant vers le coffre, tu attrapais rapidement ton sac et ta veste." Et t'inquiètes pas je ferais une exception sur la voiture. Mais bien parce que c'est toi. " Même ne pas conduire aller te faire bizarre, ayant l'habitude de prendre les choses en main. Mais tu n'allais pas non plus abuser de sa générosité alors tu t'asseyais côté passager.

 

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" Boston c'est parfait, je me rends aussi là-bas. Laisses moi juste prendre mes affaires. Promis y'en a pas des tonnes. " Une fille qui voyage léger ? Ca existe? En tout les cas, c'est la première fois que tu en rencontres une.   " Et t'inquiètes pas je ferais une exception sur la voiture. Mais bien parce que c'est toi. " Tu sais pas pourquoi, mais quand elle dit ça tu sens ton coeur battre deux fois plus vite. Tu lui souris de ton sourire charmeur, un peu malicieux et mystérieux, et lui ouvrit le coffre pour qu'elle puisse poser ses affaires. Tu la laisses s'installer et tu te remets au volant, tes lunettes de soleil sur les yeux et un large sourire aux lèvres.
"Je te laisse en charge de la musique, fais toi plaisir. " Tu te sentais différent depuis qu'Asia était dans ta voiture. C'était une scène assez étrange en soi si tu y pensais vraiment, mais clairement pas désagréable. Tu appréciais la compagnie de la jeune femme, tu t'en étais déjà rendu compte à New York. C'était tout de même fou les hasards de la vie. Tu repris la parole. Non pas que le silence entre vous fût gênant, mais parce que tu avais envie de lui parler, de la connaître mieux. Cette Asia Ferrari t'intriguait. Peut-être que c'était simplement car vous aviez passé un week-end ensemble sans coucher ensemble... Mais tu avais réellement apprécier la jeune femme que tu avais rencontrer et tu ne voulais pas la laisser partir cette fois-ci sans avoir au moins récupérer son numéro de téléphone. "Tu sais, si tu as besoin d'un taxi à Boston, je peux te rendre ce service sans problème. J'ai pas de programme fixe pour le week-end donc ça ne me poserait aucune problème."  

Tu n'aurais pu rêver meilleure coïncidence. C'était tout de même quelque peu creepy que vous vous rendiez toujours dans la même ville. D'abord NYC puis maintenant Boston, mais bon tu ne vas pas t'en plaindre. Ton week-end ne serait pas gâcher vu que tu n'avais pas à attendre une dépanneuse. Et puis faire la route à deux, enfin surtout avec un homme comme Clarence, est une proposition qui ne se refuse pas. Tu ne pouvais affirmer que tu sois une bonne co-pilote vu que ce n'est jamais ton rôle mais il y a une première à tout." Je te laisse en charge de la musique, fais toi plaisir. " Bon ça semble être une mission assez simple. Tu te mettais donc à chercher une station radio potable, ce qui laissa planer un silence durant quelques minutes. Ton choix se posa finalement sur le dernier hit de Charlie XCX " Break the rules ", certainement pas le style de Clarence mais pour le coup, il n'avait pas son mot à dire. Tu regardais le paysage défilait devant vous, jetant de temps à autre quelques coups d'oeil à ton sauveur de la journée. Son air mystérieux avait le don de t'attirer tel un aimant en appelait un autre." Tu sais, si tu as besoin d'un taxi à Boston, je peux te rendre ce service sans problème. J'ai pas de programme fixe pour le week-end donc ça ne me poserait aucune problème. " Tu en concluais donc qu'il ne devait pas rendre visite à une possible compagne ou une petite amie pour être libre selon ses dires. Sans même lui demander, tu t'emparais de son téléphone dans la boîte à gants. Pas de photo de jolie fille en fond d'écran - ce que tu pourrais vite réglait cela dit - et cela consolidait ton idée sur son célibat.  Tu rentrais ton numéro, comme s'il s'agissais de la chose la plus normale qui soit. Après tout c'était pas non plus un inconnu. " J'ai pas de programme non plus. Mais viens pas te plaindre que je t'appelle à 3 heures du matin hein, c'est toi qui a proposé pas moi. " Mieux vaut prévenir que guérir. Ferrari que tu étais, tu ne pouvais te retenir de faire un commentaire." Même ma grand mère de 80 ans conduit plus vite.  Je dis ça, je dis rien. "

 

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Tu avais laissé Asia en charge de la musique et pour le coup, tu étais assez surpris. Tu connaissais pas du tout le groupe sur lequel elle avait porté son choix, mais bon, tant que ça lui faisait plaisir, ça te convenait tout à fait. Et puis, c'était toi qui l'avais mise en charge de la musique, t'allais pas protester maintenant qu'elle t'avais écouté. Et puis, c'était bien d'avoir quelqu'un qui te changeait de ta petite routine. Faut pas dire, depuis que t'avais accepté ce poste de prof, tu te laissais vachement moins aller. Mais voilà, l'affaire Rosa, comme tu appelais le gros gâchis qui avait totalement bouleversé ta vie, avait laissé des conséquences. " J'ai pas de programme non plus. Mais viens pas te plaindre que je t'appelle à 3 heures du matin hein, c'est toi qui a proposé pas moi. " Tu ris de sa remarque, mais tu ne peux pas t'empêcher de sourire quand tu la vois inscrire son numéro dans ton téléphone. Bon, au moins ça c'est fait maintenant, tu auras un moyen de la revoir autre que de la récupérer sur le bord de la route parce que sa voiture est tombée en panne.   ." Même ma grand mère de 80 ans conduit plus vite. Je dis ça, je dis rien. " Tu souris à sa remarque. "En attendant je ferai remarquer qu'on arrive à Boston... " Tu as pas envie de la laisser partir si vite, tu apprécies de passer du temps en sa compagnie. Alors ton esprit tourne à toute vitesse sur ce que tu pourrais lui proposer. Tu veux pas qu'elle te file entre les doigts à nouveau, même si cette fois tu as son numéro. "Est-ce que tu es très pressée ou une petit visite de la nouvelle expo du ICA te tenterait ? " T'étais peut-être pas le mec qui s'y connaissais le plus en matière d'art, mais t'avais toujours eu envie d'aller voir le fameux bâtiment à l'architecture incroyable. Tu te souvenais aussi qu'Asia étudiait les arts, et tu te disais que ça pourrait être quelque chose qui lui plait.

Si ça avait été un autre homme dans la voiture tu aurais eus un comportement quelque peu aguicheur mais étonnamment avec lui, tu te comportais sagement et pourtant il était loin d'être désagréable à regarder. Tu voyais quelque chose de différent en lui, en dehors du fait qu'il était plus mature que la plupart des hommes que tu côtoyais. Son âge aurait du te faire fuir mais il avait l'effet tout contraire, cela avait un côté rassurant. Vos années de différence ne changeaient nullement le comportement que tu avais avec lui. Ton père t'aurait certainement dit de faire preuve de plus de sobriété dans tes paroles et dans tes actions lorsque tu t'adressais à un homme plus âgé mais toi tu t'en fichais. T'avais toujours détesté faire comme les autres et pire, te montrais sous un autre jour juste pour avoir l'air de la femme parfaite bonne à marier. Ce n'est pas toi ça. Toi tu agis toujours avant de réfléchir, ne te souciant guère des bonnes manières, pour ça que tu avais pris les devants en enregistrant par toi même ton numéro dans son portable. De toute façon il était en train de conduire, tu te permettais même une petite pique qu'il te renvoya aussitôt à la figure." En attendant je ferai remarquer qu'on arrive à Boston... " Le panneau était effectivement à quelques mètres devant vous. Il t'avait cloué le bec, ce qui te déconcerta car tu n'en avais pas l'habitude." Est-ce que tu es très pressée ou une petit visite de la nouvelle expo du ICA te tenterait ? " C'était bien la première fois qu'on t'invitait à un musée. Définitivement il n'était pas comme les autres et ça te faisait sourire." Pour toi je ne serais pas pressée. Et de toute manière une invitation ne se décline pas. " Oui enfin t'es polie quand ça t'arrange." Je dois dire que je suis surprise que pour pour une fois un homme ne me propose pas un verre mais la visite d'un musée. Si c'était un rencard, tu marquerais de bons points. " Tu parlais encore et toujours sans aucuns détours.

 

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Les musées, c'était pas forcément ton truc. Mais t'avais envie de te démarquer, de lui faire remarquer que tu l'écoutais quand elle parle, même si le sujet sur lequel elle se lançait n'était pas forcément ton terrain de prédilection. Alors oui, c'était le musée que tu avais choisi. Parce que tu te souvenais qu'elle étudiait l'art et que ça lui plaisait énormément. Et tu adorais la voir sourire. Alors si cela lui plaisait, ça ne pourrait que te plaire à toi aussi. " Pour toi je ne serais pas pressée. Et de toute manière une invitation ne se décline pas. " Tu souris à la première partie de sa phrase, d'un petit sourire heureux, et non pas ton habituel petit sourire en coin, celui que tu utilises pour déstabiliser tes étudiants. Non, celui-là est réel, parce que sa réponse te fait plaisir. Le fait que tu ais envie de passer du temps avec elle n'est pas à sens unique, alors oui, tu te sens un peu comme un gamin à la fête foraine qui vient de gagner la grosse peluche. Enfin, Asia était bien loin d'être grosse, et puis bon, elle avait pas l'air très poilue, mais c'était l'image qui t'intéressait ici. Tu avais l'impression d'avoir gagné quelque chose de génial, et peut-être qu'avec un peu de chance ça serait vraiment le cas.  " Je dois dire que je suis surprise que pour pour une fois un homme ne me propose pas un verre mais la visite d'un musée. Si c'était un rencard, tu marquerais de bons points. " Tu apprécies sa franchise. Toi l'ancien avocat, tu as tellement l'habitude de devoir analyser chaque mot qui sort de la bouche de la personne en face de toi. Mais pas avec elle. Tu sens qu'Asia est le genre de personne à dire directement ce qu'elle a dans la tête, et pour toi c'est clairement rafraîchissant. Il faut dire que "l'expérience" Rosa t'avais bien dégoûté des filles mystérieuses. Tu avais donc pris le chemin du musée et avais eu la chance de remarquer une place de parc à proximité. D'une manœuvre, tu parquas la voiture. A peine le contact coupé, tu boudis dehors pour ouvrir la porte à ta compagne de route. "Mademoiselle ... " Tu lui souris avant d'entrer à sa suite et de payer les billets. Une fois à l'intérieur, tu finis par répondre à son commentaire. "J'avoue que je n’emmène pas n'importe quelle fille au musée, seulement celle que je trouve spécial. " Tu ne savais pas tellement être directe, c'était pas dans tes habitudes. En tant qu'avocat, tu avais plus l'habitude de passer par mille chemins détournés plutôt que de donner le fond de ta pensée. Mais elle te permettait de te relaxer et d'être plus honnête. "Par contre, je vais avoir besoin de ton aide, je ne connais rien à l'art contemporain... "  

Sa présence à tes côtés te changeait de ton quotidien d'étudiante et c'est sans aucun doute cela qui te plaisait. Il ne te voyait pas comme une jeune fille mais plus comme une adulte. Sa maturité ne te déroutait pas le moins du monde, elle te mettait à l'aise et pourtant vous étiez aux antipodes l'un de l'autre, lui posé et toi plus extravertie que jamais. T'avais beau te sentir plus adulte à ses côtés tu n'en restais pas moins frivole mais surtout direct. Tu te fichais des conventions et des qu'en dira t-on. Tu ne savais pas si vous alliez vous revoir après cette escapade à Boston, seul l'avenir vous le dira. Pour l'instant tu ne vivais que pour le moment présent et tu serais idiote de laisser passer son envie de passer quelques heures de plus avec toi. Si tu étais venue à Boston, c'était pour te changer les idées et Clarence était le meilleur des moyens. Tu avais confiance en lui et savais pertinemment que l'occasion d'un rendez-vous comme celui-ci ne se représenterait peut être pas de si tôt. T'avais pas réfléchis longtemps avant d'accepter et sans détour tu soulignais le fait qu'il entrait dans ton estime pour être différent des autres hommes avec qui tu sortais. Bien évidemment qu'il n'étais pas comme les autres, il y avait ce mystère chez lui que tu avais envie de découvrir. Tu appréciais autant sa beauté intérieur qu'extérieur sinon tu aurais juste eu l'intention de le mettre dans ton lit. Son côté gentleman lorsqu'il t'ouvrait la porte te pris quelque peu au dépourvu. Tu n'avais pas l'habitude d'être traitée comme une princesse si l'on pouvait dire cela comme ça. Il continuait d'ailleurs sur cette voie en achetant vos billets, ne te laissant même pas le temps de riposter." J'avoue que je n’emmène pas n'importe quelle fille au musée, seulement celle que je trouve spécial. " Il ne t'en fallut pas plus pour te sentir spéciale à ses yeux. En te mettant ainsi sur un piédestal, la sensation d'être unique envahissait ton esprit. C'était sans aucun doute le plus beau des compliments qu'on t'avait fait." Un peu plus et je ais rougir si tu continues comme ça. " En te retrouvant à l'intérieur, ton coeur se pinça. Passer de sa simple compagnie à un lieu public, était quelque peu rageant mais la quiétude des lieux était à votre avantage. L'atmosphère intimiste était bien meilleur que le brouhaha d'un bar." Par contre, je vais avoir besoin de ton aide, je ne connais rien à l'art contemporain... " Tu souriais en l'entendant dire que tu pouvais lui apprendre quelque chose alors qu'on aurait tendance à croire que c'est l'inverse. Il avait une expérience de la vie plus importante que toi, enfin c'est ce que tu pensais." Chacun à sa façon d'interpréter l'art encore plus l'art contemporain qui est abstrait. Ca appelle au débat. " Tu n'étais pas non plus experte en terme de peinture et sculpture, ton domaine c'était le septième art mais il n'empêchait que vous aviez tous les deux des choses à apprendre aujourd'hui. D'un signe de tête, tu l'invitais à vous dirige vers le premier étage pour la première partie de l'exposition." Je te laisserai dire ce que tu penses sur les pièces, je donnerai mon ais après sinon c'est trop facile. " Il n'y a qu'en essayant qu'on apprend.