tu gardes mon secret sinon je te bouffe pv Théo :D

Tu gardes mon secret sinon je te bouffe

feat. Jackie & Théo

L'air frais de Cambridge venait à se plaquer contre ma peau devenu rouge. Je courrais depuis déjà une quinzaine de minutes. Un miracle quand on étudiait d'un peu plus près mes séances de sport. Des séances qui pouvaient se compter facilement sur les doigts d'une main. Les écouteurs dans mes oreilles, je courais tranquillement dans le parc. Le parc était plutôt calme pour une fin de journée, le soleil commençait à ce couché et les habitants de Cambridge regagnaient leur foyer. Après une demi-heure d'exercice, je venais à m'arrêter à côté d'un arbre, le souffle court. Je m'appuyais doucement contre l'arbre en essayant de reprendre mon souffle. Le sport n'était définitivement pas fait pour moi, emmerdant, épuisant et relativement ennuyant. Après plusieurs minutes, je finis par me redresser avant de boire plusieurs gorgées d'eau tout en regardant les quelques passants. Mon regard se fronça lorsque je reconnais son visage. Un visage qui m'était trop familier. Théo. Sans faire attention, je me mis à recracher l'eau que je buvais au point de m'en mettre partout. Je fermais la bouteille et me mis à courir derrière le jeune étudiant. Je me mis devant lui pour lui barrer la route : « qu'est-ce que tu fais ici Cameron ? » dis-je surprise de le voir à nouveau à Cambridge. Légèrement tremper, je fixais le jeune étudiant sérieusement. Tout le monde semblait revenir à Cambridge. Je finis par sourire avant de finalement hausser les épaules et dire : « comment tu vas ? »

charney for ilh

(Invité)

Partir quelques mois après avoir réalisé un mariage foireux ça m'avait fait du bien sans déconné. J''avais peut-être tout lâché pour partir sans dire quoi que ce soit à quiconque mais putain ce que ça m'avait libéré. Homme nouveau ? Aucune idée, mais homme avec pêchés et remords ça c'était certain. Néanmoins, comme il se disait, on ne pouvait pas effacer les choses qui nous tourmentait juste essayer de vivre avec. Et comment dire qu'après la mort prématurée de ma mère j'avais eu beaucoup de mal à accepter le retournement de situation et que je m'étais beaucoup renfermé sur moi-même. Bref, partir avait aussi signifié abandonner les études de médecine que j'avais du mal à concilier avec ma vie sociale catastrophique. Lunettes sur le nez, sac sur l' épaule, j'avais décidé que les rattrapages n'allaient pas être fait pour moi et que quitte à quitter Harvard pour de bon il valait mieux le faire avec le diplôme en poche. Bref second, j'étais donc en train de train de traverser le parc en direction de la bibliothèque universitaire, me couvrant du froid comme je pouvais avec ma veste en cuir noire, lorsque soudain une tête blonde apparue sous mes yeux. « qu'est-ce que tu fais ici Cameron ? » Je levais les yeux au ciel avec un petit sourire en reconnaissant la bouille de Jackie-Elie. « Je me balade en observant le magnifique soleil, ça se voit pas ? » répliquai-je alors en me stoppant définitivement face à elle avec un sourire. Puis je remarquais qu'elle n'était pas tout fraîche et je commençais à rire. « T'as perdu le chemin de ta douche ou bien ? » demandais-je alors d'une façon taquine. « comment tu vas ? » demanda-elle ensuite après avoir haussé les épaules. Je pris quelques secondes avant de lui répondre, content de la voir face à moi. « J'ai envie de me jeter sous un train tous les jours mais à part ça va et toi ? Je savais pas que tu étais rentrée..d'Australie. » terminai-je par dire en pouffant un peu. « Dis-le moi quand tu vas courir que je vienne faire la course avec toi petite tortue ! »

Tu gardes mon secret sinon je te bouffe

feat. Jackie & Théo

Étais-je préparé à faire face à mes secrets ? Étais-je suffisamment forte pour les assumer. Tout me poussait à garder le silence. Je ne devais rien dire, garder pour moi ce qui m'affaiblissait. Un secret lourd a porté. Théo, le savait puisqu'il était le seul au courant de mon tourment. Personne n'était au courant de ce qui m'avait poussé à quitter la ville et pourtant Théo avait été un des seuls à savoir. Je l'appréciais même s'il m'était toujours difficile de lui faire confiance. J'affichais un petit sourire avant de croiser mes bras contre moi. « Je me balade en observant le magnifique soleil, ça se voit pas ? » je levais les yeux au ciel. Soleil qui se faisait rare. Je reportais mon regard sur le jeune étudiant et finis par lui dire en posant une main sur le haut de son torse pour le stopper : « non... ça ne se voit pas. Et depuis quand tu fais dans le romantique toi maintenant ? » non parce que sa réplique était la réplique exacte du mec romantique. J'enlevais ma main et finis par afficher un grand sourire en signe de bienvenue. J'étais contente de le voir ici même si mon esprit était en alerte. Il se mit à rire avant de dire : « T'as perdu le chemin de ta douche ou bien ? » mes yeux se plissèrent. Il n'avait pas changé et l'inverse m'aurait déçu. « Oui, tu m'aides à la retrouver ? » dis-je en le tapant sur l'épaule. Vint ensuite les nouvelles, comment allait-il ? Pourquoi était-il de retour ? Avait-il vu Norrington ? Avait-il gardé le silence sur ce que je lui avais dit ? Voilà toutes les questions qui se bousculaient dans mon esprit. « J'ai envie de me jeter sous un train tous les jours mais à part sa, ça va et toi . Je savais pas que tu étais rentrée d'Australie » je penchais légèrement la tête avant de finalement grimacer. Son retour semblait identique au mien. Un retour catastrophique. Alors que j'étais encore dans mes pensées, il ajouta « Dis-le-moi quand tu vas courir que je vienne faire la course avec toi petite tortue ! » je penchais la tête avant le taper une nouvelle fois sur l'épaule. « Tu sais courir toi ?» dis-je en affichant un grand sourire avant de rigoler et de lui prendre le bras pour marcher. « Disons que ça va... même si l'Australie me manque un peu, la simplicité me manque aussi d'ailleurs » dis-je en hochant la tête en repensant au mois passée en Australie et en Afrique. Tout était très simple là-bas. Cambridge, elle n'avait pas changé. Mon passé me tourmentait même si j'essayais de ne pas le montrer. « Je suis revenue le jour de la prise d'otage... » dis-je en grimaçant légèrement avant de le regarder.

charney for ilh

(Invité)

Non que tomber sur Jackie me dérangeait, au contraire, mais je devais avouer que c'était quand même la dernière personne sur laquelle j'aurai pensé pouvoir tomber de nouveau à Harvard. Après tout, nous nous étions retrouvés comme de par hasard dans un coin d'Australie et depuis, je savais quelque chose qui me voudrait de sa part une décapitation si jamais j'osais en parler. Me demandant alors ce que je faisais tandis que je marchais en direction de la bibliothèque universitaire, la jeune blonde montrait tous les signaux d'être en train de faire un footing. « Non... ça ne se voit pas. Et depuis quand tu fais dans le romantique toi maintenant ? » répliqua-t-elle de sorte que mon expression faciale ne mélange un sourire et un froncement de sourcils. « Depuis que je me sens très tout seul et que ça fait depuis Mathusalem que je n'ai touché une femme. » répondais-je alors avec un grand sourire sentant comme je tendais le bâton pour me faire battre mais bon. Ensuite, je ne pus m'empêcher de taquiner la jeune femme car bon, partir trois mois avait fait que je me renferme plus sur moi-même mais pas que je perde mon sens de l'humour et des taquineries. « Oui, tu m'aides à la retrouver ? » répondit-elle au tac-o-tac en me tapant légèrement l'épaule. « Assurément. J'pourrais monter dedans avec toi ? » répondais-je alors en riant avant de lui dire de me prévenir la prochaine fois qu'elle comptait aller courir histoire que je l'y accompagne. Ceci me valu une nouvelle tape sur l'épaule. Comment que les gens aimaient me frapper c'était fou. Mais venant de Jackie j'aimais ça (a) « Tu sais courir toi ?» me demanda-t-elle avec un grand sourire tandis que je répondais avec taquinerie. « Évidemment. Même sur un pied avec les mains jointes derrière le dos. » Je gardais mon sérieux un temps avant de me mettre à ricaner tandis que la Cabot me prenait par le bras afin de marcher avec moi. « Disons que ça va... même si l'Australie me manque un peu, la simplicité me manque aussi d'ailleurs » disait-elle tandis que j'hochais la tête en sa compagnie. « J'comprends.. Personnellement, les gens que j'y ai rencontré me manque mais, fallait que je reprenne mes études. Tu as quand même gardé contact avec les gens que tu fréquentais là-bas non ? » répondis-je les yeux dans le vague avec un sourire avant de me stopper net avec ce que la jeune femme raconta. « Je suis revenue le jour de la prise d'otage... » Ce fut comme si je perdais toute couleur sur mon visage. « Tu... » Je fermais les yeux un instant avant de les ouvrir à nouveau. Quelle histoire de merde sérieux. J'avais été voir ma meilleure amie dans un lit d'hôpital après qu'elle eut été touchée et un milliard de questions se bouscula dans ma tête. « Tu l'as aussi vécu..? » Je restais perplexe. J’espérais bien que ce ne soit pas le cas. « Toi ou...tes proches ? J'comprends pas comment les choses ont pues déraper à ce point sérieux.. »

Tu gardes mon secret sinon je te bouffe

feat. Jackie & Théo

« Depuis que je me sens très seul et que ça fait depuis Mathusalem que je n'ai pas touché une femme » mon regard s’immobilisait avant de voir mes yeux grossir. Comme son monsieur était en manque, quelle agréable information. J'apportais une main à ma bouche essayant d'effacer mon sourire. Pour tout vous dire, bien des choses me manquaient. L'amour, les sentiments, le ressentit. J'avais beau prétendre que je ne dépendais pas de ces conneries mais ces derniers mois m'avaient tous simplement prouvé l'inverse. Je finis alors par lui dire en grimaçant. « Et bien fait comme moi, trouve quelqu'un qui recherche tout sauf du sérieux. » dis-je en faisant une moue. Mes relations étaient disons très évasives et ne se limitaient qu'à de simples échanges physiques. Je portais mes mains contre mon front plaquant les quelques cheveux qui se battaient en duel devant moi. « Assurément. J'pourrais monter dedans avec toi ? » j'affichais un joli sourire avant de finalement lui répondre. « Mais bien sûr... Tu rêves Cameron. T'es gravement en manque toi. Franchement sa devient presque vitale là. » dis-je en rigolant avant de lui balancer plusieurs tapes sur l'épaule. J'aimais le frapper, j'aimais parler avec lui et rire. S'était agréable d'avoir affaire avec ce spécimen. « Évidemment. Même sur un pied avec les mains jointes derrière le dos » j'affichais un sourire en l'imaginant courir ainsi. Je plissais légèrement des yeux et finis par lui dire : « Faudrait qu'on essaye » dis-je légèrement enfantine à l'idée de maltraiter le jeune étudiant. Je me mis à rire et finit par lui prendre le bras pour marcher un peu et faire place à un peu plus de sérieux. Nos vies avaient été mêler en Australie et j'avais été contente de le retrouver là-bas. Il avait été un repère au quelle je m'étais souvent confié. Peut-être trop. « Je comprends... Personnellement, les gens que j'y ai rencontrés me manque mais, fallait que je reprenne mes études. Tu as quand même gardé contact avec les gens que tu fréquentais là-bas non ? » j'affichais une légère grimace en pensant aux nombreuse connaissances que j'avais laissées là-bas sans donner la moindre information sur mon départ précipiter. « Hum... les kangourous se comptent ? » dis-je en soufflant légèrement « j'ai gardé quelques rares contacts mais pas avec les plus importants. » dis-je doucement avant de finalement lui avouer que mon retour avait été monstrueux. Il s'arrêta brusquement. Mon regard se stoppa sur l'étudiant qui semblait cette fois-ci très inquiet. J'avalais ma salive en sachant pertinemment qu'il allait falloir parler de cette histoire. « J'y étais... » dis-je en grimaçant. Depuis la fusillade, je n'en avais pas parlé. Je portais cette fois-ci mes bras contre moi pour me mettre à le regarder. « s'était à la bibliothèque... je n'ai pas été touché hein mais disons que les choses ont été compliqué... » dis-je en hochant la tête et en affichant cette fois-ci un léger sourire..

charney for ilh

(Invité)

Pourquoi je me confiais autant à Jackie, alors que je savais pertinemment qu'elle se moquerait de moi par la suite ? J'étais vraiment un gros maso moi. Mais c'était comme ça, plus fort que moi, sachant que je gardais un de ses secrets qui pouvait mettre en péril sa réputation (aa) « Et bien fait comme moi, trouve quelqu'un qui recherche tout sauf du sérieux. » Je formais une expression étonnée avant de lui demander avec la plus grande innocence du monde. « Attends t'es sérieuse ? Et tu as trouvé ce quelqu'un ? T'sais que ce genre de relations ça fini toujours par cacher bien plus ? C'est Justin Timberlake qui le dit dans son film ''Sexe entre amis'' » disais-je avant d'exploser de rire face à la référence culturelle que je faisais. Je n'avais pas envie de ça. Ni de sérieux. Je ne savais pas trop comment dire, mais je n'avais envie de rien. « Mais bien sûr... Tu rêves Cameron. T'es gravement en manque toi. Franchement sa devient presque vitale là. » Me tapant une nouvelle fois l'épaule, je réalisais une petite moue. « Pourquoi personne ne veut de moi ?! » criai-je alors en ouvrant les bras vers le ciel, faignant l'envie de pleurer avant de me mettre à rire. Je touchais bien le fond, croyez-moi. L'on se mit alors à parler de l'Australie, des personnes que nous y avions rencontrés et de si ces personnes nous manquaient ou pas. « Hum... les kangourous se comptent ? » Face à sa remarque j'explosais de rire. « Tout à fait. D'ailleurs je voulais en adopter un, t'sais pour le ramener ici, la réserve naturelle à pas voulu, j'étais pas content. » Puis j'étais tellement en manque que je me le serais bien taper moi ce Kangourou...Ok, Théophyl le zoophile, je l'avais bien compris. Putain comme j'allais pas bien moi. « j'ai gardé quelques rares contacts mais pas avec les plus importants. » C'était le monde à l'envers. « Et qu'est-ce que tu as fais des plus importants ? » demandais-je alors avant que le sujet de la prise d'otage ne tombe sur le tapis. Ce sujet était assez horrible et je le vivais mal même si je ne l'avais pas vécu physiquement. « J'y étais... s'était à la bibliothèque... je n'ai pas été touché hein mais disons que les choses ont été compliqué... » La voyant enrouler ses bras autour d'elle, j'eus subitement envie d'y enrouler aussi les miens autour de son corps frêle. « Je suis désolé... J'imagine même pas vivre ce genre de situation...Le principal est que tu ailles bien...Même si psychologiquement ça restera très difficile à surmonter. » Bon j'étais médecin non psychologue. Je la poussais alors un peu avec un sourire. « Et si...On faisait la course ? Celui qui perd, paye un casse-croûte à l'autre... Hein l'hippie ? » terminai-je en riant histoire de changer la donne et la conversation, commençant à m'élancer de façon rapide sans attendre sa réponse.

Tu gardes mon secret sinon je te bouffe

feat. Jackie & Théo

« Attends-tu s sérieuse ? Et tu as trouvé ce quelqu'un ? T'sais que ce genre de relation ça finit toujours par cacher bien plus ? C'est Justin Timberlake qui le dit dans son film "sexe entre amis ' » je grimaçais légèrement à la citation du jeune étudiant. Sans déconner, il citait le film sexe entre amis . Je finis par rire avant de finalement porter mes mains au visage. La culture du jeune Winthrop était admirable. Sur ceux, les relations sexuelles entre amis pouvaient être dangereuses. Voilà pourquoi la plupart de mes partenaires d'une nuit étaient des illustres inconnus. La peur de s'attacher, la peur d'oublier. Voilà ce qui me permettait de vivre pleinement mes histoires. Je finis par lui répondre. « Ce quelqu'un ? Pourquoi se limiter à une personne ? C'est comme ça que tu t'attaches. » dis-je en hochant la tête. « j'ai étudié la chose Cameron et coucher avec tes amis, c'est franchement pas recommander » dis-je en grimaçant légèrement. Du moins s'était ce que j'en avais conclu le long de mon périple australien et surtout avec Aidan. Mon regard se stoppa sur le jeune étudiant. « Pourquoi personne ne veut de moi ? » je levais les yeux au ciel et me mis à soupirer. « Tu dis vraiment que des conneries. Tes canons, y a forcément quelqu'un qui veut de toi » dis-je en affichant un sourire avant de lui mettre ma main sur le visage pour le réveiller un peu. J'appréciais la compagnie de Théo tout comme j'appréciais discuter avec lui. Le Winthrop continua dans son délire. Légèrement enfantin, il me faisait rire. Une des qualités que j'aimais le plus chez lui avant que le sérieux ne revienne de plein fouet « Et qu'est-ce que tu as faits des plus importants ? » j'affichais une grimace avant de lui répondre. « J'ai coupé les ponts... je ne suis pas une superbe amie... alors au lieu de leur faire du mal. Je préfère arrêter » dis-je en hochant la tête. Amie ? Petite amie ? Des termes qui ne m'allaient pas depuis quelque temps. Vint ensuite le sujet de la prise d'otage, un sujet un sujet sensible dont je ne parlais que très rarement. « Je suis désolé... j'imagine même pas vivre ce genre de situation... Le principal est que tu ailles bien... Même si psychologiquement ça restera très difficile à surmonter. » Un sourire de façade pour masque la gêne qui commençait à s'installer. Parler... voilà un autre défaut qui posait souvent problème. Parler de mes problèmes, parler de cette fusillade était presque impossible. Rangé délicatement dans un coin de ma tête, je me battais seul contre mes démons. À l'abri des regards. « Oh t'inquiète pas... ça va beaucoup mieux. Disons que j'évite d'y penser. » dis-je en souriant de nouveau. Le jeune homme proposa ensuite une course, je n’eus pas le temps de répondre qu'il était déjà loin. Je me mis à courir en essayant de rattraper mon retard. « TRICHEUUUUUUUUUUUUUUR ! » dis-je en poussant davantage sur mes pieds. À la moitié du chemin, je me stoppais net en voyant qu'il était presque impossible pour moi de rattraper mon retard. Soufflant comme une chèvre, je me penchais légèrement en avant en essayant de reprendre mon souffle. Quelle enflure ce Théo.

charney for ilh

(Invité)

Lui parler d'une vieux film pour midinette avait au moins le don de faire rire ma petite Jackie la fripouille et un sourire se dessina sur mes lèvres. J'étais peut-être déprimé, mais la retrouver, me faisait toujours très plaisir. « Ce quelqu'un ? Pourquoi se limiter à une personne ? C'est comme ça que tu t'attaches. J'ai étudié la chose Cameron et coucher avec tes amis, c'est franchement pas recommander » J'aimais bien la conversation, il s'agissait d'un thème sur lequel je pouvais bien parler pendant des heures. « Mais coucher avec plusieurs personnes différentes durant un même laps de temps peut te faire choper plein de choses. » répliquai-je à mon tour avant de me mettre à rire. Néanmoins, je perdis subitement mon sourire en lui demandant pourquoi personne ne voulait de moi. J'étais déprimé et bien seul. Pour pas changer. « Tu dis vraiment que des conneries. Tes canons, y a forcément quelqu'un qui veut de toi » Si je fus absorbé par son sourire, je déchantais vite lorsqu'elle me colla une main sur le visage afin de me secouer. « Toi déjà tu veux pas de moi.. » dis-je alors pour la taquiner avec une voix déçue. « Être soit-disant canon, n fait pas tout. » Je repoussais légèrement sa main avant de me mettre à glousser comme un dindon, lui parlant ensuite de l'Australie et des gens qu'elle y avait rencontré là-bas. « J'ai coupé les ponts... je ne suis pas une superbe amie... alors au lieu de leur faire du mal. Je préfère arrêter » Elle me rappelait moi...Quand j'étais parti il y avait presque quatre mois de cela, j'avais préféré couper les ponts avec tout le monde, histoire de ne pas avoir de compte à rendre et surtout de faire, le moins de peine possible. « T'es une superbe amie, et je suis sûr qu'ils te regrettent beaucoup ces gens-là. » répondis-je alors avec un petit sourire triste avant que la conversation ne prenne une tournure plus sombre. « Oh t'inquiète pas... ça va beaucoup mieux. Disons que j'évite d'y penser. » Je l’espérais vraiment pour elle et alors que je voyais que l'ambiance commençait à se plomber, je décidais qu'il était temps de se taper une course vu qu'elle devait bien s'être entraîné en plus. Sans attendre, je la prévenais à la dernière minute avant de m'élancer comme un dingue. « TRICHEUUUUUUUUUUUUUUR ! » me criait-elle après avoir compris mon canular et qu'elle tentait de me rattraper. Puis subitement plus rien, plus de pas de course effrénés derrière mon dos et donc je me retournais pour voir la jeune femme penchée et essoufflée à quelques mètres derrière ma position. Revenant sur mes pas, je me rapprochais d'elle à petites foulées. « Aie aie aie... Faire de l’exercice au lit ne fait pas tout apparemment. » dis-je alors en riant et en attrapant un de ces bras afin de l'aider à se relever. « Est-ce que mamie Jackie accepterait pour me faire pardonner, que je l'invite à boire un truc plus délicieux que de l'eau ? » lui disais-je finalement avec un sourire plein de bonne volonté.

Tu gardes mon secret sinon je te bouffe

feat. Jackie & Théo

S'était devenue plus facile et plus évident de coucher avec des personnes que je ne connaissais pas. La peur me nouait souvent le ventre. J'avais été amoureuse, j'avais ressenti ses sentiments que je m'étais pourtant retenu d'éprouver. Prisonnière, j'avais pourtant succombé comme une débutante aux doux sentiments que pouvait-être l'amour. « Mais coucher avec plusieurs personnes différentes durant un même laps de temps peut te faire choper beaucoup de choses » je me mis à rire avec lui avant de lui balancer une tape sur l'épaule. Qu'elle dégelasse celui-là, j'avançais ma tête et lui dit : « J'ai pas dit que je couchais avec des poubelles ! Namého... je ne suis pas désespéré au point de me taper un rat des goûts » dis-je en chuchotant et en affichant un sourire. Ma vie sexuelle se portait merveilleusement bien même si cette frustration était toujours autant présente. Frustration que j'essayais de taire et que j'ignorais la plupart du temps mais qui était pourtant bien là. « Toi déjà tu veux pas de moi... » je penchais la tête sur le côté et fis une grimace. « Être soi-disant canon, ne fait pas tout. » je hochais la tête. J'étais d'accord avec sa, le physique ne faisait pas tout et bien souvent j'étais plus attiré par un cerveau et une attitude que par un physique d’Apollon. « Tu es déjà insupportable en tant qu'ami, je doute que je puisse te supporter en tant qu'amant... Je voudrais pas te frapper en pleins ébats » dis-je en apportant ma main devant la bouche pour retenir mon rire. Théo faisait bizarrement partie des personnes avec qui je parlais le plus. Parler n'était pas chose facile et je ne savais même pas s'il se doutait de ce qu'il arrivait à faire avec moi. C'était un très bon ami, avec qui j'appréciais être et avec qui j'aimais me confier. « T'es une superbe amie, et je suis sûr qu'ils te regrettent beaucoup ces gens-là » j'affichais un petit sourire, ses paroles me touchaient. Après de jolie paroles, Théo partie en courant, trop rapide pour moi. Je n'arrivais pas à le rattraper. Légèrement -beaucoup- essoufflé, je m'arrêtais avant de voir débarquer de nouveau : « Aie aie...... faire de l'exercice au lit ne fait pas tout apparemment » je me mis à sourire : « Ferme là Cameron » dis-je en me redressant en m'appuyant sur le bras du jeune étudiant. « Est-ce que mamie Jackie accepterait pour me faire pardonner, que je l'invite à boire un truc plus délicieux que de l'eau ? » je plissais les yeux, voilà quelque chose de plus facile et de plus agréable à faire. Je fis mine de réfléchir avant de finalement lui dire : « Un chocolat chaud pour te faire pardonner se devrait le faire » dis-je en sourire avant de me redresser. « Ça va t'inquiète » dis-je en le rassurant sur mon état avant de partir comme une fusée : « ALLEZ CAMERON ! T'ES FATIGUE OU QUOI ? » dis-je en courant le plus vite possible jusqu'au fameux café.

charney for ilh

(Invité)

« J'ai pas dit que je couchais avec des poubelles ! Namého... je ne suis pas désespéré au point de me taper un rat des goûts » Je me passais une main sur l'épaule alors que la jeune femme avait une fois de plus frappé celle-ci suite au commentaire que j'avais fais juste avant. C'était un petit bout de femme avec un certain peps. J'aimais passer du temps avec elle parce que de toute façon on s'ennuyait jamais. Je me souvenais que trop bien de notre petit épisode avec les tomates. Ouais on s'en était balancé dans la tronche alors qu'on s'était retrouvé dans un supermarché. « Tu es déjà insupportable en tant qu'ami, je doute que je puisse te supporter en tant qu'amant... Je voudrais pas te frapper en pleins ébats » Quoi ? Je fis une moue un peu choquée. « C'est très gentil ça ! Mais t'sais pas la peine...Durant nos ébats je n'aurais qu'à t'attacher en mode cinquante nuances de Grey, t'vois le genre ? » J'explosais alors de rire. Je ne m'imaginais pas faire ce genre de chose avec Jackie. Pas qu'elle était pas formidable non, loin de là, mais plutôt parce qu'elle avait son passé avec mon confident et parce que je la voyais bien comme une amie. L'on parla alors un peu de l'Australie et des gens qu'on avait rencontré là-bas puis alors que la conversation tournait au dramatique, j'avais décidé de lancer une course et voyant que la blonde ne me suivait plus après s'être arrêtée pour souffler, je me rapprochais d'elle en lui disant qu’apparemment l'exercice au lit ne faisait pas tout. « Ferme là Cameron » J'explosais alors de rire avant de lui proposer d'aller prendre un truc. « Un chocolat chaud pour te faire pardonner se devrait le faire » J'hochais la tête, ravi qu'elle accepte pendant qu'elle se redressait. « Ça va t'inquiète » Puis soudainement, elle partie en fusée droit devant. « ALLEZ CAMERON ! T'ES FATIGUE OU QUOI ? » Je formais un O choqué avec ma bouche. « C'est de la triche ça Stevensen ! » Je me mis alors à courir voyant qu'elle prenait le chemin du café. « Tricheuse !! » gueulai-je alors en la rattrapant avec facilité. Mais je la laissais quand même gagner alors qu'elle rentrait dans le café. J'arrivais alors à ses côtés un peu essoufflé. « T'es qu'une...chipie. » disais-je alors avec un sourire. « T'as de la chance qu'il n'y ait pas de tomates dans ce café...mais t'échappera peut-être pas aux beignets. » disais-je alors avec un sourire pendant qu'on faisait la gueule.

(Contenu sponsorisé)