susu la famille ► les Ferrari

Une soirée avec ton frère, ça ne se refuse pas. Le connaissant il serait venu te chercher par la peau des fesses pour venir dîner avec lui. Sauf qu'il n'avait pas besoin de le faire. Il en avait trop dit en soulignant le fait que sa vie avait été riche ces derniers temps. Curieuse mais surtout bienveillante soeur que tu es, tu avais décalé tes plans de la soirée pour la passer avec Elio. T'attendais de lui qu'il te préparer un bon petit plat en guise de pardon pour avoir fait le mort durant les derniers jours. Tu te contentais donc de te faire un minimum belle, parce que oui tu es féminine. Une fois ta petite robe d'hiver enfilée, tu te couvrais d'un manteau pour rejoindre le jeune homme dans son appartement. Tu faisais quand même une halte pour aller acheter un gâteau, au moins comme ça tu étais certaine de manger quelque chose qui serait bon des fois qu'il ne sache plus faire cuire des pâtes - le comble pour un italien - Tu te hâtais pour échapper au froid de l'hiver. Jamais ton sang chaud ne s'y habituera malheureusement. Une fois à l'intérieur de la bâtisse, c'était une renaissance mais là encore tu courrais, pressée de retrouver ton frère et impatiente de connaître les dernières nouvelles le concernant. Te sentant comme chez toi, tu ne frappais même pas, entrant à la volée " Ben alors ? Tu n'as pas déroulé le tapis rouge ? Y'a vraiment du laisser aller. " Il fallait que tu te fasses remarquer dès la première seconde.

Cela faisait un moment que j’avais dans l’idée d’inviter ma sœur à manger chez moi, on n’a pas eu la chance de se voir souvent en ce moment et pourtant nos vies ont tous les deux changés. J’étais au fourneau pour le plaisir de ma très chère sœur qui voulait absolument que je cuisine et rien de plus simple que des tagliatelles à la carbonara… On est italien jusqu’au bout des ongles. J’étais en train de préparer la sauce quand madame décide enfin à arriver en mode princesse comme à son habitude. Ah nan, je m’en suis servi comme rideau, tu ne m’en voudras pas. dis-je avec un sourire au coin. Elle pouvait me voir de là où j’étais, la cuisine est grande ouverte sur le salon et sur l’entrée après tout. Je me tourne vers elle après avoir laissé la sauce cuir à feu doux et les pates mises dans l’eau chaude. Comment va ma très chère sœur depuis le temps que je ne l’ai pas vu. J’imagine, qu’elle a beaucoup de chose à me raconter elle aussi. dis-je en prenant le gâteau qu’elle a emmené pour le déposer sur la table haute de la cuisine. Je viens prendre son manteau pour l’accrocher et retourne dans la cuisine. Tu veux boire quoi bellissima ? lui demandais-je en regardant la cuisson des pates.

Elio c'était ta famille, la seule qui te reste vraiment parce que bon depuis Harvard tu évites soigneusement d'avoir à parler à ton père et tu n'as jamais été vraiment trop proche de ta mère. Et puis Alaska, ben c'est autre chose, tu n'as pas cette complicité avec elle que tu peux avoir avec Elio. Lui il te comprenait parfaitement, vous aviez vécu la même enfance alors tu avez plus de facilité à te confier. Tu le connaissais par coeur et c'est pour ça que tu te permettais de te la jouer diva juste pour le taquiner, et voir sa répartie, plutôt bonne d'ailleurs. Au moins, cela signifiait qu'il était en forme et ça te rassurait. Tu souriais en le voyant en cuisine. Aucunes odeurs de brûlés, c'était la aussi rassurant." Un vrai petit homme au foyer, t'es bon à marier toi. " faisais-tu remarquer. Quoique bon t'étais pas vraiment dans l'optique de retourner en Italie pour une réunion familiale suivi d'un mariage. " Elle va très bien et elle est surtout impatiente de savoir ce que son frère a fait ces dernières semaines. " Tu l'accompagnais jusque dans la cuisine." Un jus de fruit si tu as, et n'oublies pas le petit parasol en papier dans mon verre. Je mérite un service parfait. " Tu venais jeter un coup d'oeil à la sauce sur le feu." Je salive déjà d'avance. Mais ce sera de ta faute si je dois faire du sport de chambre pour éliminer tout ça. " Tu osais le rendre responsable de tes vices.

Ma petite sœur a enfin ramené son petit cul chez moi, cela faisait une éternité qu’elle n’était pas venu poser son pied chez moi. Comme à son habitude, elle ne pouvait s’empêcher de jouer sa princesse et de se moquer de moi. Tu crois quoi ? J’ai bientôt 26 ans, il serait temps que je me pose vraiment. dis-je avec un sourire au coin. Même si je suis fiancé et en couple avec un homme. J’eus un sourire au coin alors que je remet le couvercle sur les pates, me retournant alors vers elle. C’est vrai que j’ai plein de chose à te dire, on va attendre le dîner pour que cela soit plus existant n’est ce pas ? dis-je avec un sourire au coin moqueur. J’aime la faire tourner en bourrique, c’est ma sœur après tout. Je lève les yeux au ciel en lui servant un jus d’orange comme elle me l’a demandé avec un parasol, des glaçon, une paye et même un peu de sucre au bord du verre. Si avec ça elle n’est pas contente. Voilà princesse, il serait temps que tu te mettes dans le crâne que je ne suis pas ton esclave. dis-je en lui faisant une pichenette sur le nez. Je lève les yeux au ciel quand elle me parle de sport de chambre, sommes nous obligé de parler de sexe à chaque fois que je rencontre une de mes sœurs ? Tu es la seule à savoir ce que tu peux faire dans ta chambre, j’ai même pas l’envie et le besoin de le savoir sister. dis-je avec un sourire au coin alors que je me sers du jus de pomme pour ma part.

Presque 26 ans, c'est vrai qu'il se fait vieux le fils Ferrari enfin bon c'est le cycle de la vie après tout. Tu m'étonnes que votre cher père l'ait fiancé à cette Calypso. Tu devrais toucher du bois car tu as échappé à ça mais bon comme tu n'a jamais été importante aux yeux du paternel ça ne t'arrivera sûrement pas et puis il peut aller se faire foutre pur te marier." Bon d'accord j'attendrai le dîner mais c'est bien parce que c'est toi. " Tu as du mal à retenir ta curiosité. Pour cela qu'il te devait bien un verre de jus de fruit joliment préparé. Au mot princesse, tu souriais de toute tes dents. A peine le verre dans les mains que tu sirotais déjà avec ta paille avant de recevoir une correction sur le bout du nez." Si tu ne m'aimais pas tu ne l'aurais pas fait donc j'en conclue que tu m'aimes. " Il faut bien dire ce qui est. Pas besoin d'avoir fait psychologie pour savoir qu'on compte pour quelqu'un quand celui-ci ne rechigne jamais à la tâche. Tu le vois exaspérée quand tu lui parles de façon à peine voilée de tes prouesses avec les hommes. Tu t’assoies sur l'un des tabourets hauts de la cuisine." Tu ne me feras pas croire que tu es devenu pur et chaste mais tu as raison, il ne vaut mieux pas que tu saches. " Tu n'as pas vraiment envie que ton frère te voit comme la fille facile d'Harvard." Bon t'as un truc à grignoter avant tes pâtes. "

Ma sœur a toujours été quelqu’un d’impatient, surtout quand il s’agissait de savoir toute ma vie. Il me fallait donc la faire attendre un peu, juste pour lui apprendre que tout n’arrive pas tout cru dans la bouche comme cela. T’as pas vraiment le choix en fait. dis-je en rigolant légèrement. Asia fit une nouvelle crise de princesse en demandant une babiole dans son verre. Elle aimait très clairement qu’on la serve, elle aimait encore plus quand c’est moi qui devait jouer l’esclave. Qui a dit que je ne t’aimais pas ? Malgré tous les défauts que tu as et Dieu sait le paquet, je t’aime tout de même petite sœur. dis-je en lui tirant la langue. Elle était comme son habitude, un peu trop ouverte au sujet des garçons… Chose que je n’ai pas spécialement envie de savoir surtout quand il s’agit de ma sœur. Je ne le suis pas, mais je n’ai pas spécialement envie de savoir avec qui tu couches. Ca serait totalement akward de le savoir. dis-je en soupirant. Cela me rappelle tellement Alaska qui s’était mise en tête de me dire avec qui elle avait couché… Mon Dieu, pourquoi je suis le seul mec de la famille ? Bouge tes fesses et cherche ce que tu veux manger dans la cuisine. dis-je avec un sourire au coin alors que je lui tournais le dos. Je ne pouvais pas non plus lui céder à chaque fois ça ne serait pas bon pour la princesse de mes deux fesses.

T'es pas trop porté sur la famille, vu le peu d'amour qui t'as été fourni par tes parents mais avec Elio c'était différent, vous vous étiez toujours serrés les coudes peu importe les situations et autant dire que vous en aviez vécu des choses vu vos tempéraments. Entre toi qui ne tient pas sur place et lui qui n'est guère mieux défiant toute autorité paternelle. Venir ici à Harvard, vous détachez de l'emprise des Ferrari est sans nul doute ce que vous aviez fait de mieux dans votre vie." Mes défauts font mes qualités ! " Toujours le bon mot pour retourner la situation à ton avantage. Tu le vis grincer des dents lorsque tu mentionnas les mots garçons et coucheries ensemble." Bien bien je me tais ! Gardons une conversation sérieuse. " Alors qu'il t'ordonnait de te débrouiller toi même pour trouver quelque chose à grignoter. Tu bougeais donc tes fesses pour ouvrir les placards à la recherche de chips pour accompagner ton cocktail préparé avec amour et délicatesse." Sinon père est toujours focalisé sur son idée de t'organiser le plus beau mariage qui soit ? " Non pas que tu n'accepterais pas Caly comme belle soeur, au contraire, mais bon tu ne cautionnais pas ce mariage arrangé.