poppy ❖ give confidence to the wrong person

Positif. Putain de merde, j'étais enceinte. Je venais de faire un test de grossesse dans les toilettes d'Harvard étant assez perturbée d'avoir des nausées chaque matin et d'avoir du retard, je m'étais alors sentie obligée de faire un test. En attendant la réponse je ne faisais que prier pour que ça soit négatif, parce que de un je savais que si j'étais enceinte c'était de Phoenix et non de Maxime mon copain et de deux, je n'avais que vingt et un ans, je ne pouvais pas avoir un enfant, en tout cas pas maintenant. Mais en voyant que c'était bien positif je ne pouvais pas m'empêcher de fondre en larme, je ne savais pas si c'était les hormones ou autre, mais je me posais beaucoup de question et j'me demandais pourquoi ça m'était arrivée à moi et pas une autre. Je me laissais alors tomber le long du mur près des lavabos, j'étais pas en état de sortir d'ici, j'arrivais pas à arrêter mes pleures. Mais qu'est c'que je vais faire ? Et comment j'vais le dire à Maxime, Phoenix ou même mon frère ? J'avais juste envie de disparaître là.

J’avais l’impression que ça faisait une éternité que je n’étais pas allée en cours. Avec tout ces voyages à gogo et la prise d’otages, j’avais préféré rester loin de l’université. Et pourtant, je ne pouvais pas fuir toute ma vie, il fallait que j’affronte la réalité en face. Et c’est comme ça que je me décidais à aller en cours. Je m’habillais avec nonchalance dans ma chambre d’étudiante, puis laisser parcourir un regard presque vitreux autour de moi. J’avais vraiment l’impression d’être en mauvais état. Mais aussitôt arrivée sur les lieux, et aussitôt je sentais la panique monter en moi, alors que je courrais me réfugier dans les toilettes. Sauf que là, je tombais nez à nez avec une blondinette qui était en pleurs. Elle semblait désemparée et je me demandais bien ce qu’elle avait. Mais après tout, peut-être que ce n’était pas mon affaire, si ? Je détournais le regard et me dirigeait vers une cabine des toilettes avant de m’arrêter et d’inspirer profondément. Je tournais mon regard vers cette jeune fille. Euh… Tu vas bien… ? T’a le chic Poppy pour parler à quelqu’un qui chiale.