Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityLEOTEÏ ✤ Mamamia qu'est-ce que je t'aime (a)
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LEOTEÏ ✤ Mamamia qu'est-ce que je t'aime (a)

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Tu avais rendez-vous avec une fille de la Mather, tu n'avais pas vraiment précisé tes raisons, mais tu avais déjà bien une idée derrière la tête. Tu t'habillais rapidement et tu déposais un baiser sur les lèvres de grace. Elle dormait encore comme un bébé du côté de la fenêtre. En effet, elle t'avait piqué ta place, mais tu avais fini par t'y faire. Tu enfilais un jean et un haut assez moulant ainsi que ta veste assez épaisse et une écharpe ainsi que tes chaussures. Tu n'avais pas envie d'attraper un rhume, quoi que tu pensais que grace pouvait faire une parfaite infirmière. Mais non, tu chassais rapidement cette idée de ta tête et tu prenais au vol juste une pomme ou tu plantais tes dents pour en extraire un bout. Tu descendais les escaliers et tu te dépêchais de monter dans ta voiture. Tu allais finir par être en retard, alors que tu t'étais levé tôt pour ne pas l'être. Tu soupirais, tu n'arrivais jamais à être tranquille le matin. Mais en même temps tu avais proposé ça à ton amie. Pourquoi ne pas faire chier les Eliots ? Surtout qu'ils étaient en voyage avec les cabots, donc raison de plus pour y aller. Tu te garais devant le grand campus et tu le traversais pour te rendre devant la maison des bleus. Tu attendais quelques minutes et au final tu avais besoin de fumer pour te détendre. Tu allumais tranquillement ta clope en t’asseyant sur les marches de l'escalier menant à la maison de tes pires ennemis.
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Aujourd'hui, c'était la journée du défoulement.
Il n'y a pas si longtemps, je suis revenue d'Athènes avec Priape. Mais ce voyage n'était pas un simple rêve, il y avait un moment de cauchemar. Vous savez quand vous couchez avec un de vos meilleurs amis comme je l'ai fais avec Chase, vous risquez de tomber enceinte ? Le problème c'est que je suis tombée enceinte accidentellement. J'étais triste, mais surtout en colère. Je me retrouvais seule à subir cette épreuve. Alors, je n'avais pas le choix que de me défouler sur des Eliots avec un Mather. Quelques jours après mon retour à Harvard, j'ai croisé Timotheï qui m'a proposé de faire la méga connerie du siècle chez les Eliots. C'était une merveilleuse idée que j'étais obligée d'accepter. J'adorai emmerder quelques petits Eliots. Ils devaient se rendre à l'évidence que nous Mathers, nous n'étions pas seulement des ploucs comme ils avaient l'habitude de nous désigner.
J'avais appelé un taxi pour ne pas arriver en retard au rendez-vous que nous nous sommes fixés. Je ne voulais pas l'être non plus. Bon, nous avions tout notre temps puisque les Eliots étaient en voyages avec les Cabots. Mais je parie qu'il y avait toujours des Eliots dans le coin et surtout des balances aussi. Je ne devais plus me battre, étant donné que j'étais enceinte, ce n'était pas la peine... Et ça me faisait doublement chier ! Bref, le taxi arriva sur le parking des bleus et s'arrêta. Je payai le chauffeur et sortis de la voiture où j'aperçus le Mather. Un petit sourire se dessina sur mes lippes féminines et j'avançai vers lui.
- Salut ! Tu as tout préparé ?
Il savait très bien que je ne prenais pas de drogues. Mais on en avait besoin pour la maison des Eliots...
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Tu ne voulais pas arriver en retard et tu avais fait l'effort de te dépêcher pour être à l'heure à ton rendez-vous. Tu avais bourré toutes tes provisions pour cette occasion au fond de ton sac en espérant ne pas te faire arrêter sur la route. Tu prenais bien le temps de cacher ce sac en dessous des sièges arrière. Une fois que tu étais arrivé sur le campus, tu avais pris le temps d'enfiler le sac sur ton dos et de marcher les mains dans les poches, tranquillement. Tu n'étais pas pressé puisque tu avais quelques minutes d'avance. Il ne faisait pas forcément froid, mais tu sentais l'air qui te laissait quelques frissons sur les bras. Tu fermais un instant les yeux, avant de prendre dans ton paquet, une clope. La glisser entre tes lèvres et l'allumer soigneusement avec ton briquet. Tu fumais, tu avais largement le temps et même si tu n'avais pas le temps, tu l'aurais totalement pris. Tu attendais cette demoiselle et d'ailleurs, celle-ci arrivait doucement, ce qui te tirait un sourire. Tu crachais la fumée sur le côté et tu venais lui faire la bise, tu appréciais cette demoiselle. Elle était nature, tout ce que tu appréciais, elle était sympathique et drôle et toujours prête pour faire des crasses. Comme toi en gros, tu avais l'impression de te retrouver en elle. Tu avais l'impression d'avoir ton reflet dans un miroir, tu terminas doucement ta clope que tu écrasais dans le cendrier à côté de toi. Tu respirais calmement et posais ton regard sur elle « Bien sûr, d'ailleurs je pense qu'il y a bien plus que prévu. » tu lui faisais un petit clin d’œil et tu commençais à monter les escaliers pour te rendre près de la maison des Eliots. « Alors, prête ? » laissais tu souffler entre tes lèvres.
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