comme quoi, tout arrive ₪ RICARDO

Tu n'avais pas remis les pieds à la Mather House depuis quelques temps. A cette soirée, pour ton cher président, en fait. Depuis la fermeture des maisons, tu vivais chez Warren et tu t'étais habituée à ce petit paradis, loin d'Alexys. C'était mieux comme ça. C'était moins étouffant. La plus part de tes affaires étaient à l'appartement, mais il restait quand même pas mal de chose au QG des verts alors tu profitais de ton après-midi de libre pour aller récupérer tout ça. T'arpentais le couloir des chambres, un carton remplis de babioles - c'est fou ce qu'on peut entasser en si peu de temps - dans les mains tandis que tu passes devant la chambre de Ricardo. T'avais entendu quelques bruits à son sujet ces derniers temps.. Tu poussas la porte entrouverte et entra dans la chambre. Alors comme ça, le meilleur plan cul d'Harvard s'est dégoté une copine ? dis-tu en te jetant sur son lit après avoir posé ton carton à l'entrée.

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Depuis son retour du Brésil, Ricardo n'avait pas eu beaucoup de temps pour lui. Entre la fête pour Alexander, son voyage pour l'anniversaire de Grace, ses moments passés en compagnie de Maxym, il n'était pas beaucoup passé à la Mather House. C'est pourquoi il avait décidé de passer l'après-midi là-bas, séchant les cours comme à son habitude. Le brunet avait reçu quelques visites, sa porte entrouverte attirant les plus curieux Mathers venant le saluer. Sur son ordinateur, le brésilien entendit une nouvelle fois la porte se pousser. Il sourit en se retournant. "Alors comme ça, le meilleur plan cul d'Harvard s'est dégoté une copine ?" Ric hausse les épaules. "Et oui. Comme quoi tout peut arriver !" Il pose ses pieds sur son bureau et sourit une nouvelle fois à la jeune femme. "En tout cas ravi de voir qu'après le moment qu'on a passé ensemble, tu n'as pas trouvé aussi doué que moi au lit". Il ria légèrement. "Et toi alors, quoi de neuf ?"

(Invité)

Et oui. Comme quoi tout peut arriver ! Un grand sourire déforma tes fines lèvres. Cette phrase, tu l'avais tellement entendu ces derniers temps. Toi aussi il t'était arrivé des choses que tu pensais ridicule avant d'arriver ici, à Harvard. En tout cas ravi de voir qu'après le moment qu'on a passé ensemble, tu n'as pas trouvé aussi doué que moi au lit. Tu secouas la tête, pouffant légèrement de rire. Détrompe toi, Ricardo. réponds-tu simplement avec un sourire malicieux au coin des lèvres. Et toi alors, quoi de neuf ? Trop de choses pour une si petite personne que toi. Tu t'assois finalement en tailleurs sur son lit, regardant la petite chambre du brésilien. J'quitte la Mather House pour aller m'installer avec mon copain. dis-tu en reposant ton regard sur le garçon. J'crois que ça va m'manquer ici, surtout Alexys en fait.. continues-tu, ironiquement. Si y'a bien quelque chose qui n'allait pas te manquer c'était de te prendre la tête avec la vice-présidente dès le matin.

(Invité)

"Détrompe toi, Ricardo". Il arque un sourcil. Non, meilleur coup que lui ? Impossible. En plus, c'est elle qui venait de souligner ce fait. Il hausse les épaules. "Alors là, je demande à voir". enfin, non, valait peut-être mieux pas voir finalement. Puis merde, c'est impossible après tout. "J'quitte la Mather House pour aller m'installer avec mon copain". Il se redresse, reposant ses pieds au sol, il savait même pas qu'elle était maquée. En même temps, il peut pas suivre tout ce qui se passe autour de lui non plus. "Sérieux ? Et qui est le chanceux ?" Enfin chanceux, c'est plutôt à lui qu'il fallait le demander. Mais s'il comptait emménager avec, c'est qu'il se considérer comme tel. "J'crois que ça va m'manquer ici, surtout Alexys en fait.." Le brunet sourit, avant de se lever et de marcher en direction de son lit pour se caler dessus à son tour. "Hmm.. Tu m'étonnes". Pas difficile de comprendre qu'elle était ironique. "Puis ça t'empêchera de laisser des capotes sur son oreiller en plus !"

(Invité)

Alors là, je demande à voir. Tu pouvais pas dire que c'était un meilleur coup. Ricardo, c'était Ricardo hein. Mais c'était différent, complètement différent. Quand c'était avec Warren, il s'passait des choses que tu n'avais jamais ressenti auparavant. L'amour, apparemment. Sérieux ? Et qui est le chanceux ? Tu relèves la tête vers le Mather qui délaissait petit à petit ce dont à quoi il était occupé avant que tu n'arrives. Warren, un Winthrop. Même si pour toi il était toujours ce Bêta, ce gars dans l'équipe de basket-ball de l'Ohio, ce Buckeyer. Puis tu lui avait dit que tu allais quitter la MH, ton repère depuis ton arrivée ici. Dans l'fond, ça allait vraiment te manquer de plus avoir à emmerder la vice-présidente.. Hmm.. Tu m'étonnes. Puis ça t'empêchera de laisser des capotes sur son oreiller en plus ! Tu repenses à ce jour où tu avais couché avec Maxime, sur son lit, et laissé l'emballage argenté du préservatif sous son oreiller. Tu ris légèrement. Tu crois qu'elle enfin digéré c'truc là ? Mais bon, j'pars pas à l'autre bout du monde, j'pourrais toujours passer.. dis-tu en haussant un sourcil, amusée.

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Les performances au lit de Ricardo n'étaient plus à prouvées. Elles avaient forgé une certaine réputation autour de lui. une réputation qui était aussi bonne que mauvaise, mais bon. Le brunet se contentait de s'en vanter devant la Mather, puisque c'est elle qui venait de lui dire ça. Après tout, le brunet ne couchait jamais avec lui-même et ne pouvait donc pas vérifier si ce qu'on disait de lui est vrai. Avec qui elle sortait, ça l'intriguait. "Warren, un Winthrop". Il hocha la tête. "Connais pas" se contenta t-il de répondre. Faut dire que le brunet ne pouvait pas connaitre tout le monde non plus. "Tu crois qu'elle enfin digéré c'truc là ? Mais bon, j'pars pas à l'autre bout du monde, j'pourrais toujours passer.." Il ria légèrement. "Je pense que oui. Mais évite quand même de laisser ce genre de souvenirs lors de tes prochains passages !" Il la regardait avec un sourire. Olive et lui n'avaient jamais été véritablement proches. Mais ils étaient maintenant tous les deux des Mathers en couple, alors ils sortaient un peu du lot. Ca voulait pas dire qu'ils allaient arrêté de faire la fête, ça restait dans leur nature. Mais ils ne pouvaient plus s'adonner à certains plaisirs comme avant.

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