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Wherever you fall [Salomée]

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I'll be by your side
Wherever you fall
In the dead of night
Whenever you call

(Tenth North Avenue - By your side)

Quand on vient de la banlieue sud de Chicago, qu'on a habité un quatre-vingt mètres carrez avec six frères chahuteurs et une mère junkie, forcément, on connaît la valeur de l'argent. On savait qu'il ne servait qu'à deux choses : acheter à manger ou payer le loyer. Les Bellwether s'étaient passé de chauffage en plein hiver, souvent même d'électricité. Ils n'avaient jamais eu de cadeaux à Noël ou pour leurs anniversaires. D'ailleurs, si leurs dates de naissance n'étaient pas inscrites sur leurs papiers d'identité, ils ne sauraient même pas quand ils sont nés. Bref, tout cela pour dire qu'ils n'avaient jamais acheté de superflu. En arrivant à Harvard, Mallory avait commencé par respecter ce train de vie exigeant d'abstinence avant de se trouver un boulot de gogo-dancer dans un nighclub gay de la ville pour se faire de l'argent de poche. Avec, il achetait sa drogue quotidienne et il envoyait ce qui restait à son frère Elijah afin que sa famille ne finisse pas à la rue. Autant dire qu'il n'avait toujours pas de quoi se payer un ciné ou un divertissement de ce genre.

La raison pour laquelle il se trouvait au karting ce jour-là était donc toute autre. Quand on est un gamin pauvre à Chicago, on n'a pas beaucoup d'occupations. La plupart d'entre elles sont totalement illégales. Dont celle qui consiste à piquer des voitures sur les parkings des centres commerciaux. Par ce faire, on a besoin de savoir-faire mécanique et, même s'il était écoulé des années depuis son dernier vol, la mémoire eidétique de Mallory l'empêchait d'oublier quoi que ce soit.
Rassurez-vous, sa présence au karting était des plus bienvenues. Ayant un peu discuté avec le gérant lors d'une première rencontre fortuite, il s'était proposé de jeter un œil sous le capot d'un kart qui refusait de démarrer depuis plusieurs jours. Appliquant ce qu'il savait de la mécanique à la lettre, le jeune homme était parvenu à régler le problème et, en guise de remerciements en prime d'un billet, le type lui avait donné la permission de faire autant de tours de piste qu'il le souhaitait, gratuitement. Mallory avait failli refuser mais ce n'était pas tous les jours qu'une aubaine pareille se présentait alors il avait fini par changer d'avis.

Il entrait dans le hangar, vêtu d'un de ses éternels blue jeans élimés, de son t-shirt blanc (à présent maculé de taches de cambouis) et son blouson en cuir noir, quand il repéra parmi les autres clients, une jeune femme étrangement apprêtée pour un endroit pareil. Mallory l'étudia curieusement de loin pendant qu'elle lui tournait le dos. C'était assez étrange parce qu'elle ne dénotait pas franchement avec l'environnement – mais elle avait une aura différente de autres personnes présentes. Une sorte de charisme inexplicable en mots.
Jetant un coup d'oeil au numéro inscrit sur la clef du kart qu'il pouvait emprunter avec la bénédiction du gérant, Mallory s'aperçut qu'il s'agissait du véhicule à coté du sien. Curieusement, ce détail le réjouit et il s'approcha d'un pas léger. Quand il vit la demoiselle sortir un mouchoir de son sac et commencer à frotter le volant de la machine avant, le jeune homme se mordit la lèvre inférieure sans parvenir à retenir un sourire.

« Tu sais qu'il y a déjà plus de bactéries en ce moment même sur tes mains que sur ce volant ? » demanda-t-il sur un ton évidemment amusé mais toutefois sans moquerie. « Il y en a environ 10 millions. » Le rouquin lui adressa un sourire doux et amical. Il ne pouvait pas trop dire pourquoi mais, sans connaître la jeune femme devant lui, il avait l'impression qu'ils sauraient s'entendre. Mieux, qu'il devait la rencontrer. C'est sans doute la raison pour laquelle, il s'accroupit à coté d'elle tandis qu'elle nettoyait toujours et lui tendit sa main, d'un air narquois : « Mallory. »
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Salomée était le genre d'enfant gâtée, privilégiée. Intelligente et silencieuse, c'était comme cela qu'on la décrivait lorsqu'elle était en cours. Petite, elle était déjà férue de lecture. Tout simplement parce qu'au Danemark, on ne lui permettait pas de sortir et de faire autant d'activités qu'Harvard le lui permettait. Héritière du trône, c'était quelque chose et cela signifiait avoir un jour des responsabilité, prendre la place de son père et se faire aimer du peuple danois. Lomée ne l'ouvrait que pour contester en cours des affirmations qui lui semblaient fausses et dénuées de sens. Elle était la mademoiselle-je-sais-tout, agaçante avec son langage très complexe et incompréhensible pour les autres. Par la suite, rien ni personne ne l'intéressait si ce n'est ses cours et ses livres. Elle vivait dans les romans et les dévorait comme-ci sa vie en dépendait et qu'elle ne pourrait plus se réveiller pour en lire la suite. Voilà, le jolie portrait de la princesse aux boucles anglaises.

Salomée n'a jamais connu la banlieue, pas besoin de le préciser. Elle a toujours dépensé inconsciemment sans jamais tenir compte du prix. C'est Jasper qui semblait faire attention aux moindres détails tandis qu'elle appréciait le luxe à sa juste valeur. Le karting, c'était la plus belle manière de s'exprimer selon elle, quelque chose de vraiment différent...elle n'avait jamais osé à cause du danger. On disait souvent qu'il n'était pas bien vue qu'une héritière tente ce genre d'activité 'grossière'. Elle se devait d'être un exemple pour sa génération, polie, douce et intelligente, le stricte minimum. Mais, comme sa vie ne semblait pas tourner en rond et qu'en plus, elle avait l'impression de foutre le bordel dans sa vie, sa mort n'aurait été que bénéfice pour ses parents.

Princesse avait réajusté ses vêtements, rien que l'odeur de l'endroit lui fit faire une mine étrange. Elle ne s'imaginait pas un pareil cafouillis...en faite, elle avait imaginé l'endroit d'une autre manière, vision un peu bisounours de la réalité. Salomée plaça un mouchoir contre son nez, l'odeur lui était insupportable et c'est là qu'elle se rappelait combien ses parents l'avaient conditionnée à la 'belle vie'. Elle avait demandé un kart, un homme balourd quelque peu gras, l'avait désigné un engin " pour vous, votre petitesse, euh je veux dire votre excellence, altesse...", il énuméra une série de noms tout aussi valorisant. Elle hocha la tête tentant de se contenir face à la machine rouillée tout aussi défectueuse que son coeur à elle..." Monsieur...elle chercha son nom, quelque part sur son habit, mais elle ne vu qu'un tas de tissus déchirés sans doute à cause du dur labeur..."Chester, madame "... Ah oui, Chester...veuillez garder mon identité secrète. Vous savez ce que certains pensent de la royauté, je n'ai pas que des amis aux Etats-Unis ". Il acquiesça puis caressa son ventre rond et Salomée le dénigra légèrement sans le vouloir..." Merci pour...elle désigna la machine...je vous en suis très reconnaissante..." Il avait surtout fait en sorte qu'elle ne paye pas. Cela ne l'aurait pas gênée, mais il avait tant insisté. Brune sortit un autre mouchoir de son sac, elle chercha son désinfectant pour vaporiser le volant.

"Tu sais qu'il y a déjà plus de bactéries en ce moment même sur tes mains que sur ce volant ?" . Elle sursauta, un jeune roux venait de lui poser une question et elle se mettait sur ses gardes. C'était d'ailleurs ce qu'elle faisait beaucoup avec les hommes ces temps-ci...Il avait semble-t-il un ton amusé...Je préfère me débarrasser des microbes qui me semblent visibles et donc plus facile à éliminer...dit-elle en le désignant tout particulièrement, elle se re-concentra sur son volant et l'aspergea d'emblée de son produit à la senteur 'lavande'..."d'ailleurs, monsieur-je-sais-tout, dites-moi combien j'en ai sur mes mains..." "Il y en a environ 10 millions.".... Elle se tue puis nettoya son siège avec ardeur. Elle sentait le sourire de ce jeune homme. Il s'accroupit à coté d'elle tandis qu'elle nettoyait et il lui tendit sa main..." Mallory"...elle s'arrêta bouleversée ...je, mais levez-vous voyons...elle posa ses mains sur le microbe en question et le releva...elle soupira et afficha un petit sourire en coin, il avait réussi à faire ressortir son côté non-protocolaireEnchantez...moi, c'est Salomée, princesse du Danemark, mais appelez-moi Lomée...Elle se recula de lui et enleva ses gants en cuir." Maintenant ce n'est plus 10 millions de microbes que j'ai...j'ai les vôtre en plus...". Elle se mit à rire, c'était un bon signe.

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Cette fille lui plaisait. Énormément. Elle avait l'air d'une extra-terrestre avec ses manières, son maintien et son discours tellement atypiques. C'était la première fois qu'une personne d'environ son âge le vouvoyait et, puisqu'il n'était pas en costard-cravate mais en jeans-basket, il devait déduire qu'elle avait reçu en éducation la plus stricte politesse. Il préférait toujours le tutoiement. Il lui venait naturellement avec les personnes avec lesquelles il avait un bon feeling. Et avec cette fille, il avait, genre, un arc-en-ciel de feelings ! Mallory sourit quand elle prit sa main pour la serrer.
« Enchanté, Lomée. » Il n'osa pas réagir sur le titre de princesse du Danemark, ne sachant si c'était une vanne ou pas. Après tout, il s'était bien envoyé en l'air avec le prince-héritier de Monaco il y a quelques semaines alors il n'aurait pas été étonné d'apprendre que cette prestigieuse université abritait plus d'une tête couronnée. Quant bien même Salomée était réellement de sang royal, il n'aurait pas changé son attitude – considérant que ces riches gens étaient des êtres humains comme lui et qu'un nom de famille ne suffisait pas à leur faire mériter plus d'égards que quiconque.

Mallory se redressa quand elle le fit également, tout en continuant de lui sourire. « Tu devrais me tutoyer, tu sais. Je suis le roi de nulle part. Même dans ma banlieue de Chicago, c'était pas moi le caïd. En même temps, avec ma carrure de crevette et ma préférence pour les mecs, ça aurait été un peu étonnant. » Il lui fit un clin d'oeil complice. A Harvard, Mallory était hors du placard. Après tout, il n'avait aucune chance de croiser ici quelqu'un qui le connaîtrait de là-bas. C'était déjà un miracle si un gamin issu de la banlieue sud avait eu les capacités intellectuelles pour entrer à l'université – encore plus une de l'Ivy League. Heureusement, Mallory était un génie et ça aidait un peu. En désignant d'un geste du menton le kart dont Salomée venait de nettoyer le volant, il s'enquit : « C'est la première fois que je vais faire du kart. D'habitude, je viens juste pour les réparer quand Chester a besoin parce qu'il est nul en mécanique. T'en as déjà fait,toi ? » Certes, la princesse semblait plutôt du genre à rester dans les endroits ayant reçus l'approbation de son flacon de Sanytol mais, bon, Mallory savait qu'il ne fallait pas se fier aux apparences. Pour ce qu'il en savait, elle était peut-être membre VIP et pilote hors-pair.
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