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June & Leandro
Lorsqu’on meurt la première chose qu’on voit c’est quelqu’un de vivant, je n’ai pas encore réussit à savoir si c’était la personne à qui on tenait le plus où la personne qui nous faisais nous sentir bien mais…C’est quelqu’un qui compte pour nous, c’est sûr. Ensuite c’est une sorte de trou noir, qui nous aspire et puis on voit un mort. Dans mon cas ca a été ma mère, qui m’a fait penser à la personne vivante que j’avais vu et qui m’a demandé de peser le pour et le contre avant de faire mon choix, m’incitant, inconsciemment, à choisir la vie. C’est ce que j’ai fait. J’ai vu Leandro et j’ai choisit. Pourquoi avait-ce était Leandro, dans mon cœur la réponse se faisait d’elle-même, dans mon esprit, c’était plus compliqué. Il comptait sans doute plus que je pensais, il faut dire que la mort multiple les sentiments, comme les épreuves finalement. Depuis 15 jours que je suis dans le coma, je ne fais qu’attendre sa venu. Il vient souvent, il repart, je me cache, je lui parle, je la chatouille, je l’embrasse mais jamais il ne me voit tout simplement parce que je suis une simple âme, or de son corps qui s’observe gisante sur un lit d’hôpital. Je le secoue parfois, espérant que cela me fera revenir à la vie mais rien…Il ne bouge même pas, parfois il prend ma main, je lui serre. Je lui serre réellement la main, il sourit, preuve qu’il y a encore quelqu’un dans ce lit qui n’est pas tout à fait mort. Hier je me suis vraiment réveillé, pour de vrai, mais ce n’était pas lui qui était à côté de moi, c’était Eric. Depuis ce moment j’attends chaque seconde qu’il franchisse la porte. Je ne pourrais même pas courir pour lui sauter dans les bras, je ne pourrais même pas marcher, je ne pourrais jamais plus danser certainement. Voilà le prix à payer quant un fou furieux vous tire dessus. Je fixe le réveil de la chambre, j’attends, chaque minute, chaque semaine et mes paupières sont de plus en plus lourdes, de plus en plus difficile à maintenir ouvertes et je finis par plonger dans le sommeil. Comme la veille mais avec les machines en moins, je suis une véritable princesse sur mon lit, je dors comme un gros bébé avec un petit sourire sur les lèvres. Je suis certainement la plus jolie patiente de l’hôpital car mon visage respire le bonheur. Mais comment être heureux alors qu’un fou vous a tirez dessus et que vous n’avez rien ? Je ne sais pas. J’attends le bonheur peut être. Je l’attends lui, tout simplement.
CREDIT TO
KAIJI FROM ILH
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