( Mary ) Et va y mange toi la porte pét****

La journée avait été longue pour moi et malgré la sonnerie qui signifiait la fin de mon cours, je savais qu'elle n'était pas encore finie. Alors que je m'apprêtais à prendre mes affaires pour quitter la salle, mon prof d'études médiévales nous prescrivit en dernière minute une liste de bouquins à déchiffrer. Consciente que mon week end adoré venait sans doute de partir en fumée, je soufflais tout en notant les noms des ouvrages. Une fois ceci fait, je m'en allais en direction de la bibliothèque espérant pouvoir trouver tout ce dont j'avais besoin. Après quelques minutes de fouinage, mes bras étaient pleins de livres qui allaient sans doute plus me pomper l'air que me rendre intelligente. Je marchais à présent dans le hall pour rejoindre ma résidence et c'est lorsque je m'apprêtais à sortir de ce dernier qu'une porte me claqua à la figure. Tous mes ouvrages tombèrent au sol et la personne qui aurait très bien pu me tenir la porte avait l'air de n'en avoir rien à faire. " Mais merde quoi ! "lâchais je hors de moi. " Ça t'arrive de penser à autre chose que ton cul d'Eliot ? " La jeune fille qui avait semblé faire exprès de ne pas me tenir la porte faisait partie de cette confrérie j'en étais sure, je l'avais déjà vu dans une soirée.

Cinq? Six? Je ne sais plus combien de jours cela fait que je suis de retour ici , mais les cours me fatiguent déjà. Je baillais en pleins cours et la prof n'aimait pas ça , elle me fusille du regard et j'en fais de même , je suis la princesse non mais dit , on ne me regarde pas de cette façon prof ou pas. Des devoirs , les cours ne suffisent pas qu'ils nous collent ses devoirs à la con. La sonnerie retentit et je range mes affaires précipitamment avant de me diriger vers la sortie , on me bouscule et là je hausse le ton directement à la personne qui ose me bousculer. Elle s'en va le regard gênée , quelle idiote celle là. Je passe mes mains dans mes cheveux , je vais vers mon casier l'ouvrant après avoir insérer mon code. Je range un ou deux livres qui me seront inutiles. Je regarde dans mon casier une photo de mon ex et moi , commnt avais-je pu garder ça? Je lève les yeux au ciel , prenant la photo afin de la froisser et m^me la déchirer , il n'y avait pas de poubelles , alors je décide de la mettre sur mes bouquins que je tenais dans les mains. Je ferme mon casier et m dirige vers la bibliothèque , je devais réviser. Après quelques longues minutes à avoir étudier dans cette bibliothèque , je perdais patience et commençais à soupirer doucement. Je prend mes affaires et je pousse les portes de sortie de la bibliothèque , commençant à sortir , ne prenant pas la peine de tenir la porte derrière moi. Chacun sa merde après tout. Je ne suis pas portière. Là j'entend la voix d'une fille , ce qu'elle réplique , m'énerve déjà. Je me tournais vers elle , levant les yeux au ciel. « Oh pauvre chou , tu n'as rien eu j'espère? » Répondais-je avec ironie. Je ne peux pas me la voir en peinture celle-là. Elle croyais quoi. « Puis quoi encore? Je n'ai pas que ça à faire. »  

La jeune fille leva les yeux au ciel sans doute pour signifier que j'étais la chose la plus immonde qu'elle avait pu cotoyer en ce monde. « Oh pauvre chou , tu n'as rien eu j'espère? » répliqua t'elle aussitôt, répondant ainsi mes provocations. Rien qu'en la regardant, je pouvais aisément m'imaginer son caractère de cochon pourrie gâtée. D'un regard assuré, elle continua en disant qu'elle n'avait pas que ça à faire, et que donc si je me prenais la porte c'était sans doute de ma faute. " Ba alors, ton papa ne t'a pas appris les bonnes manières ? " demandais je d'une voix niaise de façon à l'énerver. "Il me semblait pourtant que les gens friqués apprennent ça dès qu'ils sont dans le ventre de leur mère ". Alors qu'au début la situation m'énervait, je commençais réellement à m'en amuser. Alors que la jeune brune me faisait face j'avançais vers elle pour laisser tomber un livre de mes bras tout droit sur son pied gauche. Je riais intérieurement.

Cette Quincy là pour moi m'insupporte, je ne sais pour quel raison exactement , mais moi il m'en faut peu pour m'insupporter de la sorte , mais elle c'était le pire. Surtout qu'elle veut faire celle qui sait tout , celle qui a tout vécu. Rien qu'à la regarder j'avais juste envie de lui mettre ma main sur le visage , mais ça abîmerait ma jolie main donc non. C'est sans gêne et je m'en contre fichais que je ne lui avais pas tenu la porte. Elle pensais quoi que j'étais sa portière quoi. Je ne supporte juste pas les gens comme ça. Quand elle me demande d'une voix niaise si mon papa ne m'avait pas appris les bonnes manières là j sers les dents. De façon à ne pas lui en coller une par accident. Je lève les yeux au ciel. Lorsque j'allais répondre elle rajoute que les gens friqués comme moi apprennent ça dès qu'on sort du ventre de leur mère. Qu'elle m'énerve celle là tiens. « Pour ta gouverne , c'est les domestiques qui nous tiennent les portes. » Je pousse un soupir.  « Le gens friqués comme tu dit si bien , on apprend la politesse , mais apparemment ce n'est pas le cas pour toi. » Répliquais-je en la regardant de bas en haut.  

Ce que je lui disais semblait l'énerver comme pas possible et je devais dire que j'en étais plutôt satisfaite. « Pour ta gouverne , c'est les domestiques qui nous tiennent les portes. » répliqua t'elle dans un semblant de soupir. Je levais alors les yeux au ciel et un mot me sortit de la bouche sans prévenir : " Connasse ". J'eus le réflexe de mettre la main devant ma bouche et voulu tout de suite m'excuser. Soudain je me rappelais à qui j'avais à faire et soutenais son regard.  « Le gens friqués comme tu dit si bien , on apprend la politesse , mais apparemment ce n'est pas le cas pour toi. » dit elle soudain. La situation commençait vraiment à devenir du grand n'importe quoi et je commençais à me dire que je ferais mieux de m'en aller. " Allez je te laisse t'étouffer avec ta cuillère en or qui reste dans ta bouche ". Sur ce, je ramassais mes dernières affaires qui jonchaient le sol et tournais les talons.

Connasse ? Non mais je rêve d'où elle se permet de m'insulter de la sorte? Une envie de la frapper me viens , mais pourtant je me retiens , on m'a toujours appris que de frapper dans la merde finit par éclabousser et ça salirait mes si belles et douces mains , alors j'essaye de me calmer et de ne pas la frapper. Je me retiens comme pas possible. Allez , zeeeen reste zeeen même si l'envie de la cogner te persiste. J'arque un sourcil et un sourire en coin s'installe sur mes lèvres. « Merci pétasse. » Soyons plus intelligente qu'elle. Souvent , de ne pas répondre par de la violence pourrait bien l'énerver encore bien plus que l'on imagine. C'est ça que j'aime chez moi , j'aime la provoquer. Je me permet d'ajouter. « Tu es belle quand tu t'énerves. » Et bim. Pour la provoquer encore plus , j'aime bien ce petit jeu que je lui fait subir. Plus je prend cette insulte comme un compliment et qu'n plus de ça je la compliment , plus ça va l'énerver je le sais. Faut pas trop me chercher. Cela dit , elle a l'air d'être bien énerver vu sa réponse. Je la provoque encore plus. « Ne me laisse pas seule voyons. Tu m'a tellement manquer , biatch. » Ajoutais-je en guise de réponse avec un sourire malicieux, tandis qu'elle tournait déjà les talons. Cette situation m'amus bien tiens.

Alors que je pensais que notre entrevue était terminée, l'Eliot se permit de me répondre  et de me provoquer. Les mots " pétasse ", " tu m'as tellement manqué " sonnaient à mes oreilles comme une provocation de plus. Je tentais de ma calmer en inspirant et expirant profondément, mais la colère montait inhabituellement vite en moi. Cette garce me soutenait le regard et ne perdait pas un seul instant son sourire machiavélique. Je m'apprêtais à rentrer à la Quincy House mais tout allait beaucoup trop loin. Je tournais les talons pour de bon mais vers elle cette fois ci et lui mis une gifle en pleine figure. Oui je venais d'abuser et de faire quelque chose qui ne me ressemblait pas du tout. On me décrivait souvent comme une fille de bonne humeur mais plutôt douce et mes barrières venaient toutes de sauter. " Je ... je suis désolée " lâchais je à demi essoufflée et effrayée de mon geste. " C'est parti tout seul ... "

Il ne faut vraiment pas me chercher parce que ça risque de partir en cacahuètes. Seulement , je reste calme et douce pour l'instant , ce n'est que des mots de plus pour énerver la belle Pandora. Et ça agissait en conséquences , vraiment de trop même. Alors que je la voyais commençais à tourner les talons pour partir et qu'elle s'en aille celle là. Néanmoins , elle change d'avis et se dirige vers moi pour me donner une gifle. Alors là je reste surprise , vraiment. Surprise et calme , je pouffe de rire alors. Ravie qu'elle se soit énerver tant par rapport à ce que j'ai pu dire. La provoquer c'est dans ma nature. « Vraiment , t'aurais pu faire mieux. » Non , je ne répliquerais pas par une autre gifle , du moins j'essaye de me contenir. C'est partit tout seul à ce qu'elle rajoute en plus. C'est la meilleure. « Tu voulais caresser ma joue et tu m'as gifler , c'est comme ça que c'est partit? » Je m'éclate de rire. Me stoppant net pour avoir un mauvais regard sur elle. « Tu vois , j'ai la peau douce. » Dis-je en installant un sourire en coin machiavélique sur mes lèvres. Je suis encore très gentille de ne pas la frapper.