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you shoot me down, but i won't fall w/ bethany

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Allongée au centre de la pièce, la tête posée sur mon sac, je regardais le plafond, imaginant un jour résonner dans ce lieu les accords de ma propre mélodie, les murs vibrer sous le poids de mon vibrato. Je fermais les yeux, portée par le silence et m'imaginais en violoniste concertiste, jouant plus loin qu'entre les murs d'Harvard, pourquoi pas en Europe un jour, dans un fantasme qui malgré tout me travaillait depuis un certain temps. Il fallait que je choisisse. Révéler ma sexualité à ma famille ou ce à quoi j'aspirais dans la vie. Le choix était difficile car ni l'un ni l'autre ne serait accepté. Pryam semblait déjà me renier... Georgiana n'avait même pas daigné me répondre ni me parler lorsque je la croisais... afin d'être moi-même, j'avais du faire des sacrifices, dire adieu à mes deux cousins les plus proches. Henri ne me répondant pas j'avais conclu que les miens ne m'accepteraient pas comme j'étais. Allais-je risquer de les décevoir un peu plus en leur avouant ce à quoi je rêvais la nuit ? Qui je voulais être au risque de passer - tout comme aux yeux de mes parents - pour une marginale en pleine crise d'adolescence ? L'étais-je au fond ? Si oui, je ne voulais pas grandir, je voulais continuer à rêver, à espérer que ma musique puisse un jour faire le tour du globe... rêvassant, je ne vis pas la poignée de la salle tourner ni le fait que la porte s'ouvrait jusqu'au moment ou une silhouette passa le cadre de celle-ci. J'hésitais un instant à faire comme si je dormais encore mais l'on savait qu'il était interdit de traîner dans la salle de répétitions en dehors des heures avec les risques de vols (pupitres, divers matériels...). Je me retrouvais donc allongée et stupide au beau milieu de la pièce. Je me relevais alors lentement, espérant que la personne ne m'ait pas vu mais j'en doutais grandement. « Je... venais chercher quelque chose... » Dis-je en me tournant vers la jeune femme, faisant semblant de découvrir mon sac par terre. « Oh mon sac ! Je me demandais bien ou il pouvait être... » D'ordinaire, je traînais un peu avec les membres de l'orchestre pour discuter avant et après les répétitions mais j'avais perdu cette habitude depuis que j'avais fais mon coming out, ayant informé par texto tous les membres que je comprenais s'ils ne l'acceptaient pas, que j'étais prête à quitter l'ensemble, assumant mes responsabilités. J'avais fini par rester après quelques messages encourageants mais la plupart ne m'avaient jamais répondu et j'avais longuement hésité à arrêter... je me jurais dès l'année prochaine de reprendre du poil de la bête et surtout de ne plus avoir honte d'assumer qui j'étais.
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Kaleigh & Bethany

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L
La musique coulait dans mes veines depuis que j’étais toute petite, la maison de Brooklyn où j’ai grandit était toujours remplie d’airs d’opéras, de ballets classique ou tout simplement des mélodies que mon père jouait au piano. J’aurai pu étudier la musique, j’en avais certainement la capacité, mais je voulais qu’elle reste une passion pour moi, un échappatoire pour les jours où j’avais envie de me changer les idées. A la maison, je pouvais me glisser sur le tabouret et faire glisser mes doigts sur les touches blanches et noires quand bon me semblait, mais ma chambre de confrérie était bien trop petite pour accueillir un tel instrument. Je devais me contenter de jouer pendant les heures que je passais avec l’orchestre. Ce n’est que par hasard que j’ai appris que certains élèves revenait dans la salle après les cours, et petit à petit, en testant mes limites, j’ai commencé à faire de même, à me glisser dans les couloirs d’Harvard une fois les cours finis pour jouer quelques airs. Si je mourrais de peur de rencontrer quelqu’un les premières fois, j’avais pris gout au risque et j’appréciais les petits frissons qu’il provoquait en moi.
Ce soir-là, une fois de plus, j’avais eut envie de me rendre dans la salle de musique. J’échangeais mes talons hauts contre une paire de ballerine, plus discrète lorsqu’il s’agissait de ne pas faire de bruit en marchant. Comme d’habitude, je me faufilais dans les couloirs, telle une espionne. J’entrais dans la salle de musique sans avoir croisé quelqu’un, fière de mon exploit. Ce n’est qu’à ce moment que je me rendis compte que je n’étais pas seule dans la salle, quelqu’un était allongé à même le sol, en plein milieu. J’avançais doucement, et une jeune femme se releva. Je reconnus Kaleigh, la violoniste de la troupe. « Je... venais chercher quelque chose... » Elle semblait gênée d’avoir été surprise, sans vraiment que je comprenne pourquoi. Elle s’était effacée depuis quelques temps, son rire retentissait moins souvent pendant les réputations, alors qu’elle avait toujours un exemple de bonne humeur pour moi. Elle fit semblant de retrouver son sac, alors qu’il me semblait qu’elle s’en était servie comme d’un oreiller. Mais je ne lui fis pas remarquer. « Je ne dirais à personne que je t’ai croisée si ça peut te rassurer. » Je me rappelais qu’elle avait avoué être homosexuelle un peu plus tôt, était-ce qui causait sont malaise ? Pour ma part, son aveu ne m’avait posé aucun problème, peut-être est-ce le fait d’avoir grandit à New York où l’on pouvait voir de tout. J’avais envie de lui faire comprendre, sans pour autant mettre les deux pieds dans le plat. « J’avais envie de jouer quelques notes pour me détendre, tu veux m’accompagner ? »

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« Je ne dirais à personne que je t’ai croisée si ça peut te rassurer. » « Oh... d'accord. » Répondis-je, me sentant quelque peu bête. Quelques secondes passèrent sans que je ne sache quoi faire, quoi dire, balançant simplement mon sac le long de mon épaule. Puis, me surprenant, Bethany me proposa de jouer avec elle. Étonnée, je la dévisageais quelques instants avant de sourire, je ne refusais jamais un peu de musique. Mis à part Eden qui ne faisait pas parti de l'orchestre, j'évitais les autres violonistes. Nous acceptions toute personne sachant jouer juste, capable d'aligner quelques notes. Et je détestais ce critère. Sortant d'un premier prix de conservatoire, j'avais longtemps considéré l'orchestre comme une belle mascarade, réduisant mon talent au silence. Puis, j'avais, petit à petit et pas encore totalement, cessé de penser à moi pour apprécier l'harmonie de nos couleurs. Je n'avais jamais apprécié l'orchestre, même lorsque j'étudiais au conservatoire de Boston. L'université ne disposant pas d'un département musique de chambre, je m'étais rabattue sur l'orchestre et au final, je ne le regrettais pas et j'avais pu profiter du talent des autres. Au début de l'année, j'avais mené une lutte avec un autre premier violon dans le but de devenir premier violon soliste. Je regrettais que celle-ci ait quitté Harvard car cela me donnait l'impression d'avoir eu sa place uniquement parce qu'elle était partie... je n'allais pas m'en plaindre non plus.

« Donne-moi deux petites secondes. » Demandais-je, déposant mon étui sur une table, sortant mon violon de sa boîte, l'accordant rapidement à l'aide de quelques pizz avant de saisir mon archet que je tendais, jouant deux trois notes dans le but de savoir s'il restait assez de colophane. « Prête pour un buff ? » Demandais-je, un éclat vif dans les yeux avant de commencer à jouer, faisant vibrer les murs sous un vibrato long et si puissant qu'il me donnait l'impression de m'arracher les tripes. Accélérant le rythme, je me mis à sourire, remplissant l'air de l'euphorie qui m'habitait lorsque je jouais et j'étais plus que ravie de partager ce moment avec un musicien de ce nom avec peut-être la meilleure pianiste que l'orchestre ait connu depuis mon arrivée à Harvard.
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J
’avais l’impression que Kaleigh ne savait pas vraiment où se mettre en ce moment-même. Elle était debout en plein milieu de la salle, ne disant pas un mot. J’avais toujours détesté les blancs, ils avaient le don de me mettre mal à l’aise, et je n’aimais pas me sentir mal à l’aise. Personne ne devait aimer cette sensation d’ailleurs. Pour rompre ce moment, je lui proposais de jouer quelques notes. Un sourire éclaira son visage, ce qui ne fit forcément plaisir. « Prête pour un bœuf ? Une jam-session, ça tombait bien, c’est ce que j’avais en tête quand je lui avais proposée de m’accompagner. Kaleigh était la violoniste de l’orchestre, et une musicienne plus que douée. Peut-être l’une des meilleures que j’avais pu croiser. L’écouter pendant ses solos était devenu un vrai plaisir pour moi. Pendant qu’elle sortait son instrument de son étui, et l’accordant en jouant quelques notes, je pris place sur le tabouret du piano à queue laqué noir, posait mon sac à main à mes côtés et posait mes mains sur les doigts. Chaque fois, je pensais à la même scène avant de commencer à jouer : mon père assis devant le piano de la maison, moi assise sur ses genoux, mes petites mains posées sur les siennes pendant qu’il jouait quelques mélodies. Et éclatant de rire quand j’arrivais à lui faire jouer une fausse note. « Prête.» Je lançais un dernier regard, un dernier sourire à la jeune femme brune debout dans mon dos, et appuyait sur les pédales du piano pour commencer à jouer. Mes doigts couraient sur les touches blanches et les noires, et sans vraiment y réfléchir, une douce mélodie résonnait dans l’air, se mêlant aux notes du violon de Kaleigh, pour former une harmonie presque parfaite. Sans même la regarder, je savais que la Kaleigh qui était en train de jouer n’avait rien à voir avec celle qui était étendue par terre gênée quelques minutes plus tôt. Je savais qu’elle avait les yeux fermés, un sourire sur les lèvres, un air paisible sur le visage. Je m’arrêtais de jouer pour la regarder à nouveau. Je ressentais le besoin de parler, de lui dire que je n’étais pas contre elle, qu’elle n’avait pas à se sentir gênée en ma présence, mais je ne sais pas si elle apprécierait. Je me mordis légèrement la lèvre inférieure en attendant de prendre une décision.

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Jouer avec une musicienne de ce nom n'avait rien de comparable. Ce n'était - à mon sens - certes pas aussi jouissif qu'un duo de cordes frottées mais le piano apportait quelque chose de plus élégant, de plus gracieux et peut-être de plus magique. Ses doigtés étaient si légers qu'ils me donnaient l'impression de voler au rythme de sa mélodie. Force était de constater que nous formions une harmonie parfaite, bien au delà de ce que j'avais imaginé. Fermant les yeux, je continuais à remplir la pièce de la chaleur de mon instrument, forçant si fort sur l'archet que je m'imaginais faire vibrer si fort les murs qu'ils en tomberaient sous le poids des vibrations. Le piano s'arrêta alors et je continuais, trop passionnée, trop lancée pour m'arrêter, bougeant quelque peu sur moi-même, un sourire en coin perché sur le coin de mes lèvres. Je ne pouvais pas me dérober, je ne pouvais plus me leurrer, j'étais musicienne, certes mais j'étais également faite pour la musique, pour faire carrière. Je ne m'imaginais pas faire autre chose. Comme l’ADN qu'on ne peut changer, la musique était ancrée en moi. Et je décidais de lutter contre ce fait. J'avais bien assez de combat auxquels faire face dans ma vie. Que représentait ma famille aux yeux de ça ? Ma vie peut-être ? Une vie contre une vie... Contrariée, je perçais l'atmosphère d'un accord chaud et mélancolique avant de relever l'archet de mon violon, sentant que je reprenais immédiatement pied avec la réalité. Ouvrant les yeux, j'éclatais de mon rire cristallin, portant mon violon de ma main gauche, adressant un regard à la pianiste. « Ouh, attention, t'es en passe de devenir ma pianiste attitrée. » Plaisantais-je en battant des cils, déposant mon violon dans son étui pour saisir ma colophane que je passais sur les crins de mon archet. Reposant l'objet au fond de l'étui, je découvrais dans le double-fond de la boîte des ébauches de partitions, des mélodies oubliées, des notes muettes dont j'avais occulté l'existence. J'ai pourtant une mémoire d'éléphant, comme quoi la mémoire sélective n'est pas qu'une légende... Décidant de remettre cette découverte à plus tard, je me retournais vers la jeune femme et demandais. « Je ne t'ai jamais demandé... tu étudies quoi ? » Je travaillais actuellement avec mon psychiatre sur mon rapport avec les autres, sur mes relations interpersonnelles. Selon lui, mon égocentrisme était un frein, il voulait que je m’intéresse aux autres pour m'ouvrir au monde. Foutaises ! Je n'étais pas une attardée qui ne voit pas plus loin qu'au bout de son nez ! Néanmoins, je décidais d'appliquer son conseil, parait-il que les gens les plus populaires sont ceux qui prêtent, même superficiellement, une attention aux autres...
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M
ême si mes doigts ne parcouraient plus les touches du piano devant lequel j’étais assise, Kaleigh, yeux toujours fermés, continuait à jouer, avec une passion et une fougue qui m’impressionnaient réellement. Elle semblait si concentrée que même si la terre se mettait à trembler, elle ne sentirait surement pas le sol bouger sous ses pieds, et son archet continuerait de caresser les cordes de son instrument. Effectivement, elle n’était jamais dans cet état avec les autres musiciens autour d’elle, et d’un coup, j’eus l’impression d’être un être privilégié, pour entrevoir la « vraie » Kaleigh, celle qui ne se cachait pas, qui était elle-même. Puis son bras resta suspendu en l’air quelques secondes, avant de s’abaisser. Elle ouvrit les yeux, et un grand sourire vint éclairer ses lèvres, juste avant que son rire cristallin emplisse la pièce. « Ouh, attention, t'es en passe de devenir ma pianiste attitrée. » Je ne pus m’empêcher de rougir : je n’avais jamais joué que pour mon propre plaisir, voire celui de ma famille. Donc personne n’avait vraiment « évalué » ma façon de jouer ou mon niveau. Je croyais même qu’il s’agissait de la première personne me faisait un compliment, en dehors de mon professeur de musique. Je ne sus que murmurer un petit « Merci. » Toujours assise sur mon banc, je la regardais ranger son violon au fond de son étui, la vit froncer légèrement les sourcils, puis comme si de rien n’était, elle se retourna à nouveau vers moi. « Je ne t'ai jamais demandé... tu étudies quoi ? » Avait-elle remarqué mon « malaise » et voulait-elle briser un peu la glace pour me mettre plus en confiance ? Je ne le saurais jamais mais j’appréciais le geste. Je me tournais pour me mettre complètement face à elle, et lui répondit. « L’histoire de l’art et les arts plastiques. Et j’ai gardé mes deuxième et troisième plus grandes passions en option, la danse, et donc la musique. » Je me rappelais l’avoir parfois croisée à la sortie de certains cours. « Tu n’es pas aussi en histoire de l’art par hasard ? »
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« L’histoire de l’art et les arts plastiques.... Tu n’es pas aussi en histoire de l’art par hasard ? » « Hum... » Fis-je tout simplement en m'asseyant sur une table, les jambes pendouillant dans le vide, fixant la jeune femme comme si je tentais vainement de la replacer sans jamais y arriver, cependant. Puis, j'eus le « tilt », le truc qui fait que. « En fait, je suis en musicologie, l'histoire de l'art est ma seconde option, c'est pour ça qu'on a du se croiser sans jamais vraiment se voir. » Dis-je sans y accorder vraiment d'importance. Si j'ignorais déjà la plupart des étudiants de ma promotion, ce n'était pas pour faire plus attention aux autres. « T'as faim ? » Demandais-je alors que je plongeais la main dans mon sac, l'invitant implicitement à me rejoindre ou même à s'assoir à côté de moi sur la table. Sortant quelques cochonneries comme des bonbons et des gâteaux (on pouvait aisément croire que j'avais dévalisé la supérette du coin), quelque peu entamés pour certains. « Parce que moi oui. » Déclarais-je dans un sourire avant d'enfiler quelques sucreries qui me collèrent rapidement aux dents. Je finis par pousser les paquets sur la table voisine avant de m'allonger à même la table, repliant mes genoux et saisissant mon téléphone, profitant de cet instant pour envoyer un sms à ma petite-amie, un sourire en coin dressé au coin des lèvres. « Si tu veux boire un coup, te gêne pas. » Ajoutais-je en sortant une flasque de mon énorme sac à bandoulière, la repoussant au bord de façon à lui indiquer que ce n'était pas que par politesse, que j'agissais également et qu'elle pouvait vraiment boire un coup si elle le voulait, se détendre comme j'aimais appeler ça. Bon depuis quelques temps je passais ma vie à me détendre. Je n'étais jamais ivre, disons simplement que je gardais à flot un certain état d'ivresse. Autrefois j'avais Sasha pour m'aider à gérer mon stress, mon ex petit-ami sur lequel j'aimais me défouler. Mais je n'avais plus personne et j'étais las de tyranniser les premières années. Et puis ma vie était tellement compliqué en ce moment que je décidais de me comporter comme une pauvre idiote, comme une Mather tiens ! Je risquais déjà de rater mon année avec mes mois d'absence...
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’avais toujours eu une bonne mémoire, surtout des visages. Je me rappelais toujours des gens que j’avais déjà rencontré une fois, et j’étais presque incollable pour retrouver le nom d’acteurs présents dans des films. Qu’elle ne se souvienne pas de m’avoir croisée ne m’étonnait pas, j’avais toujours été du genre discrète. « En fait, je suis en musicologie, l'histoire de l'art est ma seconde option, c'est pour ça qu'on a du se croiser sans jamais vraiment se voir. » Ses souvenirs restaient vagues, mais ça ne me posait pas de problèmes. Je souris et j’acquiesçais. Elle prit place sur une table dans un coin, alors que j’étais toujours perchée sur le tabouret du piano. Elle avait si l’air si nonchalante d’un coup. « T'as faim ? Parce que moi oui.» Elle avait plongé la main dans son sac et en avait sorti des paquets de bonbons et de petits gâteaux. Qu’elle me tendit, m’invitant à la rejoindre. Si grignoter à cette heure ne me tentait pas vraiment, surtout que je n’avais jamais été une grande fan des bonbons dont je trouvais souvent le gout trop chimique, je me levais néanmoins et prit place à la table attenante. Pour ne pas la vexer, je saisis le paquet de petits beurre et en pris deux dans ma main. « Merci. » Je commençais à en grignotais un, elle s’allongea de tout son long sur la table avant de pianoter sur son portable. Je sortis aussi le mien du sac pour vérifier l’heure. Je n’avais pas d’impératifs, personne ne m’attendait, mais je savais que des révisions m’attendaient. Même si je n’étais pas vraiment pressée de retrouver mes cahiers. « Si tu veux boire un coup, te gêne pas. » Je relevais la tête, et remarquais qu’elle avait sorti une petite flasque de son sac. Je n’en croyais pas mes yeux, elle buvait en journée, sans raison particulière ? Je répondis presque immédiatement. « C’est gentil mais je ne bois pas. » J’avais encore en tête la dernière soirée des Mathers, et je n’avais pas encore retrouvé tous mes souvenirs. Pour ne pas qu’elle me prenne pour une fille que n’osait rien, je préférais ajouter : « Je ne supporte pas vraiment l’alcool. » L'alcool déliait les langues, c'était connu, et d'un coup, je me sentis de lui poser des questions plus personnelles, d'en savoir plus sur cette jeune fille mystérieuse, qui intriguait et énervait à la fois. « Qu'est-ce que tu venais faire ici en fait ? »

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