(umberto) what are you doing here?

Tu étais sur scène depuis à peine une minute et déjà, tu ne formais plus qu'un avec l'univers t'entourant. Tu étais dans ton élément, là où tu te sens réellement bien; réellement toi. Tu ne t'inquiétais même pas à savoir ce que les gens penserait de ta performance, de toi. Non, ça tu t'en moquais. Tu dansais pour toi. Tu te déshabillais pour toi. Pour te sentir libre, pour te sentir femme et accepter ce corps qu'on t'avait donné. Tu en étais fière, qui plus est. Alors à toutes les fois où tu te retrouvais sur scène, tu ne pensais qu'à une seule chose et c'était à toi. Peu importe comment fort crieraient les hommes dans la salle. À chaque fois que tu montais sur les planches, tu ne pensais plus qu'à toi. Et dès que tu en redescendais, l'adrénaline s'estompait trop rapidement à ton goût... Tu te retrouvas alors dans ta loge, vêtu d'un peignoir en soie, en train de te refaire une petite beauté en te regardant dans le grand miroir. Tu prenais de grandes inspirations, histoire de reprendre ton souffle et faire diminuer ta fréquence cardiaque. Tu étais toujours sur ton nuage, mais l'euphorie n'était plus la même. Là, tu te sentais bien, sereine, calme. Et pourtant, ce spectacle n'était que la pointe de l'iceberg, la soirée était encore jeune. À cette idée, un grand sourire se dessina sur tes lèvres tandis que tu continuais ta petite routine cocooning, bien au calme. ~

Difficile de refuser lorsque les potes proposent une soirée dans un club de strip tease. Bon, Berto préférait toucher les femmes que les regarder. Mais pour ce soir, il allait faire avec, ou plutôt sans. Le brunet rejoignit ses amis et se commanda une bière avant de prendre place à une table, admirant le show. Une femme entra, surement la trentaine, et elle lui semblait familière. Berto écarquilla les yeux lorsqu'il la reconnu. C'était une escort qui l'avait accompagné à un dîner lorsque ses parents étaient venus en ville, histoire de faire croire à son père qu'il était posé. Berto ne faisant pas assez confiance à ses amies féminines pour jouer la comédie, il avait préféré faire appel à une professionnelle. Seulement il n'avait pas couché avec après, c'était pas son truc. Donc elle était escort et strip teaseuse ? Décidément, un choix de vie délicat. A la fin de sa performance, le brunet se leva direction les loges. Deux trois bobards et il avait réussit à embobiner le vigile pour passer. Arrivé devant la porte, il frappa trois coups, attendant qu'elle lui ouvre. Il ne savait même pas quoi lui dire, mais il avait hâte de voir sa réaction. Enfin, elle ne se rappellerait peut-être pas de lui, elle devait avoir de nombreux clients.. Même si, on se souvenait toujours de Berto.

Après quelques minutes de calme bien mérité, on toqua à ta porte. Tu soupiras longuement en te levant de ton siège. Qui pouvait bien venir te déranger ? Sans doute le patron du bar, souhaitant te faire part de ses impressions concernant ta performance. Parce que oui, généralement les propriétaires des lieux où tu montais sur scène se montraient toujours très chaleureux envers toi. Après tout, c'est un peu grâce à toi qu'ils réussissaient à faire un super chiffre d'affaire. Tu arrivas donc à la porte et l'entrouvrais doucement jusqu'à ce que tu puisses y apercevoir le visage de ton visiteur. « Oui ? » dis-tu d'une voix calme. Tu fixais le jeune homme lorsque tu eus une révélation. Il était beaucoup trop jeune pour être le propriétaire ! Qui plus est, tu le reconnaissais mieux maintenant. Tu ouvris la porte et lui fis signe d'entrer. Tu la referma aussitôt qu'il fut dans la loge. Ton rythme cardiaque s'accélérait rapidement. Que faisait-il là ? « Qu'est-ce que tu fais là, Umberto ? » demandas-tu en posant tes mains sur tes hanches. « Comment as-tu fait pour arriver aux loges ? » rajoutas-tu, visiblement surprise qu'il soit là, face à toi. Ça t'inquiétait même... ~

Il ne savait pas trop ce qui lui passait par la tête. Surement de la curiosité. Parce qu'il aurait très bien pu continuer sa soirée tranquillement avec ses amis, à profiter du spectacle. Finalement, sa tête l'emmena jusqu'à la loge de Lauren. Ca l'intriguait tout de même, qu'une escort puisse en plus être strip teaseuse. Ce n'était tout de même pas le genre de vie rêvée pour toutes les filles. C'était.. assez spécial. Il voulait en savoir un peu plus. Du coup, le brunet se retrouvait devant la porte rouge, attenant qu'on lui ouvre, ce qu'elle ne tarda pas à faire. "Oui ?" Un sourire s'afficha sur ses lèvres. Finalement, elle poussa plus la porte et le laissa entrer avant de refermer rapidement la porte. "Qu'est-ce que tu fais là, Umberto ?" Bon, elle se souvenait déjà de lui alors, bonne nouvelle. "Comment as-tu fait pour arriver aux loges ?" Il regardait tout autour de lui, passant sa main sur quelques accessoires. "Alors, c'est comme ça que tu arrondis tes fins de mois ?" Il se tourna vers elle, son sourire n'ayant toujorus pas quitté son visage, surtout en voyant l'air médusé de la belle brune. "Tu as bien vu au cours du diner que je pouvais embobiner n'importe qui.." C'est pas ce vigile qui allait lui faire peur quand même.

Tu croisas tes bras contre ta poitrine, essayant de te couvrir du mieux que tu le pouvais. Ce peignoir n'était pas le morceau de vêtement le plus couvrant et ça te mettait un peu mal à l'aise que quelqu'un soit dans ta loge, sans prévenir. Il semblait bien amusé alors que toi tu avais cette envie irrésistible de le mettre à la porte. Tu lui posas des questions bien claires, prenant un ton sérieux qui sous-entendait bien le fait que sa présence n'était pas désirée. Il ne semblait pas vouloir y répondre, bien trop absorbé par tout les accessoires qui traînaient dans la pièce. « Alors, c'est comme ça que tu arrondis tes fins de mois ? » C'était cliché de penser que les gens se mettent nus sur scène simplement pour l'argent. « Qu'est-ce qui te fait croire que je fais ça pour l'argent ? » répondis-tu avec tact, essayant une fois de plus de lui faire comprendre qu'il n'avait pas à jouer à ce jeu avec toi. Après quoi il finit par répondre à ta précédente question. Il était temps ! « Tu as bien vu au cours du diner que je pouvais embobiner n'importe qui... » Tu soupiras et leva les yeux au ciel. « Oui, ça je l'ai bien vu. » dis-tu en retournant t'asseoir à ta coiffeuse, reprenant ta brosse à cheveux pour les démêler une deuxième fois. « Sérieusement, qu'est-ce que tu fais là ? Si tu as besoin de mes services, tu as encore mon numéro, si je ne m'abuse. Tu n'es pas obligé de me traquer. » dis-tu en fronçant doucement les sourcils. Tu fixas son reflet dans le miroir. Sa présence t'embêtait, certes, mais... Quelque chose là-dedans t'intriguait, t'amusait. C'était peut-être excitant de jouer avec le feu ? Tu as toujours aimé te brûler les doigts... ~

Berto s'amusait de la situation et il semblait bien être le seul apparemment. Du coup, ça rendait les choses encore plus amusantes pour lui. Il voyait bien dans les yeux de la jeune femme ainsi que dans ses gestes et surtout le timbre de sa voix, qu'elle n'avait aucune envie qu'il reste plus longtemps ici. "Qu'est-ce qui te fait croire que je fais ça pour l'argent ?" Il se tourne vers elle, sourire sur les lèvres. "Ah, parce que te déshabiller sous le regard de quarantenaires en manque, c'est un plaisir pour toi ?" C'était cliché, mais il n'avait pas tord pour la moitié de la clientèle. L'autre étant des jeunes comme lui, ne venant ici que rarement, lors d'une soirée entre potes. "Oui, ça je l'ai bien vu". Elle retourne s'asseoir tandis que lui ne bouge pas, préférant se poser contre le mur derrière lui. "Sérieusement, qu'est-ce que tu fais là ? Si tu as besoin de mes services, tu as encore mon numéro, si je ne m'abuse. Tu n'es pas obligé de me traquer". Il arqua un sourcil avant de se mettre à rire. "Te traquer ?" Il s'approcha un peu d'elle mais s'arrête au milieu de la pièce, regardant tout autour de lui. "Non je te rassure, je savais pas que tu travaillais ici". Il sourit, reposant finalement ses yeux sur elle, à travers le miroir. "Puis j'ai qu'à claquer des doigts et une dizaine de femmes comme toi me tombent dans les bras tu sais". Il haussa les épaules. "Ou alors, j'ai qu'à payer pour m'en taper une.." La prochaine fois, elle sera peut-être un peu plus aimable avec ses visiteurs.

« Ah, parce que te déshabiller sous le regard de quarantenaires en manque, c'est un plaisir pour toi ? » Tu levas les yeux au ciel face à son ignorance. Tu n'allais pas non plus essayer de lui expliquer le pourquoi du comment parce que de toute façon, très peu de genre pourraient comprendre. Tu te contentas de sourire doucement. Après quoi tu retournas t'asseoir à ta coiffeuse pour sortir la carte de la victime. « Te traquer ? » dit-il. « Non je te rassure, je savais pas que tu travaillais ici » Oh. S'il l'avait su, il ne serait pas venu, c'est ça ? Tu souris doucement, lui lançant un regard provocateur dans le miroir. « Puis j'ai qu'à claquer des doigts et une dizaine de femmes comme toi me tombent dans les bras tu sais » Tu ne pus t'empêcher de te mettre à rire face à son si bel égo. C'est beau être jeune et se sentir invincible, hein ! « Ou alors, j'ai qu'à payer pour m'en taper une.. » Tu laissas une nouvelle fois un rire s'échapper. Il s'enflait la tête, là ? Tu te mordis la lèvre inférieure alors que tu te levais pour aller le rejoindre. Avant de t'arrêter près de lui, tu t'assuras de verrouiller la porte de la loge. Un peu d'intimité serait nécessaire. « C'est drôle parce que si tu n'avais qu'à claquer des doigts pour avoir des dizaines de filles, pourquoi serais-tu venue me rejoindre ? » Tu te rapprochas davantage de lui, effleurant furtivement son bras de tes doigts. Ton regard se voulait sensuel alors que tu te mordais toujours la lèvre. « C'est peut-être parce qu'au fond, tu me trouves terriblement sexy et que depuis le dîner, tu ne peux m'enlever de ton esprit ? Me voir nue sur scène a dut réveiller en toi encore plus d'excitation. Et là, tu as franchi la porte dans le but d'avoir la meilleure partie de jambe en l'air de ta vie, non ? Je me trompe ? » Tu avais parlé avec cette voix d'aguicheuse, celle qui pourrait littéralement mettre un homme à terre devant tes pieds. Tu avais ce don pour les rendre fous. Et tu savais t'en servir. Tu le fixais du regard, cherchant à savoir ce qu'il ferait ensuite. Partir ? Ou succomber ? Pour l'allumer un peu plus, tu défis la boucle de ton peignoir, le laissant s'entrouvrir un peu plus... Tu espérais qu'il se prenne au jeu. Parce que si tu visais juste en disant que tu l'attirais depuis le dîner, l'inverse était tout aussi vrai. ~

Après lui avoir balancé toutes ces saloperies, Berto s'attendait à ce qu'elle se lève et qu'elle lui gueule dessus. Qu'elle le pousse jusqu'à la sortie ou même qu'elle appelle la sécurité. Il voyait dans son regard un espèce de jeu et il se demandait bien jusqu'où elle pouvait aller. La jeune femme décida de rester tout à fait calme, se levant et s'approchant de lui avec un regard aguicheur. Elle s'approcha de la porte, mais au lieu de l'ouvrir pour lui demander de sortir, elle l'a ferma à clé. "C'est drôle parce que si tu n'avais qu'à claquer des doigts pour avoir des dizaines de filles, pourquoi serais-tu venue me rejoindre ?" Elle se mordillait la lèvre et Berto arqua un sourcil, plutôt choqué de son changement total d'attitude en l'espace de quelques secondes. Il l'a regarda de bas en haut, la dévisageant complètement. L'italien ne répondit pas, se doutant bien qu'elle n'avait pas encore fini de lui dicter ce qu'elle avait en tête. "C'est peut-être parce qu'au fond, tu me trouves terriblement sexy et que depuis le dîner, tu ne peux m'enlever de ton esprit ? Me voir nue sur scène a dut réveiller en toi encore plus d'excitation. Et là, tu as franchi la porte dans le but d'avoir la meilleure partie de jambe en l'air de ta vie, non ? Je me trompe ?" Un sourire se dessina sur le visage de Berto, tandis que la belle brune laissait un peu plus découvrir sa chair en ouvrant un peu son peignoir. Le brunet se mordilla la lèvre, passant son regard sur son corps sans retenu avant de s'arrêter sur ses yeux. "Je ne sais pas si c'est le fait que tu sois sexy qui m'a attiré ici.. Je dirais plutôt que j'ai eu le pressentiment que quelque chose d'intéressant pouvait arriver.." Il s'avance doucement d'elle, passe sa main sur son peignoir pour le faire tomber au sol. "Pour ce qui est de la meilleure partie de jambe en l'air de ma vie, ça reste encore à prouver.." Challenge accepté. Mais fallait y mettre le paquet.

N'importe quel homme ne serait pas insensible face à tes atouts, c'était un fait. Tu aimais savoir avoir le contrôle là dessus et pouvoir jouer de tes charmes pour arriver à tes fins. Évidemment, tu n'es pas le genre de personne qui en abuse, mais parfois, oui parfois, ça peut donner place à des situations plutôt... agréable. Comme celle-ci. Entre vous deux, le courant semblaient bien passer. C'était un peu comme un jeu, une guerre silencieuse de signes et de sous-entendus coquins. Ça crevait les yeux que lui autant que toi avait envie d'aller plus loin, de repousser les limites de l'interdit. C'est peut-être ta punch line provocatrice qui sonna l'alarme ou alors lorsque tu ouvris un peu plus ton peignoir, lui donnant visiblement le choix pour la suite. Il mordit à l'hameçon comme tu l'avais souhaité. « Je ne sais pas si c'est le fait que tu sois sexy qui m'a attiré ici.. Je dirais plutôt que j'ai eu le pressentiment que quelque chose d'intéressant pouvait arriver.. » Oh. Quelque chose d'intéressant ? Tu fis un sourire en coin, style provocateur. Il visait juste : quelque chose d'intéressant était sur le point de se produire. Il n'en tenait qu'à lui. Il s'approcha un peu plus de toi et d'une main volage vint faire tomber ton peignoir sur le sol. Tu n'essayas même pas de l'arrêter. « Pour ce qui est de la meilleure partie de jambe en l'air de ma vie, ça reste encore à prouver.. » Il te mettait au défi ? Okay ! « Je suis sûre que tu n'as jamais côtoyé une femme avec autant d'expérience ! » dis-tu d'un ton aguicheur avant de t'avancer vers lui. Tu le plaquas au mur sans retenu et fit glisser tes mains jusqu'à son entre-jambe, titillant du bout des doigts la bosse qui était en train de se former dans son jeans tandis que tes lèvres se posèrent dans son cou, le mordant par endroit... Petit teaser de ce que tu étais capable de faire... ~

Impossible de rester de marbre face à elle, surtout dans cette tenue. Il l'avait vu danser, il avait vu la souplesse dont elle pouvait faire preuve. Elle avait quoi ? La trentaine ? Ça rajoutait un peu de piquant. La tension était nettement palpable ici et les choses prenaient vraiment une tournure très intéressante. Il ne s'attendait vraiment pas à ce que ça se passe comme ça en venant ici. Même s'il l'avait espéré, c'est vrai. Après tout, il ne serait pas venu sinon. Mais vu comme elle l'avait accueilli, ça semblait être mal parti. Pourtant voilà, les voilà en train de s'envoyer des regards coquins, des sourires aguicheurs et des mots qui soulignent très bien leurs pensées. "Je suis sûre que tu n'as jamais côtoyé une femme avec autant d'expérience !" Il haussa les épaules. A vrai dire, si, c'était surement le cas. Enfin, peut-être. Mais inutile de la contredire. Puis pour son jeune âge, Berto avait également pas mal d'expérience dans le domaine. Elle passe sa mai sur son entre-jambe et vient le mordiller dans le cou. Un frisson le parcoure, tandis qu'il n'y a plus aucun échappatoire. Il se laisse tenir par le mur, et la regarde avec un sourire sur les lèvres. "A toi de me montrer tous tes talents.." Il était bien trop habillé par rapport à elle, mais il se doutait bien qu'elle n'allait pas tarder à les mettre à égalité. Bon sang, c'est vrai qu'il commence à faire sacrément chaud ici.