(Leynarc) Hurry up and come and save me

Devant mon miroir, je m'assurais que mes cheveux soient impeccables, aucun qui ne soit mal placé, pas de rouge à lèvre qui dépasse ni de bavure de mascara sur la paupière. Il fallait que je sois plus que parfaite pour ma sortie. Ce n'est pas tous les jours que nous avons la chance de faire apparition dans un grand restaurant au bras d'un homme aussi prestigieux que l'était Marc. Enfin si, moi j'avais cette habitude. Avant. Lorsque j'étais Leyna, la fille de la haute société dont la famille figurait dans le top 10 des plus grandes fortunes mondiale et qui ne sortait qu'avec des hommes riches et non pas la garce d'Harvard qui devait bosser dans un cabinet d'avocat à Cambridge pour subvenir à ses besoins et qui couchait à tout va. Pas que j'avais honte d'être cette fille là, j'aimais ma vie, mon travail. Tout pourrait être pire. Mais tout a déjà été tellement mieux... C'est dur d'y renoncer, même après tout ce temps. Voilà pourquoi je profitais de cette soirée pour mettre le paquet et me sentir à nouveau comme une princesse. J'attendais ensuite à l'extérieur que mon prince fasse son apparition.

Ce soir j'emmenais Leyna au Coast Grill, un restaurant renommé dans Cambridge où les prix étaient particulièrement élevé du moins pour quelqu'un de mon rang, ce n'est pas un problème. Je me mettais sur mon trente-et-un, j'avais acheté un costard pour l'occasion, hors de prix et sur-mesure, j'étais prêt et il ne me restais plus qu'à aller chercher Leyna, ce soir elle allait être le centre de toutes mes attentions, je quittais ma chambre, me rendre sur le parking du campus pour monter dans ma Ferrari et me rendre en direction de Central Square. Je me garais en bas de chez elle et en quelques minutes j'étais devant la porte de chez elle , j'avais hâte de passer cette soirée avec elle, disons que je ne me serais jamais attendu à toujours lui parler, à toujours la côtoyer depuis ce qui s'est passé, elle est la cause de ma rupture avec la seule que j'ai aimé dans ma vie, mais je suis là devant sa porte, à attendre qu'elle m'ouvre, je ne pensais pas autant m'attacher à elle, mais c'est le cas, elle arrive presque à me faire oublier le seul amour de ma vie.

À l'époque où j'avais rencontrée Marc, on peut dire que j'étais loin d'être la fille qu'il avait devant les yeux aujourd'hui. J'étais beaucoup plus égoïste, je n'avais aucune considération pour une chose en laquelle je ne croyais pas du tout et que l'on appelle l'amour. Pour le coup, jamais je n'avais ressenti quelque remord que ce soit à être celle qui avait provoqué sa séparation avec sa fiancée. Je m'étais toujours dit que s'il l'avait réellement aimé autant qu'il le disait, il ne se serait pas laisser tenté par mon petit cul. Mon opinion était bien différente aujourd'hui. Cependant, je ne regrettais toujours rien puisque cela nous avait permis de se rapprocher d'une façon bien particulière. Nous ne nous étions jamais perdus de vue depuis ce temps outre durant sa première année à Harvard. Mais encore là, on était revenu l'un vers l'autre, comme si c'était quelque chose de normal et que nous étions destiné à être l'un avec l'autre. Il me faisait sentir spéciale,comme si j'étais la seule qui avait de l'importance à ses yeux. Ce sentiment, toutes les filles rêvent de le ressentir, et je ne croyais pas que ça puisse m'arriver. Ces derniers temps j'avais même l'impression de peut-être un peu trop m'y accrocher et ça me faisait ressentir des trucs étranges. « Bonsoir jeune homme. » dis-je avec un grand sourire, analysant d'un furtif coup d'oeil chacune des parcelles de son corps. Wow. Je ne savais que dire de plus.

Je n'ai jamais penser qu'elle et moi soyons aussi connecter, pourtant je devrai la haïr comme jamais, c'est elle qui a causée ma rupture avec Elise non ? C'est ce que je voulais me persuader de penser quand elle est parti mais en y repensant bien, c'était oi la cause, prendre cette poudre blanche ne m'aurait pas fait déconner autant, je ne serais pas venu voir les belles fesses de Leyna mais ça a été le cas et on en est là maintenant. Toujours se voir, se parler, se regarder se sourire et j'en passe, quelque chose entre nous s'est installée, je me suis juré de ne plus m’attacher sentimentalement mais à chaque fois que je pense à elle, que je suis avec elle, cette promesse ne se fait plus aussi solide. Je suis habillé dans un costard hors de prix, je viens de toquer à sa porte et quelques instants après, celle-ci s'ouvre pour me laisser une vue magnifique, elle était juste magnifique Bonsoir mademoiselle. je m'approchais d'elle pour prendre sa main et y déposer mes lèvres en me courant légèrement.