MARC / LYNDSY ✗ "Give you what you like"

Marc & Lyndsy
GIVE YOU WHAT YOU LIKE

mise en page par .Stay Away

FLASHBACK

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"Monsieur Du Valzaquière-Montet c'est très bien, continuez ainsi."  Marc était un des élèves les plus brillants de ma classe, sous ses airs de grand charmeur se cachait quelqu'un de très intelligent, c'était un réel plaisir d'enseigner la médecine à des élèves comme lui. Je venais de rendre les copies de partiels effectués 1 mois auparavant, un mois très difficile pour ma part, mon mari venait d'emménager chez ses parents après sa sortie de l'hôpital et je devais tout de même rester forte et continuer d'enseigner. Bien sûr mes élèves n'étaient pas au courant qu'il était devenu amnésique, je ne voulais pas partager ma peine à l'égard de ces jeunes, ça ne paraissait pas très juste. A la fin de mon cours, j'entendais un petit accent français en direction de mon bureau."Je suis désolé pour votre mari Madame Hall." c'était Marc accompagné d'un air de pitié. J'étais extrêmement étonnée par ce qu'il venait de me dire à l'instant, je n'avais parlé à personne de ce qui était arrivé à Liam, à part bien sûr à l'administration mais sûrement pas à mes élèves. Euh et bien merci Marc...Qui t'as parlé de ça ?" bien sûr une réponse claire de sa part mais j'ai seulement eu le droit à quelque chose de bref. "Ne vous inquiétez pas je n'en parlerai à personne, mais je reste tout de même sincère, je suis désolé je n'imagine pas à quel point cela doit être douloureux. Si vous avez besoin de parler à quelqu'un je suis là, bien sûr n'y voyez aucune arrière pensée." A peine ses mots terminés il prenait la direction de la sortie pour complètement disparaitre de la salle de cours. Je ne comptais pas prendre sa proposition à la lettre, mais j'avais réellement apprécié son geste et le fait qu'il me dise qu'il était présent pour moi. Ces derniers temps j'avais vraiment besoin d'entendre ça.  A ma grande surprise, j'ai fini par prendre un verre de vin avec lui, bien sûr c'était dans un bar assez éloigné du campus pour ne pas faire parler les vieilles langues qui pourraient facilement me dénoncer à l'administration de l'université même si nous ne faisions rien de mal au final. J'appréciais vraiment sa compagnie, c'était quelqu'un de très intéressant ce qui permettait une conversation fluide et riche. Je sais que cela n'était pas très juste à l'égard de mon époux, mais au final depuis l'explosion et de son traumatisme je souffre également je suis remplie d'une profonde solitude et marc m'aide à l'apaiser et donc à la rendre moins douloureuse. C'est exactement depuis ce jour que nous entretenons une "relation" avec Marc, rien de sérieux juste le plaisir d'avoir une compagnie sous la couette pour être polie.

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J'étais enfin arrivée à mon appartement après une journée complète de cours. J'adorais mon métier, mais quelques fois c'était lourd à peser. La fatigue qui s'emparait de mon corps affaibli me ramenait subitement à la triste réalité qui m'attendait, j'avais une centaine de copies à corriger sur la maladie de Parkinson. Je m'installais donc à mon bureau avec un verre de vin comme toujours pour commencer ces longues heures de travail qui m'attendaient quand soudainement quelqu'un frappait à la porte. "Lyndsy c'est moi." je reconnaissais la voix de mon amant, mais aussi élève, Marc.

J'en pouvais plus, je viens juste sortir de l’hôpital il est dix-huit heures passée, toute une journée dans cet établissement à m'occuper de patient, remplir des tas de paperasses, j'en avais marre clairement alors la première chose que je fis en sortant c'est de me fumée une clope. Dix minutes après, le mégot au sol écrasé par mon pied, j'allais au parking pour monter dans ma Ferrari et revenir sur le campus, du moins c'est ce qui était prévu mais je finissais par me garer dans Central Square, pourquoi ? Parce que j'avais envie de voir une personne en particulier. Je montais les escaliers de la résidence pour finalement arriver devant sa porte Lindsy c'est moi. dis-je après avoir toquer à la porte, elle était mon professeur de médecine, j'étais son étudiant le plus prestigieux mais également amant, elle vivait une période plutôt difficle avec son mari devenu amnésique, enfin bref j'ai étais là pour elle et là j'avais envie de la voir, voir comment elle allait. Elle finissait par venir m'ouvrir Je te déranges pas ? demandais-je alors qu'elle se décalait pour me laisser enrter.

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Marc était là, planté devant ma porte. "Je te dérange pas ?" il semblait lui aussi très fatigué par sa journée, les aléas de la médecine sûrement. "Bien sûr que non, je suis contente de te voir. Personne ne t'a vu monter ici ?" c'est vrai j'étais contente de le voir, après une telle journée j'avais besoin d'occupation et mon occupation à moi c'était Marc. Cependant je voulais m'assurer que personne ne l'avait vu monter à mon appartement, j'aimais nos parties de jambes en l'air mais pas au point de foutre carrément en l'air ma carrière. "Tu veux un verre de vin ?" Je connaissais déjà sa réponse, le vin était un point qui nous avait tous les deux rapprochés, sans grande surprise il accepta ma proposition d'un signe de tête. J'aimai bien me retrouver seule avec lui, j'avais l'impression d'être redevenue une étudiante qui voyait son petit-ami en cachette. Marc était une vraie bouffée d'air frais à ma vie, et comme à ma grande habitude je savais comment le remercier. "Après ce verre de vin j'ai une petite idée de ce que sera le dessert." je m'étonnais quelques fois de sortir des trucs pareils, je ressemblais à une adolescente pleine d'hormones qui avait besoin de sexe à longueur de journée, la fatigue, oui c'est ça sûrement la fatigue.

J'étais là devant sa porte, je savais qu'elle allait reconnaître ma voix dès que j'ai ouvert les lèvres pour l'informer de ma présence, elle m'ouvrait quelques secondes après. Je suis aussi content et non aussi discret que possible, t'en fais pas. lui affirmais-je, c'est vrai que notre relation ne serait pas bien vu, même très mal vu si ça ce savait, sa carrière serait finie et mes études, je pourrai faire une croix dessus, c'est pour ça qu'on se voyaient en dehors des cours, qu'on restaient discrets, et depuis le début, nous n'avons jamais eu de problèmes. Elle se décalait pour me laisser entrer puis après avoir refermée la porte, elle me proposait du vin, comment refuser ? Je souriais la regardant Avec plaisir, merci. j'enlevais ma veste pour la déposer sur le canapé puis entendant sa petite remarque alors qu'elle était dans sa cuisine, je 'asseyais sur le canapé en répondant Ah oui ? Quel genre de dessert ? je savais très bien de quoi elle voulait parler, mais je voulais décompresser de mon temps passé à l’hôpital.

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"Ah oui ? Quel genre de dessert ?" il avait bien sûr compris mon allusion à nos fréquentes parties de jambes en l'air. Je savais que cette relation n'était pas fidèle à mes principes fondamentaux, j'allais avoir la trentaine et je me tapais un de mes élèves de 24 ans, rien de tout ça n'était bien. Pour ma part, les soirées passées ensembles étaient un échappatoire à la réalité menaçante de l'extérieur, cependant je ne savais rien des relations amoureuses de Marc. Certes, on ne prenait pas le temps de se poser ce genre de questions sur l'oreiller mais à vrai dire je me suis toujours posée la question, par simple curiosité en fait. Je veux dire, c'est un jeune homme très séduisant et à la fois très intelligent dans toutes ses prétendantes une à du sortir du lot. Je tentais donc ma chance à ce sujet. "Avant d'entamer ce fameux dessert, j'aimerai bien qu'on parle de toi." Il était surpris de ma question, on avait la grande habitude de parler de mon mari, de vin, de médecine... Mais jamais de lui. J'attendais donc une réponse claire, car au fond j'avais envie de connaître ce personnage difficile à cerner.

Je savais très bien ce qu'elle sous-entendais par le genre de dessert après la dégustation du vin, ce dessert il est là à chaque fois que des soirées comme celles-ci se présentent, ou je lui fais oublier la dure réalité de sa vie, où grâce à moi elle se libère d'un fardeau qui revient sur ses épaules quand je ne suis plus là. Et alors qu'elle était toujours dans la cuisine, elle voulait qu'on parlent de moi, je grimaçais légèrement tournant mon regard vers elle Parler de moi ? Mais on n'a jamais parler de moi. non c'est vrai, on aborde toujours le sujet de son mari amnésique, ou de vins ou de médecine mais parler de moi, est-ce que sa curiosité lui jourait-elle des tours ? Au final, j'avais un petit sourire aux lèvres Bon très bien, que veux tu savoir ? lui posais-je comme question attendant qu'elle revienne avec la bouteille de vin et deux verres.