Y'a pas plus sexy que nous (feat. Anastasiya)

Anastasiya & Umberto
Y'a pas plus sexy que nous

mise en page par .Stay Away

Umberto était devant la télévision, une bière à la main. Ces temps-ci, il avait tendance à boire tout seul. Bon, pas de là à se mettre une mine à en vomir, mais suffisamment pour ressentir les effets de l'alcool. Zappant les chaines, il ne trouvait aucun programme à sa convenance. Ses rêves de gloire étaient toujours présent et il était persuadé qu'il allait réussir. Après tout, c'était lui le meilleur. Mais c'est vrai qu'il s'agissait d'un univers difficile et il avait essuyé pas mal de refus, bien qu'il avait réussit à tourner dans quelques courts métrages. Le brunet se disait de plus en plus qu'une comédie musicale pouvait l'aider à le propulser plus vite vers le sommet, après tout il se débrouillait pas mal en danse mais surtout en chant. Le jeune homme regardait la télévision, mais ses pensées étaient donc tout à fait ailleurs. Entendant sonner à la porte, le brunet se leva de son canapé et posa sa bière sur la table. Arrivant à la porte sa villa, il ouvrit et y découvrit le message de Anastasiya. Elle faisait partie des rares personnes à avoir le droit de lui rendre visite sans prévenir après tout, il devait se douter qu'il s'agissait d'elle.

Kenny était parti alors que j'étais sous la douche, c'est en sortant de celle-ci que j'avais vu la note qu'il m'avait laissé, glissée sous la porte. Depuis, j'avais pris mon temps. Après m'être habillait, coiffait, légèrement maquillait, j'avais mangé, seule. Sans vraiment réfléchir, je n'avais pas envie de réfléchir, pas après la dispute que nous venions d'avoir, pas après les doutes que j'avais et encore moi avec le secret que je gardais. C'était dur de ne rien lui dire, de devoir le cacher, de devoir vivre avec, peut être que si je lui disais il serait différent avec moi ? Je n'en savais rien mais je n'avais pas encore pris de décision. Lui voulait un enfant, il me l'avait dit hier soir avant de s'endormir et quant à moi, je n'en voulais pas, ce qui m'avait valut une nuit blanche ou presque. Après être allée à Harvard pour un cour de 2h30, à la place de rentrer chez moi directement, mes mains guidèrent mon volant tout droit chez Umberto. J'avais besoin de lui et je n'avais pas envie de rester toute seule ce soir. Alors lorsque je sonnait à la porte et que je vis son visage, la première chose que je fis c'est passer mes bras autour de son cou et enfouir mon visage contre son épaule. Juste serres moi contre toi et ne poses pas de question dis-je contre sa peau. Je fermais les yeux, je n'avais pas forcément envie de parler tout de suite, je voulais juste me sentir aimé et qu'on me réconforte à ce moment là.

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C'te journée de merde. Il n'avait vraiment rien à faire et personne n'était déterminée à sortir. La plupart des gens étaient encore en cours tandis que Berto avait déjà terminé sa journée. Du coup, il devait glander jusqu'à ce soir pour pouvoir trouver un truc à faire et sortir de cette villa, beaucoup trop grande pour sa seule personne. Enfin, il n'allait pas se plaindre de la taille de cette dernière tout de même. Le brunet entendit sonner et se doutait bien qu'il devait s'agir d'une personne proche de lui. Le brunet n'était pas vraiment fan des visites à l'improviste, même lorsque c'était une nana à moitié à poil qui venait le voir. Quoi que.. Il ouvrit alors la porte et découvrit le visage, plutôt triste, de Anastasiya. Cette dernière ne perdit pas une seconde avant de venir se loger dans ses bras, passant ses mains autour de son cou. "Juste serres moi contre toi et ne poses pas de question". L'italien s'exécuta, passant ses bras dans le dos de la belle russe pour la serrer contre lui. Il ferma les yeux, profitant de ce moment. Elle avait beau être sa meilleure amie, il aimait ce contact avec elle. En plus, Anya avait la réputation d'être quelqu'un de plutôt froid, incapable de ce genre d'attention. Pas avec Berto. Il était là pour elle et si elle ne voulait pas qu'il pose la moindre question, il ferait ce que bon lui semble.

J'avais besoin de réconfort, j'avais besoin d'un point de vu masculin sur ce qu'il arrivait dans ma vie, sur cet événement inattendu qui pourrait bouleverser ma vie, notre vie et dont je ne voulais pas. C'est donc tout naturellement que j'allais chercher du réconfort et du soutient auprès d'Umberto. Sonnant rapidement à sa porte sans vraiment m'être annoncé, il arrivait quelques instants plus tard. Mon regard se levait dans le sien et la seule chose que je lui demandais c'était de me serrer contre lui sans poser de question. Non, je n'avais pas envie d'attaquer ce moment comme ça, je ne pouvais pas tout lui lâcher d'une seule traite. Il me faudrait peser encore le pour et le contre pour tout lui avouer. Je ne suis pas ce genre de femme qui se confie facilement, bien souvent, je me désiste à la dernière seconde et en lui disant cela, c'est ce que j'étais entrain de faire. Je le serrais contre moi, fortement, mon visage contre son épaule jusqu'à le lâcher. Passant ma langue contre mes lèvres, je lui fis un léger petit sourire, presque inexistant mais tout de même, comme pour le remercier d'avoir fait ce que je lui avais demandé. Il n'avait pas cherché à savoir et le connaissant, il ne me forcerait pas la main Je te dérange pas ? Enfin, t'es avec personne ? dis-je en me basculant sur un pied pour regarder derrière son épaule et voir s'il n'était pas avec une fille. Je sais bien que c'est un homme qui plait, un homme beau, brillant et talentueux qui pourrait avoir n'importe qui en un claquement de doigt.

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Le brunet ne s'attendait pas à cette petite visite surprise d'Anastasiya. En règle général, elle le prévenait de sa venue, surtout qu'elle savait bien qu'il était du genre à beaucoup bouger et à rarement rester chez soi. Par chance, aujourd'hui c'était le cas. Il l'a serra contre lui, se disant que le sentir contre elle pouvait déjà un peu lui remonter le moral. Puisque quoi qu'elle est fait, quoi qu'il se soit passé, elle savait qu'elle pouvait toujours compter sur lui. L'italien lui avait fait cette promesse il y a bien longtemps. Ne pas poser de question si elle ne voulait pas, l'aider dans n'importe quel cas. La russe mit fin à leur étreinte puis jeta un œil derrière lui. "Je te dérange pas ? Enfin, t'es avec personne ?" Il sourit légèrement. C'est vrai qu'elle avait l'habitude qu'il soit toujours accompagné. "Non non. Entre" dit-il en se poussant, avant de refermer la porte derrière eux. "Tu veux quelque chose à boire, à manger ?" La question normale serait : qu'est ce qui t'amène ? Mais Berto ne fait jamais rien de normal, surtout lorsqu'il voit que son amie n'a pas forcément envie de parler, du moins pas pour l'instant. Alors, il gagne du temps, en attendant qu'elle soit prêt à tout lui révéler.

Je sais bien que Berto est du genre à avoir toujours une femme chez lui, du moins, à être toujours en bonne compagnie. Un homme comme lui, ça peut se comprendre. Alors mon regard se posait derrière son épaule pour voir si je ne dérangeais pas. A vrai dire, si cela avait été le contraire, j'aurais mit fin au petit rendez vous avec cette femme, la faisant sortir aussitôt de cet appartement. Je suis prioritaire après tout Je veux bien du thé ... et des petits gâteaux dis-je en haussant les épaules, laissant un souffle d'exaspération sortir d'entre mes lèvres. J'allais me poser dans son canapé attrapant la télécommande au passage pour zapper encore et encore sans vraiment rechercher une quelconque chaîne, juste pour faire passer le temps, juste pour me divertir les idées en ne laissant pas mon esprit s'attarder bien trop longtemps sur la même émission. Je le regardais revenir avec tout un tas de chose. Umberto a toujours mit un point d'honneur à toujours bien s'occuper de moi et c'était plaisant de savoir que quelque part, vous serez choyer quoiqu'il arrive. Merci dis-je en levant un petit gâteau. Je mordais dedans, je ne sais pas où il va les chercher, mais mon dieu, je sais qu'à chaque fois que je viens ici, je vais manger les meilleurs petit gâteaux au monde. J'ai .. je crois que je suis en train de faire une connerie dis-je tout simplement en levant le regard vers Umberto cependant, bien rapidement, je le baissais. Y'a quelque chose que je devrais dire à Kenny, je sais que c'est important, je sais que je dois le faire, mais je n'y arrive pas, je n'en ai pas envie, parce que j'ai juste peur, peur de l'admettre et que tout devienne réalité je sais pas ce qu'il va pouvoir faire de tout ça, parce que je n'au toujours pas dis l'élément clé, mais merde, ça me passe au dessus tout ça. Je suis terrifiée.

Anastasiya & Umberto
Y'a pas plus sexy que nous

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Qu'il soit avec une femme ou non, Anya savait très bien que l'italien la ferait toujours passé devant n'importe quelle nana de passage. Berto n'est pas forcément doué pour entretenir des relations platoniques avec les femmes, mais avec elle c'était complètement naturel. Elle avait prit une place importante dans sa vie et dans son cœur, ce que beaucoup de femmes n'arrivaient pas à faire. Alors, c'était évident qu'il la ferait rentrer chez lui. Quoi qu'elle est fait, même si elle ne veut rien lui dire. "Je veux bien du thé ... et des petits gâteaux". Il ferme la porte puis hoche la tête avant de se diriger vers la cuisine. Pas besoin d'accompagner la jeune femme jusqu'au canapé, elle connait le chemin. revenant après quelques minutes, il dépose le plateau remplit d'attentions sur la table basse. "Merci". Il sourit légèrement avant de finalement prendre place à côté d'elle et se laisser également tenter par l'un des gâteaux. "J'ai .. je crois que je suis en train de faire une connerie". Il tourna son regard vers elle, ne l'interrompant pas, sachant pertinemment qu'elle était encore loin d'avoir fini de lui parler. "Y'a quelque chose que je devrais dire à Kenny, je sais que c'est important, je sais que je dois le faire, mais je n'y arrive pas, je n'en ai pas envie, parce que j'ai juste peur, peur de l'admettre et que tout devienne réalité". Le brunet sent qu'elle ne va pas bien. Il posa donc sa main sur la sienne avant de la saisir, puis de caresser le haut de sa main en la regardant dans les yeux. "Raconte moi.." dit-il doucement. "Qu'est ce que tu as ?" Elle était encore un peu vague dans ses explications et Berto avait un peu de mal à comprendre où elle voulait en venir.