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Prionora # Au revoir Priape et Léonora. Bonjour Apollon et Athéna.

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Au revoir Priape et Léonora. Bonjour Apollon et Athéna.
Prionora

Quelques semaines après la prise d'otage et l'accident de Chase, j'ai décidé de partir de chez moi pendant au moins une ou deux semaines. Je voulais vraiment me changer les idées. Faire le point une bonne fois pour toute sur mon amour et mon amitié avec Chase. Il était sûrement avec Sienna comme d'habitude. Bah oui ! Qu'est-ce que vous croyez ? Je n'étais pas née de la dernière pluie. Je devais avoir un radar pour l'amour ou un truc de ce genre. Mais j'étais comme ça, j'observais le monde qui m'entourait et je devinais chaque histoire comme j'avais deviné celle d'Andrew, Aaliyah et Darnell. Je n'étais pas si bête que j'en avais l'air.
Je me trouvais à l'aéroport et attendais sagement après Priape. Normalement il devait arriver avec un taxi ou sa propre voiture, je ne sais pas. En tout cas, je n'étais pas arrivée avec ma moto, mais un taxi. Ma comète était morte. Je ne voulais pas en acheter une autre...Sauf si un jour, je me marie et que j'ai des enfants...Quoique ce jour n'existera sans doute jamais... Bref, comme on dit : « Ne jamais dire jamais. » Et on dit souvent « jamais ». N'importe quoi...
Ah j'ai oublié de vous dire. Priape et moi allons partir quelques temps à Athènes. Peu de personnes sont au courant, mais on avait envie de décompresser un peu. J'avais même pris le goût des voyages.
Bon qu'est-ce qu'il fait ? L'avion est dans dix minutes...

Emi Burton
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J’avais hâte de fouler à nouveau ma terre natale. Ma Grèce me manquait, et je n’y avais pas remis les pieds depuis plus d’un an, depuis ce séjour un peu particuliers qu’on avait fait avec mon frère pour se rendre sur la tombe d’Artémis. C’est donc quand même avec un peu d’appréhension que je bouclais ma valise : est-ce que ces quelques jours à Athènes n’allaient pas réveiller des émotions enfouies en moi ? J’essayais de me convaincre que tout allait bien se passer. Après tout, cette fois, c’était complètement différent. Je partais avec Léonora, ma meilleure amie. On y allait pour décompresser, se changer les idées, et j’avais bien l’intention de lui servir de guide, de lui faire découvrir la capitale, la richesse de notre culture, les vestiges des monuments antiques ainsi que la beauté des paysages, bref tout ce qui faisait la fierté de notre pays. Je fis rouler mon bagage jusqu’en bas de la dunster house où mon taxi m’attendait pour m’amener jusqu’à l’aéroport. J’étais un peu en retard, car comme toujours j’avais entrepris de préparer ma valise à la dernière minute. Mais le chauffeur me déposa devant le grand bâtiment à l’heure et je ne tardais pas à repérer mon amie.  « Alors prête à jouer les déesses grecques ma petite Léo ? » lui demandai-je avant de l’embrasser tendrement sur la joue pour la saluer. « Ca fait longtemps que tu m’attends ? »
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Prionora

Pressée de partir de l'Amérique, j'attendais avec impatience Priape. L'avion allait décoller dans dix minutes et s'il ne se grouillait pas, nous ne pourrions pas y aller. Je regardais souvent l'heure et soupirai de temps à autre. J'avoue, j'étais de mauvaise humeur avec ma gueule de bois. C'était ça de passer une soirée avec deux Mathers et un ancien Mather. J'avais fait des bêtises hier soir, oui encore ! Je voulais qu'une seule chose : Oublier Chase pendant un soir. C'était bien non ? Je n'ai pas pensé à lui de la soirée. Là, il fallait vraiment que je l'oublie sinon je n'allais pas m'en sortir. Je ne devrais me ressaisir et avancer. Un pas devant l'autre comme Priape me disait. L'amour c'était dure surtout quand on tombait amoureux de la première personne. Mais Priape m'a dit aussi qu'un jour, je me réveillerai et je me sentirai tellement bien que je ne ferai plus attention à Chase. Chase sera toujours mon meilleur ami... Mais ce ne sera plus jamais pareil depuis que nous avions couché ensemble à la classe de neige et surtout depuis son accident. Il fallait que je mette de l'eau dans mon vin et que je puisse pardonner... Sauf que ce n'était pas encore pour maintenant. C'était trop tôt.
Soudain, je vis Priape débarquait de je ne sais où. Mais j'étais soulagée à ce qu'il ne lui ait rien arrivé. Je n'avais pas envie de me taper un second bras cassé comme meilleur ami. Il avait un grand sourire et les yeux pétillants. Je paris dix milles dollars qu'il était heureux comme un enfant de repartir dans son pays natal. Un sourire naissait sur mon visage tandis qu'il embrassait tendrement ma joue. Je fermais un instant les yeux avant de hocher la tête à sa question.
- Je veux bien être Athéna et oublie d'être Léonora pendant une semaine. Léonora en a marre d'être Léonora. Je veux souffler, j'ai trop encaissé ces derniers temps. Et toi, tu veux jouer quel Dieu grec ?
Je ne lui ai jamais demandé et la question me brûlait les lèvres depuis très longtemps. Toutefois, j'attrapai mes bagages et commençai à marcher.
- Plus d'une demie-heure. On doit se dépêcher, il ne nous reste plus que cinq minutes pour que l'on monte dans l'avion ! Va falloir que je te montre comment on joue au quaterback et running back chez les Panthers ! Il ne faut pas oublier que j'ai des amis qui ont joué dans cette équipe quand j'étais lycéenne ! J'ai failli être pom-pom girl...Tu te rends compte, c'est moche de montrer ses fesses aux gens que tu ne connais pas...Quoique.. Coucher à droite et à gauche, ça revient au même aussi... Soit, c'est partit pour se rendre chez les grecs ! Si il y a un beau garçon tout gentil comme toi qui me kidnappe, tu vas me sauver ou tu vas me laisser dans ton pays ? !
Je lui jetai un regard par-dessus mon épaule avec un grand sourire. J'étais complètement larguée, mais je voulais m'amuser un petit peu à Athènes. Non, mais il fallait bien que je raconte des conneries, sinon on ne s'en sortira jamais.

Emi Burton
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J’étais heureux de retrouver Léonora pour ce retour aux sources. J’allais être bien entouré avec la brune à mes côtés. Je craignais quand même un peu les émotions que ce voyage risquait de réveiller en moi. Mais pour le moment, je décidais de chasser ses craintes, de me concentrer sur mon amie et de profiter du moment présent. La jeune femme me proposa de changer d’identité le temps de notre séjour là bas, et quoi de mieux que de jouer aux dieux de la mythologie ? « Ok, ça marche ma chère Athéna. » acquiesçai-je, jouant dans son jeu. Je réfléchis un instant après sa question avant de répondre : « Et bien, si j’ai le choix, je veux bien être Zeus. » Autant être le plus puissant des dieux. J’étais à la bourre cela dit, pas le temps de s’attarder, il fallait vite qu’on aille enregistrer nos bagages avant d’embarquer nous même. Je pris mon sac en bandoulière, et pris la valise de Léonora de ses mains. « Laisse moi t’aider, je suis Zeus après tout. » plaisantai-je en riant avant d’avancer à mon tour vers le guichet des bagages. « On va avoir tout le temps pour que tu me montres ça ! » fis-je en souriant à mon amie avant d’ajouter : « Et je veux bien un show de pompom girl. J’ai du mal à t’imaginer secouant des pompons dans tous les sens, mais je suis sûr que ça t’allait très bien. Et arrête de te descendre comme ça… T’as vraiment besoin de travailler sur ton image de toi et de prendre confiance. D’ailleurs on a dit que t’étais Athéna pour ces prochains jours, ça devrait t’aider à oublier cette image négative que t’as de toi même. » Je tendis nos sacs à un steward ainsi que nos billets. « Et personne ne te kidnappera, je te défendrais corps et âme… » répondis-je avant de me tourner vers elle avec un petit sourire en demandant : « A moins que toi, tu souhaites te faire embarquer par un beau grec… Dans ce cas là, je peux te laisser là bas si c’est ce que tu veux. »  Les bagages s’en allèrent sur un tapis roulant, directement les soutes. Le garçon nous indiqua alors de ne pas trainer et il nous donna également le numéro de porte d’embarquement : c’était à l’autre bout de l’aéroport. Maintenant plus légers sans nos affaires, je me tournais vers Léo et lui lançais avec un air de défi : « T’es prête pour un petit sprint ? » J’avais trop envie de faire ce voyage, hors de questions de manquer ça à cause de quelques minutes de retard. On allait devoir courir.
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Au revoir Priape et Léonora. Bonjour Apollon et Athéna.
Prionora

J'espérai que Priape se sentait bien pour revenir sur sa terre natale. S'il y avait le moindre problème, je pouvais le soutenir. Il le savait tout autant que je savais qu'il serait toujours là pour moi. Nous étions comme des frères et sœurs et jamais on se séparerait. Je souriais doucement à Priape quand il me disait qu'il voudrait devenir Zeus. Je lui jetai un petit coup d'oeil.
- Tu te crois fort ? Zeus c'est le roi de tous les Dieux et... Et c'est le père d'Athéna... EH MAIS T'ES PAS PRIAPE ! PAPA SORS DE CE CORPS !
Pleins de gens se mirent à nous regarder bizarrement. Leur avis, je pouvais le mettre où je pensais. Je m'en fichai de ce qu'ils pouvaient penser de nous. Nous étions des Dieux à point c'est tout ! N'empêche que j'étais trop contente de partir à Athènes depuis le temps que je rêvais d'y aller ! Bon, j'avoue, j'aurai dû y aller cet été, mais j'ai changé d'avis. J'ai voulu partir au Brésil. Bah quoi ? Je voulais regarder la Coupe du monde moi ! J'ai adoré en plus ! Je voyageai beaucoup et je ne pouvais pas m'empêcher d'apprendre des langues ou encore des traditions, des cultures et surtout les légendes des autres pays. Ça me fascinait à un point inimaginable ! Bon Zeus prit ma valise et la traîna derrière lui... Ouais, il a voulu faire ça, mais c'est pas moi qui va porter ses sacs nah ! Bon, d'accord, je vais l'aider à l'arrivée ! Mais je veux nager à Athènes moi ! Rah ! Faut que j'arrête de rêver... Je dois me grouiller ! Nous parlions et rions tout en marchant en direction du Stewart que l'on donnait nos passeports et nos bagages. Priape me disait qu'il voulait me voir en Pom-pom girl. Je fis des gros yeux et le regardais fixement. Il voulait mourir ? Je fronçai les sourcils quand il disait que je devais arrêter de me rabaisser et d'effacer l'image que j'avais de moi-même. Je le regardais dans les yeux et me plantai devant lui.
- Donc c'est une proposition pour voir mes fesses ? Tu verras que mes gambettes Zacharias, mes fesses sont biens où elles sont !
J'attrapai sa nuque et l'attirai vers moi pour embrasser ses joues (eh eh, t'as eu peur ?Prionora # Au revoir Priape et Léonora. Bonjour Apollon et Athéna. 1881463262). C'était mon ami. Le Stewart nous dit que l'on devait se dépêcher et...Oh merde. Ils font chier ! L'avion était à l'autre bout de l'aéroport... Il n'y a pas un motocycle quelques part ? Sinon je peux courir ! Mais j'ai peur d'abandonner Priape en fait... Soudain, il me demanda pour piquer un sprint. J'eus un grand sourire aux lèvres et les yeux qui brillaient beaucoup. J'adorai courir et j'étais l'une des meilleures coureuses de ma promo. D'ailleurs, j'avais une bourse par rapport à ça, mais je ne m'en servais jamais.
- Je... Ouais ! Ouais Priape ! On fait la course hein ! Ne cries pas victoire, je cours tous les jours même quand il pleut ou il neige ! Je suis Forestine Gump ! Tu ne le savais pas ?
Je me préparai doucement avant de faire le compte à rebours.
- Trois, Deux, Un... PARTEZ !
Et c'est partit pour courir après l'avion sans m'arrêter. Je respirai normalement et je sentis mon cœur battre très rapidement. C'était bon de sentir le vent frapper sur mon visage. Ma longue chevelure s'envolait elle aussi. Je me croyais Hermès, le messagers des Dieux ou encore le Cheval qui avait comme thème l'air. Je voulais être comme mon père, un grand Aigle. Mais je ne l'étais pas. J'étais une louve, tout simplement. Pourquoi ? Grand-mère Joanna disait toujours : « La louve, c'est la loyauté, la protection et le courage. C'est l'animal totem qui apprend aux autres la vie en communauté et rappelle sans arrêt l'ordre et l'harmonie dans la meute et que la liberté nécessite de la discipline. Toi, ma petite Aiyana, tu as le nom d'une fleur éternelle... Mais tu es une louve, tu as les sens affutés, tu évites les ennuis à tes proches jusqu'à-ce que tu en perdes haleine. L'esprit de la louve t'apprendras un jour d'être à l'écoute de tes pensées les plus intimes afin de trouver la source de ton instinct. Elle veille sur toi, en t'aidant à prendre le contrôle de ton existence, à trouver des solutions et à respecter les forces de l'univers.. » Je l'aime ma grand-mère maternelle et je l'aimerai pour toujours...

Emi Burton
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« Hey mais si t’es ma famille, tu vas devoir m’obéir au doigts et à l’œil pendant toutes nos vacances ? » réalisai-je en riant après la réflexion de mon amie. « Bon allez viens ma petite puce, on va au guichet s’enregistrer. Et sois sage sinon tu seras privée de dessert. » plaisantai-je en me dirigeant vers les stewarts. « T’as pas besoin de montrer tes fesses pour faire la pompom girl ! » répliquai-je, offusqué qu’elle ait pu penser ça de moi. J’étais pas un pervers, et puis j’étais pas intéressée par les fesses de ma meilleure amie, même si elles étaient surement très jolies, ça serait vraiment bizarre sinon… « Mais tu m’as pris pour qui Léo ? Non moi je t’imaginais avec des petits pompons en train de faire des pirouettes dans tous les sens… Je crois que tu peux le faire en étant habillée non ? » J’y connaissais rien en cheerleading moi. Enfin avec tout ça, j’avais récolté un bisou de ma meilleure amie, ce qui faisait toujours plaisir. Bon mauvaise nouvelle : il nous restait très peu de temps pour embarquer, et pas de bol la porte d’embarquement se trouvait à l’autre bout de l’aéroport. J’avais donc lancé l’idée d’un sprint, bien décidé à ne pas rater le décollage. Léo marcha aussitôt, lançant même le défi de la course. « Et moi je m’entraine aussi ma petite, faut pas croire. » répliquai-je alors avant de démarrer la course folle. Bon courir autour d’un stade c’était une chose, détaler comme des dingues dans un aéroport bondé de monde, slalomer entre les voyageurs, esquiver leurs bagages, tout ça en essayant de se repérer dans l’immensité du bâtiment, cela rendait les choses nettement plus compliquées. On arriva finalement devant les hôtesses de notre compagnie, in extremis, tous rouges et complètement essouflés. « On l’a fait Léo ! » criai-je fier de nous. Ca aurait été dommage d’annuler ce voyage pour quelques minutes de retard. Les hôtesses vérifièrent une dernière fois nos billets et nos passeports avant de nous laisser pénétrer dans l’appareil. « Tu veux le siège à côté du hublot ou tu préfères être côté couloir ? » demandai-je alors à mon amie en avançant jusqu’à nos places.
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