Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityCléo # Les vielles amies se rencontrent toujours.
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Cléo # Les vielles amies se rencontrent toujours.

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Les vielles amies se rencontrent toujours.
Cléo

La douleur est restée dans ma poitrine. Je venais de sortir de la chambre de ma jumelle qui était cloué au lit. J'en avais marre de cette semaine, c'était la mort assurée. Nous avions survécus à une prise d'otage, mais qu'est-ce que c'était horrible ! Moi qui voulais travailler dans une base militaire en tant que chirurgienne orthopédique...Bah c'est raté ! J'étais encore toute tremblante et fragile.
Je marchais dans les couloirs de l'hôpital. Mes pensées étaient toujours dans un gros bordel. Tout se mélangeaient, c'était dingue ! Je ne pouvais plus supporter de penser. Heureusement qu'une interne de première année fonça sur moi pour me prévenir que l'une de mes amies avait reçu une balle dans le genou. Pendant un moment, j'ai cru que mes yeux allaient sortir de mes orbites. Je me mis à courir en direction de la chambre de cette fameuse amie. Ruby était mal au point, Paige se trouvait en salle d'opération et d'autres personnes aussi, je n'avais pas envie de perdre une autre de mes amies. J'ai couru le plus vite pour me retrouver devant la porte que je poussai le battant et entrai en trombe à l'intérieur de sa chambre. J'ai vraiment une putain de manie de rentrer sans frapper ! Je me tournai vers une jeune femme qui se trouvait dans un lit d'hôpital. Les sourcils froncés, je m'approchai de son lit et sentis la panique revenir. Non ! Il était hors de question que je panique de nouveau ! Je pris une grande inspiration en tentant de calmer les battements de mon cœur.
- Cléa ! Tu vas bien ? Ils ont retiré la balle ? On m'a dit que t'as été touché ! Putain, si tu savais que je m'en veux de ne pas pouvoir t'aider et de ne pas t'avoir protégé ! J'ai pas pu protéger ma sœur ni ma cousine, ni mes amis, putain, je suis désolée!
Je dis que je ne paniquerai pas...Et je panique. Apparemment, j'étais une fille trèèèès logique !

Emi Burton

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Une journée de plus dans cet hôpital et je finirai par devenir complètement folle je crois. Ras le bol d'être coincée dans cette chambre. Enfin heureusement que Jake venait me voir tous les jours et passait le plus clair de son temps libre à mes côtés pour prendre soin de moi et me tenir compagnie, parce que sans ça, je crois que j'aurai déjà pété un plomb. Allongée dans mon lit, j'étais entrain de me reposer tranquillement, pendant que mon petit ami était sorti pour aller voir quelques uns de ses amis, quand tout à coup la porte de ma chambre s'était ouverte et Léo avait fait son entrée en trombe dans celle-ci, l'air complètement paniquée. M'assommant alors de questions, ne me laissant même pas le temps de répondre, j'avais donc attendu qu'elle finisse sa tirade, avant de pouvoir enfin prendre la parole à mon tour pour la rassurer rapidement : 

- Hey, hey, hey, calme-toi ! Tout va bien ne t'inquiète pas. Tu n'as pas à t'en vouloir d'accord, tu n'es pas  Wonder Woman, tu ne pouvais pas prévoir que ce taré allait nous tirer dessus. Et puis, ça va je n'ai rien de grave, juste une balle dans le genou à vie, mais je m'y ferai t'en fais pas. Faut juste pas que je passe les différents portiques de sécurité, sinon je vais tous les faire biper, mais c'est pas le plus important.

Rebondissant ensuite sur le fait qu'elle n'avait pu protéger personne, j'avais esquissé un léger sourire, avant de lui dire : 

- Si, si tu as pu protéger quelqu'un. Tu t'es protégée toi et c'est le principal. Après tu as su mettre tes différents, avec ta jumelle, de côté pour être là pour elle quand elle en a eu besoin, Esmeralda a sauvé la vie de Paige et Jake c'est occupé de moi, c'est ça le plus important. Qu'aucun de nous n'aient été seuls après le drame que l'on a vécu. De plus, on s'en est tous sortis vivants, alors tant mieux.
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Les vielles amies se rencontrent toujours.
Cléo

Mon dieu ! J'avais l'impression d'assommer mon amie d'enfance avec toutes mes questions. Je devrais aller tout doucement, mais j'étais encore paniquée. Non, mais attendez, je venais d'apprendre que Cléa a été touchée ! Je n'étais pas du tout au courant et... BRUN ! Faut que je me calme et fissa ! Ce n'était pas bien de s'énerver alors qu'il y avait pire dans les rues...Quoique, on vient de sortir d'une journée horrible avec un preneur d'otage qui avait notre âge et nous flinguait un par un... J'ai bien failli crever deux fois voir plusieurs fois vu qu'il a finit par tirer partout... Mais ! Mais il a su garder une balle. C'était un grand mathématicien, on a perdu un scientifique messieurs dames ! Cléa venez de me faire comprendre que je devais me calmer et je ne pouvais pas sauver tout le monde...D'un côté, elle a raison. Je n'avais pas super-pouvoirs à la X-Men pour ça. C'est con... Elle m'annonça qu'ils ne l'ont pas encore fait et qu'elle ne devrait pas passer les différents portiques de sécurité...Oh la blague. Je secouais la tête et prit place sur son lit.
- Si tu veux, je te l'enlève ? Lui proposai-je avec un petit sourire.
J'étais une future chirurgienne orthopédique. J'avais un grand talent. Si si ! C'est vrai. Je ne raconte pas de bobards ! Je regardais mon amie dans les yeux avant de soupirer alors qu'elle disait que je me suis protégée moi-même... Je grimaçai légèrement.
- Bah... T'as tord Hectorette ! On est tous sortis vivants, c'est vrai... Gaëtan est mort quand même... Et j'ai failli mourir plus d'une fois... La preuve, tu lui as gueulé dessus tellement qu'il a foutu la pression...
Je repensais au grand-frère de Cléa, Clay Cooper. Il me manquait beaucoup. Je l'aimai bien en plus. On se parlait de temps à autre quand j'étais en vacance à Melbourne en Australie. À cet instant, je regardais mon amie dans les yeux.
- Je ne me suis pas rendue compte d'une chose... Clay me manque énormément. J'adorai parler avec lui en plus...
Ah je passai de la panique à la nostalgie...Au moins, j'étais calme.

Emi Burton
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Alors même que j'étais tranquille dans mon lit, entrain de me reposer en espérant que le médecin vienne enfin m'annoncer qu'ils avaient décidé de me laisser sortir de cet hôpital, voilà que Léonora avait débarqué en panique dans ma chambre, m'assommant de toutes les questions possible et inimaginables. L'interrompant alors dans son élan, je lui avais alors demander de se calmer, tout en lui disant que j'allais bien, ajoutant par la même occasion que je n'avais qu'une balle dans le genou, mais bon le principal c'était que j'étais toujours en vie non ? Puis alors même que j'allais reprendre la parole, voilà que Léo m'avait proposé de m'enlever cette balle, coincée dans mon genou. Éclatant alors de rire, je lui avais alors répondu, tout en faisant un signe négatif de la tête : 

- Non, non c'est bon. Ne t'inquiète pas les médecins vont faire ce qu'ils ont à faire et puis, même si j'ai confiance en toi, je préfère que tu aies terminé tes études avant de me toucher avec un bistouri.

Essayant ensuite de rassurer Léonora comme je pouvais, je lui avais dis qu'elle avait réussi à se protéger et que personne n'était mort ce jour-là, ce à quoi elle m'avait rétorqué qu'elle avait failli mourir par deux fois et que Gaetan était mort, lui. Soupirant alors légèrement, j'avais repris la parole plus sérieusement : 

- Oui mais tu n'es pas morte et ce mec n'a eut que ce qu'il méritait. De toutes manières, s'il ne s'était pas suicidé, il se serait sûrement fait tuer par les flics.

Léonora abordant ensuite le sujet de Clay, j'avais eu comme un pincement au cœur en l'entendant me parler de mon frère aîné. S'il avait été là, lors de cette prise d'otage, je suis sûre qu'il aurait agit comme Jake l'avait fait pour nous protéger. Malheureusement, il n'était plus là aujourd'hui et à moi aussi il manquait énormément. Passant alors rapidement la main sur mes yeux, en sentant les larmes qui montaient, j'avais ensuite repris, après avoir respiré un bon coup : 

- Il me manque aussi, j'aimerai tant qu'il soit là aujourd'hui. Malheureusement ça n'est pas possible et ça ne le sera plus jamais...
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