smoke weed everyday (carrie)

Bon, ma vie n'est vraiment pas palpitante en ce moment, mais alors pas du tout. Je venais de me faire larguer, je n'avais pas revu Poppy, et en plus de ça, j'étais en manque de beuh. Genre vraiment. Du coup, je passe un coup de fil à ma fournisseuse habituelle pour la prévenir que j'arrive dans l'après midi. Je me prépare rapidement avant d'attraper mes clés de voiture pour sortir. Ma petite Audi TT m'a manqué, ça fait longtemps que je l'ai pas prise, alors autant en profiter. Je roule comme un taré jusqu'à la Mather House, me gare juste devant, et monte deux à deux les marches des escaliers. Ouais, j'suis vraiment en manque de drogue là, surtout avec les derniers événements. Je frappe donc à la porte de Carrie, attendant qu'elle vienne m'ouvrir, et j'espère qu'elle va se dépêcher à ouvrir. Pas que je ne sois pas d'humeur à attendre, mais c'est un peu ça ouais. Quand je suis pas de bonne humeur, faut mieux pas trop me chercher, bien qu'avec la Mather, ça risque d'être un peu compromis. Vu son caractère, ça risque même d'être assez drôle comme rencontre.

Ma vie n'était faite que de débauche, de drogues, d'alcool et de coucheries à gogo, et autant vous dire que j'adorais ça. Ben ouais, j'avais le plaisir de voir que je n'étais plus destinée à monter sur le trône de Suède et donc je savais que je pouvais profiter de la vie comme bon me semblait, et ça c'était le pieds. Même si mes parents n'étaient pas toujours d'accord à l'idée de savoir que je me détruisais la santé mais je m'en fichais de ce qu'il pouvait bien penser, je faisais ce qu'il me plaisait et c'est tout. Je n'avais pas besoin de leurs approbations, ni même de leurs compréhension, j'étais une grande fille maintenant. Et voilà, alors que je me trouvais dans ma chambre à la Mather House, un joint entre les lèvres, on pouvait dire que je commençais déjà à avoir les yeux rouges. Fallait dire que c'était pas mon premier de la journée et j'aimais cette idée là de moi. Aussi alors que j'entendis frapper à ma porte, je me redressais. J'étais vêtue d'un grand t-shirt avec écrit " Pink Floyd " au devant, t-shirt ouvert sur le côté jusqu'au bassin, laissant entrevoir mon soutient-gorge. J'avais un court short en jean et rien de plus. J'ouvris à la porte et esquissa un sourire en coin quand mon regard se posa sur Arès. Salut beau gosse. Ça fait longtemps. Je me décale afin de le laisser entrer.

Une fois arrivé devant chez Carrie, je trépigne d'impatience. De un, je déteste attendre en général, et de deux, j'ai besoin de fumer. Ce n'est plus une envie là, c'est une nécessité et j'espère que la Mather a de quoi me dépanner. De toute façon, j'ai largement les moyens de lui acheter plusieurs sachets, et dans le pire des cas, je peux aller voir un autre fournisseur. Bien que j'aime beaucoup sa came, et les petits avantages que j'ai avec Carrie ne sont pas négligeables en plus de cela. J'esquisse un petit sourire en coin quand elle m'ouvre la porte de sa chambre, la découvrant plutôt jolie dans son petit short. Elle doit se peler le cul mais bon, passons hein. J'approche mon visage du sien, toujours mon petit sourire de séducteur aux lèvres avant de répondre à ses paroles. « C'est pour ça que je venais. » Un petit clin d'oeil en prime, et me voilà ensuite dans son appart. Ça sent la beuh à trois kilomètres, et autant dire que ça me donne encore plus envie de fumer. « Alors, t'as quoi pour moi ? »

Ouais j'étais défoncé à longueur de temps et c'est ça qui me plaisait, on pouvait dire qu'avec ça on rigolait bien et puis surtout on se prenait pas la tête, et ça c'était encore mieux. Et là j'entendais frapper à ma porte, ouais on pouvait dire que la journée s'annonçait déjà bien si des personnes venait payer de ma drogue. J'avais rapidement ouvert et là j'étais tombé sur Arès, qu'elle bonne surprise quand on y pensait. J'avais l'impression que ça faisait une éternité qu'il n'était pas venu me demander de la drogue et surtout me voir, parce que ouais, j'étais bien plus bonne que la drogue. T'a bien fais. Ça fait longtemps que j'ai pas tiré un coup avec un garçon aussi canon. Je souriais alors amusé, ouais je le taquinais, mais je trouvais la situation tellement amusante. Je fermais la porte derrière lui, après qu'il soit rentré dans ma chambre. J'ai ça. Je m'avançais vers un tiroir pour en sortir un peu sachet d'herbe. C'est un pote qui m'a ramené ça de Johannesburg. A ce qu'il parait elle est vachement puissante et provoque des hallucinations. Jl'ai pas encore essayé. Je souriais alors en coin et je m'affalais sur mon fauteuil en forme de poire, il savait qu'il pouvait faire comme chez lui.