Les débuts d'un duo de choc ♫ Thomina

Depuis ce matin, il préparait son appartement. Il voulait que tout soit prêt pour l'arrivée d'Irina, son amie Lowell. Il s'était rencontré il n'y a pas très longtemps et étaient devenu amis assez proches rapidement : tout les deux était des gaffeurs de première. Alors mettez deux gaffeurs ensemble et regardez ce que ça donne ! C'était assez rare qu'il range son appart pour l'arrivée de quelqu'un mais il voulait que tout soit parfait. Il mit tous les vêtement qui traînaient au sol dans les armoires ou dans le panier de linge sale et en profita pour faire une machine. On voyait enfin le sol. Le salon, il n'y toucha pas, personne n'y touchait. Non je rigole, tout le monde y touchait, même Ace, son chien. C'était un « cimetière à gouache » comme Alaska aimait l'appeler. D'ailleurs, elle daigna enfin se lever et il en profita pour la chasser comme on chasse sa petite sœur lorsqu'on fait une fête chez soi. L'horrible sonnette retentit : ça devait être Irina justement. Mais non, c'était Alaska, qui avait oublié sa brosse à dent. Quoi ? Il ne chercha pas à comprendre et la lui jeta par la fenêtre, manquant de l’assommer. Lorsque la sonnerie retentit pour la deuxième fois, il décrocha et dit tout de suite : « Si tu as oublié ton dentifrice je t'oblige à déménager. » Le je suis là joyeux d'Irina le fit comprendre que ce n'était pas sa meilleure amie en manque d'hygiène bucco-dentaire mais bien son amie russe. Il la laissa rentrer et s'excusa « Salut ! Désolé, je croyais que c'était ma colocataire » Il se gratta la nuque comme il le faisait toujours lorsqu'il était gêné. « Woaw, tu emménages chez moi ou quoi ? » dit-il en observant le gigantesque sac qu'elle trimballait.

Elle le prit dans ses bras et il lui rendit son étreinte avec joie. Il rêvait ou elle était en train de pleurer de rire ? Peut-être que quelqu'un lui avait raconté une blague vraiment très drôle en chemin, il n'en savait rien. Son sac tomba et avant qu'il ne comprenne ce qui était arrivé elle sauta en arrière comme un lapin effrayé. Sur son sol il y avait maintenant des pistolets à eau et autres gadgets qui le faisait toujours rêvé quand il allait dans les magasins avec sa mère et sa sœur. « Uuuuuuuuugh ! » fut le cri qui s'échappa de sa gorge et il commença à rire malgré lui. Elle était exactement comme lui et c'était ça qui les avait rapproché. « Désolé, mais la place est déjà prise, il reste toujours le paillasson mais c'est assez moyen niveau confort. » Oui il avait déjà essayé quand il s'était enfermé lui-même dehors, preuve qu'il n'est pas très doué. « Après si Ace accepte de te laisser le canapé, faut voir. » D'ailleurs, le voilà qui arrivait, c'était assez étrange qu'il ne soit pas venu plus tôt, certainement occupé à mater la chienne de la voisine ! Il sauta sur Irina et Thomas espéra qu'elle ne soit pas allergique ou phobique ou quoique ce soit d'autre. Il préféra jouer la sécurité et le tira vers lui en lui demandant d'aller dans sa chambre, chose qu'il fit immédiatement. Il était le maître après tout. « Mais je ne refuse pas pour les dessous ! » Il rigola un peu trop fort, il faisait parfois des blagues comme ça mais il avait toujours peur que les gens le prennent au sérieux, alors il rigolais bien fort pour faire comprendre bah... qu'il rigolait quoi. Il regarda ce que Irina avait ramené et sauta littéralement de joie. « Aaaaah mais c'est super coooool ! » Il vit plein de trucs et de machins, parfois non-identifiables. Il attrapa un set pour crocheter une serrure et essaya sur sa porte d'entrée. « Si ça marche, je te vénère ! Mais faudra pas que tu viennes m'espionner le soir. » Il continua à tournicoter l'outil dans la serrure jusqu'à ce qu'il entende un crac inquiétant. « Je crois que j'ai oublié de la fermer avant. » Il se leva, inquiet.

« Désolé, mais la place est déjà prise, il reste toujours le paillasson mais c'est assez moyen niveau confort. ». Je m'imaginais alors Thomas, par terre devant sa porte, tout malheureux ... et je ne pouvais pas m'empêcher d'en rire. Oh mon dieu mais c'est qu'il l'avait déjà fait ?! « Après si Ace accepte de te laisser le canapé, faut voir. » Je regardais alors le chien s'approcher de moi. Je n'aimais pas trop les animaux mais les chiens passaient encore. Je caressais alors la bête avant que Thomas ne l’envoi balader. « Mais je ne refuse pas pour les dessous ! » « Très bien, mais tu me montres d'abord les tiens. » disais-je le plus sérieusement possible. Je le regardais alors droit dans les yeux avant d'exploser de rire. Mes blagues étaient moyennes mais elles me faisaient toujours rire, il m'arrivait même de rire toute seule ! Après que j'ai déballé mon sac, Thomas s'approchait de la table et criait : « Aaaaah mais c'est super coooool ! ». Il attrapait alors un jeu avec lequel on était censé pouvoir ouvrir n'importe quelle porte avant de tester sur la sienne. « Si ça marche, je te vénère ! Mais faudra pas que tu viennes m'espionner le soir. » Crac. Oh oh. « Je crois que j'ai oublié de la fermer avant. ». Je le voyais se lever avant d'observer sa porte. Je le suivais donc, inquiète de ce qui allait se passer. Je n'avais pas forcément envie d'être la responsable s'il allait devoir changer de serrure ! Mais en me levant de la chaise sur laquelle je m'étais installée, je me pris les pieds dans une corde qui trainait par terre -oui oui, une corde que j'avais emmené- et me ramassait comme une merde, face en avant. Le retour de RIRI LA BOULETTE ouais ouais ! Je tournais alors ma tête sur le côté pour m'apercevoir que même le chien me regardait avec pitié. Ahah. Putain de maladroite ! « Je n'ose même pas regarder ta tête en ce moment tu sais, j'suis sûre que tu te fous de moi ! ». Si c'était le cas, j'allais me venger, qu'il en soit sûr.