(Charrys) Bébé, j'm'occupe de toi sans aucun soucis (A)

Les rumeurs, c'est mauvais mais parfois, cela apporte de bonnes choses à vos oreilles ; si j'avais eu du mal à accepter que par fierté, et au vue de nos derniers échanges, Charlie ne m'ait pas convié à venir à l’hôpital le voir, j'avais beaucoup plus apprécié d'avoir une chance de l'étonner, j'en avais envie et si je ne savais pas pur quelle raison, je le ferais tout de meme. Un grand sourire, je terminais de m'habiller avant de sortir en vitesse de chez moi et je pris la voiture acheté récemment, le crédit sur le dos, évidemment ! Je suis bien plus riche mais faut pas pousser. Je partais en direction de la dunster house pour chercher ce cher et magnifique Charlie par surprise pour l'accompagner à son rendez-vous à l’hôpital pour sa blessure : fort en tant que détective, j'avais vu et entendu qu'il avait rendez-vous d'ici 3/4 d'heure quelque jours auparavant et soucieux de le voir, j'avais eu l'idée de prendre comme raison une envie gentille de l'accompagner. Je montais les escaliers de la dunster deux par deux et allait frapper à la porte d'une manière brusque. Sourire au lèvre, je remontais le col de ma veste en cuir, soucieux de mon apparence, assez étrangement.

Je m'occupe de toi.

feat. A. Emrys Zacharias & S. Charlie Freeman

Aujourd'hui était une journée particulièrement importante pour toi. C'était en effet le rendez-vous avec la physiothérapeute le plus important. C'est grâce à ce rendez-vous que tu saurais si tu es guéris à cent pour cent ou tout près. Tu avais hâte de pouvoir tirer un trait sur ces derniers évènements. Tu avais envie de pouvoir vivre à nouveau comme avant, comme si tu n'avais jamais eu une balle à la jambe. Tu étais encore à la Dunster, te préparant plutôt rapidement pour aller à ce-dit rendez-vous quand soudain, on toqua à la porte de ta chambre. C'était qui ? Tu soupiras d'ennuis - parce que oui, là tu étais concentré à aller vite et tu n'avais pas le temps de te faire déranger. Tu allas jusqu'à la porte et une fois que tu l'ouvris, tu tombas nez-à-nez avec Emrys. Emrys que tu n'avais malheureusement pas revu depuis votre soirée retrouvailles... « Qu'est-ce que tu fais ici ? » demandas-tu, un peu perplexe. Tu aurais voulu dire « Oh ! Mais c'est cool que tu sois là ! », mais la surprise te noua la gorge. Tu ne savais pas quoi dire ni comment interpréter sa visite. ~

Tambourinant à la porte, je fus presque trop impatient de voir son sublime sourire auquel je pensais sans cesse presque trop secrètement mais quand il se montra, je ne vis pas un sourire, mais plus un visage où la surprise était imprimée. Il n'était pas content de me voir ? Enfin, c'était un peu normal surtout qu'il se pose des questions. Je passais ma main à l'arrière de ma nuque, anxieux avant d'adresser un sourire et m'imposer en entrant dans sa chambre qu'il partageait avec mon meilleur ami et mon frère avec qui l'ambiance était tendu. Je fis volte-face avant de répondre à sa question qui montrait un peu de l'étonnement, presque un refus de me voir, enfin je l'interprétais ainsi mais peu importe, un fin sourire charmeur au lèvre, je disais ; Bah nous allons ensemble à ton rendez-vous ... je t'y conduis ! Ma nouvelle voiture nous attend ! Je lui fis presque quelques signes abruitis pour montrer qu'il n'avait pas le choix et que c'était tout naturel puis je commençais à me rapprocher pour embrasser sa joue pour rajouter, coquin ; au fait, bonjour ! Moi ca va très bien ... et tu as l'air mieux que les nombreuses fois où je t'ai espionné du coin de l’œil ... on y va ? Mutin.

Je m'occupe de toi.

feat. A. Emrys Zacharias & S. Charlie Freeman

Il avait l'air un peu déçu que tu ne sois pas plus... enthousiaste face à sa présence. C'est juste que tu étais tellement surpris de le voir là. C'était presque irréel, en fait. Tu t'étais promis de ne pas trop te faire de films ou d'idées sur ce qui pourrait se passer entre vous et voilà que, contre toute-attente, il se pointe de son propre grès, chez toi ? Ça dépassait tes espérances, mais tu n'allais quand même pas tout prendre pour acquis. Tu connais Emrys et sa façon d'être plutôt contradictoire. Tu lui demandas ce qu'il faisait ici et il te répondit presque aussitôt, se frayant un chemin pour entrer dans la pièce. « Bah nous allons ensemble à ton rendez-vous ... je t'y conduis ! Ma nouvelle voiture nous attend ! » Tu fronças les sourcils. Comment pouvait-il le savoir ? Tu ne lui avais pas dit... Tu n'osas pas te réjouir trop vite, mais au fond de toi, ton coeur battait à cent mille à l'heure. Voilà qu'il prenait des initiatives qui te faisaient vachement plaisir. Il s'approcha de toi et t'embrassa sur la joue. Tu te sentis rougir. « Au fait, bonjour ! Moi ca va très bien ... et tu as l'air mieux que les nombreuses fois où je t'ai espionné du coin de l’œil ... on y va ? » Tu soupiras doucement avant de lui sourire. Les mots étaient introuvables, là. Tu lui fis donc une grande étreinte, le serrant dans tes bras. « Ça fait plaisir de te voir, Em. Je suis content. » lui chuchotas-tu dans l'oreille avant d'y déposer un baisé. Tu t'éloignas doucement avant de réaliser ce qu'il venait de dire. « Tu m'espionnes ?! T'es barjot toi... » dis-tu en riant avant de lui faire signe de sortir. S'il voulait t'amener à l'hôpital, vous étiez mieux d'y aller maintenant, sinon tu serais en retard. Vous marchiez donc côte-à-côte dans les couloirs menant à l'entrée. Tu aurais tellement voulu lui tenir la main, là tout de suite... Et pourtant, tu te résignas à les fourrer dans tes poches. ~

Je faisais une apparition des plus sympathiques pour ma part, mais je me sentais bien vite mal vu qu'il ne semblait pas réagir comme j'aurais voulu ; n'était-il donc pas heureux de me voir ? Mon visage se transformait presque en un smiley ridicule à la bouche en demi cercle vers le bas, mode triste mais je me retenais cherchant à montrer que j'étais infaillible. Alors d'un sourire, mon visage fut bien vite illuminé. Je riais doucement en expliquant mes projets sous ses yeux ahuris et étonnés mais je continuais alors, m'avançant sans honte vers lui pour le saluer et faire comme si je faisais les questions-réponses qu'il ne prenait pas la peine de faire : je ne le connaissais pas si malpoli. Très vite, je vis le jeune homme reprendre vie face à moi, réalisant enfin ce qui se passait. Il me serra dans ses bras et je ne pus empêcher un frissonnement bien significatif tandis que sur mes lèvres, un sourire venait s'afficher. J'eus un petit rire tant je me trouvais débile puis je soupirais en le sentant m'échapper quelques instants plus tard. Tu as plutôt intérêt à en être content ! avais-je dit avec naturel, juste avant qu'il reprenne la parole en me traitant de barjot parce que je l'avais un peu beaucoup observé. Là, je ne répondis aucunement, ne voulant lui donner plus de confirmation, trouvant ça à mon tour plus qu'étrange surtout venant de moi ; comment avais-je pu dire ça ? Là, il m'entraina dehors et je ne fis que le suivre faisant attention par un regard plus qu'attentif envers lui, mon amour blessé, mon tendre. Là, je vis dans sa façon de chercher les choses du regard tout en avançant qu'il était trop entrain de rechercher un truc et puis, naturellement, comme sentant que c'était un besoin et normal; je venais le prendre par l'épaule l'aidant ainsi à marcher au mieux mais profitant de la tendre étreinte. Nous sortions de la maison des jaunes intellectuels puis par chance, je m'étais garé juste devant alors je n'eus qu'à lâcher mon ami avec attention pour prendre les devants et ouvrir la porte : Installe toi au mieux ... Je clignais des yeux, attendri alors qu'il s'installait et que je faisais le tour. Je me stoppais au passage à l'arrière de la voiture, prenant une forte inspiration comme pour prendre la force de ne rien faire de débile, de me sentir capable de ne pas lui sauter dessus ou de me précipiter alors que je n'étais toujours pas certain, toujours apeuré. Je grimpais dans ma fierté, ma nouvelle voiture et très vite, je démarrais en direction de l’hôpital. Le silence s'installait mais très vite, je le coupais n'arrivant pas à le supporter : Et sinon, tu me racontes quoi ? Je tournais rapidement les yeux vers lui avant de me concentrer sur la route.

Je m'occupe de toi.

feat. A. Emrys Zacharias & S. Charlie Freeman

Emrys a toujours été comme ça et c'est sans doute cette partie de lui qui t'avait manqué le moins et qui t'inquiétait le plus aussi. Lorsque vous étiez seuls tout les deux, c'était le paradis sur terre. Il était toujours pleins de bonnes intentions, de belles paroles. Il avait tout pour te faire planer, te faire vivre le bonheur parfait. Et pourtant, en un instant, il pouvait changer du tout au tout simplement à cause d'un regard de travers d'un passant ou une remarque déplacé d'un ami. Il a toujours été celui qui s'interroge sur ce que les autres pensent, cherchant toujours leur approbation. Toi, tu avais compris depuis longtemps que la meilleure façon d'être pleinement heureux, c'est d'être égoïste et ne plus se fier aux regards ou aux critiques des autres. Seulement, lui il ne semblait pas l'avoir compris et c'est ça qui te faisait peur. Là, il était charmant as fuck, te donnant toute l'attention - et l'amour - dont tu pouvais rêver, mais... Jusqu'à quand ça allait durer et jusqu'où serait-il prêt à aller ? La dernière fois, il n'avait pas pu assumer pleinement sa bisexualité et la Winthrop l'avait rattrapé. Cette fois, ce serait quoi ? Quel excuse se donnerait-il pour stopper son coeur et laisser sa tête piloter ? Tu craignais ce moment, mais ça, tu n'allais pas le lui dire. Pas maintenant, pas tout de suite. Votre relation est encore si jeune alors tu préférais garder tes inquiétudes pour toi plutôt que de tout gâcher avant même que la chose ne soit officielle. Plus, il avait l'air tellement fier de t'amener à ton rendez-vous... Et tu l'étais tout autant. Son comportement était bien différent d'avant, certes, mais tu avais toujours cette petite peur qui te guêtait. Il agit en parfait gentleman jusqu'à ce que tu sois installé dans sa voiture -qui était splendide, soit dit en passant- et une fois en route, il prit la parole. « Et sinon, tu me racontes quoi ? » Tu souris doucement, ne sachant pas vraiment quoi dire, là. « Eh bien, je suis en train de peaufiner ma thèse. Cette fois, c'est la bonne ! » dis-tu doucement. « Et sinon... J'essaie de ne pas trop me faire d'idées concernant une certaine relation... » Sous-entendu plein de sens... ~