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Enzora # Je t'ai abandonnée, nous nous voyons à l'hôpital.

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Je t'ai abandonnée, nous nous voyons à l'hôpital.
Enzora

Je n'avais pas le moral.
Les révélations de la fin de l'année 2014, mes engueulades avec Chase, les prises d'otages et l'accident de mon meilleur ami m'ont foutu un sacré coup sur la tête. Je venais d'apprendre une bonne nouvelle, j'ai réussi mes partiels. C'était déjà ça. Mais je n'avais pas la tête pour fêter ça. J'avais envie de me changer les idées. Deux possibilités s'offraient à moi. Travailler ou boire. Je préférais travailler toute la journée. J'en avais marre de réfléchir sans arrêts, à penser à la même chose... Bref c'était énervant !
Je marchais dans les couloirs de l'hôpital sans savoir où aller. Peut-être une visite aux personnes qui allaient recevoir une greffe serait assez cool non ? Non, ce n'était pas du tout cool. Il n'y avait rien de drôle dans tout ça.
D'abord, j'évitais la chambre de Chase. Je ne voulais pas le voir aujourd'hui. J'avais trop de choses à gérer, et surtout, je souhaitais oublier les sentiments que j'éprouvais pour lui. J'en avais marre de tous ces secrets. Pourtant, j'avais un mauvais pressentiment...Comme si qu'il me cachait quelque chose avec Sienna. Quoi ? Je ne sais pas. Mais j'espérais qu'il retrouve la mémoire pour pouvoir me le dire.
Je soupirais légèrement à l'instant même où j'arrivais dans les couloirs des chambres des malades qui devaient subir une greffe ou étaient condamnés. Je marchais et entrais dans une chambre au hasard. Je regardais rapidement toute la chambre et fronçais les sourcils. C'était la pire des chambres que je n'ai jamais eu. Le bas de gamme qui ressemble à un placard à balai, vous voyez ? Je me tournais vers le patient et eu un petit sourire. Bon, il fixait la fenêtre. Pas besoin de chercher midi-quatorze heures. Je me dirigeai vers les fenêtres voisines où je baissai les volets. Il fallait bien que quelqu'un fasse quelque chose et s'occupe du patient. Je me tournai vers le patient jusqu'à-ce que la surprise me frappa de plein fouet. Putain ! Mais merde ! Je le connais ? Je connais ses yeux ! Je ne pouvais pas oublier un garçon comme lui. Il était mon ami, mais c'était mon tout premier amant d'une nuit. Je lui ai fais du mal en m'enfuyant de son lit après qu'il m'ait avoué qu'il m'aimait. Mon cœur battait rapidement contre ma poitrine. Je m'approchais tout doucement de lui et lui souriait légèrement...Qu'est-ce qui s'est passé ? Pourquoi était-il là ? Déjà, je voyais l'état de la chambre... C'est qu'il était vraiment dans de sales draps... Il fallait que je comprenne ce qui s'est passé.
- Bonsoir, ça va aller ? Lui demandai-je avec une voix un peu cassée.
À force d'accumuler la souffrance, on le montre avec sa propre voix... Et ça c'est vraiment chiant...

Emi Burton
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Enzora


Tu m'a abandonné, nous nous voyons à l'hôpital.


CJ'étais seul et j'avais été seul tout le long... Je n'avais eu personne pour m'aider dans cette épreuve et sincèrement... Je ne savais pas si je devais considéré ça comme une bonne chose ou non... Après tout être "aidé" par mon père n'était pas non plus la meilleure des solutions. Donc, peut-être que je devais m'estimer heureux. Hum... M'estimer heureux alors que j'allais recevoir une greffe? Ouai, si tel était mes centres de réjouissance, alors oui, je pouvais enfin me réjouir! La demande qui avait été faite cinq ans plus tôt avait finalement été acceptée! Les choses allaient de plus en plus mal pour moi ces derniers temps... Lorsque que le papier était arrivé, j'avais presque sauté de joie! Non, j'avais littéralement sauté de joie. Une bonne nouvelle avait finalement changée ma triste existence!
J'avais tout de suite fait mon sac en vue du départ. Pourtant la date notée sur le document était longtemps après la date ou la lettre était arrivée... Donc j'avais encore eu quelques semaines à combler avant d'avoir un nouveau membre compétent... Attendre une greffe n'est pas la chose la plus agréable et la plus facile à vivre. L'ambiance, la peur ainsi que l'angoisse sont palpables jour après jour. Bref, c'est vraiment une chose très loooongue, comme on s'en doute.

Quand enfin le jour est arrivé, j'ai mis les choses à plat avec mon père, lui ai dit, lui ai bien fait comprendre que je n'avais pas dans mes projets de m'eterniser à ses côtés... Il aurait du s'en douter... Il avait bien du se douter qu'un jeune adulte ne tient pas vraiment à s'éterniser avec ses parents. C'est déjà un fait logique, mais avec un père comme lui, c'était une évidence! Et pourtant... Pourtant, il m'a regardé droit dans les yeux avec un regard de totale incompréhension. Comme si... Comme si son attitude avait toujours été exemplaire et qu'il ne comprenait pas la raison de mon départ.
Je n'ai pas baissé les yeux. Je ne me suis pas excusé... Alors il a fermé un œil, puis l'autre. Au début je n'ai pas compris la raison de ce geste. Puis j'ai compris quand j'ai reçu l'assiette au milieux du visage... Aïe... Ce soir là je me suis pris une belle douche de brocolis sur la face. Non, sérieux, je suis plutôt du genre à aimer les légumes verts, les brocolis aussi du fait! Mais... Même avec un amour certain du brocoli, s'en recevoir une assiette n'est pas chose agréable... De plus, étant le plat que j'avais préparé, il y avait une casserole entre nous deux. Je vois encore bien mon père l'attraper et la lancer contre le mur qui se tenait derrière moi, en m'insultant. Il y a maintenant une belle tâche verte, qui ne partira pas, sur le mur de la salle à manger. Une tache de brocolis, pas glamour... Enfin, la nouvelle de mon départ n'est donc pas très bien passée...
Quoi qu'il en soit, je suis ici maintenant. Dans cet hôpital. Mon regard est plongé au dehors. Ancré dans des activités que je n'ai pas pratiqué depuis plusieurs années. C'est alors qu'une jeune femme entre dans la pièce et ouvre les volets des autres fenêtres. Je lui lance un sourire reconnaissant.
"Bonsoir, oui ça va, merci beaucoup pour les volets!"puis je fronce les sourcils... Son visage me dit quelque chose... "Excusez-moi, je vous connais?" Oui, je n'aime pas y aller par quatre chemins.






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Je t'ai abandonnée, nous nous voyons à l'hôpital.
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Qu'est-ce que ça pouvait me faire chier de toujours penser à la même personne alors que peut-être ce n'était pas réciproque ! Je ne voulais plus penser à mon meilleur ami qui, à l'heure d'aujourd'hui, était devenu qu'un simple ami. M'enfin, j'étais complètement perdue dans mes pensées avant que je puisse reconnaître Enzo du regard. Cela faisait très longtemps que je ne l'avais pas vu. Il me faisait à peu près le même effet, si vous mettez de côté son état cadavérique, il était toujours aussi magnifique que lorsqu'il avait treize ans. Je l'adorai. C'était mon ami. Enzo m'avait énormément manqué, mais je pensais que je ne l'ai jamais manqué. On dit souvent que les garçons oubliaient rapidement leur première fois, et les filles pas du tout. Mais c'était sûrement l'inverse ? Je ne sais pas. En tout cas, il était malade. Je devais savoir ce qu'il avait et ce qui s'est passé pour qu'il en arrive à cet instant. Il devait sûrement attendre une opération pour subir une greffe, mais je ne sais pas quelle griffe qu'il s'agit. Il me regardait dans les yeux avec son sourire bienveillant. C'était bien lui. Mais il avait juste perdu l'éclat du bonheur dans son regard émeraude. Il me répondit que tout allait bien avant de froncer les sourcils. Mon cœur rata un battement à l'instant même où il me demanda si nous nous connaissons. Il était rare que je recule comme si que je venais de recevoir une gifle. Je déglutis légèrement et hochai la tête. Il fallait bien que je sois franche avec lui, mais surtout mettre les choses au clair avec lui.
- Enzo Carter...C'est bien vous?demandai-je sur un ton hésitant. Léonora Lokchart, la cousine de Paige Dewan qui habitait en Australie...
J'avais peur. J'allais me faire tuer, mais je l'avais bien chercher... Il fallait voir la vérité en face.

Emi Burton
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