Never leaves me ► Demycam ♥

Walter qui se cassait de la pire manière qui soit, des agressions sur le campus, des malades mentaux qui prenaient des élèves en otage... Rien ne semblait tourner rond en ce moment. Mais le pire pour Camille, ça avait certainement été quand elle avait appris que Demyan avait fait un accident vasculaire cérébral. Comment c'était possible ? Elle n'en savait rien. Tout ce qu'elle savait, c'est que c'était grave, et que ça pouvait avoir des conséquences irréversibles... Un enfer, voilà ce qu'elle vivait. A peine rentrée de New York, elle s'était ruée à l'hôpital pour veiller sur lui jour et nuit, parce que l'idée même de le perdre était insupportable. Et si il n'était plus le même ? Et il il ne pouvait plus parler ? Ou marcher ? Et si il mourrait.. ? Toutes ces questions, elle se les était posées une bonne dizaine de fois, sans pouvoir retenir ses larmes et cette peine qui la bouffait. Pas Demyan. Tout, mais pas Demyan. Comment elle ferait sans lui au juste ? Il était son pilier, son repère, la personne la plus chère à ses yeux. Elle n'était rien sans lui... Heureusement, son état s'était amélioré petit à petit, et à force de petits efforts qui lui avaient semblé durer une éternité, Demyan était en train de doucement se remettre sur pieds. Si bien que ce soir là, il rentrait à la maison, à Cambridge. Finalement, dieu excipait peut-être. Camille avait voulu venir le chercher, mais l'hôpital avait insisté pour que se soit l'ambulance qui l'amène jusque chez eux. Alors elle était là, habillée de son jogging préféré et de son sweat tout doux, cheveux redressés en chignon à faire les cents pas dans la cuisine en attendant qu'il arrive. Et quand enfin la sonnette retentit, ce fut comme si elle était sur des ressors. Déballant dans l'entrée, elle ouvrit vivement la porte avec un sourire, découvrant Demyan certes pas au meilleur de sa forme, mais debout. Elle s'était apprêtée à lui sauter dans les bras mais finalement, elle jugea que se n'était pas une bonne idée, et elle préféra le prendre doucement dans ses bras. Bienvenue à la maison ! dit-elle en entourant son torse de ses bras.

Je crois que ça faisait déjà 4 bonnes semaines et demi que j'avais fait mon avc et enfin on me laissait sortir malgré que je ne sois pas encore tout à fait remit. J'avais de la chance tout de même, de ne pas faire parti de ces gens transformés en légumes boiteux incapable de parler. Moi je tenais debout malgré quelques problèmes d'équilibres, j'arrivais à parler clairement, enfin la plupart du temps et même si je galérais un peu côté motricité, j'étais tout de même opérationnel. Le seul soucis? Mon mental... Déjà que je pétais un câble avant de faire mon attaque... Now il était probable que ça empire vers la démence. Super, j'allais devenir fou! Manquait plus que ça. Ah oui puis les risques de crises d’épilepsie aussi... J'avais plus qu'à espérer que j'échapperais aussi à ça même si avec la chance que j'avais, je pouvais faire une croix dessus à tout les coups. M'enfin, encore et toujours ultra calme, je m'étais montré patient jusqu'à ce que les ambulanciers ne daignent enfin me ramener chez moi. C'est la route, de l'hosto à la maison qui m'avait paru une éternité, à tel point que j'en jouais nerveusement avec mes doigts tout le long du trajet. Mais enfin! On s'arrêtait et enfin on m'ouvrait les portes de ma liberté. accompagné tel un petit vieux au milieu de quelques conseils, moi et mes deux ambulanciers arrivions à la porte quand l'un deux sonna et que... Camille vint nous ouvrir. Je la voyais prête à me sauter dessus mais elle n'en fit rien, venant seulement me prendre doucement dans ses bras et là autant vous dire que j'en soupirais de bien, la serrant fort contre moi en fourrant mon visage dans son cou et ses cheveux. C'est là qu'elle me dit la phrase qui me soulageait une bonne fois pour toute Bienvenue à la maison !, souriant toujours le visage dans son cou, je gardais les yeux fermés un instant, restant ainsi mettant mal à l'aise les deux gars derrière, répondant doucement "C'est bon d'être enfin rentré...". Là relâchant doucement, je la regardais, caressant son visage en poussant une mèche de cheveux, venant embrasser son front pour ensuite passer la porte, m'appuyant sur le mur gentiment. Les deux ambulanciers suivirent pour poser mes affaires devant l'escalier, donnant les ultimes directives à suivre en précisant bien d'appeler au plus vite si on avait le moindre problème et enfin, ils nous laissait en paix, repassant la porte en sens inverse dans un "bonne journée et bon rétablissement.", moi je regardais autour, comme ci ça faisait une éternité que je n'étais pas revenu à la maison, comme dans un rêve et ça faisait un bien fou d'être là, avec Camille surtout. Je la regardais d'ailleurs avec un sourire en coin "Merci d'être là..." oh oui, plus que tout.

Ce que ça pouvait lui faire du bien de voir Demyan en chair et en os là devant elle et en plus chez leurs parents. Un petit retour à la "normale" si on pouvait dire ça comme ça. Demyan lui rendit son étreinte, et elle se sentit presque rougir lorsqu'il lui caressa doucement son visage en replaçant l'une de ses mèches de cheveux derrière son oreille. Les deux ambulanciers restaient plantés là comme des nigauds, ne sachant pas où mettre leurs yeux et quand Dem déposa un baiser sur son front, elle se sentit fondre sur place. Il s'écarta ensuite d'elle l'air de rien en s'appuyant contre le mur, un air tout sage sur le visage laissant Camille toute perturbée.. et toute écarlate. Les deux gars posèrent les affaires de Demyan au sol et après les dernières recommandation en cas de malaise ou de problème, ils s'en allèrent en les laissant enfin seuls. Demyan semblait redécouvrir leurs maison alors que Camille se remettait de ses émotions, sentant son coeur qui battait fort contre sa poitrine malgré elle. C'était pas possible de se mettre dans un état pareil pour un simple baiser sur le front. Merci d'être là... Leurs regards se croisèrent et Camille put voir toute la gratitude que Dem avait pour elle là, et c'était juste.. hyper fort comme sentiment. Elle se contenta de sourire à son tour, lui attrapant la main pour l'entraîner vers la cuisine. Jvais bien m'occuper de toi tu vas voir ! Yen a qui feraient n'importe quoi pour que je fasse l'infirmière comme ça dit-elle joyeusement, un air malicieux sur le visage. Elle le taquinait, et espérait pouvoir lui changer les idées un peu aussi. Elle imaginait tout ce qu'il avait dû endurer ces dernières semaines et rien que d'y penser, elle se sentait elle-même super mal. Aloooors voilà le programme que jte propose pour la soirée: un bon film dans le canapé en mangeant les super pâtes bolognaises que maman a préparé exprès pour toi ce midi ! dit-elle en attrapant déjà deux assiettes dans le buffet. Tu veux boire un truc ? Ah ! A moins que tu veuille faire autre chose bien sûr dit-elle avec son petit air tout mignon.

HJ: Désolée pour le retard X.X

J'étais abusivement mignon? Peut-être j'en sais rien. Tout ce que je savais c'est que voir Camille me faisait un bien fou, revenir à la maison était un fucking soulagement et que quitter cet hôpital me faisait un bien fou. Drôle pour un "futur" médecin pas vrai? Enfin si cette voix m'était toujours accessible, après mon AVC ce n'était plus vraiment sûre... Mais valait mieux pas y penser, pas pour l'instant. Les ambulanciers repartis, Cam' toute rouge de par mon comportement, moi je regardais ma maison comme ci... C'était la première fois que je mettais le pieds dedans depuis des années. Je la remerciais de sa présence, de toute ce qu'elle avait fait pour moi. J'sais pas vraiment ce que j'aurais pu faire sans elle en fait... C'est du plus beau des sourires qu'elle me répondait pour attraper ma main et me tirer vers la cuisine. Sans broncher, je la suivais en silence, marchant le plus droit possible Jvais bien m'occuper de toi tu vas voir ! Yen a qui feraient n'importe quoi pour que je fasse l'infirmière comme ça, souriant c'était vrai qu'elle était pas aussi soucieuse des gens d'ordinaire, du moins pas autant que là avec moi "J'suis un sacré veinard si j'comprends bien." je parlais d'mieux en mieux même si faire une phrase longue sans fourcher ou planter sur certains mots était encore une épreuve. Mais là, ça va, ça sortait sans trop d'mal. M'asseyant d'instinct sur le premier tabouret du comptoir qui passait, je la regardais, préférant me poser là par précaution. Ne pas trop en faire. Attrapant deux assiettes elle continuait Aloooors voilà le programme que jte propose pour la soirée: un bon film dans le canapé en mangeant les super pâtes bolognaises que maman a préparé exprès pour toi ce midi !, la suivant du regard en clignant parfois drôlement des yeux, je hochais la tête brièvement répondant "Ça me plait bien comme plan, j'te suis." souriant, je jouais même le jeu "J'te suivrais même.. au bout du monde.", elle reprit donc Tu veux boire un truc ? Ah ! A moins que tu veuille faire autre chose bien sûr, secouant la tête "Non non, j'veux voir un film. Un vrai film! Puis j'veux rester avec toi. Au calme... J'dois pas trop bouger..." et rien que d'y penser ça me saoulais déjà même si je savais que c'était temporaire, qu'il fallait juste que j'y aille doucement. "Du coup j'veux bien du jus de pomme s'il y en a.. encore." ouais ici il disparissait vite le jus.

HJ: Pas de sushi moi même je m'excuse du temps <3 mais je suis BACK now! <3

Camille sourit en l’entendant dire qu’il était un veinard, parce que même si c’était pas grand-chose, venant de lui.. ça ne la laissait jamais indifférente. Cependant malgré tout, l’appréhension restait là. Elle voyait bien que Demyan faisait des efforts pour  ne pas l’inquiéter, pour parler correctement tout ça.. Et de ce fait, elle en faisait à son tour pour éviter de lui montrer à quel point ça la touchait de la voir ainsi.  Ca ne ferait que lui causer de la peine, et c’était tout sauf ce qu’elle voulait pour leur soirée tous les deux. Ça me plait bien comme plan, j'te suis. répondit-il lorsqu’elle lui exposa son programme alors qu’elle sortais le plat du frigo pour le réchauffer. J'te suivrais même.. au bout du monde. La dernière phrase de Demyan fit rater quelque battement au pauvre cœur de Camille qui avait du mal à rester calme face à de pareilles déclarations.. même si c’était pour rire. Arrête de te moquer de moi, tu sais bien que je vais te prendre au sérieux dit-elle en riant, faisant une petite moue. Elle lui proposait à boire dans la foulée, s’inquiétant de savoir si elle n’était pas trop imposante comme elle pouvait l’être par moments. Non non, j'veux voir un film. Un vrai film! Puis j'veux rester avec toi. Au calme... J'dois pas trop bouger... Camille se pinça légèrement la lèvre, imaginant bien à quel point ça devait être frustrant pour lui de ne pas pouvoir faire tout ce qu’il désirait. Et en même temps, il était tellement chanceux de se tenir là, plutôt en bonne santé devant elle. Du coup j'veux bien du jus de pomme s'il y en a.. encore. Camille eut un petit sourire, acquiesçant doucement. Oui il en reste, j’en ai mis de côté maaaaais.. commença-t-elle en venant vers lui, ..maintenant tu vas aller gentiment t’asseoir dans le canapé avec un pled sans broncher, et je t’apporte tout ça. T’as qu’à choisir le film ! dit-elle en l’entraînant vers le salon et la télé immense qui trônait en face du canapé qui était lui aussi d’une taille impressionnante. Elle retourna alors à la cuisine en préparant un plateau sur lequel elle disposa leurs assiettes et leurs verres, sortant le jus de pomme du frigo. Lorsque les pâtes furent prêtes, elle rempli leur assiette, allant jusqu’à mettre du fromage rapé et du parmesan sur le tout comme une pro – ouais pour Camille, ça équivalait presque à de la grande cuisine. Rejoignant Dem dans le salon, elle lui installa son plateau sur les genoux avant de prendre le sien et de s’installer confortablement près de lui et en cet instant, rien n’aurait pu être plus parfait ! Monsieur est servi ! s’exclama-t-elle avec un grand sourire. Alors t’as choisi quoi ?

C'était si bon d'être rentré. J'me sentais mieux ici, moins stressé, j'me sentais plus libre et serein, surtout du fait que Camille était là et ça c'était sans doute ce qui me faisait le plus de bien. Du coup je lui rendais bien par un câlin et de belles paroles. Elle fit une drôle de tête avant de me répondre en riant Arrête de te moquer de moi, tu sais bien que je vais te prendre au sérieux, un sourire et je me rendais compte de l'ambiguité de la chose et hésitant un instant, le regard parti je ne sais où, je fini par sourire de nouveau pour répliquer "Mais c'est sérieux." et je disais ça vraiment avec sérieux. Nous réchauffant le plat, elle m'avait proposé à boire se demandant même si elle n'en faisait pas trop. Je l'avais donc rassuré et c'était vrai, j'avais envie de passer du temps avec elle, rien qu'entre nous. Puis de toute façon c'était ça, ou faire la même chose tout seul, ça valait cent fois plus de le faire avec elle. Putain j'avais envie de faire tellement de choses... Mais j'allais devoir prendre sur moi, y aller doucement et Camille voyait bien que ça me pesait. Elle me répondait Oui il en reste, j’en ai mis de côté maaaaais.., je souriais avant d'haussé un sourcil curieux ..maintenant tu vas aller gentiment t’asseoir dans le canapé avec un pled sans broncher, et je t’apporte tout ça. T’as qu’à choisir le film !, riant légèrement, je hochais un grand coup la tête avant de me diriger vers le salon "Oui chef!" avant d'me retourner d'un coup pour ajouter "À moins que tu préfère oui maman?" je riais sur la fin, commençant à marcher, vacillant légèrement en milieu de route. Je posais alors ma main sur le mur comme pour qu'il m'aide et me guide jusqu'au canapé promis et heureusement, ma demi soeur était elle aussi là pour m'y emmener. J'me sentais si faible, ça me blasait un peu mais c'était normal... Patience. Elle retournait en cuisine tendis que moi je me mettais debout face à notre meuble rempli de dvd et de blue ray. Pensif, je peinais à choisir tellement on en avait "Je choisi celui que je veux hein?" ouais même si elle aimait pas temps pis! Je fini par poser mon dévolu sur... Dracula Untold. Un film que je n'avais pas revu depuis sa sortie cinéma. Venant le mettre dans le lecteur avec un peu de tremblements de la main droite, j'allais ensuite m'installé, très vite rejoint par Cam' et nos plateaux. Lui souriant, elle me disait Monsieur est servi ! avec son plus beau sourire Alors t’as choisi quoi ?, reniflant mon assiette, je répondais "Enfin un vrai repas... Merci." avant de lui répondre "Hum Dracula! J'me suis dis que ça nous ferait pas d'mal de le revoir." surtout que là j'me rendais compte que... J'en avais oublié les 3/4... Et pourtant j'avais très bonne mémoire surtout en matière ciné.