Swan # S'échapper d'une soirée

Wesley se rendait assez rarement seul en soirée, seulement les événements des deux derniers moi avaient quelque peu bousculé son quotidien. Ce dernier avait appris qu’il appartenait à la famille royale d’Angleterre, apprit qu’il avait une demi sœur, il avait emménagé avec elle et il s’était marié après une nuit de folie à Las Vegas. Depuis il essayait de la convaincre de ne pas divorcer quand elle faisait tout pour lui mener la vie dure. Et bien sur récemment il y avait eu ces prises d’otages. Par chance le canadien travaillait au restaurant ce jour là, mais nombre de ces connaissances avaient été bouleversé par cet événements.
Alors forcément, lorsque son collègue de promo lui avait une soirée dans une villa ce week end, Wesley y avait vu l’occasion de se détendre et de s’échapper un peu de toute cette pression. La fête avait commencé depuis trois bonnes heures. Le grand brun devait en être à sont quatrièmes verres de vodka. La musique s’échappait des enceintes en faisait vibrer toute la maison. Une sensation qui lui était finalement désagréable après quelques heures. Le canadien se frayait alors un chemin jusqu’à l’étage où il ouvrit deux portes pour tomber sur des couples dans des chambers avant de trouver la salle de bain. Une fois la porte refermé, Wesley eu l’impression que le volume de la musique était diminué de moitié. Après un soupire de soulagement, il déposait son verre sur le lavabo évitant de regarder son reflet. Il allait s’assoir sur le rebord de la baignoire en fermant les yeux. Ce semblant de tranquillité ne fut que de courte durée. Une jolie brune entrait à son tour dans la salle de bain. Une faible plainte lui échappait et Wesley fronçait les sourcils. « Referme bien la porte s’te plait. J’en peux plus de toute cette musique. » Il se demandait brièvement si la jeune femme attendait qu’un mec la rejoigne. Auquel cas elle devrait trouver une autre pièce.

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Je n'avais pas mit les pieds dans une soirée depuis un bon mois, autant dire que pour moi c'était un record. Mon état de santé ne me permettait plus de faire la fête, de boire à outrance et surtout de me droguer alors j'évitais à tout prit de me retrouver dans des contextes qui pourraient me déclencher des envies néfastes pour ma santé. Seulement ce soir j'en avais plus que besoin. Après tout ce qui c'était passé ces derniers jours je ne pouvais plus rester enfermée chez Read sur son canapé, il me fallait de l'air et bizarrement mon secouriste préféré était d'accord avec moi. Avant de partir vêtue d'une robe noire assez moulante et de mes hauts talons Louboutin j'avais cependant eu le droit à un petit rappel de ce que je pouvais faire et ne pas faire. Je l'avais écouté, un sourire aux lèvres me demandant ce que je serai devenue sans lui. J'avais sauté dans un taxis pour rejoindre mes amis que je n'avais pas vu depuis longtemps dans une villa un peu excentrée. Bien entendu c'était la grosse soirée avec la musique à fond et tous les petits gosses de riches qui vont avec mais ça ça me passait au-dessus car j'en faisais partie aussi même si je n'avais pas le même comportement qu'eux. J'avais donc commencé la soirée par boire un verre pas trop chargé, puis deux puis trois. C'est au troisième verre que mon regard s'est posé sur cette poudre blanche qui m'est si familière, qui me détruisait à petit feu. Je me mets machinalement à trembler, je n'en ai pas repris depuis la fois où je suis tombée dans les pommes mais là il m'en faut tout de suite. Je me lève d'un bon, j'ai chaud et mes mains deviennent moites il FAUT que je m'éloigne. Je quitte la table sans même faire un sourire avec ceux qui m'accompagnaient, je prends les escaliers en les grimpant à toute vitesse pour finalement ouvrir la première porte qui me tombe sous la main que je referme aussi vite que quand je l'ai ouverte. « Referme bien la porte s’te plait. J’en peux plus de toute cette musique. » J'étais face à la porte quand cette voix s'est élevée. J'ai sursauté, je suis un peu paniquée ne supportant plus qu'on me surprenne depuis que j'ai été prise en otage dans la bibliothèque. Pas obligé de me le dire sur ce ton, non plus. dis je en m'adossant au mur me foutant d'être seule ou pas dans la pièce, faut que je m'en aille d'ici sinon je replonge.

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Lorsque le canadien avait levé les yeux vers la jeune femme, il réalisait qu’il ne l’avait pas vraiment observé. Cette dernière avait eu un léger sursaut que Wesley ne prit pas en considération, il s’était dit au prime abord qu’elle souhaiterait sans doute se réfugier ici pour se laisser aller à quelques passions. Pourtant, en entendant le timbre de sa voix, il fronçait les sourcils et relevait le regard vers elle, prenant ainsi le temps d’étudier sa posture. Elle ne semblait pas tellement dans son assiette, mais pourquoi s’en serait-il étonné. Sa posture était normale si on considérait l’endroit où il se trouvait et les genres de consommation qui était à leur disposition. « Quel ton ? » demandait-il d’un air las. Wesley n’était pas du genre très expressif. Il se montrait généralement distant et froid aussi bien dans sa façon de parler que de se comporter, d’autant plus lorsqu’il était contrarié. Ce dernier n’était pas non plus du genre à se préoccuper d’autrui, hormis les rares personnes en qui il tenait. Pourtant le visage pâle et légèrement perlé de sueur de la brune qui venait de faire irruption dans la salle de bain où il s’était réfugié, de même que ses mains tremblantes l’éveillèrent presque immédiatement. Agissant sur lui comme un désenivrant. « Qu’est ce que t’as ?... » Demandait-il alors que sa voix tentait de masquer son inquiétude. D’un autre côté pourquoi s’en préoccupait-il, il ne la connaissait pas après tout !

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Je me tenais contre ce mur d'une façon assez spéciale qui montrait bien que quelque chose n'allait pas. Je n'étais pas du genre à montrer aux autres mes tourments et mon mal être c'était d'ailleurs pour ça que je m'étais isolé. Mais maintenant que j'étais là face à lui je n'allais pas ressortir, j'avais le droit d'être là aussi et puis si je partais de cette salle de bain j'irai prendre une trace. Je ne le regardais pas étant trop occupée à me concentrer sur des choses positives qui me ferait oublier mon obsession pour cette putain de poudre blanche. « Quel ton ? » Je l'ai regardé et n'ai même pas prit la peine de lui répondre, pas parce que je le méprisais mais parce que je ne savais même plus le ton qu'il avait employé. Je me cramponnais au tissus de ma robe comme si je voulais me maintenir en place, comme si c'était la chose qui me rattachait à la réalité. « Qu’est ce que t’as ?... » J'ai de nouveau posé mon regard sur lui, je voyais bien que même s'il ne voulait pas le montrer il s'inquiétait de mon cas. Rien.. Je... Tu veux bien me prendre dans tes bras, s'il te plait ? Je me suis surprise moi même à lui demander ça, il allait refuser et ça me mettrait encore plus mal.

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Le canadien était toujours assis sur le rebord de la baignoire. Il haussa un sourcil en entendant la requête de la jeune femme. Il restait un moment immobile en se disant que ça ne devait vraiment pas aller du tout pour qu’elle demande à un inconnu de la serrer contre lui. Il ne la quittait pas des yeux, voyait bien qu’elle n’était pas dans son état normal. Wesley se rappelait de la dernière fois qu’on lui avait demandé cela. Sa sœur, quelques jours plus tôt. Quinze tout au plus. Il se souvenait la détresse dans laquelle elle était lorsqu’elle se réfugiait dans ses bras. Aussi l’étudiant se questionnait sur les raisons qui pouvaient pousser la jeune femme à lui faire cette demande.
Un grimace se dessinait sur son visage tandis que de son côté la jolie brune semblait s’attendre à un refus et se replier d’avantage sur elle-même. Elle n’allait pas pleurer si ? s’était-il demandé avant de se lever pour se placer devant elle.
Il était surprenant de voir à quel point vivre avec sa sœur avait pu le changer. Jamais au grand jamais Wesley n’aurai agis de la sorte quelques mois plus tôt. Il lui attrapait le bras pour la rapprocher de lui et passait ses mains dans son dos. D’abord silencieux, il attendit quelques instant avant de prendre la parole. «  C’est quand même pas à cause d’un mec que tu t’es mise dans cet état ?... » Une fois de plus ce n’était pas ces affaires, mais au point où il en était, n’avait-il donc pas le droit de savoir ?

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Je ne me reconnaissais plus, ça ne me ressemblait pas de demander de l'aide à un connu. Je le regardais limite en l'implorant du regard mais je n'eu pas besoin de le faire pendant trop longtemps car le jeune homme s'avança vers moi pour me prendre contre lui. J'ai soufflé, l'air soulagé plongeant mon visage dans son cou histoire d'être coupée du monde pendant quelques secondes. La chaleur humaine, il n'y a rien de mieux pour reprendre de l'énergie. « C’est quand même pas à cause d’un mec que tu t’es mise dans cet état ?... » J'ai relevé la tête pour le regarder droit dans ses yeux plus que captivant avant de lui répondre d'un air convaincu. Non, crois moi plus jamais je ne serai mal pour un homme. C'est.. autre chose. C'était finit le temps où je m'appitoyais sur mon sort parce que Sam était partit en me laissant comme ça sans raison. J'avais reprit du poil de la bête à ce sujet là, seulement il me restait pas mal d'autres choses à régler. Merci pour ton étreinte rassurante et... désolée de cette intrusion. dis je en me détachant de lui avant de lui faire un baiser sur la joue pour partir dans le couloir, je l'avais assez dérangé.

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Wesley aurait été bien plus gêné s'il n'avait pas été enivré par l'alcool. Peu importait ce qui n'allait pas avec cette jeune femme elle semblait avoir besoin de réconfort il était juste là au bon moment pour le lui donner même s'il considérait qu une étreinte n'étais pas grand chose. Elle lui répondais que son hypothèse s'avérait fausse mais le Canadien ne cherchez pas à aller plus loin. Peut-être aurait-il dû, mais si elle avait voulu se confier, cette dernière se serait peut-être arrêtée près d'une fille, Wesley n'était pas la personne indiquée pour ce genre de discours. Sur ces paroles et après s'être ressourcée, la jolie brune le remerciait et s'excusait avant de s'échapper.
Le bon sens lui soufflait de ne pas la suivre que ses affaires histoire ne me concernait pas pourtant d'un autre côté l'état dans lequel il avait trouvé le laissait penser quel était encore fragile. 3 à 5 minutes d'isolement ne suffisait pas à oublier un mal, aussi après s'être passé une main sur le visage Wesley sortait de la salle de bain pour marcher à sa suite.
À peine sorti, la musique envahissait de nouveau ses oreilles. Peu désireux de crier pour qu'elle entende le jeune homme se frayait rapidement un chemin entre les étudiants présent dans le couloir et lui attrapait la main pour attirer son attention. Lorsqu'elle s'arrêta, il lui dit à son oreille : " J'allais partir justement tu veux que je te te raccompagne ? "
Wesley l'observait considérer sa question, s'il lui laisser trop le temps de réfléchir peut-être refuserait-elle sa proposition. d'un signe de tête il lui indiquer la sortie en disant : " Allez viens ! Je crois qu'on a tous les deux besoin d'air. On empreintera que des routes éclairée si ça te rassure. "

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