XAVEYLA - I want you and only you

J’avais un peu du mal a imaginer que je venais de révéler mes sentiments a Keyla. C’était une nouvelle pour moi, de lui dire ce que je ressentais. Je n’ai jamais été très expressif de mes sentiments que cela soit dans le passé ou maintenant. Meme alors que j’étais avec Eugenie pour la premiere fois, je ne lui disais pas ce genre de chose. Je lui faisais plutôt la court que de lui dire ce que je ressentais vraiment. Bien sure que j’avais aimé tout mes ex, mais je n’avais jamais été le genre de mec a déballer mes sentiments comme un volcan en eruption. Toute fois, je me sentais plus léger a present. Un poids que je portais sur moi depuis des semaines a present. Cette fois-ci Keyla ne me repoussait pas avec mon baiser. Au contraire, elle l’allongea ce qui me donnait de la confiance. Je n’étais pas complètement sure de ce que nous étions mais c’était clairement plus que de l’amitié. Je voulais prendre mon temps et pas me précipiter dans quelque chose. Le baiser fut interrompu alors que Keyla reprenait son souffle. Je me sentais beaucoup mieux d’un coup. La main de Keyla venait se poser sur la tienne. C’était étrange, mais pas étrange mauvais. C’était meme le contraire. “Je reste aussi longtemps que tu veux.” Lui répondais-je en prenant sa main dans la mienne. J’avais heureusement rien a faire cette après-midi et du coup, je pouvais me consacrer a l’anniversaire de la jeune fille.

Malgré ton statut de femme mariée, tu ne te sentais nullement coupable d'avoir déballer les sentiments qui t'habitaient depuis quelque temps déjà et encore moins de l'avoir embrasser. Il était pour toi impossible de te forcer à aimer quelqu'un alors que tu avais un autre homme en tête. Tu ne pouvais même pas appeler cela de la tromperie étant donné que tu n'avais jamais eu une seule once d'amour envers ton mari. Ce dernier n'avait rien à te rapprocher car à priori il avait été doué dans le domaine de te faire du mal et surtout il te fuyait comme la peste, ce qui n'était nullement à son avantage. Tu avais donc tout à fait le droit de saisir cette chance que d'être heureuse avec celui qui t'apportait tant depuis que vous passiez du temps ensemble. Ta renaissance, tu la devais bien à lui et à sa volonté de te traiter comme la plus normale des filles. Finalement tout recommencer entre vous avait du bon, enfin c'est ce que tu présumes sans vraiment savoir ce qui avait pu te lier à Xaver par le passé. Mais pour l'instant tu t'en fichais, préférant largement te concentrer sur le présent si plaisant. Peut être que tu n'aurais pas du interrompre ce baiser pour poser ta question si stupide qui pourtant ne l'avait pas fait fuir. Sa main dans la tienne te fit légèrement trembler alors qu'il approuvait ta proposition de rester. Un sourire fin et délicat se dessina sur tes lèvres." Tu veux peut être boire quelque chose. " Toi personnellement t'avais bien besoin d'un verre car ton coeur avait fait le grand huit." Par contre je suis désolée mais j'ai pas de gâteau, je comptais pas fêter mon anniversaire. " Cela dit ta journée te convenait amplement.

J’avais nullement un sentiment de victoire, ou meme que je m’étais vengé par rapport a Kol. Non, il y avait rien. J’étais complètement indifferent face au mari de Keyla. Surement parce que je savais qu’au fond de moi, il n’y avait jamais eu un histoire de vengeance. Certes, je le détestais pour ce qu’il avait pu faire quand j’étais avec Candice, mais ce que je ressentais pour Keyla, c’était vrai. J’avais eu peur de me l’avouer. Cependant, je ne pouvais plus les nier, et je pouvais plus faire semblant que j’avais des sentiments pour la jeune mather. J’avais merdé. Je pense que c’était un fait, mais au moins j’avais réussi a me rattraper, ou du moins je l’espère. Elle ne m’avait pas repoussé cette fois-ci, donc il s’agissait d’un bon signe. Je continuais de tenir sa main, ne voulant pas la lâcher. “De l’eau, je veux bien.” Keyla m’avoua alors qu’elle n’avait pas de gateau et n’avait pas compté fêter son anniversaire. J’en revenais pas. “Je peux toujours te faire a manger. J’ai des talents en tant que cuisiner tu sais.” Quand on grandit avec une chef super sympa qui vous apprenait par la meme occasion un tas de truc, c’était pratique.

Après la pluie vient toujours le beau temps. Forcément que tu avais été blessée par sa volonté d'éviter le sujet mais si c'était à refaire, tu le referais sans hésiter. Ca vaut parfois le coup d'avoir mal surtout si ça donne des résultats comme cela. Tu t'en voulais un peu d'avoir poussé Xaver dans ses retranchements pour qu'il te parle enfin mais au bout du compte forcer le destin avait été la meilleure chose que tu avais faite depuis des mois. T'avais enfin eu le courage de dire à voix haute ce que Xaver t'apportait même si il t'avait attendu de savoir que ce soit réciproque, trop craintive que tu es. Conforté dans tes sentiments, tu avais senti des ailes te poussaient dans le dos. Tu étais soulagée de te libérer de ce poids qui aurait pu devenir de plus en plus lourd si vous n'aviez pas enfin eu le cran d'être honnête l'un envers l'autre. Tu étais apaisée et rassurée mais toujours aussi maladroite pour parler. Quand bien même tu n'avais pas envie de te détacher de lui, tu le faisais pour vous servir deux verres d'eau mais la mauvaise cuisinière que tu étais, n'avait rien d'autre à lui offrir de plus." Ah ben maintenant que tu m'as vaguement appris à skier, tu m'apprendras à cuisiner aussi. " A côté de lui, tu paraissait vraiment nulle. Il avait toutes les raisons de prendre ses jambes à son cou et pourtant il ne fuyait pas.