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We accept the love we think we deserve. ×× Ashton.

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We accept the love we think we deserve.
featuring Ashton.

Comme tous les mercredis depuis maintenant deux mois, Naomi passait sa journée à Détroit. Elle se levait à 4h30 du matin, enchaînait avec un vol durant lequel elle somnolait ou révisait son cours puis arrivait à l'hôpital aux alentours de 12heure pile au moment où Madame Irving faisait normalement son entrée à l'hôpital de jour. Le rituel était assez simple : Naomi la prenait en charge du premier bonjour jusqu'au dernier au revoir. Elle, n'avait aucune idée de qui elle pouvait être, la prenant pour une simple infirmière particulièrement attentionnée, de temps en temps Naomi se sentait mal de lui mentir par omission lorsque la mère de son petit-ami lui parlait de lui, elle avait envie de tout lui dire, de lui dire qu'elle savait déjà tout ça car elle l'avait entendu de sa propre bouche mais jusqu'au bout la jeune femme s'enlisait dans son secret. Lorsqu'elle avait rencontré Ashton et qu'il lui avait appris l'état de santé de sa mère Naomi n'avait pas perdu de temps et avait sauté sur l'occasion de faire quelque chose de bien de ses dix doigts. Après sept ans d'études à Harvard, elle était parfaitement compétente pour prendre en charge une chimio-thérapie, grâce à son réseau elle n'avait mis que très peu de temps avant de trouver la clinique adéquate, simuler un don anonyme et se faire embaucher afin de pouvoir prendre elle-même soin de la mère d'Ashton et d'être sûre qu'elle avait le traitement adapté. Sauf que... Ashton n'était pas au courant. C'était tout un simulacre que de lui faire croire qu'elle passait la journée à la bibliothèque ou encore en cours, ils appelaient ça la "journée" révision. De plus le fait que le mercredi soit le plus gros jour d'Ashton lui facilitait drôlement la vie, il n'était pas scotché sur son portable et Naomi pouvait aller jusqu'à Détroit sans trop s'inquiéter qu'il la cherche partout à Harvard. 
La jeune femme arrivait donc sereine à l'hôpital, elle prit son café avec les quelques infirmières avec qui elle avait sympathisé à son arrivée. Pratiquement toutes étaient au courant de la situation de Naomi, c'était impératif car elles participaient elle aussi à cette grosse cachoterie. Brittany par exemple se chargeait de se faire passer pour l'infirmière de Madame Irving lorsque Ashton appelait pour prendre des nouvelles. C'était une organisation incroyable mais qui valait tellement le coup... Naomi s'était très vite attachée à la mère de son copain, n'ayant qu'elle comme patiente à sa charge elles avaient le temps de discuter de tout et de rien et Nao avait le sentiment que grâce à ça le traitement de sa belle-mère était moins difficile pour elle. Les deux femmes n'avaient mis que très peu de temps à s'habituer l'une à l'autre et la maman d'Ashton lui disait souvent à quel point elle appréciait sa compagnie, ce qui emplissait son coeur de bonheur.
Elle était en train de boire la dernière gorgée de son café lorsque sa collègue vint la chercher pour lui dire que Madame Irving était arrivée et qu'elle l'attendait. Naomi lui répondit par un grand sourire et se pressa jusqu'à la chambre de soin, sans détacher son sourire. "Madame Irving, me voilà !" s'écria t-elle en entrant dans la chambre. Elle releva la tête de son bloc-note et c'est là qu'elle le vit. "Ashton ?! Qu'est-ce que tu fais là ?!!" Naomi sentit le rouge lui monter aux joues. Alors là... C'était soit ça passe, soit ça casse.
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Ashton avait décidé de ne pas aller en cours en ce mercredi. Il avait besoin de voir sa mère, ça faisait un long moment qu’il ne l’avait pas vue, et il n’avait pas pris le temps de prendre suffisamment de ses nouvelles, si bien qu’il s’était improvisé un voyage à Detroit. Il avait pris sur ses économies pour payer le billet, tant pis pour ses chaussures qu’il devait changer, et il était parti la veille au soir, après l’entrainement de basketball pour rallier Detroit où il arriva après de longues heures de vol entrecoupées d’une escale. Plutôt que d’aller dormir chez sa mère pour ne pas ruiner la surprise, il alla crécher chez un de ses amis de longue date qui l’accueillait toujours à bras ouverts. Ils passèrent la courte soirée à jouer à la console autour d’une bonne bière et à discuter de leurs vies respectives avant d’aller rejoindre les bras de Morphée. Et puis, le lendemain matin, Ashton était parti aux aurores retrouver sa chère maman, parce qu’il savait qu’elle se levait toujours très tôt parce qu’elle appréciait boire son café dans son jardin au petit matin. Alors il passa directement par le jardin, ouvrant le petit portillon, passant sur les petites dalles sur lesquelles il courait quand il était gamin. Et, au détour du petit chemin, il trouva sa mère dans son fauteuil, café à la main, fortement amaigrie, les traits tirés. Elle lui apparaissait plus que fatiguée, mais son visage s’illumina quand elle vit ce grand bonhomme lui fondre dessus maladroitement et la serrer fort dans ses bras comme s’il était encore un petit garçon. Pour elle c’est ce qu’il resterait. Il avait beau faire deux têtes de plus que tout le monde, il restait son tout petit. Il était tellement content de la voir. Elle l’embrassa sur la tempe, conquise par la surprise, mais elle le ramena bien vite à la réalité, lui demandant s’il n’avait pas cours le mercredi. Pas doué en mensonges, Ashton tenta pourtant le diable : « Ils ont tous la grippe les profs ! » Elle le réprimanda avec une douceur infinie, parce qu’elle ne pouvait pas lui en vouloir d’avoir parcouru tout ce chemin pour elle. Elle voyait dans son regard qu’il s’inquiétait. La chimio c’était difficile à supporter, mais puisqu’il était là, elle en profitait pour qu’il l’aide à surmonter la douleur. Elle lui raconta au combien elle appréciait la nouvelle infirmière, et qu’elle était persuadée que cette fille plairait à son fils. Intérieurement, Ashton ricanait. Ca n’était pas possible, il avait déjà rencontré la femme idéale en la personne de Naomi. Et s’il souhaitait ardemment qu’elles se rencontrent, c’était plutôt compliqué avec le boulot de Naomi de monter jusqu’à Detroit. Les heures passèrent vite en compagnie de sa mère. Ashton s’occupa de toutes les tâches que Tina ne pouvait plus faire. Il répara la gouttière, tondit le jardin, répara quelques trucs par ci, quelques trucs par là, rendant toujours plus fière sa mère. Ils arrivèrent à l’hôpital, et s’il ne passa pas inaperçu, c’est parce que sa mère avait parlé de lui à tout le monde. C’était lui le futur joueur de NBA, sa fierté, celui qui avait rendu sa vie plus belle. Et on les conduisit jusqu’à la salle où elle devait attendre son infirmière, celle dont elle ne cessait de vanter les mérites à Ashton. Il se leva d’une traite quand il entendit le son de la voix de l’infirmière en question. Ce n’était pas possible. Il connaissait que trop bien cette voix. Ce n’était pas possible. Et pourtant lorsque la jeune femme apparut devant ses yeux, Ashton resta ébahi. « Naomi ?! Mais je pourrais te poser la même question ! » Il était choqué. En fait, il ne savait ni quoi dire, ni quoi faire. En revanche, sa mère avait la langue bien pendue : « Ah mais vous vous connaissez ! Formidable ! Je te l’avais dit qu’elle était bien cette petite ! » Sauf qu’elle n’avait pas encore compris que le lien qui les unissait dépassait la simple connaissance. Ignorant pour l’instant le commentaire de sa mère, Ashton posa le regard sur Naomi, empli de doutes : « Tu viens ici depuis deux mois et tu me fais croire que t’es en cours ?! Pourquoi ? » Sa question est valable. Pourquoi lui a-t-elle menti ? N’aurait-elle pas pu lui dire la vérité ? C’est bien ce qu’il se demande.
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Sincèrement, pas une seule fois depuis qu'elle s'occupait de sa maman, Naomi avait envisagé de possibles confrontations avec Ashton. Son petit jeu était tellement bien rodé qu'il n'y avait pas de place pour l'imprévu. C'était du moins ce qu'elle pensait, lorsqu'elle était entrée dans la chambre et qu'elle avait constaté la présence de son petit-ami ça lui avait fait l'effet d'une douche froide. Jamais elle n'aurait pensé qu'il aurait les moyens de se rendre à Détroit ! La jeune amérindienne était tout autant sous le choc que lui, seule Tina faisait preuve de bonne humeur, pensant sans doute qu'ils étaient des amis de lycée perdus de vue qui se retrouvaient quelques années plus tard. Cette fois-ci, Nao se sentait mal, car elle allait devoir répondre de ses actes devant la mère d'Ashton et elle ne voulait pas que celle-ci croit qu'elle avait essayer de la tromper ou de la prendre pour une idiote quand elle souhaitait juste s'assurer que tout allait bien dans le meilleur des mondes. Naomi s'avança un peu plus dans la chambre, elle posa son bloc sur la petite console appuyée contre le mur avant de croiser les bras sur sa poitrine. "Bon euh je sais même pas par où commencer. Premièrement Madame Irving je suis vraiment, vraiment, vraiment, désolée je voulais pas vous berner ou quoique ce soit je voulais juste m'assurer qu'on s'occuperait de vous parfaitement bien parce que je sais que prendre soin de vous c'est prendre soin de votre fils et... Et si il vous perdait vous, je le perdrais lui et j'ai pas envie que vous subissiez le même sort que ma mère, et lui le même sort que moi. Je... Je suis désolée je parle beaucoup trop." Elle fixait le sol, n'osant même pas regarder Ashton à qui elle avait mentis effrontément pendant deux mois et demi. Même si c'était pour la bonne cause un mensonge reste un mensonge et cela dérogeait aux règles qu'ils s'étaient fixés depuis le début. Naomi avait cru bien faire ce qui l'avait motivé à poursuivre sur cette voie était les résultats de Tina à la chimio. Si encore elle ne faisait pas si bien que ça son travail et que sa présence ne changeait rien à l'évolution ou la régression de sa maladie, la jeune femme se serait retirée immédiatement de cette situation. Il y avait de l'espoir, elle s'en sortait plutôt bien en comparaison à son stade et Nao savait que Tina devait vivre pour voir le succès de son fils de ses propres yeux, sans quoi il n'aurait pas tout à fait la même saveur. De plus elles avaient tissé un lien d'affection qu'elle ne pouvait pas nier, Naomi avait pris l'habitude de Tina et inversement. Un mercredi où elle n'avait pas pu venir à cause d'un examen, Tina l'avait réclamé toute la journée et si jamais la dame avait du retard Naomi s'empressait de composer le numéro de son cellulaire. Mais tout ça était fini... La jeune harvadienne attendait qu'on prononce sa sentence. "Je suis désolée de vous avoir mentis. À tous les deux." insista t-elle.
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Si Ashton est choqué de la voir ici c’est parce qu’il ne supporte pas le mensonge. La sincérité est une obligation pour lui, parce que si l’on commence à mentir, on ment toute sa vie, et la confiance ne peut s’instaurer. Ashton croyait que sa copine était honnête avec lui. Il ne la voyait pas le tromper avec qui que ce soit d’autre, donc il était tranquille, pas besoin de faire des crises de jalousie véhémentes ; cela dit, il n’aurait pas cru qu’elle lui mente au sujet de sa propre mère, et ça, il avait bien du mal à l’accepter. Parce qu’il ne voulait pas que sa mère ne soit lésée, qu’elle se rende compte que la copine de son fils était une menteuse. Pour lui ce n’était pas ce qu’elle était, mais il avait pris une claque. Une belle claque cela dit. Naomi ne le laissa pas tergiverser longtemps, la demoiselle expliqua bien vite son geste qui s’avérait être plus qu’admirable. En fait, elle avait fait tout ça pour veiller sur Tina. Tout ce qu’elle avait voulu, c’était prendre soin de la mère de son petit-ami, et si Ashton s’était renfrogné très vite, son regard changea très vite également. Il s’adoucit comme une guimauve, se rendant compte qu’il ne s’était pas trompé sur elle. Elle avait le cœur sur la main, et elle était meurtrie par la perte de sa mère. Elle souhaitait juste faire tout ce qui était en son pouvoir pour éviter au basketteur de subir la même chose, même si personne n’est éternel. Le rire de Tina Irving fendit l’air brutalement. Elle ne cessait de rire et Ashton fronça les sourcils, reprochant à sa mère de se moquer d’eux, mais non, ce n’était pas le cas. Elle trouvait juste amusant de voir son fils prendre les choses trop à cœur. « Ashton, je crois que cette demoiselle est une perle rare. Je n’ai jamais senti un amour aussi profond chez une femme. Elle t’aime encore plus que ce que je peux t’aimer. » Elle fit signe à Naomi d’approcher d’elle pour la prendre dans ses bras et la remercier. Elle ne pouvait lui en tenir rigueur de s’être occupée d’elle. Elle avait été aux petits soins pour elle et elle pouvait sentir le feu ardent qui brûlait dans le cœur des deux enfants. Ashton s’approcha doucement des deux femmes, presque timidement, un peu frustré, mais tout de même rassuré par l’accueil que sa mère avait réservé à celle qu’il aimait. Enlaçant la taille de Naomi, il annonça à sa mère : « Du coup, je n’ai pas besoin de faire véritablement les présentations, mais voici Naomi, la femme qui partage ma vie depuis près de trois mois, qui n’est pas infirmière, mais future cancérologue. » Et puis, il fit pivoter Naomi vers lui pour poser son regard dans ses yeux et lui dire : « Mais je comprends quand même pas pourquoi tu me l’as caché… » Il n’en démordait pas cela dit. Il l’aimait, c’était indéniable, mais ça lui aurait fait plaisir qu’elle lui dise ce qu’elle faisait depuis deux mois, parce que le geste aurait été vu comme une aubaine, alors que là, il voyait surtout la tromperie qu’elle s’était efforcée à mettre en place. Pour autant, il savait qu’elle pouvait faire des miracles et qu’elle pouvait rendre la vie belle à sa mère, et surtout la guérir, et ça, c’était surement le plus beau cadeau qu’elle puisse lui faire. Ashton était partagé entre la couvrir de baisers pour la remercier et s’engueuler avec elle pour l’avoir berné, mais quand on regarde ce visage honteux, triste, qui culpabilise d’avoir déçu, on ne peut que sourire et balayer les doutes du regard. De ses longs doigts, le basketteurs releva le menton de la belle amérindienne vers son visage, la forçant à le regarder : « Plus de mensonges. » Lui souffla-t-il à mi-sourire.


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Les mots et les pensées se mélangeaient dans son esprit sans qu'elle parvienne à se calmer. Naomi avait bêtement imaginé que le jour où Ashton apprendrait ce qu'elle avait fait, ça serait de sa bouche, autour d'un bon repas, ses mains dans les siennes. Mais le destin en avait décidé autrement et visiblement le couple aurait quasiment pu se croiser à l'aéroport. Se balançant un pied sur l'autre, la jeune amérindienne n'aurait jamais cru qu'elle se sentirait un jour mal à l'aise dans une chambre d'hôpital. C'était pourtant son monde et son domaine, mais là elle avait l'impression d'être redevenue une toute petite fille en plein apprentissage de la vie. Le jugement d'Ashton la terrorisait, même si elle savait au fond d'elle que sa colère ne durerait pas tant il serait touché par le geste, elle savait aussi qu'il détestait le mensonge et que c'était cette partie là qui serait difficile à lui faire digérer. Mais c'était une démarche du coeur, Ashton le savait, Naomi n'était pas du genre à prouver quoique ce soit à quique ce soit, elle n'était pas du genre à se mêler de ce qu'il ne la regardait pas mais pour une fois elle avait le sentiment de faire ce qui lui semblait bon pour elle et son avenir. La réaction de Tina ne se fit pas entendre, et le rire qu'elle avait trop peu entendu ces derniers temps se mit à raisonner dans la pièce. Celui d'une dame qui malgré la maladie, arrive encore à se réjouir des plaisirs simples que lui apporte la vie. Naomi ne savait pas si elle devait rire avec elle ou si elle devait se la fermer, mais lorsque sa belle-mère lui ouvrit les bras en disant à Ashton qu'elle l'aimait plus que tout la jeune femme sentit les yeux lui piquer et fondit dans les bras qu'on lui tendait. L'étreinte d'une mère... Naomi ne l'avait pas sentit depuis des années et auparavant par pudeur et froideur, elle aurait tout fait pour esquiver cette accolade. Ashton l'avait tellement changé, jamais elle n'aurait crû récupérer un jour cette capacité émotionnelle. Naomi fut tout de même rassurée de voir une immense satisfaction dans le regard de Tina, la déception ne se lisait pas du tout sur son visage... Contrairement à celui d'Ashton.
"J'ai fais ça parce que je savais que si je t'en parlais, t'aurais refusé. Tu m'aurais dis de me mêler de mes affaires ou de te laisser tout gérer par fierté mal placée." Naomi tourna la tête vers Tina. "Votre fils voulait le meilleur traitement pour vous Tina et je sais qu'il n'aurait pas voulu qu'une simple interne s'occupe de vous mais je travaille tellement dur je vous jure, avec tellement de passion, que je suis sûre qu'un titulaire n'aurait pas fait mieux." La médecine c'était son domaine, elle savait de quoi tout était fait, elle maitrisait car c'était toute sa vie. Personne ne pouvait comprendre à quel point son métier était une vocation, et ce fameux métier pouvait lui permettre de préserver les gens qu'elle aime ou encore les gens aimés par ses proches alors elle avait saisit cette occasion. "Je suis désolée si je t'ai déçu en te mentant mais il fallait faire vite et j'avais pas envie de perdre de temps. Je voulais pas non plus que tu te sentes redevable parce que je sais que t'as horreur de ça. Alors sache que je l'ai autant fais pour elle que pour toi que pour moi. C'était peut-être même très égoïste car j'ai fais exactement ce que j'aurais aimé qu'on fasse pour moi." Les souvenirs de sa mère affluaient et Naomi sentait ses émotions en train de reprendre le dessus, une sensation qui lui était quasi-inconnue tant elle vivait dans un contrôle permanent de ses émotions. Elle devait se reconcentrer. "On a pas beaucoup de temps donc je vais m'occuper de ta mère pendant que tu m'engueules. Asseyez-vous Tina." Belle-Maman semblait encore un peu choquée mais pas moins amusée de la situation ce qui apportait un peu de légereté à l'ambiance. Légéreté appréciée.
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Naomi n’avait plus besoin de faire ses preuves auprès de Tina. La maman du grand basketteur avait déjà adopté la belle amérindienne depuis deux mois. En fait, si elle n’avait pas déjà été la petite amie de son fils, elle aurait probablement tout fait pour qu’ils se rencontrent. C’était le destin. Voir ces deux âmes sœurs échanger des regards, ça lui donnait du baume au cœur. Elle était heureuse pour son fils, lui qui avait aussi le droit à un peu de bonheur dans ce monde de brutes. Mais elle voyait clairement qu’Ashton luttait contre son amour à cause du mensonge que Naomi avait mis en place. Pour autant, elle savait aussi qu’il ne lui en voudrait pas très longtemps parce qu’il était reconnaissant, ça se voyait dans ses yeux. Si lui ne pouvait pas s’offrir les voyages à Detroit chaque semaine, elle semblait pouvoir le faire et elle l’avait fait sans rien attendre en retour. Naomi se justifiait en utilisant le caractère d’Ashton comme possible raison, et si elle n’avait pas tort parce qu’il aurait refusé la charité, il grimaça à l’entendre dire qu’il avait une fierté mal placée. Le trouvait elle si fier, si hautain ? Il posa le regard sur elle en lui rétorquant : « Tu penses que c’est de la fierté ? Mais Nao, tu crois vraiment que je fais ça par fierté ? » Il marqua une pause avant de reprendre : « Mais j’ai pas envie que tu t’investisses parce que je connais justement ton passé avec ta mère. Si jamais la maladie venait à gagner, si toi t’es aussi touchée que moi on s’en relèvera pas. J’en serais incapable. » Il n’aimait pas supposer que sa mère perde son combat contre sa maladie alors qu’elle était dans la pièce et qu’elle se battait corps et âme, mais il ne pouvait pas négliger cette éventualité. A trop s'investir, Naomi mettait en péril sa propre santé car elle ferait toujours la comparaison avec sa propre mère. D’ailleurs l’étreinte que les deux femmes partageaient, était chargée en émotions. Et puis Naomi ouvrit son cœur, racontant toute sa vie en quelques mots, et Tina ne put s’empêcher de regarder Ashton pour lui faire signe d’arrêter de péter sa crise que ce n’était ni l’endroit, ni le moment. Ce que Naomi avançait en parlant d’Ashton, c’était son exigence. Elle mettait en exergue au combien son fils avait toujours été très dur avec les gens qui l’entouraient. Et dur avec lui-même aussi. Tina maintenait les mains de Naomi dans les siennes, pour lui montrer qu’elle était reconnaissante, et Ashton fit plusieurs pas dans la pièce, regardant parfois par la fenêtre, parfois vers la porte de la chambre de laquelle il avait vu Naomi apparaitre un peu plus tôt. Il savait que Naomi était la mieux placée pour sauver sa mère, qu’elle valait mieux que n’importe quel autre cancérologue, mais il avait peur des événements qui pouvaient suivre, et il acquiesça à entendre sa petite-amie se justifier inlassablement. Elle n’avait pas à le faire, il n’était pas véritablement en colère contre elle. Il soupira : « Je me sentirais redevable quand même Naomi, mais c’est pas ça qui me chagrine. C’est que si tu me l’avais pas caché, j’aurais moi aussi pu passer plus de temps avec ma mère. » Parce qu’il avait payé une fortune son billet d’avion aujourd’hui. Y aller ensemble aurait été tellement plus simple. L’ambiance était assez insoutenable pour tous. Il ne fallait pas se laisser submerger et Naomi se reprit pour faire ce qu’elle avait prévu de faire en venant ici : s’occuper de Tina. Cette dernière exécuta ce qu’elle lui avait demandé, et Ashton posa le regard sur Naomi avant de lever les yeux au ciel : « J’ai pas que ça à faire… Tu veux que je sorte pour attendre ? Je sais pas ce que tu vas lui faire et si c’est un truc douloureux, je préfère attendre dehors… » Il lui laissait le choix de décider où était sa place. Preuve qu’il ne lui en voulait pas tant que ça, ou alors qu’il souhaitait stopper l’hémorragie devant sa mère.
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C'était le genre de conversation que Naomi préférait avoir en privé, elle était de ces personnes pudiques qui n'aimaient pas laver leur linge sale en place publique mais bien évidemment Ashton était devant sa mère, et par conséquent très à l'aise. Elle faisait partie des personnes à qui il n'avait rien à cacher ce qui rendait les choses plus faciles pour lui. Ce n'était pas le cas de la belle amérindienne qui commençait à sentir le malaise monter en elle. Quand Ashton lui balança en pleine face que si jamais la maladie venait à gagner elle serait aussi touchée que lui, elle le fusilla du regard. Elle refusait qu'il tienne ce genre de discours devant sa mère : guérir du cancer, c'était aussi une question de mental et Tina n'avait pas besoin de ce genre de mauvais présage. Néanmoins Ashton n'avait pas tort dans le fond puisqu'effectivement émotionellement parlant on ne pouvait pas faire plus impliqué que la jeune femme dont la vie s'était dernièrement vue rythmée par les chimiothérapies de sa belle-maman. "Je sais que je suis impliquée désormais mais je ne lâcherais pas, de toute façon c'est trop tard on ira jusqu'au bout tous les trois et il n'y aura pas besoin d'envisager de se relever car tout va très bien se passer." dit-elle d'une voix ferme en serrant la main de Tina. Elle en voulait à Ashton de dire des choses pareilles mais en même temps sur le coups de l'émotion elle pouvait comprendre que ses mots dépassent l'entendement. Remettant sa blouse en place et passant une méche de cheveux rebelle derrière son oreille elle s'apprêtait à mettre la machine en place quand Ashton lui fit un reproche qui ne plut pas du tout à Naomi. Comme quoi il aurait pu passer plus de temps avec sa mère, une fois encore si son regard aurait pu le tuer c'est ce qui se serait passé. C'était le genre de reproche que Naomi s'était attendu à ce qu'il envisage mais pas à ce qu'il le dise. En fait, elle avait plus l'impression d'avoir fait une énorme bêtise qu'avoir rendu un énorme service à cette famille. Bon d'accord elle s'était immiscée dans des affaires mais c'était nécessaire. Elle ne se voyait pas rester comme une abrutie impuissante alors qu'elle avait le moyen de faire changer les choses. Mais ce n'était pas le moment pour régler les comptes alors Naomi décida d'ignorer complètement son petit-ami afin de faire ce pourquoi elle était venue. "Oui attends moi dehors parce que vu le discours que tu tiens je pense que ta mère s'en passera bien." La chimiothérapie était indolore sur le moment, il s'agissait juste de fluide passant par divers tuyaux, une centrale puis injecté dans le corps du patient. Ce n'était pas impressionnant, ni même inquiétant mais cela nécessitait quand même que la patiente soit au calme. D'habitude les patients se faisaient soigner à plusieurs dans une salle commune mais la plupart de temps Naomi s'arrangeait pour que Tina soit au calme, au début elle avait trouvé ça bizarre, ce traitement de faveur improbable puis Naomi lui avait expliqué que c'était parce qu'elle était en CDD que du coup elle avait ses propres salles, bref toute un mensonge pour éviter de griller ce quelle pensait être sa couverture. "On vous laisse un peu Tina, faites comme d'habitude : télé, livres, si jamais vous avez n'importe quel problème n'hésitez pas à me faire beeper." Elle se retourna vers Ashton et lui fit signe de sortir par un levé de menton. Une fois hors de la chambre Naomi lui asséna une petite frappe sur le torse. "Ça va pas de dire des trucs comme ça ?! Ta mère a beau faire bonne figure, elle n'est pas dépourvue de toute angoisse ! Franchement Ashton ce n'était pas intelligent de sous-entendre le pire devant elle ! Qu'est-ce que tu crois ?! Qu'elle ne m'a pas parlé de toi et du mal que ça te ferait si jamais la maladie gagnait ? Ta mère se bat pour toi alors tu n'as pas le droit de douter d'elle !" le réprimanda t-elle en pointant sur lui un doigt menaçant. Tina était sans doute le pilier de la vie d'Ashton mais il était aussi le sien. Le fils comme la mère ne pouvait vivre l'un sans l'autre mais pour ça les deux ne devaient former qu'un contre la maladie et c'était ce que Naomi tentait de faire comprendre à Ashton. "Je sais que tu m'en veux malgré tout de t'avoir fais autant de cachotterie mais ses dernières analyses sont très bonnes et les médecins sont très optimistes sur son cas." Tina se battait comme une lionne et avait de quoi être fière.
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Ashton savait bien qu’il avait un avantage sur sa petite-amie, et il en jouait. Sa mère ne lui reprocherait jamais de parler de la maladie et de suggérer qu’elle pouvait perdre contre elle, parce qu’elle savait comment il se sentait, elle savait comment il avait accueilli la nouvelle il y a plus de deux ans, et elle savait aussi que le pilier dans leur famille, c’était elle, et non le grand gaillard dont elle était si fier. Sans elle, il était perdu. Elle l’avait peut-être trop couvé, mais on ne pouvait pas lui reprocher de s’être occupée de son fils jusqu’au bout. Ils entretenaient une relation fusionnelle, alors évidemment, Naomi devait se sentir pire que mal de faire face aux représailles d’Ashton qui lui craignait que sa mère devienne le pilier de deux personnes. Mais Naomi se montrait forte et cherchait à faire comprendre à Ashton qu’il fallait y croire et elle faisait preuve d’un optimisme incroyable qui laissait Ashton pantois. Où trouvait-elle toute cette force ? Ou puisait-elle les ressources nécessaires pour toujours faire face ? Ashton avait également Naomi sur qui se reposer. Il n’avait jamais trop osé lui parler de sa mère, de ce qu’il ressentait face à l’affaiblissement de Tina, mais il venait de comprendre qu’il pouvait à présent compter sur elle pour le relever quand il tomberait. Pour autant, il refusait de montrer qu’il était dépendant aux deux femmes, et il rétorqua : « Je préfèrerais que vous l’envisagiez pour pas tomber des nues si le pire était à venir. On peut pas prévoir avec cette merde ! Je suis désolé maman, mais moi j’ai pas envie de me retrouver dans quelque temps tout seul à dire, et voilà si seulement on avait fait attention ! » Il se voulait réaliste. Il y avait tant de gens qui mourraient de cette maladie qu’il voulait éviter de faire partie de ceux qui doivent se reconstruire après la perte de l’être cher. Naomi l’avait vécu et il se demandait comment elle faisait pour rester positive malgré la perte de sa mère, mais c’est surement ses études qui la poussaient à se comporter de la sorte. Peut-être que les avancées médicales la poussaient à croire que l’issue serait forcément positive et que Tina passerait encore des heureux jours dans son petit jardin à Detroit. Naomi demanda à Ashton de sortir, et il soupira en pestant avant de sortir de la pièce comme un enfant bougon qu’on venait de réprimander. Il fit attention à la porte qui était légèrement basse pour lui et il se colla contre le mur dans le couloir attendant sagement que Naomi vienne le chercher, mais elle le rejoignit immédiatement, presque énervée par son comportement. Elle le frappa et il ne broncha même pas. Elle avait raison, mais Ashton chercha à se défendre malgré tout. « Je le sais tout ça, mais ça me fait chier que t’aies pas pensé à moi une seule seconde en venant ici ! Tu crois pas que je regretterais si un jour tu me disais que tu t’es occupée de ma mère pendant que moi j’étais à la fac si elle venait à mourir malgré tout ? Elle est consciente de sa maladie, elle guérira pas forcément, et je veux pas la bercer d’illusions. » Pour autant Naomi venait de prononcer des paroles encourageantes. Elle venait de lui signifier qu’il y avait du mieux, mais tant qu’elle ne prononçait pas le mot ‘rémission’ Ashton ne serait pas entièrement soulagé. Et il tint à lui faire savoir : « J’espère juste que l’amélioration n’est pas provisoire… Je voudrais qu’elle ait une vie meilleure à partir de l’année prochaine. Une fois que je serais en NBA tout sera plus simple pour elle. » Et la prochaine fois, il voudrait être mis au courant. « Ne me cache plus rien concernant ma mère, même si c’est pour me préserver, s’il te plait. » Il s’approcha d’elle, la prit dans ses bras pour lui signifier qu’il ne lui en voulait pas pour autant.
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We accept the love we think we deserve.
featuring Ashton.

Encore bloqué sur le fait qu'elle lui ait menti, Ashton n'en démordait pas et ça commençait à franchement énervé Naomi qui sentait la culpabilité la quitter pour laisser place à une certaine forme de colère. Ashton était en train de lui reprocher tout un tas de truc pendant que de son côté elle voulait juste bien faire et avait pensé à lui en premier bien évidemment. Son regard inspirant la pitié était en train de se transformer en un regard mitrailleur que Ashton connaissait bien pour en avoir été victime plus d'une fois mais que Tina s'apprêtait à découvrir. Sauf que la jolie amérindienne n'avait pas forcément envie que sa belle-mère voit dés à présent son côté diablesse. Ce n'était pas approprié et elle n'avait pas à subir ça. Naomi quitta donc la chambre après avoir allumé la télé à Tina et s'être assurée que la machine était bel et bien en marche, Ashton lui avait bien sûr emboité le pas et l'heure était maintenant aux explications en plein milieu du couloir de l'hôpital. Naomi glissa ses mains dans sa blouse blanche et inclina légèrement la tête sur la gauche comme à chaque fois qu'elle était sur la défensive, plissant légèrement les yeux pour décoder le comportement de son homme elle était à deux doigts de le remettre à sa place mais au lieu de ça, elle le laissait parler jusqu'à ce qu'ils remettent en doute ses capacités. "Attends, attends, t'es en train de douter de mes capacités là ? La médecine c'est mon domaine, d'accord ? C'est pas parce que tu ne comprends pas et ne maitrise pas que ça m'échappe à moi." se défendit-elle d'une voix froide. Ses professeurs ne tarissaient pas d'éloge à son égard alors qu'ils enseignaient à Harvard ce n'était sûrement pas son petit ami qui allait remettre en question ses compétences durement acquises au fil des années.
Le laissant continuer son discours comme quoi elle aurait pu le prévenir, qu'il ne voulait plus rien qu'elle lui cache, qu'il ne voulait pas crier victoire trop tôt... Naomi laissa son regard parcourir le couloir afin de décrocher de la conversation et de ne pas s'emporter à nouveau quand son portable se mit à sonner. Ce qui était bizarre vu qu'elle prenait toujours soin de l'éteindre quand elle se trouvait à l'hôpital. Peut-être que le fait de ne pas être dans le même hôpital que d'habitude avait bouleversé ses habitudes. La jeune femme sortit donc son portable de sa poche et le prénom qu'elle vit s'afficher sur son téléphone, à savoir "Matthis", la fit changer de couleur. Pourquoi l'appelait-elle ? Leur excursion à l'école de neige ne lui avait pas suffit ? Elle l'avait pourtant parfaitement remis à sa place. Naomi glissa à nouveau le portable dans sa poche et prit un air dégagé lorsque Ashton la prit dans ses bras. Elle ne répondit pas vraiment à son étreinte, comme si une distance s'était soudainement mise entre eux. Naomi n'était pas du genre à toujours justifier ses émotions ou ses réactions, mais Ashton l'avait littéralement énervé avec tout ses reproches quand elle de son côté pensait avoir fais le bon choix dans le but de conserver le bonheur qu'il ressentait grâce à la présence de sa mère à ses côtés. Naomi ne savait pas faire semblant alors c'est pour cette raison qu'elle le laissa l'embrasser sans aucune vigueur. Elle lui en voulait après coup de l'avoir avoiner devant sa mère et d'avoir réussi à lui reprocher ses venues ici, elle trouvait ça capricieux de sa part. Mais Naomi n'avait pas envie de se lancer dans une esclandre alors que Tina n'était pas loin, ils n'avaient qu'à garder tout ça pour plus tard. Après tout ils n'étaient plus à une engueulade près.
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Naomi semblait lui en vouloir beaucoup. Son intervention devant sa mère était loin de lui avoir plu. Ni elle ni lui étaient des langues de bois, alors évidemment dire ce que l’on pense, énoncer des vérités, ça ne fait jamais plaisir et ça peut blesser. Mais Ashton ne voulait pas jouer les hypocrites. Il s’inquiétait pour sa mère et il était rassuré de savoir qu’elle était entre de bonnes mains, mais il aurait aimé partager tout ça avec elles. Il aurait aimé être là pour se rendre utile plutôt que de se rendre en cours alors qu’il savait très bien que ça ne lui servait à rien d’aller en cours puisque dans quelques mois il s’envolerait pour la NBA et intègrerait une des franchises les plus cotées des Etats-Unis. Ca ne faisait pas de doute pour lui, alors il ne pouvait concevoir que Naomi l’avait laissé sur le carreau pour qu’il puisse étudier. Il s’en fichait complètement et il le savait. Mais si Naomi lui en voulait de tout lui mettre sur le dos, ce n’était pas seulement pour ça, c’était également parce que par ses propos, il remettait en question le talent de Naomi pour sauver des patients. Sauf que ce n’était pas ça du tout pour lui. En fait, il était rassuré de la savoir ici avec sa mère, mais elle ne pouvait pas forcément vaincre la maladie. Sinon, tout le monde se bousculerait à sa porte pour lui demander de sauver un père, une mère, des enfants, n’importe quoi. La maladie pouvait en faire qu’à sa tête, et Naomi devait en être consciente. Ashton voulait arrêter d’être optimiste parce que ça ne leur rendait pas service. Même lui avec une montagne d’argent ne pourrait la sauver. On peut acheter des traitements mais ça ne vous garantit pas de vaincre la maladie et ce qu’il voulait lui faire comprendre. « Non c’est pas ce que j’ai dit bébé, mais cette putain de maladie est imprévisible. C’est pas parce que t’auras réussi à la sauver une fois qu’elle ne fera pas de rechute. Si j’en parle c’est que j’ai besoin de me préparer au pire, sinon je m’en relèverais pas si ça arrive. » Ashton savait très bien qu’il quitterait tout le jour où sa mère viendrait à mourir. Il savait déjà qu’elle ne voulait pas être enterrée mais inhumée. Il connaissait déjà tous les détails et si ça pouvait apparaitre glauque, il avait beaucoup de choses à accomplir comme dernières volontés de sa mère bien-aimée. Il soupira. Naomi lui apparaissait contrariée, distante au possible, et il ne savait quoi faire pour y remédier. Elle fuyait presque ses bras. Et ça l’interpela. S’écartant d’elle, il la regarda et lui lança sur un ton accusateur : « Tu me fais la tête pour ça ? » Une nouvelle dispute se profilait ? Il fallait bien le croire, bien qu’ils ne soient pas dans les lieux les plus appropriés pour ça. Naomi reçut un coup de fil, et Ashton l’observa. Elle semblait gênée, perdue. Quelque chose lui disait qu’elle lui cachait autre chose, et puisque la situation était tendue, le basketteur ne laissa pas passer cet événement surprenant. « C’était qui ?! » Etait-ce Jorden, ce gars qui était soi-disant son meilleur ami et qui venait dormir chez elle il y a quelques temps ? Etait-ce un mec ou une fille ? Il se posait tout un tas de questions et il se demandait bien s’il avait raison de se sentir en danger, pour autant, il lui accordait le bénéfice du doute. Mais la colère ne s’était pas calmée. Il avait pourtant essayé d’y remédier en se rapprochant d’elle, en l’étreignant, mais l’envie n’y était pas chez elle, et il se frustra, lâchant un soupir bruyant. « Ok ça va j’ai compris. Fais la tête si ça te chante. Moi je vais aller prendre un café. » Et il en prendrait surement trois pour en porter à chacune des femmes de sa vie, mais il était contrarié, et ça se voyait clairement dans son attitude. Ca le tracassait.

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