Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityCharleo ♥ Je me suis perdu en te perdant.
Le Deal du moment : -67%
Carte Fnac+ à 4,99€ au lieu de 14,99€ ...
Voir le deal
4.99 €


Charleo ♥ Je me suis perdu en te perdant.

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Charlie & Taddeo
Je me suis perdu en te perdant
mise en page par .Stay Away
'Tu dois lui dire que c'est terminé Taddeo. Tu ne peux pas rester avec cette... cette... cette fille-là. Elle n'est pas faite pour toi. Même ses parents ont compris qu'elle n'était pas taillée pour notre monde' Les paroles de ma sœur résonnait dans ma tête. Elle était la dernière personne de ma famille à essayer de me convaincre de quitter la femme que j'aimais. Même elle ne me soutenait pas. De deux années ma cadette, elle se rangeait automatiquement derrière l'avis de mes parents. Et cet avis avait été catégorique. En étant reniée par sa famille, elle ne faisait plus partie de notre monde. De mon monde. Ma relation avec elle n'était donc plus possible, au risque d'être compromettante pour notre image de marque. J'avais été abasourdi par la nouvelle. J'avais même essayé de négocier. Mais c'était peine perdue. Et sans prendre la peine de connaître les raisons de son reniement, j'avais pris une décision. Seul. Alors que nous étions deux. Mais après tout, je ne pouvais pas risquer de perdre ma place. Non, je ne pouvais définitivement pas me retrouver sans le sou. C'était égoïste, probablement. Mais après tout, on ne m'en laissait pas le choix. Alors je lui avais envoyé un sms. C'était lâche, je sais. Mais je savais aussi qu'en plongeant mon regard dans le sien, je serais complètement perdu. Détestant les adieux, j'avais donc choisi la solution la plus simple. Un sms de quelques mots. Ravageurs. Sans appel. Je nous condamnais à perpétuité sans lui laisser le temps de se défendre. La suite? J'avais fui. Lâchement. Je passais mon temps à l'éviter dans les couloirs, à la bibliothèque et dans tous les autres endroits que nous aimions fréquenter. A deux. J'avais donc repris ma vie, essayant de me donner bonne contenance. Faire comme si je ne souffrais pas. A ce petit jeu, j'étais le champion. Personne ne semblait remarquer ma blessure. J'étais redevenu en quelques semaines celui que j'étais avant de tomber sous son charme: un dragueur de première, un don juan. Ne plus jamais m'attacher. Jamais. Désolé mais je ne serais pas ton prince charmant, babe.

Starbucks Coffee, une après-midi du mois de janvier. Je fermais mon code pénal d'un geste rapide, me levais de mon siège et quittais l'amphithéâtre assez rapidement. Aujourd'hui n'était pas une très bonne journée. Il y avait des jours comme cela, où dès que tu posais le pied hors de ton lit, tu savais. Tu savais que tout n'irait pas comme tu l'avais prédis. Et forcément, c'était ce qui s'était passé dès le matin tôt. Cela avait commencé par une tasse de café que j'avais renversée sur ma dernière chemise propre. Bien entendu, je l'avais donc troquée contre un pull mais ce changement vestimentaire m'avait mis en retard pour le premier cours de la journée. Une remarque bien cinglante d'un professeur que je détestais déjà. Puis une dispute avec ma sœur entre deux intercours sur une décision de mes parents. Elle m'avait dit que je n'étais jamais d'accord sur rien. Elle avait raison. Je trouvais toujours quelque chose à redire, je rouspétais. Mais finalement, je me pliais aux règles. Du moins, en apparence. Car quand je pouvais les contourner sans que cela s'apprenne, je le faisais, employant toute la ruse et toute l'imagination que je possédais. J'étais donc sorti du cours avec la seule envie de prendre un peu de temps pour moi. En mettant mon nez dehors, le froid m'avait gelé. Tout entier. Il me fallait un café. Mais pas n'importe lequel. Celui de chez Starbucks. Pour moi, ils faisaient les meilleurs cafés de la région. Je n'avais donc pas hésité à pousser la porte de la boutique, attendant le plus patiemment possible mon tour. "Un cappuccino svp". Voix posée, sourire sur les lèvres. J'avais enfin accordé un regard à la vendeuse. Mon sourire s'était effacé instantanément quand je l'avais reconnu. Charlie. La seule femme qui avait réussi à me rendre fidèle pendant trois mois. La seule femme que je regrettais d'avoir quitté, bien qu'elle ne l'aurait jamais su. Mon regard détailla discrètement les parties de son corps. Elle était toujours aussi belle. Si pas plus. Désirable aussi. Je chassais cette pensée de ma tête. Charlie représentait mon interdit. Ma tentation. Et Dieu qu'elle était belle. Me redressant complètement, je reprenais très vite contenance. Port de tête haute, regard fixe. Je plongeais dans le bleu de ses yeux. Je sentis mon cœur faire des bonds dans ma poitrine mais je n'en tenais pas compte. En ouvrant la bouche, je savais que j'allais être exécrable. Oui, j'allais agir comme un parfait crétin afin de ne pas lui montrer à quel point elle me rendait encore dingue. "Je ne savais pas que tu pouvais tomber aussi bas. C'est décevant. Vraiment. Tu aurais au moins pu trouver un job un peu moins dégradant" Ma voix était sèche, froide. Je plongeais mes mains dans mes poches, l'observant de nouveau. Tu m'as manqué Charlie. Mais peut-être que tu ne le sauras jamais.
 
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
J'ai toujours voulu comprendre pourquoi. Pourquoi il m'avait largué ? Pourquoi l'avait-il fait de cette façon, lui qui pouvait, pourtant, être si romantique ? Pourquoi si soudainement, sans prévenir ?J'avais eu beau me le demander, je n'avais jamais eu de réponse... ou du moins : pas de sa part. J'avais fini par faire le lien toute seule. Notre rupture concordant avec la période où mon père m'avait foutu à la porte de l'appartement qu'il me payait, cette même période où j'avais apprit que le moindre de mes choix avaient une importance pour mon paternel et qu'en choisissant la Quincy, j'avais fait le mauvais. J'en avais donc déduit que cette rupture avec ce monde avait été une raison suffisante pour que Taddeo me plaque. J'en avais vécu des ruptures, pourtant celle ci m'avait fait tout particulièrement mal. Trois mois de relation, ce n'était pas rien. J'étais presque prête à franchir le pas. Je me voyais déjà emménager avec lui, avoir un chat et pourquoi pas un jour, des enfants. Bref j'étais amoureuse. Je l'avais toujours pensé différent de tout ces enfants de riche... mais je m'étais trompé.
Un an et un petit-copain plus tard, je pensais être passé à autre chose, mais c'était sans compter sur cette après-midi. Comme souvent quand je n'étais pas en stage à l'hôpital, j'étais au Starbucks du campus. Non pas pour y boire un café, mais pour les servir. J'avais encore beaucoup d'argent de coté, j'étais loin d'être à la rue, mais avec mon train de vie de princesse, il fallait que je bosse pour combler, tant bien que mal, tout ce que je pouvais dépenser en un mois. J'étais donc à la caisse, marker noir dans la poche, prête à servir tout et n'importe quoi contre quelques pièces. « Un cappuccino svp » Je relevais la tête pour croiser le regard de Taddeo. Le beau sourire qu'il avait sur les lèvres disparu dès qu'il croisa mes yeux bleus. Je restais un moment sans bouger, choquée de le voir ici. Je ne l'avais plus revu depuis notre rupture. Il faut dire que le campus était grand et que nous n'étudions pas la même chose, donc les chances de se croiser par hasard étaient faibles... surtout si l'un de nous deux s'obstinait à éviter l'autre... Je m’efforçais de lui sourire, ça faisait parti de mon boulot, avant de hocher la tête pour me retourner et attraper un gobelet. Je priais pour qu'il soit partit s’asseoir en attendant sa commande, mais non. Alors que je lui préparait son cappuccino il me critiqua avec froideur, affirmant que je le décevais d'être tombée aussi bas et que ce boulot était dégradant. J'échappais un rire nerveux. « C'est moins dégradant que de lécher des culs à longueur de journée. » pensais-je en reposant mon regard sur lui. Lui que j'avais tant aimé et qui pourtant, en cet instant, m'énervait plus que tout. J'avais envie de cracher dans son café, ou mieux encore : de lui lancer au visage, mais c'était risqué de me faire renvoyée ET traînée en justice par sa famille, donc ça ne valait pas le coup. « Y'a plus dégradant que de servir des cafés. » Dis-je enfin, d'une façon que j'aurais voulu plus détachée. « Je suis désolée de te décevoir deux fois de suite. » Ajoutais-je avec un brin d'amertume dans la voix.


(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Charlie & Taddeo
Je me suis perdu en te perdant
mise en page par .Stay Away
L'attachement à une personne, les sentiments profonds. Je n'avais jamais cru cela possible. Ou du moins, je n'avais jamais cru que cela puisse tomber sur moi. Après tout, j'avais cette réputation de don juan, d'homme à femmes. Et puis, il y avait Charlie. Charlie qui au final partageait ma vie depuis bien longtemps. Je nous revoyais, adolescents. Nous nous rencontrions pendant nos voyages, elle l'américaine et moi l'espagnol. Très vite, le contact était bien passé. Cela avait même été instantané. Elle était comme une amie pour moi. Je ne savais pas qu'elle me trouvait déjà beau. Mes parents, à cette époque, auraient donné n'importe quoi pour que je tombe sous son charme. Mais je ne l'entendais pas comme ça. Nous avions grandi, changé. Elle était devenue une belle demoiselle. Et une femme à mes yeux. En trois mois, elle avait réussi à me métamorphoser. De l'homme instable, j'étais devenu l'homme fidèle. Romantique. Dire qu'on n'avait pourtant jamais partagé de moments trop intimes. Elle voulait prendre son temps. Et je respectais son choix, même si pour moi, c'était la chose la plus dure qui soit. Le sexe avait donc été remplacé par de la complicité, des moments qui avaient un goût d'éternité. En trois mois, je n'avais pas eu le temps de me projeter dans le futur même si je ne me l'imaginais pas sans elle. Ensuite, il y avait eu cette décision. Et mon sms. Je l'avais quittée sans prendre la peine de lui donner de plus amples explications. Elle avait du m'en vouloir, me détester même. Cela avait certainement été plus facile pour elle de m'oublier de cette manière. Nos vies avaient continué. Séparément. Je préférais l'éviter plutôt que de me rendre compte qu'elle m'avait oublié. Car même si je faisais semblant, moi, je n'arrivais pas à tourner la page, ne me posant jamais réellement. Charlie avait été la seule capable de me changer, l'exception qui confirmait la règle.

Je venais de commander un cappuccino d'une voix chaleureuse, un sourire présent sur mes lèvres. Mais ça c'était avant de rencontrer le regard de la serveuse. Avant de me rendre compte que la personne face à moi, tenant le gobelet, était celle qui avait longtemps hanté mes pensées. Mon sourire s'était effacé et elle avait semblé tout aussi choquée que moi de me voir. Ces retrouvailles ne semblaient vraiment pas nous enchanter. Surtout pour moi qui venait de me rendre compte à quel point elle avait encore le pouvoir de me chambouler. Un sourire avait fini par apparaître sur les lèvres de Charlie. Sourire commercial certes mais il avait eu le don de faire cogner mon cœur beaucoup plus fort dans ma poitrine. Pourtant, j'étais beaucoup trop fier que pour laisser transparaître mon chamboulement. Alors j'avais repris mon air hautain et ma voix aussi coupante qu'une lame de rasoir. Je l'avais critiquée sur son boulot, sur le côté dégradant de la chose. Charlie avait laissé échapper un petit rire avant de répliquer. « Y'a plus dégradant que de servir des cafés. » Servir des cafés. Comment une femme comme elle, si merveilleuse, si intelligente, pouvait trouver ce métier intéressant? Elle aurait pu trouver tellement mieux pour se faire un peu d'argent de poche. Vendeuse dans un magasin de luxe ou encore serveuse dans un restaurant cinq étoiles, par exemple. "Si nettoyer des machines à café, frotter des tables et passer le balai à la fermeture font partie des tâches qui pour toi ne sont pas dégradantes alors tu as raison: bosser ici doit être l'extase" J'avais détaché les syllabes de mon dernier mot et l'observais à présent d'un air provocateur. L'extase, ce qu'on aurait pu vivre toi et moi. Je chassais cette pensée de mon esprit, reportant toute mon attention sur celle que j'appelais à présent mon ex. « Je suis désolée de te décevoir deux fois de suite. » L'amertume se faisait sentir dans sa voix. Si elle me décevait? C'était ce que je lui faisais comprendre depuis le début de notre conversation. Si elle m'avait déçu par le passé? En fait, je ne savais plus trop si c'était son reniement qui m'avait provoqué cette déception ou la réaction de mes parents. Mais cela n'avait plus trop d'importance à présent. Ses mots repassèrent une nouvelle fois dans ma tête. Désolée. Moi aussi je l'étais désolé. Désolé d'avoir écouté bêtement, d'avoir suivi les idées de mes parents, sans vraiment chercher à comprendre la raison. Mon regard accrocha le bleu de ses yeux. "L'être humain passe son temps à décevoir ses semblables de toute façon" Et je le pensais vraiment. Tout le monde décevait un jour ou l'autre. Personne n'était parfait. Moi non plus. Même si je passais mon temps à essayer de donner l'image du contraire. Je jetais un regard noir à la personne dernière moi qui semblait s'impatienter. Je n'étais pas décidé à laisser filer cette conversation qu'on aurait certainement du avoir depuis bien longtemps. Ou du moins, je n'avais pas envie de quitter si vite Charlie. "Tu me mettras un brownie chocolat coco avec le cappuccino" Cette action allait me permettre de pouvoir rester à ses côtés encore quelques secondes supplémentaires sans pour autant éveiller ses soupçons. En effet, aussi paradoxal que cela pouvait paraître, je mourais d'envie de partager un long moment avec Charlie mais je ne voulais surtout pas qu'elle le sache.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
J'avais bien souvent rêvé de le revoir et de l'entendre me parler avec son accent espagnol terriblement craquant, m'expliquer pourquoi il m'avait laissé, l'entendre se justifier, me dire combien il regrettait... Mais voilà : tout ça n'était qu'un rêve. Pourtant, il était là, de l'autre coté du comptoir, me parlait avec son accent qui faisait battre mon petit cœur à cent à l'heure, mais il ne s'excusait pas, il ne regrettait pas. Non. Au contraire il m'enfonçait, critiquant mon emploi, le regard glacé … et tout ça ressemblait bien plus à un cauchemar qu'a un rêve. Ce n'était pas les retrouvailles que j'avais pu m'imaginer.
Je terminais la préparation de son café, écrivant son prénom suivit d'un petit dessin de tête de mort sur son gobelet avant de le poser devant lui, presque soulagée à  l’idée de le voir partir avec sa commande. « L'être humain passe son temps à décevoir ses semblables de toute façon » Je levais les sourcils machinalement.  « Oui.... Puis toi la déception ça te connaît ...»  Lâchais-je froidement. Car oui, je l'avais très certainement déçue, d'une façon ou d'une autre, pour qu'il me plaque, mais l'inverse était vrai aussi. Il m'avait déçu comme jamais on ne m'avait déçu avant. Tout ce que je m'étais imaginée à son sujet c'était révélé être faux. Il n'était pas différent de tout ces gosses de riche, il n'était pas sincère... et  il n'était vraisemblablement pas amoureux. Alors oui, la déception il devait connaître ça, puisqu'il en était bien souvent la raison. « Les seuls personnes que tu n'as pas déçu, ce sont tes parents. » Ajoutais-je un sourire hypocrite sur les lèvres, alors qu'il me demandait un brownie chocolat coco. Je me retournais pour récupérer son brownie, le déposant rapidement à coté de son café. « ça te fera 5,25$ » Dis-je avant de poser mon regard sur la l'adolescente qui attendait depuis quelques minutes derrière lui. Un sourire radieux et presque sincère sur les lèvres je lui dis: « Bonjour mademoiselle, je vous écoute. » poussant légèrement la commande de Taddeo sur le coté et lui faisant signe de se décaler.

(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)