Marilyn McDown ► Taylor Godfrey

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle cosmic light et j'ai 19 ans et demi. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à mon premier compte mouaha.  Bon bah le forum est il tout beau hein même s'il est pas vert   alors j'ai décidé de m'inscrire OU Je suis déjà présent sur le forum sous les traits de alexys carpenter (mather house). J'utilise taylor godfrey comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par cosmic light. Je fais environ comme d'habitude mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

   Mot de la fin ? ▲ Je vous aime les moches  :love2:.
   Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
    adhérer un flood d'intégration (?)

Mon plus vieux souvenir remonte à l'année de mes quatre ans. A l'époque, j'étais heureuse du moins, j'imagine. Malgré ce qu'il se passait autour de moi, j'avais l'impression de l'être car je recevais tout l'amour dont j'avais besoin. Celui de mes parents et, celui de mon frère, Jules. Maman et papa se disputaient beaucoup mais, je ne comprenais pas vraiment la gravité de la situation. J'étais juste heureuse d'avoir ces gens autour de moi. Jules, pourquoi maman elle crie tout fort ? Je crois qu'il n'était pas content parce qu'il m'a même pas répondu. Il s'est contenté de me prendre dans ses bras et d'ignorer ce qu'il se passait derrière la porte. Du coup, j'en ai fait de même. Jusqu'à ce que papa quitte la maison. Maman, il va jamais revenir à la maison papa ? Je crois que je posais beaucoup trop de questions parce que parfois, on oubliait de me répondre. Pourtant cette fois-ci, elle s'est abaissée et m'a prise par les mains. Je l'ai regardé en souriant légèrement. Je crois que j'ai réussi à lui soutirer un rictus à elle aussi. Et finalement, elle m'a expliqué qu'il ne reviendrait pas. Qu'il nous aimait fort avec Jules mais que ce n'était pas suffisant. C'était des histoires d'adultes apparemment et ça arrive souvent. Alors, j'ai haussé les épaules et j'ai hoché la tête de haut en bas pour lui montrer que j'avais compris. Au début, j'ai eu du mal à m'y faire. Je voulais voir mon père et avec le temps, j'ai compris qu'on était plus heureux comme ça, tous les trois. A la place de papa, j'avais Jules. C'était à peu près pareil. Il me disputait parfois et il s'occupait beaucoup de moi. J'avais même le droit de sortir avec lui, ses copains et ses copines. J'étais comme la petite soeur de tout le monde, la petite protégée, la princesse avec ses gardes du corps. C'était tout aussi bien.

Et puis un jour, maman a décidé de changer d'air. Je dormais paisiblement dans mon lit de princesse quand tout à coup, Jules et maman sont arrivés. Apparemment, on déménageait pour les Etats-Unis. Alors, j'ai eu les larmes aux yeux et ma voix se fut plus douce et tremblante que d'habitude. Mais maman, t'avais promis qu'on adopterait un kangourou une fois... Une fois, quand on aurait de l'argent. Quand elle travaillerait moins également. Ce ne fut jamais le cas du moins, pas avant qu'on ne quitte l'Australie pour rejoindre les States. On passait d'un petit appartement miteux à une villa. Ma chambre devait faire la taille de notre ancienne demeure et le copain de maman et bien... Il était... Je ne saurais le dire. Au début, j'ai cru que c'était mon grand père. Jules a rigolé. Je crois que c'était la première fois qu'il rigolait depuis que nous avions quitté les copains de Melbourne. C'était sympa de revoir son sourire mais malheureusement, les autres ont pas rigolé. J'ai eu droit à une petite conversation avec maman et le vieux m'a laissé un regard noir qui m'aurait sans doute fait pleurer quelques années apparemment. Mais pas aujourd'hui, non. Aujourd'hui, je suis une grande fille. Peut-être une jeune fille qui grandit un peu trop vite d'ailleurs !

Ce soir, c'est le bal de promo. J'ai longuement hésité à y aller et finalement, je me suis décidée. Daniel m'a invité il y a quelques jours et, je l'aimais vraiment beaucoup ce garçon alors, j'ai accepté de l'accompagner. Maman, tu peux venir m'aider s'il te plait ? J'arrive pas à fermer ma robe ! Ais-je crié depuis ma chambre. Inutile de dire qu'en moins de deux, elle était déjà sur le pas de la porte. Comme toujours, elle accourait lorsque j'avais besoin de son aide. Elle l'avait toujours fait et ce n'est pas aujourd'hui que ça allait changer. Ma chérie, il faut que je te dise quelque chose... Une fois la fermeture fermée, elle m'observa d'un air grave dans le miroir qui reflétait mon visage. Elle avait l'air inquiète, perturbée par quelque chose et je savais exactement de quoi elle voulait me parler. J'ai légèrement baissé la tête avant de lui sourire à travers le miroir. Tu veux parler du fait que vous m'avez adopté papa et toi ? Je le sais et, j'en ai rien à faire. Tu restes ma mère. Vous restez ma famille. Ca n'a vraiment pas d'importance... Oh oui, j'étais au courant de tout. Maman semblait choquée que j'en sache autant. Comment tu... Je me mis à rire avant de faire un demi-tour sur moi-même pour l'avoir réellement en face de moi. J'ai haussé les épaules et je lui ai coupé la parole. J'avais beau être petite, mes oreilles fonctionnaient très bien tu sais ! Je m'en fiche que vous m'ayez caché des choses, je sais que vous l'avez fait pour me protéger! Des larmes ont commencé à rouler le long de ses joues alors, je l'ai prise dans mes bras et je me suis mise à pleurer moi aussi.

Je crois que maman a pris un peu la grosse tête avec tout ce qu'il se passe dans sa vie. Je comprend qu'elle soit heureuse mais, tout de même. J'ai besoin d'elle et je sais que Jules aussi, même s'il ne dit rien. Je me souviens de cette soirée qui s'était organisée chez elle. Elle m'avait présenté à un beau jeune homme, riche, souriant, classe bref, il était parfait aux premiers abords. On fréquentait le même lycée tous les deux. On s'est vus plusieurs fois finalement, il était imprévisible, populaire, prétentieux, sûr de lui et déterminé que je ne me l'imaginais. Malgré tout, j'ai tenté de m'y faire sauf qu'un soir, il a voulu qu'on aille plus loin. Je voulais pas, j'en avais aucune envie. Je pensais être trop jeune pour ça alors, je lui ai dit. Tout ce que j'ai eu droit comme réponse fut : Ca, c'est ce que tu penses. T'inquiètes pas tu vas voir, tu vas prendre ton pied ! Bah celui qui se prit mon pied, c'est bien lui. Heureusement que je savais visé. Je me suis tirée en courant alors qu'il était allongé sur le lit en train de souffrir et m'insulter. Je suis descendue dans le salon où avait lieu la réception, les larmes aux yeux. Pour avoir ce qu'on veut dans la vie, faut parfois faire des concessions et franchir des limites ! Voilà ce que m'a dit ma mère pour me rassurer, pour me réconforter. Je crois que c'est à ce moment-là que j'ai décidé de me renfermer sur moi-même.

Finalement, je suis partie moi aussi. J'ai rejoint mon frère à Harvard pour étudier la médecine ainsi que les neurosciences. Je crois que je suis mieux sur le campus, loin de toute cette luxure, loin de maman et de ses mauvais conseils. Je suis bien ici et puis, je peux être moi. Personne ne me connait vraiment, personne ne sait vraiment qui je suis. On ne me juge pas parce que je souris tout le temps, parce que je garde une part de mystère. Non, je crois que je suis bien ici, je m'y sens à ma place et les étudiants sont tous vraiment gentils.