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Une semaine que ton sourire s'était éteint. Une semaine que des fous sortis de nul part avait décidé de déverser leur haine en tirant sur tout ce qui bouge au seing même de l'université. T'avais plus très envie de remettre les pieds sur le campus mais hélas c'était impossible. Peut être n'avais tu pas été blessé physiquement lors de ses attaques mais ton morale en avait pris un coup. Ton sourire avait disparu, et le stress s'état installé en toi. Tu étais angoissée à l'idée de perdre Alexander toujours plongé dans le coma, tu ne savais pas non plus ce qui allait advenir de ta relation avec Xaver bien qu'elle semblait prendre un tournant positif. Vous aviez passé un cap mais cela ne faisait pas de vous un vrai couple tant que vous n'aviez pas eu une discussion sur ce baiser échangé. Et en plus de cela, il avait fallu que des souvenirs de ton mari remontent à la surface après ta séance d'hypnose d'aujourd'hui. Les docteurs t'avait conseillé quelques séances afin de stimuler ta mémoire. Cela semblait efficace même si tu te serais bien passé de te rappeler de ton mariage alors que tu avais remplacé ton mari par Xaver. Tous les malheurs du monde te tombaient sur les épaules et tu étais effrayée à l'idée d'aller affronter ton mari, pourtant tu le devais. D'ailleurs tu ne savais même pas si il avait touché durant les événements de la semaine dernière. Probablement que non sinon on t'aurait prévenu. Ce n'est donc pas le coeur mais bien la raison qui te guida jusqu'à la winthrop house, de nouveau ouverte comme toutes les autres maisons d'ailleurs. T'avais l'air un peu bête à demander ton chemin dans les couloirs de la confrérie de mecs d'Harvard. Tu sais même pas où habites ton mari, si c'est pas merveilleux... Tu t’apprêtes à frapper quand la porte s'ouvre d'elle même et tu te retrouves nez à nez avec Kol qui a bien failli te rentrer dedans du coup." J'imagine que je passe au mauvais moment pour te parler. " C'est pas plus mal, au moins t'es sauvée d'une conversation gênante.
(Invité)
Un grand champ de ruine, c’était ça la définition de ma vie en ce moment. Tout était partis en morceau, rien n’allait plus, tout allait mal. Je ne voyais pas vraiment comment tout ça allé pouvoir s’arranger, il n’y avait peut-être pas de solution au problème, j’étais surement destiné à perdre Keyla, et Liz’ en même temps … ça devait surement se terminer comme ça au final, tout était écrit dans un fichu bouquin dont j’avais presque prédit la foutu fin. Malheureusement ici, la « happy end », elle n’existait pas, c’était même tout le contraire … quelle merde cette foutu vie. Cela faisait plusieurs semaines que je n’allais plus en cours, je n’en avais pas vraiment la fois, ni la force même. Rester dans une salle toute la journée, je n’en avais pas envie, c’était impossible que je me concentre alors que je n’arrêtais pas de penser à toutes les erreurs que j’avais pu commettre. Non au lieu de ça je préférais rester seul dans ma chambre de la colocation d’Inman Square … je préférais repenser à tout ce que j’avais pu vivre durant ses trois dernière années et me repasser en boucle tous les films et me dire que j’avais fait que merder au final. Cependant je savais qu’en faisant ça, cela n’allait pas durée indéfiniment, il fallait que je me reprenne en mains et vite … ça pouvait pas continuer comme ça, ou sinon j’allais vraiment finir par quitter Harvard, ce que bien sur je ne voulais absolument pas. Bref, je m’étais un peu replonger dans mes bouquins de biologies, et d’anatomie … oui parce qu’il fallait bien que je recommence un minimum étudier si je voulais continuer mes études à la fac. Et en cherchant bien dans mes affaires, je m’étais rendu compte qu’il me manquait un bouquin … il devait surement être resté à la WH, ça ne pouvait être que ça, de toute manière, ou pouvait-il bien être si il n’était pas la bas ? C’est pour ça que je m’étais bouger pour me rendre la bas, pour pouvoir le récupérer, même si c’est vrai que ça me faisait bien chier de bouger jusqu’à la WH pour si peu. En arrivant je m’étais dit qu’il fallait vraiment que je pense à ramener toutes mes affaires, ce qui pourrait surement permettre de libérer la chambre par la même occasion, d’autre en avait surement peut-être plus besoin que moi. Cependant, pour le moment cela resté quand même un projet futur car je n’avais aucune motivation pour bouger toutes les affaires qui pouvaient me rester dans cette foutu chambre remplie de souvenir. Instinctivement en repensant à tout ça, je m’étais mis à toucher mon alliance que j’avais toujours au doigt … cela faisait bien longtemps qu’elle ne voulait plus rien signifier mais je continuais malgré tout à la porter, ça me permettait peut-être un peu d’atténuer ma souffrance d’avoir perdu Keyla. Alors que je comptais m’en aller, puisque que j’avais enfin fini par trouver le bouquin qu’il me fallait, je fus stoppé net par une personne qui m’avait surprise en étant devant la porte. Et merde, j’avais très bien reconnu son parfum, en même temps il n’y en avait pas beaucoup qui portait le même … c’était Keyla, qu’est-ce qu’elle foutait là sérieux ? Je n’avais pas vraiment envie de la voir, pas pour le moment. « J’allais partir … qu’est-ce que tu veux ? » J’étais de nouveau en train de tripoter mon alliance … il fallait vraiment que j’arrête avec ça.