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You are so goooood + farzian

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You're so gooood


Je marchais dans la rue ce jour là. J'adorais ça, marcher. Maintenant que je pouvais être en béquilles et marcher un peu, je prenais plaisir à me balader dans les rues. Et puis, marcher m'aidait à me vider la tête, à profiter des petits plaisirs qui m'étaient donnés maintenant et dont je n'avais pas le droit avant. Je m'assis cinq minutes sur un banc pour me reposer, reprendre mon souffle. Je jouais un peu sur mon téléphone, je commençais en réalité à m'ennuyer. Alors je me mis à balayer du regard les gens qui passaient dans la rue avant de tendre l'oreille. J'entendis un bruit. Un bruit magnifique. Un bruit de musique. Pas de la musique qui venait d'une tour, d'une chaine hi-fi ou d'un téléphone portable, non. De la musique acoustique, quelqu'un jouait. Alors je rangeais mon iPhone, me levais, serrant les bequilles pour pouvoir me mettre à avancer. A marcher en direction de la musique, un air que je connaissais vaguement mais je ne savais plus d'où.
Me voilà arrivant au coin d'une rue. Je vis un homme qui jouait cette musique, un homme que je connaissais. Je le voyais souvent dehors à jouer. J'étais un peu comme hypnotisée, à chaque fois. Ce mec était vraiment doué, et j'étais complètement fan de sa musique. Je l'observais jouer son morceau et m'approchais de lui à la fin. Je lui souris, il ne savait pas que je pouvais marcher avec des béquilles maintenant puisque c'était rescent. La dernière fois que je l'avais vu, j'étais encore dans mon fauteuil roulant. Hey, Arzian. J'avais toujours des étoiles dans les yeux grâce à sa musique.
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Farzian

La musique était mon oxygène.
Je ne pouvais vivre sans musique. C'était une magie et la voix qui sortait du fond de ma gorge était sans doute grave, mais je m'en fichais. J'arrivais à chanter suave ou encore de manière celtique, mais j'aimais chanter autant que j'étais amoureux des mélodies sortant de ma guitare. J'étais toujours émerveillé par le son des cordes. Je ne pouvais pas m'en empêcher. J'adorais chanter les chansons de The Fray, Imagines Dragons et tout ce qui s'ensuivaient. C'était beau, merveilleux, triste, mais surtout elles avaient beaucoup de moralité dans leurs paroles.
Aujourd'hui, je chantais dans Harvard Square. Je n'avais pas cours et je voulais tout simplement gagner ma vie, comme d'habitude. Il fallait que je le fasse, sinon, je ne survis pas. Alors que je chantais et mes mains grattées sur les cordes de ma guitare, je regardais les passants. Une femme s'arrêta et ses enfants me regardèrent avec des yeux remplis d'étoiles. Ils étaient si beaux que le doux souvenir de mes fiançailles avec Morgana me revint en mémoire. Je n'ai pas pu m'en empêcher. Mais je leur souriait et ils me rendirent leurs sourires joviales et tout aussi innocents que des agneaux. Je finissais ma chanson où certaines personnes m'applaudissaient et m'encourageaient à continuer ce que je faisais. Je ne faisais pas ça seulement pour survivre, mais j'adorais la nature et j'adorai chanter dans des endroits ainsi. Je regardais mon béret qui était remplit de pièces de cinq cents ou de billets de dix dollars. Bon, avec ça, je pouvais manger ce que je voulais... Du moins, un sandwich...C'est cool...Je rangeai ma guitare dans la housse avec un petit sourire. J'attrapai mon béret pour récupérer les pièces que je cachai au fond de mes poches. J'avais l'habitude de mettre de l'argent partout sur moi parce qu'il y avait toujours des pickpocket et je détestais ça. Je travaillais pour gagner ma vie, alors il ne fallait pas me voler. Alors que je faisais mes petits rangements, j'entendis une voix féminine qui m'interpellait. Une voix que je connaissais que trop bien. Un doux sourire se dessina sur mes lèvres et je me tournai vers la personne. Faith me regardait avec son sourire, mais ce qui me surprenait c'était qu'elle se trouvait en béquille. Je voyais même les étoiles qui brillaient dans ses yeux. Mais je regardais surtout ses jambes. Je m'approchais d'elle avant de la prendre délicatement dans mes bras avec un grand sourire.
- Ma petite Ariel ! Fis-je avec un sourire. Comment vas-tu ? Tu n'as pas mal à marcher en béquille ? Depuis quand es-tu en béquille ? Il va me falloir que tu m'expliques tout ça!
Je ne criais jamais sur Faith, mais j'étais heureux de la revoir. Heureux qu'elle puisse de nouveaux marcher en béquille. La dernière que je l'ai vu c'était en fauteuil roulant et je lui ai redonné le sourire aux lèvres. Mais là, c'était un miracle !

Emi Burton
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You're so gooood


Ce mec était tout simplement un Dieu de la chanson. Quand il grattait les cordes, tout ce qu'il y avait autour.. plus rien n'existait. Et Dieu -s'il existe- sait à quel point j'aime les personnes qui jouent de la guitare, surtout ceux qui le fond merveilleusement bien comme Arzian. J'avais mal au coeur de le voir jouer dans la rue, mendier pour cinq heureux qu'il dépensera dans un pack d'eau. Dans ces moments là, je en savais ce qui m'arrivait car je ne suis pas quelqu'un qui aime forcément offrir mais un élan de générosité s'emparait de moi.
Ma petite Ariel ! Comment vas-tu ? Tu n'as pas mal à marcher en béquille ? Depuis quand es-tu en béquille ? Il va me falloir que tu m'expliques tout ça! Ahah il m'appelait Ariel. J'aimais bien, c'est pourquoi je ne démantissais pas. Je lui adressais mon meilleur sourire. Ca va très bien et toi ? Les béquilles c'est mon fatiguant que de toujours faire rouler les roues d'un fauteuil roulant. Et puis, ben disons que je suis à la fin de la rééducation. Du moins, la fin approche. J'eus un moment d'hésitation mais mon élan de générosité prit le dessus. Je pris le bras de mon ami et lui souris. Allez viens, je t'invite au restaurant. Je ne pouvais pas laisser Arzian manger un sandwich dégueulasse sous vide. Il allait manger un bon repas bien cher. Et bien sur, il ne saurait pas que ça allait être cher puisque je payerai. Mon nom de famille prouve que je peux bien l'inviter sans me soucier des zéros derrières la virgule. Je n'ai pas l'habitude de m'en vanter, c'est pour ça que je ne parlais jamais de ma famille surtout à Arzian.  
(Invité)

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