Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityThinking out loud ✮ Alexander & Briony
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Thinking out loud ✮ Alexander & Briony

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J'perdais un Alexander, mais j'en avais toujours un autre, bel ironie du sort non ? C'est un peu comme dans les jeux vidéos: j'avais plusieurs vies et si une des vies venaient à être perdue, j'en avais toujours d'autres. Putain c'tait gore comme pensée ça. J'voulais garder mes deux Alexander, aussi bien mon meilleur ami qui était dans le coma depuis une semaine suite à la prise d'otage et d'une balle reçue dans la poitrine que l'Alexander avec qui j'avais déjà fait tout un tas de conneries qu'on pourrait qualifier de made by Mather House. Ouep, ça englobe assez bien tout ce qu'on avait fait. J'tais d'ailleurs en train d'aller vers sa chambre à la mather house. On avait convenu qu'il fallait qu'on se voit. Pas forcément pour faire une connerie cette fois-ci mais juste pour recharger les batteries. Wade savait que j'tais ici, à la mather house, et j'avais fait en sorte qu'il ne s'inquiète pas.. il avait aussi besoin de voir d'autres personnes, pour se changer les idées et aller de l'avant. Je l'avais poussé à faire ça. Ca faisait une semaine qu'on était non stop ensemble, je vivais avec lui depuis une semaine H24 et fallait qu'on brise ce rythme, qu'on arrête d'avoir peur, qu'on dise fuck à ces preneurs d'otages à la con. Coucouuuu ! dis-je en rentrant dans la chambre d'Alexander, après avoir toqué.
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    Y’a des jours où on se dit qu’on voudrait rester au lit toute la journée, enfiler des sweats et mâter des films. Surtout avec tout ce qui s’était passé ces dernières semaines y’avait pas de quoi sauter de joie en se levant le matin. Je ne regrette pas d’être venu étudier à Harvard, mais parfois je me demande ce qu’aurait été ma vie sans attentat, sans crash d’avion et sans prise d’otage. Elle aurait été beaucoup moins intéressante ça c’est certain, mais je ne sais pas si j’aurai la force de vivre un autre drame. Mais bon fallait pas non plus se laisser aller pour autant, non la vie est trop courte pour déprimer. Et puis ce matin j’avais une raison de sortir du lit, Briony devait passer tout à l’heure, on avait rien prévu de spécial mis à part passer du bon temps et prendre la vie comme elle vient. Je venais de sortir de la douche, j’avais encore ma serviette autour de la taille et les cheveux mouillé lorsque je vis l’heure, je devais me dépêcher, elle allait arriver d’une seconde à l’autre. J’ouvris ma commode et pris la première paire de boxeur s’y trouvant, j’enfilai un jeans et un t-shirt. J’étais en train de mettre mes bas lorsque Briony arriva. Elle toqua et rentra comme d’habitude en me gratifiant d’un coucou réconfortant. Ça devait faire un siècle qu’on ne s’était pas vu, j’avais tellement de truc à lui raconter, et elle aussi j’imagine. ‘’ Hey, comment tu vas ?’’ lui demandais-je tout en ouvrant la fenêtre. C'était une phrase simple et commune, mais je crois qu'avec tout ce qui se passa dernièrement à Harvard c'était de circonstance. Je sorti un clope de mon paquet et l’allumai avant de lui tendre, ‘’t’en veux une ?’’.
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‘’ Hey, comment tu vas ?’’ Bon, eh bien il avait l'air d'être vexé, surpris ni même fâché que j'sois rentrée comme ça chez lui aha. Des choses ne changeaient pas avec le temps et c'était vraiment bien d'avoir des répères qui étaient stables, qui ne bougeaient pas. Je souris doucement à Alexander, fermant la porte derrière moi. Ca va comme si y avait eu une prise d'otage y a pas si longtemps. J'tais pas triste, j'avais pas l'air fatiguée non plus, j'lui disais uniquement la vérité. Voyant le jeune homme ouvrir sa fenetre et vu le froid glacial de dehors, j'préférais garder ma veste laissant malgré tout mon sac sur le sol. ‘’t’en veux une ?’’ J'acquiescais avant de prendre une des clopes qui me tendaient. On avait pas l'droit de fumer dans le batiment, mather house ou pas, mais j'en avais rien à faire. J'avais été présidente mather ainsi que vp, who cares about the rules ? No one, especially in the mather house come on. Je m'approchais de la fenetre à mon tour, sortant mon briquet de ma poche. Merci C'tait la moindre des choses. Et toi alors, comment ça va ?
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