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Esménora# You are brave

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Esménora

Les êtres humains ne se rendent pas comptent qu'ils étaient capables de faire le bien comme le bien. Entendre le rire c'est le bien, mais les pleures faisaient souffrir. C'était inévitable. On ne pouvait pas faire autrement. Les sentiments étaient ainsi. Mais ce n'était pas une raison pour assassiner un tas d'innocent. Le Mal était comme ça dans la tête des gens. On ne pouvait pas empêcher les personnes de penser, mais parfois, on voudrait que ça cesse. On souhaitait que le temps arrête de tourner pendant une seconde. Le temps de respirer et de dire : Je suis en vie.


Ce n'était pas le jour pour que l'on me fasse chier. Si quelqu'un a l'intention de me chercher les noises, je prend sa tête et je l'encastre dans le mur. Ne fallait pas chercher midi-quatorze heures pendant longtemps. J'étais sur les nerfs. Ma jumelle a faillit se faire tuer et ma cousine aussi, je venais même d'apprendre que Cléa avait été touché...Mais je devais aller remercier une de mes amies et sœur Mather. Nous, Mather, sommes une famille unie et nous n'allons pas nous séparer. Nous avions décidé d'entrer dans cette confrérie, cette famille, c'était bien pour une raison. Je marchai dans les couloirs blancs de l'hôpital qui sentait une odeur indolore. Cette odeur que j'adorai quand j'étais interne, mais que je détestais en tant que patiente ou proche des patients. J'arrivais devant la porte et entrait sans frapper, j'avais l'habitude en tant que médecine. Stupide manie ! J'entrai et je découvris mon amie, Esméralda. Un soupire de soulagement s'échappa de mes lèvres et mon cœur tapait contre ma poitrine d'un rythme régulier. J'étais plus calme cette fois-ci. Esméralda avait sauvé ma cousine, Paige. Elle avait donné un morceau de son foie pour la sauver. Je n'avais pas de fleur rien...Seule ma présence pourrait lui servir. Je lui souris légèrement et arrivais vers elle avant de lui prendre la main. Je voulais qu'elle sache que je suis là pour elle. Nous étions une famille, les Mathers se soutiennent jusqu'au bout. C'est à la vie, à la mort.
- Eh, soufflai-je doucement, comment te sens-tu?

Emi Burton
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Un attentat à la bombe, des prises d'otages, qu'est-ce qui nous attendait encore dans cette université ? Sérieusement, Harvard est réputée pour être une prestigieuse université et pourtant cela n'a pas empêché, qu'une deuxième fois, des personnes arrivent à outrepasser la sécurité de celle-ci dans le but de faire du mal à d'autres étudiants. Quand est-ce que cet idiot de Doyen comprendra que de simples portiques de sécurité et des gardes devant les entrées ça ne sert pas à grand chose ? La preuve, avec tout ça, aujourd'hui encore, on a eut le droit d'être pris en otage par un pauvre mec, qui était ensuite venu se tirer une balle dans la tête après avoir tiré un peu partout. C'est d'ailleurs en tirant un peu partout qu'il avait touché ma sœur jumelle, Paige. A cet instant-là, mon cœur à dû manquer de battre l'espace de quelques secondes, tellement j'ai eu peur de perdre celle-ci, alors même que je venais à peine de la retrouver. Heureusement, grâce à notre gémellité j'avais pu lui donner une partie de mon foie et ainsi la sauver. L'inconvénient à tout cela, c'est que maintenant je me retrouvais moi aussi coincée dans une chambre d'hôpital, chose que je détestais plus que tout. Être coincée et ne pas pouvoir bouger ça avait le don de m'énerver au plus haut point. Perdue dans mes pensées, j'en fus sortie presque immédiatement, dès que Léo était rentrée dans notre chambre et m'avait pris la main avant de me demander comment je me sentais. Esquissant un léger sourire, je lui avais alors répondu, tout en la regardant :

- Ça pourrait aller mieux. Et toi alors ? Tu arrives à encaisser le choc ?
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Esménora

Il y avait des histoires que je ne connaissais pas du tout. Cette année, je me suis rendue compte que les secrets pouvaient faire énormément de mal. Autrefois, j'étais douée pour les secrets. Maintenant, j'en avais ras le bol que l'on me cachait tout. Ça en devenait insupportable, vous voyez ? Je n'en pouvais plus du tout. Parfois, j'avais envie de me diriger vers des gens et leur cloué le bec ou leur foutre mon poing dans la gueule tellement que j'étais en colère. Ma cousine n'était pas dans la chambre, mais tant pis. Je la verrais plus tard. À cet instant, je regardais mon amie dont j'avais pris la main quelques secondes avant. Je lui avais demandé si ça allait mieux et elle me faisait un petit sourire et me disait que ça pourrait aller mieux. En même temps, elle n'avait pas le droit de manger ni de boire avant je ne sais plus combien de temps. Je ne pouvais plus réfléchir en mode médecin en ce moment, c'en était trop. Esméralda me demanda comment j'allais et si j'encaissais le choc. Je soupirai doucement et pris place sur son lit avant de la regarder dans les yeux.
- Non ça va pas, j'arrive pas à encaisser, mais ça va passer, répondis-je franchement. D'habitude, je t'aurai dis que tout va bien, même quand rien ne va. Mais là, c'est trop. J'en ai marre, je n'en peux plus, soupirai-je. Et toi, t'as débarqué avec ta bouteille d'orange pour attaquer Gaëtan ou quoi ? Lui demandai-je en riant.

Emi Burton
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Coincée dans cette chambre, je commençais à perdre patience, tant le temps ne passait pas. Heureusement Léo avait eu la bonne idée de venir me voir et au moins grâce à elle j'allais pouvoir me changer les idées et ne plus penser au fait que je suis coincée dans cette chambre pendant je ne sais combien de temps. Lui ayant demandé si elle arrivait à encaisser le choc de la prise d'otage et de tout ce qui avait suivi, la jeune femme m'avait alors répondu que non elle n'arrivait pas à s'en remettre, terminant tout de même en blaguant quand au fait que je m'étais pointé dans la cafétéria avec mon jus d'orange dans les mains. Éclatant alors de rire, je lui avais répondu, tout en essayant de m'arrêter de rire :

- Arrête, je ne savais même pas qu'il y avait une prise d'otage en cours dans la cafétéria quand je me suis pointée et jamais je ne me serai ramené si je l'avais su. Et puis bon on ne peut pas dire que mon jus d'orange ait vraiment servi à quelque chose, parce que j'avais à peine mis les pieds dans la cafétéria que ce fou a pété un plomb avant de se faire exploser la... Bref, assez parler de ça.

Posant mon regard sur la fenêtre, pour regarder à l'extérieur un instant, j'avais ensuite reporté celui-ci sur ma cousine, avant de reprendre la parole :


- Alors qu'est-ce que tu me racontes de beau ? Comment ça se passe à la confrérie ? Comment va Alexander ? J'ai entendu dire qu'il est dans le coma

Je ne connaissais pas personnellement le président de notre confrérie, mais j'avais eu vent du fait qu'il était dans le coma grâce à d'autres personnes de notre confrérie et n'ayant pas pu aller le voir, alors même que nous nous trouvions dans le même hôpital, j'avais demandé à Léo si elle avait des nouvelles de lui. On pourrait dire ce qu'on veut de nous les Mathers, mais nous aussi on connaissait l'esprit de famille. Souriant ensuite légèrement, j'avais ensuite repris la parole à l'intention de Léonora :

- Tu sais, je suis tellement fière de faire partie de notre confrérie. Je suis fière d'être une Mather et ce même si je n'en suis encore qu'au stade de bizut pour le moment. Les autres pourront dire ce qu'ils veulent de nous, nous au moins on fait pas semblant d'être une famille, on l'est réellement.
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Ce n'était pas marrant tous les jours d'être à l'hôpital. Enfin sauf si vous travaillez dedans, mais quand vous êtes patient, c'est une tout autre histoire. Vous devez manger la malbouffe de l'hôpital, enfin ce n'était pas de la malbouffe d'ailleurs...C'était un tout autre mot que je ne pouvais pas qualifier. Extraterrestre on peut dire...Oui, c'était la bouffe de E.T. L'extraterrestre.
Nous avions du mal à parler de la prise d'otage, mais heureusement on riait sur son arrivée. Elle était vraiment bête de venir par la cuisine au lieu de rester là-bas, elle s'est ramenée dans la salle. J'avais éclaté de rire quand elle parlait de sa brique qui a explosé contre elle.
- Si elle a servit à quelque chose. C'était ton bouclier, rajoutai-je en riant.
On a dû prendre un sacré temps pour reprendre le sérieux. On n'en pouvait plus. Ce n'était pas une amie pour rien. Esméralda était quelqu'un de formidable. Je m'assis à côté d'elle sans pour autant lâché sa main et je l'écoutais me poser diverses questions concernant la Mather House. Je souriais légèrement et hocha la tête.
- Alors à la confrérie, on a du mal à encaisser ce qui s'est passé. On essaye de s'en sortir. On va sans doute organiser une soirée dès qu'Alexander se réveillera. Enfin on espère qu'il se réveille quand même, tu comprends ? Mais sinon... Ça va... Enfin ma sœur va mieux et moi... Bah... Ça pourrait aller mieux...
Je venais de perdre le sourire. Je ne pouvais pas mentir sur ça. Du moins, je ne pouvais plus dire à tout le monde que tout allait bien alors que c'était un mensonge. Alexander était dans le coma et nous nous inquiétions tous pour lui. C'était quand même le papa de la Mather House. Nous étions une famille et pas n'importe quoi... On était soudés merde !
Malgré tout, Esméralda me fit de nouveau sourire. J'étais fière d'elle d'entendre ce qu'elle me disait. Elle était fière d'être une Mather...Nous étions des membres d'une famille.. Je me rappelais d'une discussion que j'ai eu avec Alexys alors que c'était la fin de mon bizutage... J'ai adoré. Elle m'a cherché la merde, je suis restée calme et j'ai dis à Alexys que si ça n'allait pas avec moi et qu'elle risque de me virer eh bien je m'en fou. J'ai dis juste après que le premier jour, elle m'a dit que la Mather était une famille. Alors voilà, on touche pas à ma mère non plus. Je serrai doucement la main d'Esméralda.
- On est une famille, dis-je avec un sourire.

Emi Burton
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Ma bouteille de jus d'orange, un bouclier ? Je m'en serai bien passé sérieusement. Normalement dans une université, on avait pas à avoir quelque chose qui nous serve de bouclier. La seule chose qu'on devait avoir c'était des bouquins de cours et rien de plus. Mais pas des boucliers. Même si la réplique de Léonora m'avait fait rire, j'étais tout de même en colère après le Doyen d'Harvard, pour ne pas avoir assuré notre sécurité correctement. S'il l'avait fait, la plupart d'entre nous ne serait certainement pas dans cet hôpital à l'heure actuelle. Ayant ensuite demandé à Léonora comment ça se passait chez les mathers et surtout comment allait Alexander, notre président de confrérie, cette dernière m'avait informé que les membres de notre confrérie avait prévu de faire une fête pour la sortie d'Alexander, quand ce dernier se réveillerait enfin et sortirait de l'hôpital, ajoutant par la suite que sa sœur allait mieux, avant de me dire qu'elle-même pourrait aller mieux, suite à quoi je lui avais alors dit :

- Qu'est-ce qui se passe ? Dis-moi. Tu sais très bien que tu peux te confier à moi n'est-ce pas ?

C'est vrai quoi, d'une nous étions amies, de deux nous faisions parti de la même confrérie, alors il était normal que je sois à son écoute et que je la soutienne quand elle n'allait pas bien, non ? Cette dernière me disant ensuite que nous les mathers, nous étions une famille, j'avais à mon tour esquissé un léger sourire avant de lui répondre à nouveau :

- Exactement et c'est pour ça que je te dis que tu peux tout me dire. Tu sais très bien que je ne te jugerai jamais. Et puis si je peux t'aider à aller mieux, ce serait cool. Je n'aime pas voir mes amies ne pas aller bien.  
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Nous venions de plaisanter sur la prise d'otage puisque Esméralda s'était ramenée avec sa bouteille de jus d'orange. C'était vraiment une terrible cette fille ! Je ne savais pas ce que je devais dire d'autres à part de dire que sa bouteille lui a servit de bouclier et elle m'a rit au nez. Pétasse ! Je l'aimais bien ! Ce n'était pas pour rien qu'elle était mon amie et je l'avais accueillie dans la Mather House. Nous étions entrain de rire de tout ça, jusqu'à-ce qu'elle me demanda des nouvelles d'Alexander et de la confrérie. J'ai été franche, nous étions tous sur le choc, mais on essayait toujours de faire des conneries quelques parts, certains se droguait comme d'habitude. Alors, vous voyez, la Mather House vivait toujours ! Esméralda était sans doute une simple bizut aux yeux de certains de notre confrérie, mais c'était mon amie. Jamais je ne l'abandonnerai, même si je n'ai pas pu la protéger à la prise d'otage, elle a réussi à sauver ma cousine. Pourtant... Je devais lui parler de mes problèmes parce qu'en retenant tout ça, je ne me sentais pas bien. Mais vraiment pas bien. Les cauchemars revenaient sans arrêts, alors voilà...
- Trop de trucs, Esmé... Il y a des années, j'ai cru que ma meilleure amie avait le SIDA et est morte dans ma chambre universitaire à Harvard, il y a trois ans...En réalité, elle a échangé son identité avec quelqu'un d'autre parce qu'elle était protégée par le FBI...Ensuite, Paige a une fille de deux ans et c'est ma cousine, alors je te dis pas le bordel... Ma sœur a une fille de six ans et s'est fait tirée dessus. Moi, je suis amoureuse de mon meilleur ami, mais on ne se parle plus trop... Il aime quelqu'un d'autre...Enfin, je fais des cauchemars de Gaëtan qui se fout une balle dans la tête et que je reçois encore et encore le sang sur mon visage, ce qui s'est passé en réalité...
Je soufflais et passai une main dans mes cheveux avec mes plumes. Il y avait le sang de Gaëtan dessus. Ça me faisait chier parce que j'allai devoir les jeter. Esméralda me rappela de me confier à elle parce qu'elle n'aimait pas voir ses amies allaient mal. Je me permis de m'allonger à côté d'elle et de passer un bras derrière ses épaules et soupirai.
- Tu me dis ça maintenant...Hier, j'ai failli me faire tuer deux fois de suite...
Je lui jetai un coup d'oeil et souris. Bah faut bien sourire...

Emi Burton
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J'avais beau plaisanter concernant l'épisode de mon arrivée, avec ma brique de jus de fruits à la main, j'avais très bien remarqué que Léonora n'allait pas bien. Pas question que je ne laisse mon amie comme ça, si elle avait besoin de parler, elle ne devait pas hésité à le faire, pas avec moi. Ainsi, afin de l'aider à se libérer de tout ce qu'elle avait sur le cœur, je l'avais invité à me dire tout ce qui n'allait pas, tout en lui rappelant qu'elle pouvait se confier à moi sans problèmes. Ce n'est pas moi qui irait la juger ou quoique ce soit d'autre. Puis alors même que cette dernière s'était lancée dans une tirade pour m'expliquer ses problèmes, je ne sais pas pourquoi, mais j'étais restée bloquée sur le fait que Paige était sa cousine et qu'elle était maman d'une petite de deux ans. Ce qu'elle m'avait dit ensuite je l'avais écouté, mais certainement pas écouté, trop abasourdie par ce que je venais d'apprendre. Ainsi donc ma sœur jumelle était la cousine de Léonora et elle était maman en prime ? Mais alors, cela voulait donc dire que j'étais aussi sa cousine, si on raisonnait correctement. Et j'étais tata par la même occasion. Le choc. Je m'étais attendu à tout entendre sauf ça. Je venais juste de retrouver ma sœur jumelle et voilà que maintenant j'apprenais que j'avais une nièce et une cousine. Puis pas n'importe qui. Léonora, l'une de mes amies, depuis que j'étais arrivée à Harvard. Ne sachant plus quoi dire sur le moment, perdue dans mes pensées et sous le choc de ces révélations, j'avais mis un moment avant de lui répondre enfin, quand elle avait ajouté qu'elle avait failli mourir par deux fois, lors de cette satanée prise d'otage. Prenant alors ma respiration, j'avais hésité un instant, avant de me lancer à mon tour dans un long monologue :

- C'est vrai que c'était pas malin de ta part de tenter de te sauver comme tu l'as fais alors que ce dingue avait une arme pointée sur nous, mais bon dans ces moments-là, je suis sûre qu'on fait tous des trucs stupides... Quand au reste, je comprends totalement ce que tu ressens. Tu es perdue avec tous ces départs et toutes ses arrivées dans ta vie, mais, et je ne veux pas t'accabler encore plus et surtout je ne veux pas que tu crois que je t'ai menti à un moment ou un autre, parce que je ne savais pas du tout, jusqu'à maintenant que Paige est ta cousine. Pourquoi je te parle de Paige ? Tu dois savoir que j'ai donné une partie de mon foie à ta cousine, non ? Si je l'ai fait, ce n'est pas uniquement parce que j'ai pensé à toi et à l'amitié que tu semblais lui porter, c'est aussi et surtout parce que c'est... Paige est ma sœur.

Voilà c'était dit. Si elle n'était pas bête elle allait certainement comprendre que tout comme Paige est sa cousine, je l'étais moi aussi vis-à-vis d'elle. Reportant ensuite mon regard sur Léo, j'avais ajouté :

- Je ne l'ai su qu'à l'âge de seize ans et je n'ai avoué la vérité à Paige que ce matin. J'ai bien essayé de lui dire à plusieurs reprises depuis mon arrivée, mais j'avais tellement peur qu'elle rejette et qu'elle m'en veuille, à cause de ce que mon père adoptif a fait, le jour de notre naissance... Le jour où nous sommes venues au monde Paige et moi, celui que j'ai toujours cru être mon père jusqu'à mes seize ans, m'a enlevé et a fait croire à mes parents que j'étais morte à la naissance. En réalité, je n'étais pas morte, il m'avait simplement enlevé et emmenée à sa femme, en lui faisant croire que j'étais bel et bien leur fille. Je ne sais pas si ma mère, entre guillemets, a su la vérité me concernant, mais tout ce que je sais, c'est qu'heureusement que cet homme, qui se faisait appeler papa, est décédé avant même que je n'apprenne la nouvelle, parce que sinon je l'aurai très certainement trainé devant un tribunal, une fois ma majorité atteinte. Si j'avais su avant que tu étais la cousine de Paige... Ma cousine... Je t'aurai certainement dis tout cela plus tôt, mais je ne le savais pas et tout comme toi, à l'instant même où je te parle, j'ai l'impression de faire une chute de mille étage, tellement la situation paraît... comment dire ? Irréaliste ?
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Le hasard fait bien les choses. Je me demandais comment on pouvait garder un tel secret pour soit. Mais je n'étais pas mieux, j'ai bien caché à plusieurs personnes qu'une de mes amies était atteinte du virus du SIDA. Je voulais seulement la protéger et ne plus penser aux problèmes que m'a réservé la vie. J'ai une vie de merde. Je ne pouvais pas changer ça. Ma famille, je ne l'ai pas choisi et j'adorai la seconde génération des Lockhart. On n'a rien choisi, c'est la première génération qui a merdé. Je regardais mon amie faire ses révélations. J'ai lu une grande tristesse dans ses yeux et je hochai la tête avant de la serrer un peu plus contre moi. Je ne voulais pas l'abandonner. On croyait tous qu'elle était morte, mais en réalité, elle ne l'était pas. Ce n'était même pas comparable avec ce que Romy a fait. Je regardais Esméralda et embrassait ses cheveux comme si je le faisais avec ma sœur jumelle ou Paige. Je sentis les larmes montaient dans mes yeux et un sanglot faire le tour du fond de ma gorge. J'allais craquer encore une fois. Comment une personne pouvait faire ce genre de chose : Kidnapper un enfant et lui faire croire qu'il est son père ? Non. On ne peut pas. C'est horrible. Ce n'était pas humain. C'était comme l'histoire entre ma mère, ma sœur et moi...
- Pendant des années, nous avons cru que tu étais morte. Mais nous ne pouvions pas te dire que c'est de ta faute. Certes, c'est sans doute la faute de la personne qui t'a fait ça... Mais... Tu es mon amie et une amie est comme une sœur a mes yeux. Je ne t'abandonnerai pas. Tu es ma cousine et je t'aiderai à intégrer ma famille, tu l'entends ? Je t'aiderai. Tu es déjà dans ma famille, Esméralda. Tu te trouves chez les Mathers, mais tu te trouves dans ma famille depuis que nous sommes amies et ça...Ça ne s'oublie pas. Alors oui, tu es ma cousine. Mais saches que je ne t'en veux pas puisque c'est le hasard. Je vais t'aider jusqu'au bout et je te soutiendrai. N'oublies jamais que nous sommes dans la même famille. Tu l'as dis toi-même, on est soudé. Je suis là, et je serai toujours là... Je te le promet Esméralda.
Après ces mots, je laissais mes larmes coulaient le long de mes joues et je déposai un baiser sur la tempe d'Esméralda. Je venais de gagner une nouvelle cousine dans ma famille. Cette fois, j'étais contente de la rencontrer parce qu'à vrai dire, on ne nous l'a pas caché. On venait de se faire avoir par le hasard, tout simplement. On peut même dire que j'étais heureuse de connaître une vérité qui me réjouissais contrairement aux autres.

Emi Burton
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