don't touch me ◊ APOLINARYA

J’suis revenu de ce voyage au brésil. J’ai couché avec Alaska pour la première fois. Ma vie est cool ! J’pète la forme alors que y’a une semaine j’étais dans une prise d’otage et deux semaines, je sortais d’un coma.. Voir la faucheuse me faire coucou par la fenêtre m’a remotivé enfaîte ! J’ai envie de vivre, de sauter partout, de sauter tout le monde, chose que je ne ferais pas. J’me suis promis à moi même d’être fidèle maintenant, d’être un gars bien. Tu t’rends compte ou pas putain ? Shark un gars bien ? C’est comme si on te disait Hollande il arrête d’être con J’arpente les longs couloirs du grand bâtiment. J’ai passé la porte pour entrer dans une petite salle, une sorte d’entrepôt dégelasse, normalement fermée aux étudiants, mais j’ai l’habitude d’y foutre mes affaires plutôt que dans mon casier. Au moins j’suis sur personne vient ici, pas de vole ! J’suis entré en tombant nez à nez avec.. Apolinarya ? J’ai soupiré en prenant vite mon sac en voulant de nouveau quitter la pièce, vite me barrer.. Impossible d’ouvrir. J’ai forcé.. mais rien n’y fait ! J'me suis retourné vers la demoiselle. C’est toi qui a fait ça ?

(Invité)

Tu te levais de ton lit, la tête encore dans les vapes. Une bouteille de vodka posée sur ta table de chevet, tu l'empoignais et tu traversais tel un zombie ta chambre. Tu levais les pieds par-dessus le bordel monstre que tu avais dû faire en compagnie d'un charmant mec. Il était là, à moitié à walp dans ton lit, pour une fois tu n'allais pas le pousser de ton lit et lui dire de dégager. Tu allais te préparer et lui dire de laisser la clé dans la boîte aux lettres, tu avais un double. Au passage tu attrapais une boîte de smaties qui traînait sur le buffet et tu en mangeais quelques-uns avant de reposer cette boîte. Tu étais tellement encore alcoolisé, que la nourriture te faisait envie de vomir. Ta villa était retournée du plafond au sol, tu marchais pieds nus et bien sûr tu venais de te planter un cure-dent dans le pied. Une douleur immense traversa ta jambe avant que tu lâches un juron « Putain, connard. » Ta journée, commençait définitivement bien. Ironique, bien sûr, ton ventre criait famine, tu avais encore d'une grosse choucroute, mais pourtant la nausée n'allait pas tarder. Du moins, l'alcool allait bientôt sortir, d'ici quelques minutes. Tu avais raison, c'était ainsi que tu te retrouvais la tête dans la cuvette pendant plusieurs minutes. Tu te lavais par la site, histoire de bien décuvé et tu remarquais un étrange grain de beauté, tu allais devoir certainement l'enlever. Il ne te gênait pas, mais tu n'avais pas envie de découvrir une mauvaise chose avec ce machin. Tu enfilais ensuite tes habits, tu te coiffais, maquillais et tu partais. Tu laissais un gentil mot sur le lit et tu appelas de suite plusieurs femmes de ménage pour venir ranger ce bordel. Tu partais, tu avais besoin d'aller en cours, du moins de réviser. Tu n'allais tout de même pas te louper pour tes examens. Tu allais fumer un dernier joint pour la journée, tu avais besoin de ça pour pouvoir rester concentré. Tu te posais dans un coin assez tranquille, un joint aux lèvres, tu commençais à l'allumer. Mais, tu te retrouvais en face d'un homme que tu connaissais parfaitement. Tu regardais autour de toi, à part cette poussette qui n'avait rien à foutre là, il n'y avait que lui et toi, étrange. Tic tac, tic tac, il était temps que tu saches le pourquoi du comment. Tu rigolais à ses paroles, soufflant la fumée de ton joint dans sa direction. Tu t'appuyais contre le mur et tu soufflais froidement « Un lâche, il prend ses jambes à son cou, et il part. » tu rigolais, méchamment, tu lui en voulais et tu lui en voudrais certainement durant toute ta vie. « C'est vrai je suis une sorcière, j'arrive à bloquer les portes en claquant des doigts, c'est nouveau. » Tu tirais de nouveau une fois sur ton joint, et tu respirais doucement, comme pour te calmer.

(Invité)