L. VICTORIA S.-WILDINGHAM ► Riley Keough

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Lemonpie. et j'ai 22 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à Wade B. Forbes qui m'en vante les mérites depuis un bon million d'années.  J'ai entendu plein de bonnes choses sur le forum alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Riley Keough comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par shiya. Je fais environ 500 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲ Merci d'avance ♥
Je souhaite ▲
adhérer un flood d'intégration (?)

On était tous assis là -mon frère, ma mère et moi-, dans cette pièce sombre et richement décorée. Assis à attendre, tous dans une position qui se voulait naturelle mais dont la rigueur ne trompait personne. Ma mère décroisa et recroisa les jambes, agacée par la cérémonie ridicule qui prenait place devant nous. Enfin, le notaire finit son discours, pris la lettre et, après une attente interminable, décacheta enfin le papier filigrané et se mit à lire.

Un petit cri étouffé. Des paroles brèves et incompréhensibles. Un silence choqué. Mon père était un sacré personnage, je pense que personne ne pourra jamais dire le contraire. Et nous nous attendions à tout lorsque nous étions venu à la lecture de son testament ce jour là, mais certainement pas à ça. Co .. comment ça, un autre fils ? Ma mère regardait l'homme austère en face d'elle avec incrédulité. Il faut dire que lorsqu'on partage toute une vie avec un homme, ce n'est pas évident d'entendre après sa mort tragique qu'il, le magnat de l'industrie, le grand Mr. Smythe-Wildingham, l'un des plus riches hommes d'Angleterre, respecté de tous pour être un père de famille idéal et un incroyable visionnaire, n'est au final qu'un queutard des plus banals, qui a eu la merveilleuse idée d'engrosser une bonne femme du fin fond de l'Angleterre. Femme de qui il a eu un fils. Fils à qui il a eu l'idée grandiose de léguer presque la moitié de sa fortune.

Mon frère reposa son dos contre le dossier de sa chaise, les yeux grands ouverts. Il aura l'autre bonne partie de l'héritage. Et moi, une partie ridiculement infime. Ah, si j'avais été un homme.


Le choc, et tout le monde sortit. Il faisait froid dehors, c'était en plein décembre, et alors que Noël approchait, j'avais reçu mon cadeau en avance. Une dernière pique de mon père, un bon gros 'tu vaux moins que ton frère' en plein dans la tronche, comme je m'en suis mangé des milliers avant. Non pas qu'il ne m'aimait pas, au contraire, j'étais une fille à son papa, mais il aimait mon frère plus. Et l'autre bâtard aussi, apparemment.


La voiture s'arrêta devant notre résidence de Londres. Quelques journalistes sur le parvis que ma mère toisa avec dégout. Mrs Wildingham ! Mrs Wildingham ! Un mot madame, vous avez assisté à la lecture du testament ce matin, que va t-il advenir de la société ? Mrs Wildingham !? Je pris furtivement la main de mon frère qui avait toujours l'air aussi secoué. Je savais ce qu'il pensais et je ressentais sa peine. Après tout, nous étions venu dans ce monde ensemble, lui et moi. Ses yeux étaient hagards, sa bouche toujours entrouverte par l'incompréhension. Le majordome avait rapidement ouvert la porte, et nous nous étions tous engouffré à l’intérieur.


Passé la haine et de nombreux recours en justice plus tard, rien n'avait changé en cinq ans. Un sombre inconnu avait touché une fortune colossale et nous avions repris nos vies. J'étais toujours aussi riche, toujours aussi supérieure et je continuais mon parcours sans faute vers mes ambitions. Après Oxford, c'était à Havard que j'allais décrocher un nouveau diplôme. Rien que le meilleure pour les Smythe-Wildingham. Le bâtard de mon père a du entendre le mot d'ailleurs, il parait qu'il est aussi. Il s'appelle Wade Forbes apparemment. Que mon père ait été infidèle est une chose, qui l'ai été avec une femme au gout si douteux qu'elle appellerait son rejeton Wade en est une autre. Elle n'aurait pas pu faire plus petit bouseux et cas social de l'Amérique profonde. Wade.


Bilan des un an. Je l'avais rencontré peu après mon arrivé, et comme prévu, c'était un con. Aucune surprise de ce côté là, au contraire de l'autre découverte que j'avais faite cette année ; j'avais une soeur. Oui, un autre rejeton de mon ô combien vertueux père. Elle n'avait ni son argent si la classe des Smythe-Wildingham, on pourrait presque prétendre qu'elle n'avait rien à voir avec nous.


La vie ici n'était pas si ennuyeuse. Bien sûr les américains étaient aussi étranges qu'on le disait en Angleterre, mais à Havard les gens avec un minimum d'éducation et de moyens financiers savaient se retrouver, et heureusement.

La deuxième année venait de débuter, et commençait déjà assez fort. Si elle était aussi riche que la première, je n'osais imaginer ce que l'avenir me réservait, car entre le travail, les rencontres, les histoires rocambolesque et les découvertes pour le moins étonnantes, je n'avais jusque là pas été épargnée.