LEANDRO - tu me dois ton corps d'apollon non ?

J'ai toujours eu l'impression de gêner les gens par mon physique, je ne comprends pas trop, ce n'est pas comme si tout le monde était un modèle de perfection, à la limite du mannequinat. J'ai toujours été différente et alors, je suis persuadée qu'il y a énormément de gens comme moi. d'ailleurs, bizarre que cette université n'attire que ce genre de personne. Bref là n'est pas la question, j'ai toujours dérangé les gens et j'aime cela, ce n'est pas parce qu'on est différent que l'on doit se cacher, je ne me cache pas. Je marchais tranquillement dans les couloirs de l'université de l'université, n'ayant la prétention de rien du tout, mais je ne pensais pas me retrouver, à mon plus grand bonheur en face de Leandro spinelli, l'homme qui résiste à mon charme complètement fou, façon de parler. Il se retrouve en plus en charmante compagnie. Deux routes s'offrent à moi, soit je le laisse partir comme si je ne l'avais pas du tout vu, ou je vais lui parler, avec mes gros sous entendus, pour le rendre mal à l'aise et m'amuser par la même occasion. Ah que j'aime cela... Le choix, l'indécision, la surprise. Je m'approche de lui, j'ai fais mon choix. « Leandro je peux te parler s'il te plait ? » Parce que j'ai déjà une idée en tête, je l'admet. c'est un beau parti, et j'ai le droit de faire ce que je désire, alors pourquoi se priver de cela ? Certes, il est avec des amis et je pourrais avoir une réponse négative, mais j'ai mon arme secrète, magique qui rend les choses tellement plus simple. « Tiens Léandro, tu portes des vêtements aujourd'hui. » Je lui fais un grand sourire accompagné d'un clin d'oeil avant de me tourner vers ses amis, en leurs souriant. Mon regard se pose désormais sur lui. Je le scanne du regard, attend sa réponse, avec impatience.

Bellamy & Leandro
   C'est juste un jeu n'est-ce pas ?

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Les cours se terminaient peu à peu, j'en profitais alors pour parler avec quelques amis de mon cours de médecines, parlant de tout et rien jusqu'à ce que Bellamy intervienne pour mon plus grand malheur. Sans même la regarder je me contentais de soupirer en lui répondant. Je suis occupé tu vois pas ? Lui demandais-je en soupirant. Je ne suis pas ce genre de personne qui se moque de son physique à tout bout de champ, nous sommes comme nous sommes mais je vais pas non plus dire qu'elle me plaît physiquement. Elle n'est pas moche, mais voilà je préfère d'autres filles à elle et coucher avec elle ne fait pas parti de mes plans. Sauf que la miss s'amusa à me rendre de nouveau la vie difficile en avouant haut et fort devant mes amis qu'aujourd'hui je ne suis pas nu, probablement en référence à notre rencontre. J'ouvrais grands les yeux, je ne m'attendais pas du tout à ça. Rapidement je jetais un coup d’œil à Bellamy, puis à mes potes.  Mais trop tard, alors que deux d’entre eux se foutaient ouvertement de moi, l'autre me fit savoir que je faisais ce que je veux avec qui je veux. Oui c'est vrai, mais pour le coup c'est faux, je me suis simplement retrouvé malencontreusement nu dans sa chambre. Euh .. Non c'est pas ce que vous croyez .. Euh .. Je reviens. Disais-je à mes amis avant de prendre Bellamy par la main pour l'attirer un peu plus loin, et soyons francs lui tenir la main ce n'est pas l'idée de l'année surtout lorsque j'entends mes potes sifflés comme des ânes. Bref une fois un peu plus loin entre des casiers et une salle de cours je lâchais la jeune femme avant de la regarder droit dans les yeux à la fois énervé et agacé. Je peux savoir à quoi tu joues ?! Non parce que là ça commence sérieusement à me taper sur les nerfs.

Les hommes sont prévisibles et je me demande encore pourquoi je n'ai pas osé la thèse les concernant. Je ne suis pas spécialiste du genre, mais je commence à connaitre leurs réactions, c'est risible mais pas dramatique. Je m'adapte aux circonstances, c'est drôle d'ailleurs de se dire ce genre de choses. Je soupire fortement alors que je vois son malaise, ah ah ah. Prévisible vous ai-je dis. Je souris en le voyant se dépatouiller face à ses amis enfin des amis qui se foutent de sa gueule quand même. Je fronce les yeux, alors qu'il me tire loin d'eux. Je fais un clin d'oeil à ses amis, avant de leur faire un petit au revoir de la main. Arrêté dans mon élan, loin d'eux, je le vois... Il est furax, ouai, furax... « T'sais que tes sexy en colère. » Je lui fais une petite moue avant de papillonner rapidement des yeux. Bon j'arrête mes conneries, et je le regarde droit dans les yeux, sérieuse cette fois-ci mais ayant une petite envie de le titiller, enfin de l'emmerder. Je suis comme cela, navrée navrée. « Je voulais voir ta tête, et j'ai gagné dans le mile tu étais gêné. Franchement tu appelles ça des potes ? Ils se foutent de toi. » Je lève les yeux au ciel, avant de dire croise les bras sur ma poitrine. « Je voulais te faire un petit rappel, tu me dois ton corps, t'as oublié. » Je lui fais un petit sourire amusée.

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Je m'en veux de m'être trompé de chambre l'autre soir en me retrouvant dans celle de Bellamy, depuis le temps elle ne cesse de m'embêter avec cette histoire. Je m'en fiche un peu des moqueries de mes potes, j'ai simplement envie qu'elle arrête de raconter des conneries à qui veut l'entendre. Je n'ai jamais couché avec elle, alors qu'elle cesse de prétendre le contraire, surtout en public. J'ai pas spécialement honte, je trouve pas Bellamy moins belle qu'une autre, elle a des formes certes mais ce n'est pas mon genre, tout simplement, c'est pas le genre de filles sur qui je me retournerais dans la rue. C'est plus des connaissances qu'autre chose, alors ils peuvent se foutre de moi je m'en fiche. Disais-je en soupirant avant qu'elle ne me fasse comprendre ce qu'elle voulait réellement. Non mais je rêve, comme si elle avait une sorte de bon d'achat qui dit qu'elle peut m'avoir quand elle le souhaite. Elle doit redescendre sur terre cette petite. N'importe quoi .. Et en quel honneur je te dois mon corps hein ? Lui demandais-je en lâchant Bellamy, prêt à faire marche-arrière et partir loin de la réincarnation de Lucifer. Laisse-moi tranquille j'ai autre chose à faire, trouve quelqu'un d'autre pour assouvir tes envies, je suis pas l'homme qu'il te faut. Lui disais-je en soupirant, écoutant une dernière fois ce qu'elle avait à me dire avant de partir pour de bon.

Je suis curieuse de savoir ce qui se passe dans sa tête. Il est vrai qu'à partir du moment où il est entré par mégarde dans ma chambre, son sort était étroitement lié avec le mien. Je ne sais pas pourquoi je m'attarde trop sur lui, il faut dire qu'il est pas mal, mais concrètement, il ne va pas changer d'avis me concernant. Il doit être du genre à se retourner sur des tops modèles à l'allure agréable. Diable que c'est désolant de constater qu'ils sont souvent comme cela, les hommes. Mais j'aime l'emmerder et j'adore aussi voir la tête qu'il peut avoir quand j'entre dans ce jeu là. C'est marrant. Je dois avouer apprécier la tête qu'il fait en cet instant, je viens de créer chez lui un quelque chose, pas forcément du désir, mais j'aime. Je suis sadique ou quoi ? Faut croire. « Et bien, le dérangement... La dernière fois, j'étais fatiguée et tu es apparu tel un Adan des temps modernes. » Lui avouais-je un petit sourire sur les lèvres amusée par cette situation. J'arque un léger sourcil avant de reprendre le plus sérieusement possible. « Et c'est quoi l'homme qu'il me faut ? Un petit gros moche, et boutonneux ? » Je lève les yeux au ciel avant de m'approcher d'un seul pas, pas plus sinon il risque vraiment de s'en aller en fuyant. « Et puis qu'est ce que tu en sais ? Si ça se trouve je suis le meilleur coup que tu ne connaisses et tu passerais à côté de cela, tu es trop fermé d'esprit Leandro. » Lui avouais-je les lèvres en coeur, le regard intense, curieuse d'y voir une réaction de sa part, n'importe laquelle mais une réaction. Je suis coriace comme fille, faut jamais l'oublier.

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Je n'ai jamais eu un mot de travers vis-à-vis d'elle, contrairement à beaucoup de blaireaux se baladent dans les couloirs d'Harvard je ne me suis jamais moqué du poids de Bellamy, pourtant c'est moi qu'elle emmerde, oui elle m'emmerde. Sur toutes les filles de la lowell house, fallait que je tombe dans sa chambre, franchement j'ai vraiment pas de bol dans la vie moi. Je soupirais lorsqu'elle me demanda quel homme elle mérite, me décrivant le portrait du parfait looser, sauf que je n'ai jamais dit une telle chose. Elle s'approcha légèrement de moi, je ne répondais pas à cela, restant à ma place. Non juste un homme qui te plaît et réciproquement. disais-je en soupirant. Et je suis certain que des hommes pas mal sont intéressés par Bellamy, ce n'est pas mon cas, du moins elle n'est tout simplement pas mon genre. Mais la lowell insiste et ça m'agace. Le meilleur coup de ma vie ? J'en doute fortement, je suis pas un garçon de chœur et des filles j'en ai vu passées, toutes plus douées les unes que les autres, du moins depuis que je suis à Harvard. Je regardais la jeune femme, elle ne me laissera jamais tranquille j'en suis certain. Tu m'emmerdes Bellamy .. soupirais-je avant de reporter mon intention sur la jeune femme, la regardant un peu plus franchement. Pourquoi pas au final .. Admettons que ça arrive une fois, tu me foutras la paix après ? Lui demandais-je très sérieusement cette fois-ci. Si c'est le seul moyen pour qu'elle me fiche la paix et qu'elle arrête de m'afficher devant mes potes, je pourrais éventuellement y penser.

Il s'agit là d'un défi encore plus délicieux. Il tient tête, je ne lui plais pas et il doit surement me prendre pour la pire des emmerdeuses. Et ça fonctionne, je vois combien ce petit jeu l'emmerde et ça donne une autre saveur à ce dernier. J'ai envie de gagner, je ne veux pas inscrire Leandro dans une liste des mecs que je me suis fais, non. Je veux qu'il se rend compte combien, il est plus simple de voir les choses différemment Il s'agit peut être là d'un karma. Mon karma. Peut-être qu'il est entré dans ma chambre pas par hasard, mais par la destinée pour que je vienne l'emmerder jusqu'à la fin des temps. L'idée semble alléchante, je suis souris à ses paroles. « Je sais que je te plais, tu ne le sais pas encore. » Okay, je l'admets je joue avec le feu. Je fais ma prétentieuse, je crois tout savoir, mais il est vrai que je n'aime pas perdre. C'est comme cela, je suis déterminée et je compte bien aller plus loin que cela. La tête haute, je le regarde, alors que je confirme. Oui je suis emmerdante mais je ne dis rien. Avant qu'une lueur n'apparaisse dans mon regard, un sourire tente d'apparaitre sur mes lèvres, tout timide. Ai-je bien entendu ? Il envisage l'éventualité. Oh que j'aime cela, j'ai envie de me frotter les mains de plaisir. « Possible. Bien évidemment, pas un coup à la hussarde, hein... Un vrai coup, échange partagé. » Je suis difficile en affaire, mais je le repère je n'aime pas perdre, jamais.

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Je soupirais quand elle m'expliqua ce qu'elle voulait, je me doute bien qu'elle souhaitait bien plus qu'un simple bisou d'adolescent. Je la regardais droit dans les yeux, sans savoir quoi faire. Si j'accepte je vais très certainement le regretter, mais si je refuse elle va continuer de m'emmerder encore et toujours. Tout en réfléchissant je fixais son regard toujours l'air nonchalant. Je fais jamais les choses à moitié. Disais-je en soupirant, réfléchissant à ce que j'étais censé faire dorénavant. Je regardais autour de moi, mes potes étaient tous parties. Je regardais de nouveau Bellamy dans les yeux, approchant rapidement mes lèvres des siennes sans pour autant les toucher, simplement pour que seule elle puisse entendre ce que j'allais lui dire. Lowell house à 22h, si t'es pas là je me casse. Elle a gagné et obtient ce qu'elle veut .. Mais si c'est le seul moyen d'être tranquille dorénavant. Je terminais par quitter les lieux sans même attendre une réponse de sa part, le lieu et l'heure sont non-négociables. À la fin de la journée et après avoir déposé ma fille chez mon frère pendant de la mère de cette dernière s'amusait avec des copines à elle, je me dirigeais jusqu'à la lowell house, tentant de chercher la chambre de Bellamy. Une fois devant je me suis mis à toquer à sa porte, une part de moi espérait secrètement qu'elle ne réponde pas, qu'elle ne soit pas là et que je puisse par conséquent partir .. Les secondes passèrent, l'espoir arrivait.

Et dire qu'adolescente, j'osais rien faire... Je n'osais même pas regarder un mec dans les yeux et voilà que j'affirmais haut et fort que j'allais lui faire de l'effet. Laissez moi rire. Je ne crois plus en tout ça depuis longtemps, je sais juste qu'il refoule beaucoup de choses par principes. C'est idiot, je ne le connais pas, il est peut-être de ces mecs à mettre dans la catégorie, mec bien. Mais je m'en fiche, complètement. Je me fiche qu'il soit persuadé que je suis emmerdeuse de première parce que je suis une emmerdeuse de première et j'assume complètement ce trait de ma personnalité. Il s'approche de moi, et souffle très sensuellement son rendez vous. Je ne peux m'empêcher de sourire et je le laisse filer alors que j'avais sans doute besoin de décaler l'horaire. Ca m'arrangeait pas du tout. Tant pis. Je me suis arrangée pour la soirée, et j'ai réfléchis, une fois fait cela conviendra-t-il à ma petite existence ? Oui, j'aurai eu le loisir de gagner, et j'aime particulièrement cela. Je rentre dans ma chambre, assez tard, de mon cours de théâtre de fin de journée j'ai le temps de prendre ma douche et de me pouponner. Rien de sophistiqué, je ne fais pas dans la demi mesure. Lorsqu'on toque à la porte, je regarde l'heure. Quelle ponctualité, je souris... Amusée avant de finir de ranger un livre je me dirige vers la porte et l'ouvre. Je ne suis pas surprise, de lire sur son visage... une déception, rien de flagrant à peine lisible, moi je rayonne, pas de méchanceté, pour une fois, je rayonne à l'idée de l'avoir pour ma soirée. Enfin, le temps qu'il acceptera de partager avec moi. « J'allais parier que tu allais te dégonfler Spinelli. entre avant que quelqu'un ne te voit devant ma chambre. » Je lui faisais un clin d'oeil alors que je le laissais entrer. « Tu veux boire quelque chose ? » M'enquis-je de lui demander, rapidement.

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J'espérais sincèrement que Bellamy ne soit pas dans sa chambre ce soir, qu'elle ait soudainement changé d'avis et qu'elle en souhaite plus me mettre dans son lit. Je sais pas pourquoi ça me dérange autant, généralement je ne suis jamais contre le fait de prendre du plaisir avec une femme, mais comme n'importe qui j'ai des préjugés vis-à-vis de son poids, même si au final je suis loin d'être ce genre de mecs à me moquer d'elle à longueur de temps. Finalement elle terminait par m'ouvrir, sourire aux lèvres. C'est toujours plaisant de voir une fille sourire mais cette fois-ci c'est relativement différent. Je soupirais lorsqu'elle m'invita à entrer dans sa chambre, m'expliquant qu'elle doutait réellement que j'allais venir ou non. Tu me prends pour qui sérieusement ? J'ai qu'une parole et je suis encore moins du genre à me dégonfler. Lui avouais-je en retirant ma veste. Je n'arrive toujours pas à croire au fait que j'ai accepté de passer la voir dans sa chambre pour possiblement coucher avec elle. J'espère qu'au moins après ça elle allait me foutre la paix, car mine de rien je n'ai jamais rien fait contre Bellamy si ce n'est me tromper de chambre à cause de l'alcool. Je retirais ma veste en la mettant sur un petit meuble de sa chambre. Bellamy toute souriante me demandait si je voulais boire quelque chose. Franchement je crois que j'en aurais bien besoin, mais je ne suis pas là pour ça, plus vite on commence, plus vite on termine. Non je suis pas venu pour boire .. On a quelque chose à faire je crois. Disais-je en m'avançant dangereusement de Bellamy, plaquant ma main sur sa chute de reins et approchant mes lèvres des siennes. Ne pas réfléchir et agir, c'est le mieux à faire et qui sait .. Je vais peut-être vraiment aimer ça.