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Innocent, with l'accent please fiche; terminée C'est le 14 avril 1987 à Londres, que la famille Archdeacon m'ont accueilli dans leurs bras, ils m'ont prénommé(e) Innocent. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuel et j'en suis fièr. Je viens d'une classe sociale aisée. J'ai décidé(e) de poursuive des études à Harvard en droit (majeure), théâtre et histoire de l'art (mineures). Je suis en sixième année, mais j'ai passé les quatre premières à Oxford . Et pour terminer, je fais partie des Eliot House . |
Études Fut un temps où les aristocrates n’avaient rien à faire, sinon profiter de leur fortune. C’était encore valable au siècle précédent, mais à présent, ne rêvons plus. Il faut faire fructifier ses rentes. Il faut investir. Il faut spéculer. Innocent n’avait que peu de choix : devenir un magnat des affaires, ou devenir l’élu funeste qui ferait sombrer la fortune familiale. Soit, il allait donc être dans les affaires. Il choisit de s’y introduire par le droit, plus intellectuel et plus intéressant selon lui que les sciences économiques. Ainsi donc il saurait gérer les quelques firmes que son père possédait, ou au moins essaierait-il d’y comprendre quelque chose. Finalement, le droit lui plu rapidement, mais davantage le droit social et le droit pénal, que celui vers lequel il devait à la base s’orienter. Le droit entrepreneurial, quel ennui. Pourquoi pas laisser de côté quelques entreprises d’import-export et devenir associé d’un magnifique et utile cabinet d’avocat ? A ce jour, il vise plutôt ce but là. Innocent a fait ses quatre premières années d’études à Oxford, là où son père a lui-même été, et son grand-père avant lui. Oxford, c’était beau, Oxford, c’était bien. Il rentrait chez lui certains week-ends et fréquentait des jeunes gens, eux même fils d’amis à ses parents, eux même fils d’amis à ses grands-parents, avec qui il avait appris l’équitation, avec lesquels il avait joué au polo et triché au criquet. Ce fut quatre années agréables et studieuses, mais quelques camarades américains lui donnèrent envie de goûter à un autre décor. Ainsi donc, Innocent a tenté Harvard. Il n’eut aucun mal à y entrer, ses professeurs britanniques lui avaient fait de très bonnes lettres de recommandation et, outre son nom et son rang, il avait aussi un bulletin très flatteur. Il n’estime pas avoir fraudé pour rejoindre Le Nouveau Monde, il sait mériter sa place autant que d’autres. Son père n’a, à sa connaissance, promis aucune bibliothèque ni aucune piscine olympique en échange de son entrée ici. Et la vérité est là, aucun pot de vin n’a circulé. Tenté par de nouvelles aventures, Innocent a décidé de prendre deux mineures qu’il n’avait encore jamais étudié. Le théâtre et l’histoire de l’art qui, selon lui, vont de paire. Le voilà donc plongé dans de nouveaux livres : des pièces de théâtre, pour son plus grand bonheur. | Caractère Vous le saurez bien assez tôt, alors autant en parler en premier lieu : Innocent est riche. Très riche. Non, il ne travaille pas et non, il n'a jamais travaillé en échange d'un salaire. Papa est très riche, Maman est morte, le manoir familial sera à lui... De l'argent, il n'en manquera jamais. Pour autant, il ne l'étale pas, ne le montre plus autant qu'avant, et participe quand il le peut à quelques causes caritatives. Il ne prête pas son argent, par contre, sachez le de suite. Il le donne s'il le veut, il le garde s'il n'a pas confiance. Passer pour un radin ne le gêne pas, il sait que ça n'a rien à voir avec ça. Il est prudent, voilà tout. Innocent met tout en œuvre pour ne pas se faire utiliser. Il n'achète ni conquête (enfin, payer la meilleure bouteille de vin ou de champagne compte-t-elle pour "acheter quelqu'un" ?), ni amis. Il est aussi très intelligent, cultivé, malin... il aime étudier, oui, il est studieux. Il a besoin de faire chauffer son cerveau, il aime sentir qu'il a travaillé avec acharnement, et il adore quand ça porte ses fruits. Innocent aime avoir de bonnes notes, aime être bien vu par ses professeurs... la reconnaissance scolaire compte pour lui. Mais il n'achète pas ses professeurs. Très bien élevé, éduqué selon de vieilles traditions, Innocent a tout d'un gentleman. Très galant, très poli, il maîtrise avec une aisance incroyable les grands restaurants et les galas de charité. A côté de ça, les fast-food et les motels le mettent parfois mal à l'aise. Euh, serait-il possible d'avoir une fourchette s'il vous plait ?. Il est tout de même curieux et n'est pas contre quelques nouvelles expériences... après tout, il est venu là pour ça. Quelque peu impulsif, il peut prendre des décisions sur un coup de tête, et à tendance à ne pas toujours réfléchir autant qu'il le devrait avant de donner une réponse. Un peu têtu aussi (beaucoup ?), il revient rarement sur ses décisions. Il fait rarement le premier pas, même lorsqu'il a tord, et il est rancunier. Il est parfois trop franc et il peut lui arriver de blesser son interlocuteur... Surtout, il se lasse v ite, et craint l'avenir. Innocent n'aime pas se sentir prisonnier d'une routine, d'un mode de vie... il a besoin de se prouver qu'il est maître de sa vie, maître de son destin. Il est aussi secret et a une part de mystère. Il s'étale peu, il n'aime pas parler de ses sentiments, de son passé... il se focalise sur le présent, il est bien assez complexe comme cela, ne trouvez-vous pas ? |
Everyone Has Their Own Story
Les Archdeacon possèdent le manoir Lannister depuis un siècle et demi, et l’entretiennent corps et âmes. Chaque nouveau venu dans la famille, comprenez par là fiancée d’héritier, ou fiancé d’héritière, est laborieusement prié d’apprendre l’histoire du manoir, de la famille, les traditions et les coutumes. Plus ou moins. Ceux qui ne font pas l’affaire sont soumis à une pression quotidienne venant des grands-parents, des parents, des frères et des sœurs… le tout visant à faire partir, les jambes à son cou, toute personne ne faisant pas le poids. Il faut certaines qualités particulières pour devenir un Archdeacon, parait-il.
Quand James Archdeacon présenta Adelaïde à sa famille, il était plus qu’inquiet du sort qu’ils lui réserveraient. Elle était très élégante, parlait avec aisance et était très cultivée, mais il était aisé de faire ressortir l’once de marginalité qu’elle possédait. Elle aimait la vie haute en couleurs, la musique écoutée forte, les jardins en friche. Bon, elle s’avéra finalement plutôt agréable et ses parents possédaient une chaîne de magasins assez réputée, elle ferait donc l’affaire. Ainsi, le sort de Lannister allait être entre les mains de James & Adelaïde Archdeacon. Pourvu que leur mariage soit heureux et leur famille nombreuse.
Eh bien non. Ils n’eurent qu’un fils, et rien à faire, aucun autre enfant n’allait voir le jour dans leur union. Innocent, unique héritier direct des Archdeacon.
Innocent fut élevé selon les traditions familiales, tout en héritant de l’enseignement artistique de sa mère. Ainsi, elle l’amenait au théâtre – et pas seulement dans ceux pâmés d’un dôme doré, elle lui faisait découvrir des artistes plus intrigants les uns que les autres et lui conseillait des auteurs aux idées qui déplairaient à coup sûr à ses grands parents. Son fils serait un héritier modèle, oui, mais pas enfermé dans de vieilles traditions obsolètes. Elle ferait de lui un homme ouvert d’esprit.
Cette éducation double portait ses fruits, Innocent était à la fois curieux de tout et possédait en prime une classe inégalable pour son jeune âge. Jusqu’à ce que les pièces de théâtre, il soit obligé de les regarder à la télévision, tenant compagnie à sa mère alitée. Jusqu’à ce que sa classe remarquable ne lui serve plus qu’à cacher sa peine aux yeux des dizaines d’invités qui entouraient le cercueil de sa mère. Il avait quatorze ans.
Les années passèrent et la seule présence féminine qui l’encadrait était sa grand-mère aux idées aussi passéistes que sa garde-robe. Il devait filer droit. Et il le fit, pendant des années et des années. Il finit le lycée avec des notes exemplaires et réussit à entrer à Oxford, là où son père souhaitait qu’il aille. Il lui fallait reprendre le flambeau, continuer dans la lignée, surpasser son père, sinon au moins l’égaler. Il n’avait aucune passion particulière ni aucune ambition spécifique, aussi suivit-il pendant un bon nombre d’années les conseils –non, les obligations !- de sa famille.
Pourtant, ce n’était pas un mouton bête et stupide. Il avait de la culture, tout de même. Il avait un sourire adorable. Il avait un sens de l’imagination relativement développé, et ravissait ses professeurs. Surtout, il ne jugeait pas aussi facilement que bon nombre de ses proches. James en était persuadé, son fils serait un homme merveilleux. Incollable sur son travail, généreux envers ses employés, mais ferme dans ses décisions… il semblait avoir toutes les qualités nécessaires à tout ce qu’il était censé entreprendre. C’était un bon parti, toutes les jeunes filles de son entourage se le disaient déjà. Un aristocrate comme celui-là, elle en prendrait volontiers une part. Mais lui n’arrivait pas à se projeter à long terme, et à ce jour, n’y arrive toujours pas vraiment. Une nuit, une semaine, un mois, à la rigueur trois… et il arrêtait là les frais. Il lui semblait tout bonnement impossible de passer plus de temps avec une femme, d’envisager un avenir commun, de faire des plans. Il ne voyait avec elles aucune échappatoire à son avenir prédéfini. Elles correspondaient toutes goute pour goute à ce qu’il était censé faire.
Ce sentiment d’être pris au piège l’attrapait. Et ne le lâchait pas.
Ainsi, Innocent eu envie de donner un grand coup de pied dans la fourmilière. De tenter quelque chose, avant qu’il ne soit trop tard. Avant de mettre un pied dans l’entreprise. Avant de devoir se fiancer. Avant d’être un adulte. Quelques uns de ses camarades étaient américains, et vantaient ce continent d’une façon bien alléchante. Ça y était, il avait un rêve en tête. Une ambition. Aller aux Etats-Unis, juste pour voir. Une fois ses quatre années de droit validées, il postula pour Harvard. Sa famille l’accepta, Harvard, tout de même. Il allait déjà surpasser son père.
Et Harvard, ah ! Ça le changea ! Vivre dans une résidence de confrérie, fréquenter des gens de tout horizon, quitter les pubs aux tables laquées pour des bars aux filles dévêtues, ça, et tout le reste, c'était merveilleux. Innocent se sentit renaître, enfin. Le théâtre le passionna à nouveau et voilà qu'il désirait l'étudier, monter sur les planches lui aussi, il se remit même à dessiner, un peu, parfois, assis dans un parc... Il lui semblait renouer avec l'éducation de sa mère. Ouvrir son esprit.
Sa première année fut pleine d'expériences, pleine de filles volages pour la nuit, et de potes de beuverie. Bien entendu, elle fut également remplie d'un nombre incalculable d'heures à la bibliothèque, le droit fait toujours partie de sa vie. Il a seulement su trouver un nouvel équilibre, un peu plus varié.
L'année se termina plus rapidement que toutes les précédentes -le temps passe toujours plus vite quand on s'amuse-, et les projets de vacances prenaient une ampleur incroyable. Tout le monde planifiait un tas de trucs, camping, Tijuana, Le parc de Yellowstone, randonnées dans le Montana, ou baignade à St Barth pour ses colocataires... Et lui ? Avait-il envie de retourner à Lannister ? Cette idée l'accablait. Il accepta donc sur un coup de tête pendant une soirée bien arrosée d'accompagner quelques jeunes aux mœurs libérés dans un road trip. Et il tint sa promesse. Ils avaient besoin d'une quatrième personne pour partager les frais, et le proposèrent à Innocent sans même connaître le nombre de zéro lié à ses comptes en banque ! Quelle belle coïncidence !
Ainsi donc, il embarqua avec deux gars et une jeune femme à bord d'une vieille voiture aux portes non assorties, direction l'inconnu. Direction les fêtes, le soleil, la nature, les embouteillages, la mer ou le désert.
Deux mois sur la route, à dormir dans des motels, à camper dans des champs et à s'endormir sur la plage. Il rencontra des personnes merveilleuses ou carrément flippantes, et il riait tous les jours, vingt fois par jours. Il laissa pousser ses cheveux, il acheta quelques t-shirts, et failli même se faire tatouer -mais il changea d'avis au dernier moment. Il passa les deux plus beaux mois de sa vie, à se découvrir. Et surtout, à apprendre à connaître Daisy, cette fameuse fille avec qui il voyageait. Daisy... un sacré numéro. Le genre de fille que les Archdeacon ne laisseraient même pas entrer dans leur parc privé. Un look atypique, un petit quelque chose qui cloche mais un je-ne-sais-quoi qui en même temps la rend si captivante. Cette étincelle, peut-être, celle qui anime ses yeux.
Il ne peut plus se passer d'elle, ils sont devenus inséparables. Cent fois par jours, il revoit son visage, ses yeux riant, les cheveux au vent, la tête penchée à travers la fenêtre de la voiture. Mais non, il ne s'est rien passé pendant ce road-trip. Et jusqu'à ce jour, rien non plus. Ils sont meilleurs amis, frères et sœurs de cœurs. Il l'a vu en sous-vêtements mille fois et elle lui piquait ses caleçons pour dormir, pourtant, rien d'intime. La journée il ne la quittait pas des yeux et était le plus heureux des hommes, et le soir, il s’endormait avec d'autres filles.
Retour à Harvard, pour une deuxième année. Innocent se sent changé au plus profond de lui, il se sent bien. L'Amérique, c'est peut-être bien ce qu'il lui fallait.
the face behind
↬ PSEUDO/PRÉNOM - Argus ↬ ÂGE - 23 ans ↬ PAYS/RÉGIONS - Paris ↬ OÙ AS-TU CONNU LE FORUM - bazzart ↬ TES IMPRESSIONS - Toujours aussi, beau, aussi actif, et aussi tentant. ↬ CRÉDIT(S) - avatar shiya, gif tumblr, icon unjustice LJ ↬ AVATAR - Jim Sturgess ↬ SCÉNA' OU PI ? - personnage inventé ↬ LE MOT DE LA FIN - Hum, mon ancien compte a été supprimé le jour où mon ordi a été réparé, si c'est pas un coup de malchance. Du coup je change du tout au tout, mais revient sur ce forum qui m'attirait tant. |
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