ALEXANDER THOMAS KOCH ► Lucas Bernadini

Salut mec, tu dois sans doute déjà me connaitre, peut-être pas sous mon meilleur jour, mais n’empêche… Je suis Alexander Thomas Koch, oui l’héritier de l’empire énergétique de mon père, mais je suis bien plus que ça. Il est vrai que je suis arrivé dans ce monde croulant déjà sous l’or, il est aussi vrai que j’avais une destiné, un parcours déjà tout fait pour moi, imaginé par mon père bien avant ma naissance. Cependant ma vie, après les œuvres caritatives, qui sont je te l’accorde très agréable pour la plupart, n’était en rien une vie de rêve. On voit souvent dans les films le jeune héritier, entre deux top-modèle et une star de cinéma, conduisant une voiture sport, mais la réalité est loin d’être semblable, c’est quatre top-modèle. Non je rigole, en fait, avant de venir ici je n’avais même pas le temps de profiter de mon statut. C’est à mon plus jeune âge que j’ai commencé à être formé afin de devenir le parfait successeur de mon père. À peine j’avais commencé à parler qu’on me mandata un professeur de diction, j’ai commencé le balais à quatre ans, le violon à cinq, mais ça j’évite d’en parler habituellement. Avant d’arriver ici, je n’avais jamais fréquenté l’école, j’ai toujours eu des profs privés, et les meilleurs, j’ai suivis des cours d’espagnole, de français et de mandarin. Tout ça afin de me préparé à gérer un jour l’entreprise familial. Donc tu comprendras qu’au niveau des filles je suis pas le plus grand dragueur et puis tu sais je ne veux pas qu’une fille veule être avec mon nom, je veux que la fille veule être avec moi. Ah à ce sujet avant que j’oublie, j’aimerais bien que mon nom de famille reste entre nous, il n’y a pas de mal à vouloir se faire un nom de son propre mérite, tu es d'accord ? Donc j’en étais où avec tout ça, ah oui, donc ma vie se résumait jusqu’à il y a quelques temps, à des professeurs privés, des voyages et internet, je n’avais pas vraiment d’amis ni de contact avec les gens ‘’normaux’’ et ça me manquait, j’avais besoin de ma liberté, de goûter à ce qu’est la vraie vie. Là-dessus mes parents ont été super, non je veux dire, me laisser étudier, enfin ce n’est quand même pas un collège communautaire, mais ils m’ont quand même donné accès à un jolie compte pour mes dépenses personnelle. Depuis que je suis tout jeune je me questionne, pourquoi est-ce que je suis si choyé alors que d’autre meurt de faim, pourquoi il y a la guerre, pourquoi l’homme est homme, naturellement je me suis fait pousser vers la philosophie, que j’avais un peu étudié avec un de mes mentors, mais jamais sérieusement. Alors quand j’ai annoncé à mes parents que je voulais aller à l’université étudier la philo, ils se sont mis à rire, puis quand ils ont vu que j’étais sérieux ma mère s’est mise à pleurer… Donc j’ai dû la rassurer qu’une fois mon diplôme en poche je reviendrais à la maison afin de prendre les rênes et de suivre ma destiné, enfin c’est ce que je lui ai dit. La réalité est que je ferai bien ce que j’ai envi de faire. Donc comme je le disais, j’ai grandi seul, je n’avais que pour seul amusement l’internet et la télé, j’ai passé mon adolescence à visionner des trucs comme American Pie ou encore Eurotrip, et du coup je me suis dit que ça serait bien si la vie était comme ça, au lieu de devoir me taper cours privé par-dessus cours privé. Je suis donc arrivé à Harvard sans vraiment espérer, ces films étaient d’Hollywood avec toutes les exagérations et la poudre aux yeux venant avec, mais bon dieu, jamais je n’y aurais cru. Les fraternités c’est fête après fête, il y en a même où il y a des filles en sous-vêt’ qui se promène, j’étais aux anges. Puis un jour un de mes copains de cours m’a invité à une fête à sa fraternité, la plus géniale d’entre tous, c’était à la Mather House, ici en fait. Là-bas, euh ici, il y avait de tout, de l’alcool, de l’herbe, des filles et même de la mousse, c’était comme dans les films, j’étais ébahi. À partir de cette soirée, je me suis juré que toutes allaient être de ce genre. Les filles, l’alcool et la drogue, pourquoi pas j’ai les moyens, mais bon coté fille ça bloque encore un peu, je dois ingérer une énorme quantité d’alcool pour que ça débloque, ça marche bien alors, mais le problème c’est que le lendemain tout foire… J’ai par contre eu du mal à gérer avec l’école, je restais debout toute la nuit et dans mes classes du matin j’arrivais pas à rester éveillé, mais bon là j’ai trouvé la solution, je n’ai jamais de cours avant 14h, je vais peut-être faire ma majeur en plus de temps, mais je m’en fou un peu, j’aurai juste plus de temps pour faire la fête et profité de mon temps à l’université. Après tout ça tu dois te dire que la vie de fraternité c’est qu’une soirée continuelle, qu’il n’y a que ça, mais en fait ce qui m’a vraiment plu de la Mather House et ce qui m’a pousser à m’y inscrire c’est qu’ici je pouvais être moi-même, qu’ici on se fout que tu sois né avec un compte en banque dans les huit chiffres ou que t’aies grandi avec des coupons pour te nourrir. Contrairement à une certaine fraternité on ne te juge pas sur ton apparence, mais sur qui tu es. Quand j’ai rejoint la maison je n’avais pas vraiment idée de qui j’étais réellement, je ne connaissais à peu près rien à la vie et j’étais facilement influençable, mais j’y ai rencontré des gens super, et j’y ai retrouvé une vieille amie, qui m’ont aidé à devenir la personne que je suis aujourd’hui. Si j’ai un regret depuis être arrivé à la Mather House c’est de ne pas m’y être inscrit dès mon arrivé à Harvard, car durant les deux ans passé ici j’ai l’impression d’avoir plus vécu que durant les vingt années précédente. Après si mon monologue ne t’a pas convaincu de venir à la Mather House plutôt que d’aller voir les Elliots je ne t’en voudrai pas, mais donne nous au moins une chance et essaie de voir au-delà de notre réputation.