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A night under the stars (Casey)

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Je n'avais pas été là pendant les différentes prises d'otages, je n'avais pas été là pour Vanille, j'n'avais pas été là et je regrettais de n'avoir rien pu faire, ni même quoi dire... J'avais appris que Vanille s'était retrouvée hospitalisée après s'être prise une balle dans le ventre, pourquoi une fille comme elle, aussi douce et gentille s'était-elle retrouvée à l'hôpital ? Elle était ma bizutrice à la Dunster, et même si je ne la connaissais que depuis peu, je m'étais jurée de venir la voir à son chevet une fois qu'elle serait un peu mieux rétablie.

Avec tout ce qu'il se passait, les fermetures des confréries, les prises d'otages sur le campus et l'attentat qu'il y avait eu dans ma ville natale, le sommeil ne semblait pas vouloir se pointer, et je me retrouvais plongée dans ma période d'insomnie... Même les somnifères ne faisaient aucun effet, à croire que mon corps y était habitué et qu'il n'en avait plus rien à faire. Il devait être deux heures du matin, et à force de me tourner encore et encore dans mon lit, dans cette chambre d'hôtel situé en centre ville, je décidais de bouger et d'aller marcher dehors. Je savais où je pourrais être tranquille, les toits de l'université, chaque fois que je faisais une crise d'insomnie, c'était de toute façon là bas que j'allais pour me sentir un peu mieux. J'attrapais dans le mini bar une bouteille fraîche de tequila, la rangeais dans mon sac en bandoulière et une fois habillée je quittais l'hôtel.

Dehors il faisait super froid, mais au moins le froid me maintiendrais éveillée. Arrivée sur le campus, je contournais un bâtiment, peu importe lequel, prenais l'échelle qui menait jusqu'aux toits et arrivée à destination, je soufflais, et poussais un cri comme si j'en avais besoin, pensant bien évidemment que j'étais seule.
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Le froid du dehors me prend au corps dés que je franchis la porte. La sensation est semblable à celle d'une bassine d'eau glacée qu'on se prend par surprise en plein été. Je remonte la fermeture éclair de ma veste jusqu'au col. Il faut dire que je ne suis pas non plus au top de ma forme. Je me sens las, fatigué, presque épuisé. Réajustant mon bonnet sur mes oreilles, je contourne le grand bâtiment de ma maison et prends l'échelle de secours pour monter sur le toit : habitude qui s'est installée après de nombreuses insomnies. Je me sens bien là-haut. Seul au monde, je surplombe toute l'université d'un regard et aperçois même une bonne partie de Cambridge. Les lumières de la ville sont apaisantes. Quant aux myriades d'étoiles au-dessus de ma tête, elles sont tellement brillantes que je peux passer des heures à les regarder en pensant à tout ce qui va et ce qui ne va pas dans ma vie. Et quand je ne sais plus à quoi penser, j'essaye en vain de les compter. C'est toujours mieux que de coller sa tête pendant des heures contre l'oreiller, de le retourner inlassablement pour trouver le côté le plus frais et de ne plus savoir comment fermer les yeux à force. Depuis ma rechute, trois mois plus tôt, je n'arrive quasiment plus à m'endormir sans cette étrange routine. M'asseyant au bord du vide, je colle mes mains l'une contre l'autre et les frictionnes activement pour le réchauffer. Au bout de quelques minutes, je me perds dans mes pensées. Mais j'en suis tiré par un long et perçant cri. J'en sursaute de surprise. Je me retourne alors vers une jeune brune. Ne voulant pas qu'elle se sente mal à l'aise alors qu'elle aussi vient certainement chercher elle aussi du réconfort, je lui offre un sourire et ajoute : Aller, tu peux mieux faire ! Recommence !
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Dieu que ça fait du bien, hurler à pleins poumons sur les toits de l'université, et à cette heure-ci, logiquement personne ne devrait être dans les environs. Erreur ma grande, regarde autour de toi avant de crier comme une folle. Une voix me fait sortir de mes pensées, enfin surtout me fait sursauter, je ne pensais pas qu'il y aurait quelqu'un à cette heure-ci, ou bien alors je tombais sur un autre insomniaque. Si ça se trouvait, on était plutôt nombreux, nous les insomniaques de la fac, mémo pour plus tard, créer le club des insomniaques, tant qu'à faire...

Le gars qui vient de m'adresser la parole est installé sur le rebord du toit, genre, le truc super dangereux, et me connaissant je serais bien incapable de faire comme lui, je pique un fard, je pensais vraiment être seule.

"J'suis désolée, je pensais être toute seule, je ne voulais pas te faire peur... Oh nooon... tu dois me prendre pour une folle maintenant..." Je me sentais vraiment ridicule et surtout très mal à l'aise. Mais ce qu'il venait de dire me fit tout de même sourire et je décidais de me rapprocher de lui. "A une seule condition, tu m'accompagnes et on crie ensemble, tu en penses quoi ? " Et bam, j'lui décoche mon plus beau sourire à la colgate.
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« A une seule condition, tu m'accompagnes et on crie ensemble, tu en penses quoi ? », elle me dit ça en souriant, dévoilant ses dents parfaitement blanches et contrastant avec le noir de la nuit. Me relevant, je me place au bord du bâtiment, à quelques centimètres du vide, et lui faisant signe de mes doigts, je compte pour que nous soyons synchros. Je forme le un avec le pouce, lui décrochant un regard en biais. Je cherche à voir si je l’ai déjà croisé dans Harvard, mais j’ai beau creuser dans ma mémoire, son visage ne me dit rien. Avec ses cheveux bruns coupés aux épaules, ses grands yeux noirs et ses traits semblables à ceux d’une statue de la Grèce Antique, elle n’a pourtant rien d’une fille passe partout. Formant un deux avec le pouce et l’index, je prends une grande respiration, lui décroche un clin d’œil et me met à hurler en formant le trois, pouce, index et majeur réunis. Je n’entends pas si elle cri également ou non, mes oreilles étant submergées par mon propre cri, de la vapeur s’échappant également de mon haleine dans la nuit froide. Je comprends alors l’envie qui l’a prise de crier lorsqu’elle est arrivée. Ça fait un bien fou. Comme si en criant et en réveillant tous les étudiants de la prestigieuse université, quelque chose se libérait en nous, s’en allait, et nous laissait plus léger que jamais. Je prends une grande inspiration à la suite de mon cri, et ne peux m’empêcher de lâcher un petit rire, presque inaudible. Me retournant en lui souriant, je me présente, sait-ont jamais : « Casey Clotworthy, Irlandais, Winthrop. Et toi ? » Je pense que le fait d’ajouter ma nationalité était inutile, ça s’entend à mon accent.
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Il a l'air partant pour crier un bon coup ensemble, heureusement, un peu plus et je pensais qu'il me fuirait parce que là clairement je ressemblais à une folle. J'étais soulagée et observait le décompte sur ses doigts, alors forcément lorsque je l'entendais crier, je ne pouvais que faire pareille, et dieu que ça faisait du bien, même si ça n'était pas la première fois que je faisais ça à cette heure ci de la nuit. Puis, après avoir crié comme deux sauvages, on reprenait chacun notre respiration, et voilà qu'il se présente à moi, c'est vrai que pour le coup j'avais complètement oublié de me présenter à lui, bien joué Billie. Il a un beau sourire, même si dehors il fait nuit, la lune et les étoiles dans le ciel éclairent tout de même les toits de l'université, du coup j'me rends compte qu'il est plutôt mignon.

Je n'ai pas le souvenir de l'avoir croisé en cours ou bien même sur le campus, c'est un peu la honte, surtout que ça fait six années que je suis à Harvard. Je lui rends son sourire "Moi c'est Billie Hermès, Française, et Dunster, enchantée. J'suis bien contente que tu ne sois pas parti après m'avoir entendue crier." Je retiens un petit rire et finalement je décide de me poser sur le rebord du toit, tremblante un peu, puis je me rends compte que d'ici aussi la vue est magnifique.

"Toi non plus t'arrives pas à dormir ? " que je lui demande, observant l'horizon.
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