MALLORY E. BELLWETHER ► Cameron Monaghan

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Vio et j'ai 26 ans. Je suis franco-irlandaise et j'ai connu le forum grâce à I love Harvard top-site.  J'ai eu une nouvelle idée de personnage et ce forum m'a semblé chouette alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Cameron Monaghan comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par moi. Je fais environ 1300 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲ Ajout libre.
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
adhérer un flood d'intégration (?)

Mallory se sent autant irlandais qu'un porte-clef en forme de trèfle made in Taiwan. Certes, il est né sur l'île d'émeraude mais il n'y est resté que quelques jours alors que sa mère était allée voir de la famille dans l'optique de leur laisser son nouveau mouflet. Comme ils n'en voulurent point, elle dut retourner avec lui aux États-Unis, dans le vieux taudis de Chicago qui leur servait de maison. A cet époque-là, Mal' avait déjà un frère plus âgé de cinq ans qui se trouve aujourd'hui en prison pour association de malfaiteurs avec la mafia locale, plus divers chefs d'accusations tout aussi colorés.
On ne peut pas vraiment dire que les Bellwether ont eu une enfance heureuse. Premièrement, ils vivaient à huit dans une maison d'à peine quatre-vingt mètres carrez. Ils dormaient les uns sur les autres dans des pièces minuscules, sans chauffage, et parfois même sans électricité puisque leur mère oubliait chroniquement de payer les factures.

Allez savoir ce que bouffait Kate Bellwether mais elle n'a eu que des garçons. Dans l'ordre d'apparition : Thomas dit 'Tommy', Mallory dit 'Mabel', Elijah dit 'Eli', Henry dit 'Little H', Brennan dit 'Bray', Michael dit 'Mickey' et Fingal dit 'Fin'. Une joyeuse bande de diables roux à la peau laiteuse. Un vrai gang. La plupart d'entre eux étaient l'oin d'être des lumières - ne nous voilons pas la face, d'autant plus que la mère picolait comme une poch' pendant ses grossesses - mais certains sortaient tout de même du lot. Mallory hérita d'un cerveau exceptionnel et d'une mémoire eidétique. Tout ce qu'il lisait, il pouvait le retenir. Ses capacités cognitives sortirent plus d'une fois sa famille de l'embarras.
Souvent, leur mère oubliait de remplir les placards alors ses fils faisaient ce qu'ils pouvaient pour récolter de l'argent et aller faire les couses. Tommy était le spécialiste des arnaques et il entraînait souvent ses deux plus petits frères avec lui parce que les gens se méfient moins des enfants en bas âge. Eli et Little H étaient les rois des vols à la tire et des vols à l'étalage. Ils courraient vraiment très vite. Bray y allait réglo en proposant ses services de garçon à tout faire dans le voisinnage. Quand à Mallory, il donnait les meilleurs blowjobs dans une ruelle derrière les pubs les plus mal-fréquentés de Chicago. Occasionnellement, il se faisait passer à tabac par les macs des putes à qui il piquait un peu de boulot mais il était prêt à l'endurer.

On disait que les Bellwether savaient rouler un joint, s'allumer une cigarette, doser l'alcool et se servir d'un flingue avant même de savoir marcher. Pour les derniers, ce n'était sans doute pas trop loin de la réalité. Ils n'habitaient pas dans un quartier facile et il fallait se faire respecter si on ne voulait pas se faire marcher sur les pieds. L'école, c'était très secondaire. Pourtant, tout en faisant semblant du contraire, Mallory adorait y aller. Il adorait les livres. Il adorait apprendre. Il ne comprenait pas pourquoi ses camarades avaient l'air de détester ça. De peiner même. C'était pourtant si simple, si facile. Il lui suffisait de lire un énoncé pour tout comprendre. Quand il eut ses premières bonnes notes, les autres enfants commencèrent à le montrer du doigt comme si c'était honteux et à le traiter de chouchou du professeur. Pendant quelques années, Mallory se fit passer pour plus bête qu'il n'était et il écrivit volontairement des réponses fausses pour qu'on lui fiche la paix. Lorsque Tommy s'en rendit compte, il le prit entre quatre yeux et lui tint le discours le plus poignant dont il fut jamais capable. Il lui dit qu'il s'était bien aperçu qu'il n'était pas le moitié d'un con et qu'il ne devait pas laisser les autres le faire penser que c'était une faiblesse. Il lui dit qu'au contraire, c'était une force et que, quand ces merdeux seraient encore là en train d'essayer d'additionner deux plus deux, lui serait loin de cette merde, dans un endroit meilleur. Il lui dit qu'il comptait sur lui pour s'en sortir. Et accessoirement pour lui acheter une maison quand il serait diplômé de l'université et qu'il aurait un job super bien payé où il serait son propre patron. Depuis ce jour, Mallory ne rabaissa plus jamais ses notes. Par contre, il refusa toujours obstinément les compliments des professeurs.

Il a attaqué sa troisième année et mène de front deux cursus très lourds : médecine et droit. Le niveau a beau être extrêmement élevé, c'est toujours dans ses cordes. Son cerveau est réellement exceptionnel. Il fume toujours et il se drogue toujours. Occasionnellement, il boit. Il a trouvé un job de gogo-dancer dans un club en ville pour pouvoir s'acheter sa came. Il ne dort presque pas.
Mallory n'a pas encore été diagnostiqué par un professionnel mais il est bipolaire. Ses sauts d'humeur sont imprévisibles. Il peut passer plusieurs semaines dans un état d'excitation intense puis des jours entiers sous sa couette en refusant de voir quiconque. Il est plutôt beau garçon et a du succès auprès des jeunes hommes. Aucun ne reste. Mallory n'est pas sûr de vouloir une relation stable. Sa vie est très laide et compliquée. Personne ne voudrait la partager. Et puis, il est bien tout seul. Il peut être lui-même : déjanté et dépressif à la fois. Personne ne comprendrait.