Dorice ✰ C'est la faute à nos étoiles contraires

Dorice
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j’ai vécu un cauchemar, cette prise d’otage a été tellement horrible, Max est heureusement tiré d’affaire sa jambe va bien même si il a perdu beaucoup de sang, sa copine je ne sais pas en tout cas j’espère qu’elle va bien. J’ai perdu Candice sur le chemin de l’höpital, nous avons prit deux ambulances différentes même si je voulais rester avec elle. J’ai eu tellement peur pour elle. Il faut que je sache si elle va bien ou pas. Nous ne sommes plus ensemble depuis quelques jours mais ce n’est pas pour autant que mes sentiments à son égard ont changé elle reste,  et restera the only one.  Je vais bien du moins autant que possible alors il faut que je sache si elle aussi, surtout qu’elle porte mon bébé et qu’elle a une légère tendance à les perdre les bébés :sifle: il y’a encore pleins de sang sur mes vêtements mais je m’enfou faut que je la trouve. Elle doit être au service pour les femmes enceintes.  Je demande à mon ancienne collèghue de m’indiquer sa chambre mais elle refuse surement à cause des accusations et tout «  Mais putain c’est mon bébé qu’elle porte c’est ma femme alors dis moi ou elle est »  Je lui arrache la feuille des mains et je cours vers la chambre de Candice , j’ai pas trop de temps je pense qu’elle va appeler la sécurité d’ici quelques secondes . J’ouvre la porte de Candice elle est là et elle a l’air d’aller bien putain ce soulagement «  J’ai pas trop de temps » Dis-je en m’avançant rapidement devant elle mes deux mains viennent directement sur ses deux joues « Quand je te dis de partir tu peux pas m’écouter juste deux secondes putain » Dis-je avant e l’attirer à moi pour l’embrasser ouais je vais me faire intercepter par la sécurité ouais je vais me prendre une giffle par Candice mais rien à foutre j’ai failli mourir aujourd’hui alors rien ne me fait peurt

Prise d'otages de merde. Journée de merde. Vie de merde. Voilà, tout me fait chier. J'ai du rester à l'hôpital malgré que pour moi tout allait bien. Le médecin a insisté pour que je passe quelques examens notamment pour savoir si le bébé n'avait rien. Sans compter sur cet interne incapable qui m'a recousu le front. Maintenant j'ai une horrible cicatrice de quatre centimètres au dessus du sourcil gauche. Le pire c'est que je ne me suis même pas blessée à cause de la tireuse mais parce qu'on m'a poussé au début de la prise d'otage. Bref, j'attends assise sur un lit hospitalier, les pieds dans le vide. Je m'amuse à les balancer en les fixant. Je n'ai pas grand chose à faire à part attendre qu'un docteur veuille bien me laisser sortir. Je ne sais même pas comment va Addison ou même Dorian. Pareil pour Max et sa copine, aucune idée de ce qui leur est arrivé. On a tous été séparés à l'arrivée des secours et j'ai pas vraiment eu mon mot à dire. Comme si être enceinte nous rendait VIP, c'est bon, je ne suis pas handicapée parce que j'ai pris deux tailles de pantalon. Bref, normalement, je n'avais rien de très grave. Je dois juste désinfecter de temps en temps ma plaie fermée il y a peu, étant donné qu'elle est restée longtemps à l'air libre et a absorbé des parasites. Je dois aussi prendre des médicaments, j'ai pas compris pourquoi mais bon, j'en avais assez de me battre avec les médecins alors j'ai dis oui à tout dans l'espoir qu'il me laisse partir plus rapidement. Toujours assise sur mon lit, je vois Dorian arriver en trombe dans ma chambre, enfin je n'étais même pas certaine que ça soit lui ou Max jusqu'à ce qu'il soit à deux centimètres de mon visage. Comment ça il n'a pas trop de temps ? Je quoi, hein ? Déjà que là haut ça n'allait pas très bien alors l'avoir aussi près de moi comme ça, ça n'arrange rien. Il posa ses mains sur mon visage et ce contact me donna des frissons. Oh bordel ce que je l'aime ce con. Bien évidemment, il me reproche de ne pas l'avoir écouté quand il m'a dit de partir, en même temps, jamais de la vie je ne serai partie en le laissant là avec Max, c'était même pas une option. Je voulais lui répondre que je l'aimais plus que ma propre vie et que si on revenait en arrière j'aurai fais la même chose mais il ne m'en donna pas l'occasion. En effet, monsieur s'empressa de m'embrasser. J'étais carrément surprise, parce qu'aux dernières nouvelles, on n'était plus ensemble et c'était lui qui avait rompu. Je prolongeais un peu le baiser avant d'y mettre fin aussi rapidement qu'il avait commencé. Et quand moi je te dis de te la fermer tu peux pas m'écouter sérieux ? Puis je passais mes bras autour de son cou et posait ma tête sur son épaule le serrant aussi fort que ma force de moineau et mon ventre de quatre mois me le permettaient.

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Je pense sincérement que c’est une connerie d’aller voir Candice comme ça, mais j’en ai absolument rien à faire de toute manière les conneries je ne suis bon qu’a ça. On pourra dire que je suis maso ça serai vrai, je suis tout simplement amoureux. Depuis que nous ne sommes  plus ensemble j’ai l’impression que ma vie c’est arrêté. Déjà qu’elle n’était extraordinaire j’ai perdu la seule chose qui me faisait tenir bon. Je ne peux m’en prendre qu’a moi après tout je l’ai quitté. J’aurai aimé que ça ce passe différement, j’aurai aimé que ça ne ce passe pas tout court mais avec tout ce qui ce passe atour de moi je suis pas bon pour elle. Je l’aime ça c’est clair mais je l’aime assez pour faire ça justement. Elle pense que je suis lâch et elle a surement raison mais d’un côté il faut quand même un certain courage pour renoncer à la femme que l’on aime .  En tout cas ce n’est pas la sécurité qui m’aurait empêcher de la voir, elle a l’air plutôt en forme enfin c’est relatif vu ce qui vient de ce passer, je n’ai pas hésité à l’embrasser, j’ai cru qu’elle allait me donner une giffle, moi à sa place m’ aurai donné une giffle mais elle est plus gentille que moi. Ellle est trop gentille elle ne devrait pas.  Même si ce contact est quand même assez étrange je la garde dans mes bras, je vais même jusque poser ma main sur son petit ventre, j’ai besoin de le sentir. Mon bébé. «  J’ai eu tellement peur pour vous »  Je pense que si cette folle avait tirer sur Candice je l’aurai tué clairement sans pitier je l’aurai tué. Après avoir passé doucement ma main sur son ventre je la retire je ne dois pas faire ce genre de gestes, je ne peux pas faire ça.  Je me recule donc un peu et j’attrape son dossier au pied du lit «  Tu manques de vitamines il faut absolument que tu manges plus Candice c’est important »  Je pense que notre séparation ne doit pas l’aider à manger mais elle doit penser au bébé «  Fais le pour lui, il a besoin de force et toi aussi » J’ai besoin qu’ils soient en bonne santé  tous les deux

J'aurai du le repousser, j'aurai du le gifler, l'engueuler, lui dire qu'il devait partir de ma chambre mais je pouvais pas. Je ne peux pas faire ça parce que je l'aime. Bordel ce que je l'aime, malgré ce qu'il m'a dit, malgré qu'il m'ait quitté comme un lâche, malgré tout ça, je l'aime. Je l'aimerai sans doute toujours, c'est même une certitude, même s'il se trouve une autre nana, fonde une famille, même s'il meurt ou s'il ne me parle plus jamais. Je peux pas cesser de l'aimer. Je peux pas faire comme si rien ne c'était passé entre nous alors qu'il m'embrasse parce que j'ai rêvé de ses lèvres toutes le secondes depuis qu'il a pris ses valises et est parti. C'est comme ça, je n'y peux rien. Alors oui ça fait de moi une fille conne, naïve qui est pas capable de mettre de la distance avec son ex, je suis faible et alors ? Je m'en fiche, chaque moment que je peux prendre avec lui, je les prends. Parce qu'on ne sait pas de quoi demain sera fait, la preuve avec cette fusillade. Alors comme une conne, je lui rends son baiser et je le prends dans mes bras. Son odeur m'avait manqué, tellement manqué. Je la reconnaîtrai entre milles. J'avais pu garder quelques tee-shirts à lui qu'il avait pas pris, et j'avoue que je dors avec. Je sais pas si ça m'aide à avancer, mais en tout cas ça m'aide à tenir un peu. Je le laisse passer sa main sur mon ventre déjà arrondi, ma tête toujours sur son épaule, il ne me voit pas en face, mais mes yeux se remplissent de larmes. Je suis émotive en temps normal alors avec les hormones de femme enceinte, c'est décuplé. Je pourrai pleurer tout le temps, toute la journée si je me laissais aller mais je tente de me ressaisir. J'ai aussi eu peur pour toi, terriblement. soufflais je à son oreille. Je ravale mes larmes lorsqu'il se détache (à contre coeur) de moi. Le moment devient un peu gênant maintenant qu'on est face à face et que le moment des retrouvailles en mode so romantique est terminé. Il fait mine de se prendre pour mon médecin en regardant mon dossier au bout du lit. Chouette, il va être moralisateur maintenant. Je mange je te signale, j'étais pas au McDo pour prendre un ballon, quoique je serai bien reparti avec un enfin bref. Je me nourris c'est pas la peine de t'inquiéter pour ça, je m'occupe bien d'elle. J'ai failli ajouter, moi au moins mais je me retiens, c'est pas le moment de déclencher la dixième guerre mondiale entre lui et moi. D'ailleurs j'ai bien fait attention à dire elle, puisque c'est une fille, j'aurai du faire l'examen d'ici quelques jours mais tant que j'étais à l'hôpital j'en ai profité.

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 Aimer ça fait souffrir et ça je le sais Jess aussi le sait parfaitement vu à quel point elle souffre en ce moment même. Pourtant j’aime souffrir car j’aime aimer Candice, j’aime tellement l’aimer que je pourrai faire ça toute ma vie, c’est à peu près ce que je compte faire. Je sais pas combien de temps je vais vivre, peut être un mois, peut être deux ou une année je ne sais pas mais au moin j’aurai connu l’amour, le vrai, le grand amour. C’est vrai que je tombe facilement amoureux, j’ai un cœur d’artichaut qui souvement me joue des tours, j’ai été amoureux dans ma vie, de plusieurs femmes et ça toujours été assez différent, je ne pourrai pas définir ma relation avec Candice comme je ne pourrai pas mettre de mots sur l’amour que je lui porte mais il y’a un mot qui pourrait définir mon état actuel c’est détruit. Je pense que je suis détruit il n’y a pas d’autres mots, j’essaye de garder mes distances mais j’ai envie de la toucher, j’ai envie de la serrer dans mes bras et ne plus jamais la laisser s’échapper mais si je fais ça je ne serai pas crédible du tout. Alors je recule et je joue le médecin car c’est encore une des seules choses que je sache encore faire même si j’en ai plus vraiment l’occasion. Je voudrais qu’elle mange plus afin que le bébé se développe mieux mais madame n’en fait qu’a sa tête, elle a beau me dire ce qu’elle veut je suis certain qu’elle ne mange pas autant qu’elle le devrait. Je m’apprête à riposter quand je réalise qu’elle a dit le sexe du bébé. Une fille.. Je vais avoir une petite fille.. bordel est-ce que je pourrai être plus heureux qu’à ce moment précis ? « On va avoir une fille… » Dis-je légérement sous le choc par cette révélation. Bordel mais je vais avoir une fille quoi merde je vais avoir une fille je suis tellement heureux j’ai les yeux qui brillent « Je vais avoir une fille, une petite fille » Je suis tellement heureux mais je pense aussi à Leah et mon visage se crispe alors, elle aussi c ‘était ma fille ma petite fille, si seulement je pouvais la récupérer

Je suis contente de pouvoir de nouveau sentir ses lèvres sur les miennes, ses bras autour de moi, ma tête contre son épaule. Je ne demandais que ça depuis qu'il est parti mais je me rends compte qu'il n'a pas en tête de revenir avec moi sinon il me l'aurait déjà demandé. Finalement, ça ne fait que me rappeler ce que je n'ai plus, ça ne fait qu'enfoncer le couteau dans la plaie. Je ne comprends toujours pas pourquoi il est parti, pourquoi il m'a fait ça. Il pense que ça va m'aider mais c'est tout l'inverse, jamais je pourrais m'en remettre. Bien que je sois heureuse d'avoir ce bébé, il me rappellera tous les jours que l'homme que j'aime n'est plus à mes côtés. Je ne sais pas encore si je pourrais surmonter ça tous les jours, je vais essayer, vraiment mais je ne garantie rien. Evidemment pour dévier la conversation et stopper ce moment à la fois vital et douloureux, il me parle de ma santé et de mes vitamines. Pas très étonnant de sa part finalement, il m'enquiquinait déjà avec ça quand on était ensemble. Je lui garantie que je mange à ma faim, voire même plus, et c'est vrai. Je ne suis pas une de ces femmes enceintes qui se restreint pour continuer à porter du 36. Par inadvertance ou presque, je lui annonce que j'attends une fille, comme je m'en doutais. Je savais que c'était une princesse là dedans, je le sentais. Cela fit un choc à Dorian. Il n'en revenait pas je crois. Il a même dit "on va avoir une fille", probablement comme un on de parents et pas un on de couple mais c'est pas grave. Je ne perds pas espoir qu'un jour, nous soyons de nouveau ensemble. C'est notre destin de finir nos vies main dans la main alors je compte bien là dessus. J'en ai marre que la vie me prenne tout ce que j'ai de plus cher. Oui, une princesse comme je te l'avais dit tu vois faut m'écouter. dis je dans un sourire avant de descendre de mon lit pour effacer la distance qui nous séparait. Je prenais sa main dans la mienne. Tu seras un père génial, n'ose même pas en douter. ajoutais je avant de repasser mes bras autour de sa nuque, ma joue contre son torse. C'est affreux à quel point il me manque, tout le temps, tous les jours, toutes les nuits, juste tout le temps.

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 J’ai du mal à m’imaginer avec ce bébé dans les bras, cette petite fille qui n’a rien demandé et qui aura un père accusé de viol, un père malade un père bon à rien. J’espère que Candice lui parlera de moi en bien, lui dire que je l’ai voulu et que je l’ai aimé dès la première seconde ou j’ai su son existance. La vous offre parfois de beaux cadeaux et cette petite princesse en est clairement un, je ne sais pas comment Candice a deviné que c’était une fille après tout c’est rarement possible de deviner . Je suis heureux d’avoir une fille une petite princesse qui j’espère sera magnifique. J’aimerai être plus heureux que je ne le suis maintenant mais il faut que je modère mes émotions, je ne peux pas perdre le contrôle de moi même comme je l’ai perdu tout à l’heure. Candice se rapproche de moi afin de passer ses bras autour de mon cou pour se caler contre moi. J’hésite mais je ne peux pas la repousser c’est trop difficile et c’est clairement au dessus de mes forces, alors mes bras viennent automatiquement encercler sa taille. Je ferme les yeux à ce contact elle me manque tellement j’aimerai pouvoir être avec elle mais c’est pas possible. « Toi tu seras encore une meilleure mère que ce que tu penses, tu es courageuse et forte j’espère que notre fille te ressemblera et je serai le plus heureux des hommes » Dis-je en caressant doucement ses cheveux, il faut que je m’éloigne d’elle « Tu me manque tout le temps et je suis désolée de te faire souffrir j’espère qu’un jour tu me pardonnera » Dis-je doucement avant de me décaler un peu afin de déposer un long baiser sur son front. Si je ne fais pas quelque chose je vais craquer alors il faut que je sorte de cette chambre et ça de suite « Je crois qu’il faut que j’y aille » Dis-je doucement en m’éloigner vers la porte, c’est dur de s’en aller et de laisser la femme de sa vie là comme ça toute seule

C'est trop dur, de l'avoir si près et si loin en même temps. Il est là à côté de moi mais pas comme j'aimerai. Tout ce que je veux, c'est de l'avoir auprès de moi, tout le temps, qu'il se rende compte de sa connerie et qu'il revienne. Je veux juste qu'il revienne et qu'on ait ce bébé ensemble. Mais lui ne veut pas, soit disant pour moi. Sauf que je ne suis pas d'accord. Il peut encore changer d'avis, il doit changer d'avis. Je le prends encore dans mes bras, écoutant d'une oreille son rythme cardiaque. Il ne me repousse pas, il me rend même mon étreinte. Je ferme les yeux, en souhaitant pouvoir le garder dans mes bras pour toujours, mais j'ai comme l'impression que notre always n'est plus ce qu'il était. Ce qu'il me disait sur moi étant mère m'allait droit au coeur. Il savait que c'était quelque chose qui me faisait douter et que j'avais besoin qu'on me rassure. J'ai besoin de lui, désespérément. Il finit par s'écarter de moi, avant de me donner un baiser sur le front. Je ferme mes yeux à ce contact, prenant sur moi pour ne pas laisser une larme s'échapper. Toi aussi, tout le temps. Est ce qu'un jour je pourrai lui pardonner ? Cela veut sans doute dire qu'il ne compte pas revenir sur sa décision ... jamais. Je déglutis lentement. Je le déteste de me laisser tomber, de me laisser seule comme ça, je le déteste mais je l'aime toujours, ressentir les deux en même temps c'est fatiguant. Va t-en. Je laissais les larmes rouler le long de mes joues, de toute façon, j'étais incapable de les retenir plus longtemps. Ma vision devenait trouble et je devais probablement ne plus ressembler à grand chose. Jamais, je n'aurai cru vivre ça, deuxième fois qu'un homme que j'aime me quitte. C'est sans doute un signe du destin. Je vais sans doute finir par perdre le bébé comme l'année dernière, le schéma se répète. Aimer, c'est être faible finalement, on autorise quelqu'un à avoir notre coeur et après il le piétine. C'est comme ça, j'en ai fini avec l'amour, pour la vie entière.