I'm afraid. PV Kokodemavie.

Je ne bougeais plus. Les bras enroulés autour de mes cuisses sur un lit d'appoint j'attendais Konrad. Qu'est ce qui avait bien pu prendre à ce type ? Comment on pouvait en arriver là, tirer sur les parents d'une pauvre gamine sans défense sous ses yeux ? Ce monde ne tournait plus comme il le fallait, ça me faisait peur je ne comprenais plus rien. Je m'inquiétais pour Dixie, Misha, Ricardo, Gégène, Aa (que j'avais aperçu sous une table) et tous les autres. On avait été les seuls à subir ce genre de choses ? J'en n'avais aucune idée. J'avais confié Robyn à des spécialistes sachant qu'elle serait entre de bonnes et puis de toute manière ils ne voulaient pas que je reste avec elle, ils voulaient que je me repose. On m'avait posé un milliard de questions auxquelles je n'avais pas su répondre tant j'étais choquée. Et ma morue, où était-elle ? Visiblement elle allait bien puisque Koko l'avait prévenu que j'étais entre les mains d'un fou. Et là alors que je pensais à cinquante milles choses à la fois j'ai sentit une main caresser mes cheveux, j'ai eu un mouvement de recul car j'étais toujours dans cette prise d'otages. Mais ce n'était pas lui, c'était Konrad. Je n'ai pas pu m'empêcher d'éclater en sanglots quand je l'ai vu et de le serrer dans mes bras. Je n'avais pas la force de parler alors quand il me posa une question j'ai levé les épaules en signe de lassitude. Il était venu là pour m'emmener chez lui d'un côté je ne voulais pas partir pour attendre que les autres sortent et de l'autre j'avais qu'une envie c'était de dormir pendant des jours dans le lit de mon grand frère. Mais les médecins prirent la décision pour moi : il fallait que je rentre car on ne me laisserait pas voir les autres tout de suite. Konrad prit donc toutes les choses en mains à partir de ce moment là. Il glissa ses doigts entre les miens et me conduisit à sa voiture direction chez lui. Je suis restée silencieuse pendant le court trajet ne sachant quoi faire d'autre que de pleurer. On est rentré dans son appartement assez rapidement, bien entendu Doggy l'attendait et fut assez content de me voir alors qu'un autre pointait le bout de son nez. J'ai enlevé mes chaussures et me suis parterre devant eux et les ai laissé me faire des léchouilles et des câlins. J'savais vraiment plus où j'en étais.