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Samedi 17 Janvier, il est 14 heures et un soleil de plomb inonde la ville de Cambridge, un hiver pour le moment magnifique très ensoleillé et surtout loin des hivers Londoniens humides, sombres où le soleil se couche à 5 heures de l'après-midi. Le soleil se couche tellement tôt que certains disent 5 heures du soir. Enfin, quand Tyler repense à Londres, il ne pense qu'aux mauvais souvenirs qu'il à là-bas, c'est une ville qui à son arrivée lui a offert une famille soudée et uni, mais c'est une ville qu'il quitte, police aux fesses, mafia Turque à sa recherche. Autant dire qu'il ne laisse pas que de bonnes traces là-bas et surtout il ne laisse aucun amis. Que de mauvaises personnes qui durant sa scolarité se sont moqués de lui, l'ont frappés et lui ont fait vivre l'enfer. Pour le moment et à sa grande surprise ce n'est pas du tout le cas ici en Amérique et pourtant... Pourtant il n'a pas eu la belle vie ici non plus. Il est né à Houston, d'une mère qui ne faisait pas gaffe à lui parce qu'elle était totalement défoncée et d'un père qui n'a jamais voulu de lui et encore moins de sa mère. Sous nourrit et frappé par ses camarades à l'école primaire il pensait retrouver une mauvaise mentalité ici à Harvard.
Et bien non, il n'en est rien, ici les gens sont tous agréables, tous souriant, enfin ceux qu'il a croisé pour le moment. Il a même retrouvé une vieille connaissance, Wendy, une amie même s'il n'a jamais beaucoup ouvert la bouche en sa compagnie. Il a aussi fait la connaissance de Eros avec qui il s'entend très bien et de Chase qu'il considère maintenant comme un frère. Alors on peut le dire, il se sent un peu comme chez lui ici, encore loin d'un confort parfait, mais sur la route du bonheur. Une route toujours autant parsemé d'embuches, sa timidité étant un mur quasi infranchissable avec lequel il doit faire. Ne pas réussir à parler quand il y a plus de deux personnes en face de lui, ne pas pouvoir regarder dans les yeux une fille qui lui plait et surtout être à 21 ans le seul mec qui ne c'est tapé que des putes c'est assez glauque. Heureusement pour lui, ici personne n'est au courant de tout ça et il fait son maximum pour que cela continue.
Parlons un peu de son allure et de son style vestimentaire, car oui ici on est jugé là-dessus. Déjà il est grand, musclé, blond aux yeux clair ce qui plait pas mal aux demoiselles. Il n'a pas beaucoup d'argent, voir pas du tout, vivant grâce aux bourses. Enfin ça c'est le côté officiel, parce que le côté officieux dit qu'il a pas mal d'argent. Ce soir encore, il va ramasser le pactole, il combat dans la rue, prend des coups pour de l'argent et quand il gagne empoche une bonne mise. C'est surement grâce à cette entrée d'argent loin d'être très légale qu'il arrive à paraitre plus riche qu'il ne l'est. Car oui il n'a pas beaucoup de centres d'intérêts à part la musculation et les sports de combats. Il n'en a même qu'un seul, la mode, il adore la mode. Franchement bizarre quand on voit la vie qu'il a eut, mais c'est comme ça et c'est surement pour cela que les gens d'ici le regardent d'une manière totalement différente de celle d'avant.
Surtout qu'il a toujours le visage amoché, un coquart par-ci, la lèvre fendue par là, je pense que ça ne met pas en confiance les gens, ils se disent que c'est un boxeur et donc le faire chier serait une belle erreur. Ils se trompent totalement, il est doux comme un agneau dans la vie de tous les jours, tellement doux qu'il pourrait encore à l'heure actuelle devenir une parfaite victime à Harvard.
Mais c'est bien loin de ses préoccupations là qu'il se rend au parc d'Harvard, un magnifique petit parc qui a revêtu son manteau d'hiver, plus de feuille sur les arbres, mais un soleil de plomb qui fait du bien. Un samedi après-midi, rares sont les élèves qui sont encore ici, soit ils sont en train de décuver de la soirée de la veille, soit ils sont en ville en train de draguer. Lui non, il sort de la douche, a fait son sport le matin et veut être tranquille cette après midi. C'est lunette Louis Vuitton sur le nez, lunette qui ont une histoire, il se rappelle encore du mec qu'il a du battre pour pouvoir s'acheter ses lunettes hors de prix. Une tenue Bottega Veneta qui lui a couté le prix de certaines voitures bas de gamme roumaine lui tenant chaud, il pouvait passer pour un affreux gosse de riche qui n'avait qu'à crier pour avoir ce qu'il voulait et pourtant ce n'était pas le cas. Quand on parle de gagner de l'argent à la sueur de son front, cela est totalement vrai pour Tyler, il gagne son argent dans la sueur et le sang.
Mais c'est tranquillement assis sur un banc, la tête en arrière en train de prendre le soleil qu'on le retrouve. Pas un bruit, enfin presque pas un bruit, parce que lui qui était seul ne l'est plus, il entend au loin une démarche de demoiselle, le bruit des talons frappant le sol. Ne faisant même pas attention à elle il continue son bain de soleil, sans se douter un instant de la personne qui s'approche de lui. Leevy-Jeff, cette peste Londonienne qui lui en a fait voir de toutes les couleurs et qui sera certainement aussi surpris que lui de le revoir. Enfin si elle le reconnait, car le petit Tyler chétif, habillé avec des vêtements trouvés dans les ordures et des chaussures troué n'existe plus, enfin en apparence. Parce que niveau caractère il n'a pas changé d'un seul centimètre, les blessures du passé ayant encore une grande place dans sa vie...
Et bien non, il n'en est rien, ici les gens sont tous agréables, tous souriant, enfin ceux qu'il a croisé pour le moment. Il a même retrouvé une vieille connaissance, Wendy, une amie même s'il n'a jamais beaucoup ouvert la bouche en sa compagnie. Il a aussi fait la connaissance de Eros avec qui il s'entend très bien et de Chase qu'il considère maintenant comme un frère. Alors on peut le dire, il se sent un peu comme chez lui ici, encore loin d'un confort parfait, mais sur la route du bonheur. Une route toujours autant parsemé d'embuches, sa timidité étant un mur quasi infranchissable avec lequel il doit faire. Ne pas réussir à parler quand il y a plus de deux personnes en face de lui, ne pas pouvoir regarder dans les yeux une fille qui lui plait et surtout être à 21 ans le seul mec qui ne c'est tapé que des putes c'est assez glauque. Heureusement pour lui, ici personne n'est au courant de tout ça et il fait son maximum pour que cela continue.
Parlons un peu de son allure et de son style vestimentaire, car oui ici on est jugé là-dessus. Déjà il est grand, musclé, blond aux yeux clair ce qui plait pas mal aux demoiselles. Il n'a pas beaucoup d'argent, voir pas du tout, vivant grâce aux bourses. Enfin ça c'est le côté officiel, parce que le côté officieux dit qu'il a pas mal d'argent. Ce soir encore, il va ramasser le pactole, il combat dans la rue, prend des coups pour de l'argent et quand il gagne empoche une bonne mise. C'est surement grâce à cette entrée d'argent loin d'être très légale qu'il arrive à paraitre plus riche qu'il ne l'est. Car oui il n'a pas beaucoup de centres d'intérêts à part la musculation et les sports de combats. Il n'en a même qu'un seul, la mode, il adore la mode. Franchement bizarre quand on voit la vie qu'il a eut, mais c'est comme ça et c'est surement pour cela que les gens d'ici le regardent d'une manière totalement différente de celle d'avant.
Surtout qu'il a toujours le visage amoché, un coquart par-ci, la lèvre fendue par là, je pense que ça ne met pas en confiance les gens, ils se disent que c'est un boxeur et donc le faire chier serait une belle erreur. Ils se trompent totalement, il est doux comme un agneau dans la vie de tous les jours, tellement doux qu'il pourrait encore à l'heure actuelle devenir une parfaite victime à Harvard.
Mais c'est bien loin de ses préoccupations là qu'il se rend au parc d'Harvard, un magnifique petit parc qui a revêtu son manteau d'hiver, plus de feuille sur les arbres, mais un soleil de plomb qui fait du bien. Un samedi après-midi, rares sont les élèves qui sont encore ici, soit ils sont en train de décuver de la soirée de la veille, soit ils sont en ville en train de draguer. Lui non, il sort de la douche, a fait son sport le matin et veut être tranquille cette après midi. C'est lunette Louis Vuitton sur le nez, lunette qui ont une histoire, il se rappelle encore du mec qu'il a du battre pour pouvoir s'acheter ses lunettes hors de prix. Une tenue Bottega Veneta qui lui a couté le prix de certaines voitures bas de gamme roumaine lui tenant chaud, il pouvait passer pour un affreux gosse de riche qui n'avait qu'à crier pour avoir ce qu'il voulait et pourtant ce n'était pas le cas. Quand on parle de gagner de l'argent à la sueur de son front, cela est totalement vrai pour Tyler, il gagne son argent dans la sueur et le sang.
Mais c'est tranquillement assis sur un banc, la tête en arrière en train de prendre le soleil qu'on le retrouve. Pas un bruit, enfin presque pas un bruit, parce que lui qui était seul ne l'est plus, il entend au loin une démarche de demoiselle, le bruit des talons frappant le sol. Ne faisant même pas attention à elle il continue son bain de soleil, sans se douter un instant de la personne qui s'approche de lui. Leevy-Jeff, cette peste Londonienne qui lui en a fait voir de toutes les couleurs et qui sera certainement aussi surpris que lui de le revoir. Enfin si elle le reconnait, car le petit Tyler chétif, habillé avec des vêtements trouvés dans les ordures et des chaussures troué n'existe plus, enfin en apparence. Parce que niveau caractère il n'a pas changé d'un seul centimètre, les blessures du passé ayant encore une grande place dans sa vie...
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