Take a breath ft. Casey

La vie est bien trop courte alors elle vaut le coup d'être vécu. D'une seconde à l'autre le bonheur peut virer au cauchemar, tu l'as appris à de nombreuses reprises même si tu avais toujours échappé au pire alors tu n'avais pas à te plaindre contrairement à d'autres, à Casey par exemple. Il méritait bien cette petite escapade dans la grande ville qu'est Boston. Tu ne roules plus sur l'or mais peu importe, tu te mettrais sur la paille juste pour redonner le sourire à tes amis. C'est vrai que tu n'avais pas choisi la plage par hasard, vu que c'était un lieu que tu affectionnais énormément et que tu n'allais pas te priver d'en profiter par la même occasion. Vous étiez chanceux car le soleil était présent et c'était plutôt agréable vu les températures fraîches de l'hiver qui se faisaient instantanément ressentir lorsque vous sortiez de l'habitacle de la voiture." Y'a intérêt, nan mais oh ! Et sinon, c'est quoi le programme, capitaine ? " C'est pourtant bien connu que tu fais toujours les choses bien mais s'il avait encore besoin d'une preuve et bien il l'aurait aujourd'hui." Et bien mon cher moussaillon, à défaut de pouvoir aller prendre un bain dans l'Atlantique, je te propose de déguster une glace le long de la plage. " Tu ne pouvais pas attendre de voir la mer au plus près. Alors attrapant sa main, tu suivais le chemin menant jusqu'au rivage, pressant même le pas.

Et bien mon cher moussaillon, à défaut de pouvoir aller prendre un bain dans l'Atlantique, je te propose de déguster une glace le long de la plage. J'accepte sa proposition d'un franc sourire tandis qu'elle m'entraîne à sa suite sur la place en me prenant par là main. Je me sens comme un enfant qui découvre l'océan. À vrai dire, je le redécouvre. En ce mois de plein hiver, il aborde des couleurs pâles, grises presque vertes. Le bruit des vagues est apaisant et les cris des mouettes me font penser à des rires d'enfant. Je prends une grande inspiration, marchant exactement en même temps que Nevada. Sur le remblai, je remarque un glacier ouvert, entre un magasin d'accessoire de surfs et vendeur de tongs visiblement fermé, et l'indique donc à Neva. Nous entrons dans la petite boutique est amenant un peu du sable de nos chaussures, étrangement, l'endroit est vide excepté un jeune couple qui ne remarque même pas notre présence tellement les deux jeunes amoureux sont occupés à se regarder dans le blanc des yeux. La scène est d'un comique inhabituel. Je lâche un petit rire tout en jetant un coup d'œil à la vitrine du Glacier. Les parfums variés donnent l'eau à la bouche, je ne sais pas quoi choisir. Caramel, Vanille, Pistache, Spéculos, Yaourt... Tout ce que j'aime, et maison en plus de ça (d'après la pancarte placée sur le comptoir). Le glacier, un petit homme aux cheveux blancs abordant les rides dites du sourires et des pattes d'oies au bord des yeux, a vraiment la tête de l'emploi. Il donne presque envie de l'appeler papy ! Sur ce, je demande à Neva ce qu'elle va prendre, ne sachant que choisir de mon côté. J'ajoute en souriant d'un ton détaché, pensant à tout ce qu'elle met en pose pour notre escapade : Et sinon dis moi, c'est pas trop difficile d’être Présidente de la Quincy, étudiante et Maman à la fois d'un enfant... et de bon nombre d'animaux ?

(Invité)