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(flashback) someone like you w/ teodora

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J’avais passé toute ma journée à la bibliothèque dans l’espoir de m’avancer et de consolider mes bases mais cela s’était avéré inutile. Lara-Kyleigh avait occupé mes pensées du matin au soir. Chaque blonde qui avait traversé les murs d’Harvard avait attiré mon attention, pensant chaque fois qu’il s’agissait de la femme pour laquelle j’éprouvais de vifs sentiments. Je ne me posais pas tellement de questions, seulement l’éternelle « suis-je à la hauteur ? » qui me taraudait depuis que mes yeux s’étaient posés sur sa silhouette gracieuse de sylphide. On la disait peste et croqueuse d’hommes mais j’avais volontairement décidé de ne pas écouter les rumeurs et j’avais découvert qu’il n’en était rien, Lara-Kyleigh était une personne adorable et très douce, totalement à l’image que je m’étais faite d’elle. Jamais une seule seconde je n’avais pu me dire qu’elle n’agissait comme cela qu’avec moi, peut-être mon défaut était de la mettre sur ce monstrueux piédestal. Je ne cessais de penser à elle et pas mal de camarades me charriaient à ce propos. Je n’étais pas du genre à déballer ma vie privée ni à me vanter car j’aurais facilement pu le faire, me vanter auprès de qui voudrait l’entendre que la plus jolie fille du campus à mes yeux m’accompagnerait au bal, moi, le mec ennuyeux qu’on regarde aussi facilement qu’on détourne le regard après quelques secondes d’attention, j’en avais bien conscience. Rentrant chez les Dunster, je me pris rapidement une douche et enfilais le premier t-shirt que je trouvais dans mon placard. C’est en regardant l’heure afficher : dix-huit heures trente que je me rappelais que Teodora avait mentionné l’idée d’un gâteau et j’angoissais immédiatement. Plaisantait-elle ou avait-elle été sérieuse ? Descendant quatre à quatre l’escalier de la maison, je courus à la première épicerie du coin et essayais de déchiffrer le nom des gâteaux. Après un peu plus de six ans passés aux Etats-Unis, force était de constater que je possédais encore quelques lacunes de vocabulaire. Je maîtrisais l’anglais soutenu après l’avoir étudié durant toute ma scolarité mais l’irlandais restait ma langue maternelle. J’attrapais le premier gâteau au chocolat que je trouvais et remontais quatre à quatre le chemin qui me menait à la maison, retournant dans ma chambre, essoufflé, déposant le gâteau sur le bureau lorsqu’on toquait à la porte. Je me reflétais dans le miroir de la salle de bain lorsque je fermais la porte de celle-ci et mes cheveux encore trempés par la douche me donnèrent l’impression de ressembler à un chien mouillé. Ouvrant la porte, je vis sur mon pallier ma magnifique meilleure amie qui fut immédiatement reluquée de bas en haut par des étudiants qui passaient dans le couloir. Comme je m’évertuais à expliquer qu’il ne se passait jamais rien de sexuel entre elle et moi, certains camarades avaient commencés à faire passer la rumeur selon laquelle je serais homosexuelle. Je ne comprenais vraiment pas la mentalité américaine.
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Je venais de retourner chez la maison des Cabot pour me préparer. J'étais un peu fatiguée par les cours, mais rien de bien grave, me dire que j'allais voir mon meilleur amie, j'étais heureuse. Je me préparais pour le voir, après tout pour le temps qu'on ne se voyait pas tous les deux, je devais au moins être jolie pour mon meilleur ami. Je me brossais les cheveux, cherchant en même temps une robe convenable pour venir le voir, bien sur, elle était convenable à mes yeux, jolie, sexy, à la mode, rien de plus. Mon Dieu, il était 18h45, il était peut-être temps que je me bouge les fesses. Je pris mon sac, et sortit rapidement de la maison des Cabot pour me diriger vers celle des Dunster. Heureusement que le campus n'était pas trop grand, à mon goût, sinon j'aurais été en retard, et je m'en voudrais qu'il pense que je l'oublie, je l'adorais vraiment. J'entrais sans vraiment demander la permission, mais c'était un peu un moulin dans les maisons, je m'en foutais un peu. Lorsqu'il m'ouvrit, je me mis à sourire en le voyant, cheveux humides, je glissais ma main dans sa tignasse pour le coiffer un peu. Hm, Sexy comme ça. je sentis le regard de mon meilleur ami, mais pas sur moi. Je me retournais, remarquant les quelques regards. Je souris, me rappelant bien des rumeurs, des dire. Je rougis, le pauvre, il avait pas de chance, mais on allait bien s'amuser. Bon, Suile, on va prouver que tu es pas homo, hein ? dis-je, en souriant. Je me mis sur la pointe des pieds, descendant ma main sur sa nuque, me rapprochant de lui pour poser mes lèvres à coté des siennes mais de façon à ce que des autres point de vue, on aurait pu croire que l'on s'embrassait vraiment. Je le poussais dans sa chambre, m'écartant de lui. hmm... Suile... espèce de coquin... ah ah... hmm arrêtes... Sérieusement, j'étais vraiment bonne comédienne. Je me mis à rire, j'adorais faire ça, c'était amusant. Je regardais Suile en pouffant de rire, me tenant même les côtes. Désolé, mais … c'était pour ton bien... Tu vas bien sinon ? Gros changement de sujet, jusqu'à voir le gâteau au chocolat que je venais de voir. Je l'écoutais hein, mais je ne pouvais pas résister à l'appel de ce gâteau. Je glissais mon doigt sur le nappage pour y gouter un peu. Hmmm... c'est trop bon! Tu gères sérieusement Suile ! Et non, je ne parlais pas des faux ébats que je m'amusais à faire croire, mais bien du fait qu'il avait acheté un gâteau.
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Essayant de me coiffer d'un revers de main, je secouais la tête, comme pour éviter son contact, roulant des yeux. Quel était ce besoin pathologique de toujours vouloir dompter ma tignasse, que ce soit ma meilleure amie ou ma sœur. Qu'y pouvais-je si secs, mes cheveux ne pouvaient se tenir et que mouillés, ils me faisaient ressembler à un chien mouillé ? S'approchant ensuite pour me déposer un baiser à côté des lèvres, je me sentis observé comme jamais. Ma meilleure amie était décidément bien plus libérée que moi et je vis que les étudiants qui nous observaient suivaient chacun de nos mouvement jusqu'à la fermeture de la porte. S'ils avaient pu, ils seraient entrés pour en découvrir d'avantage. La vie privée sur le campus d'Harvard était quelque peu limitée. « Oui je vais bien et toi ? Content de voir que tu es toujours aussi folle... » Répondis-je, le sourire au coin des lèvres, enlevant un blouson de sport qui trônait au milieu du lit et virant mes chaussures du centre de la chambre pour les glisser sous mon lit. Glissant un doigt sur le gâteau, je roulais des yeux, amusé mais tout aussi exaspéré. « J'savais pas si tu plaisantais... mais maintenant que j'ai acheté ça tu seras obligée de le manger jusqu'à la dernière miette ! » J'étais loin d'être friand du sucré et encore moins des gâteaux, préférant de loin m'empiffrer d'un bon vieux sachet de chips. De plus, Teodora méritait bien de prendre un ou deux kilos, elle était si mince ! « Je viens de penser, j'ai un truc très important à te demander. » Lançais-je alors qu'elle se léchait le doigt. Pourquoi tout ce que faisait Teodora se transformait toujours en un acte étrangement sexuel ? Jamais je n'oserais regarder ma meilleure amie comme je regarde une femme mais je ne pouvais m'empêcher de constater à quel point celle-ci pouvait être désirable. Je tournais la tête pour me rappeler de quoi je voulais lui parler. Il m'arrivait souvent d'être déstabilisé par mon amie, d'en oublier jusqu'au fil de mes pensées mais ça, jamais je n'avais osé lui avouer, préférant lui faire croire que j'étais étourdi, comme c'était déjà un peu le cas. « Tu sais, je t'ai dis que j'avais une cavalière pour le bal... » Laissais-je entendre, ajoutant immédiatement autre chose avant qu'elle ne me coupe pour me bombarder de questions, qu'elle ne me fasse son joli petit sourire en coin qui me pousserait à tout lui dire jusqu'au moindre détail insignifiant et ridicule. « J'ai acheté un costume et je voulais savoir ce que tu en pensais, tu sais je veux pas avoir l'air crétin. » Ajoutais-je en ouvrant mon placard, révélant un costume noir, classique qui trônait sur un cintre. « Cravate ou nœud papillon ? Lequel fait pingouin ? Bon déjà le costume fait pingouin mais bon... » Demandais-je, me faisant l'effet d'être idiot. Ce n'était depuis Harvard que je m'étais fais aux soirées chics, constatant la superficialité de ses soirées auxquelles les femmes accordaient une attention particulière à leurs cavaliers non pas parce qu'elles s'y intéressent particulièrement mais parce qu'elles veulent à tout prix que leur cavalier soit au moins digne d'elles. Et je ne voulais pas faire honte à Lara-Kyleigh, j'entendais déjà suffisamment quand je passais dans le couloir des commentaires cinglants du type : « ah c'est lui ? » ou encore « elle est cheerleader, elle aurait pu trouver autre chose, au moins un sportif ». Moi qui d'ordinaire n'accordait aucun crédit à tout cela me mettait à y penser et entrer dans ce monde ne me plaisait franchement pas. J'avais parfois l'envie de prendre mes jambes à mon cou et de fuir, de me trouver une fille moins populaire et beaucoup plus modeste.
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Mon meilleur ami me connaissait bien, ça m'amusait de faire la folle avec lui, il ne me reprochait jamais rien sur ce point-là, mais du coup, je continuais toujours de plus bel. Il dégageait de l'espace pour moi, bien que je m'en foutais un peu, j'étais comme lui souvent. Je souris. Toujours aussi bien, oui! Je me délectais du gâteau au chocolat qu'il avait acheté, et même jusqu'à sortir un petit couteau pour couper des petites parts pour les déguster grandes bouchés. Je m'en étais mis partout, je regardais mon meilleur ami qui souhaitait me parler, je reposais le gâteau sur le lit, léchant tous mes doigts pour que ce soit plus pratique. Il m'expliquait alors qu'il avait une cavalière au bal, j'acquiesçai, c'était même la fille sur qui il avait des vues, j'étais contente pour lui, mais je me retenais de toutes paroles, il voulait parler. Le sujet semblait lui tenir à cœur, et je l'écoutais, le regardant attentivement. C'est alors que je fus un peu surprise de sa demande, me disant « C'est juste ça? » Je penchais la tête, regardant la tenue avant d'exploser de rire. Je ne moquais pas de lui, mais je m'attendais à quelque chose de plus « stressant ». tu m'as fais peur, je m'attendais à un truc super grave! Mais sinon, je préfère la cravate, je trouve que ça fait vraiment très pingouin le nœud pap'! C'est là que je voyais qu'il aimait cette fille, prêt à s'habiller comme un prince, à faire tous les efforts du monde. Je l'enviais d'avoir cette passion pour une personne, de faire des efforts pour être meilleur et prouver ses sentiments à cette personne. Bizarrement, je ne ressentais pas la même chose quant à Liam, et pourtant, j'avais l'impression de le sentir proche de moi. Sur ce point là, j'enviais Suileabhan. J'espère que tu n'as pas oublié la rose à lui offrir... de préférence de la même couleur que la robe qu'elle choisira. Je riais, me demandant s'il y avait pensé. J'attrapais le reste de gâteau que je n'avais pas encore engloutie. Je le tendais alors vers mon meilleur ami. Sinon, tu en veux un petit bout ? Parce que je risque de tout manger. Je ris. Quoi que tu risques de prendre la brioche et plus rentrer dans le smocking, je garde tout pour moi! J'attrapais une bonne part de gâteau, le mangeant goulument. Une fois que j'avais finis ma bouchée, je le regardais, les yeux larmoyants. Tu as pas de l'eau?
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Je sursautais lorsque ma meilleure amie découpait le gâteau révélant un couteau qui ne m'appartenait pas. Je me demandais bien ce que pouvaient contenir ses poches si ce n'était pas d'autres couteaux. Néanmoins, je détournais le regard, habitué à ce genre d'excentricités. « Oh heum, désolé. » Dis-je lorsqu'elle répondit à ma question, confirmant l'idée que le nœud papillon faisait pingouin. Toutefois, j'hésitais quelques instants à voix haute : « La cravate fait plus : je me prends au sérieux... j'ai lu que le nœud papillon faisait bon chic bon genre. Mais c'est vrai que ça fait pingouin... » Saisissant les deux accessoires, je les portais tous deux à mon cou dans le but de me faire une idée définitive mais la seule conclusion à laquelle je parvenais était que je n'aimais ni l'un ni l'autre, bien plus à l'aise sans ce genre de choses. Que ne ferais-je pas pour les beaux yeux d'une demoiselle, surtout pour celle dont j'étais amoureux. Reposant les deux en haut de l’armoire, je me retournais vers la jeune femme, levant un sourcil. « Sérieusement ? J'ai entendu dire ça mais... je ne sais pas comment elle va s'habiller ! C'est... grave si elle n'est pas de la même couleur ? » Demandais-je, soudainement angoissé à l'idée de faire un impair dans cette société dont j'ignorais tous les codes. J'avais beau faire tous les efforts du monde pour m'intégrer, on me rappelait sans cesse que je n'appartenais pas à ce milieu et que mon appartenance y était éphémère voire fictive comme le disaient certains. Jusqu'à aujourd'hui, le fait d'être invisible ne m'avait jamais dérangé, je m'étais même satisfait de cette vie, d'être dans le décor parce que le premier plan ne m'avait jamais attiré. Mais hélas, on ne choisit pas qui on aime, que ce soit de la roturière en arrière plan ou de la duchesse du premier rang. Et j'avais visé la duchesse. Et qu'elle était belle la duchesse !

« Ben... si tu m'en laisses un morceau mais c'est pas dit. » La raillais-je en refermant la porte de l’armoire, me dirigeant vers le gâteau pour m'en couper un morceau à mon tour à l'aide de son couteau tout droit sorti de nulle part. « Oui mais moi, contrairement à toi ma chère Teo, je peux me cacher derrière ma veste de costume, toi en revanche dans une robe ajustée à ta taille... » Dis-je, la défiant du regard, un sourire en coin sur les lèvres. Petit à petit, l'étudiante me décoinçait, m'aidait à avoir confiance en moi, m'avait apprit ce qu'on appelle : la répartie. Et je lui en étais reconnaissant, pour m'avoir accepté tel que j'étais. « Si, attends. » Dis-je en ouvrant le mini-réfrigérateur dans lequel je saisissais une petite bouteille d'eau que j'avais planqué pour mes séances de sport (elle ne savait pas que je m'étais mis au sport dans le but d'intégrer une équipe l'année prochaine).
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Ça me faisait sourire comment il se prenait la tête pour s'habiller et moi, je le regardais se prendre la tête, c'était vraiment amusant. D'un coté, je l'imaginais déjà dans son costume, et il sera vraiment très beau. Je le regardais, tout en écoutant la question qu'il me posait. Euh... au pire, une rose rouge fera parfaitement l'affaire, cette fleur va avec toutes les robes en général, et vu les thèmes du bal, ça passera largement, je ne pense pas que tu ai à t'en faire pour ça! Le pauvre, il n'avait pas l'habitude d'être mis en avant, ça se voyait et je le ressentais en le regardant se demander ce qui pourrait lui aller au mieux. Je ne connaissais pas beaucoup Lara-Kyleigh, elle était la meilleure amie d'Apple et une des plus jolies filles de la maison. Pour ma part, j'étais plus concentrée sur le gâteau qu'il avait acheté qu'à me préoccuper de la tenue, après tout, un mec n'avait pas de mal à s'habiller, ils sont tous pareil! Je le laissais manger un peu, m'asseyant plus confortablement sur son lit en jetant mes chaussures au sol et me mettre en tailleur. Je le regardais insinué que j'allais devenir une véritable baleine. Je gonflais les joues, vexée par ce qu'il me disait, du moins, je l'étais pas vraiment. HEY! Contrairement à toi, je suis certainement plus sportive, moi je me lève tous les matins pour me bouger les fesses quoi! Sinon crois-tu pourquoi je me goinfre et que je reste aussi belle et sexy hein? lui criais-je alors qu'il partait me chercher une bouteille d'eau. Je lui attrapais la bouteille des mains une fois revenu, et j'en buvais de longue gorgée. Je poussais un long soupir, ça faisait vraiment du bien. Tu sais, je suis restée belle car je prends soin de moi, sinon crois-moi que je serais plus Cabot à force de manger comme une vache! Regardes comment je suis svelte! Ah ah! dis-je en riant en remontant mon haut pour lui montrer mes jolis abdominaux sans un pet de graisse. L'avantage d'avoir un ami comme Suile, c'est qu'il n'allait pas vous sauter dessus car vous montreriez une partie plutôt sexy de votre personne, enfin à mes yeux, je ne voyais rien de sexuel avec lui, et pourtant, qu'est ce qu'il est beau garçon, musclé, une sorte de modèle de la perfection que je recherchais, mais lui, c'était Suile, pas un mec comme les autres! Je le regardais en souriant et je lui piquais le morceau de gâteau qu'il avait dans la main pour le manger. Merchiii t'es un amour! je me mis à rire et je pris l'emballage pour le poser sur la table de nuit et prit le pan de son tee-shirt pour l'attirer vers moi pour le faire allonger sur le lit et m'allonger à coté de lui, ça me faisait du bien un peu de tendresse. Allez, free hugs, j'en ai besoin! dis-je en riant et me serrer contre lui. Je repensais encore à Matteo, à mon passé, surtout à ma mère. Tout ça me bouleversait depuis que je savais que l'italien était là, et je me réconfortais dans les bras de Suile, je me sentais mieux.
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TOUT DANS LA VIE N'EST QU'UNE QUESTION DE CHOIX.
QUOI QU'ON EN DISE.


Fermant les yeux un instant, je pensais à Daith. Comme il aurait été facile de se satisfaire de cette vie, d'épouser la fille de la boulangère que tout le monde aimait, de s'acheter une bicoque au bord de la plage à Greystones, de l'aimer, tout simplement. C'était là mon plus regret. D'avoir cessé de l'aimer, d'avoir cessé de croire en un « nous » alors qu'elle ne demandait qu'à me rendre heureux. Je m'étais longuement détesté, haï, j'avais maintes fois composé son numéro sans jamais oser appuyer sur la touche « appeler », sachant pertinemment que jamais elle n'aurait décroché et que j'attendais un pardon qui ne viendrait jamais... Siobhan non plus n'avait pas tourné la page, et ce goût amer de déception qui restait en travers de sa gorge avait rendu le sujet tabou. Que pouvais-je bien ajouter ? Devais-je m'en vouloir indéfiniment ? Peut-être avais-je compté sur Lara-Kyleigh pour tourner enfin la page et peut-être ne serait-elle pas la personne la plus à même de m'aider. Je m'étais toujours débrouillé seul, en grand garçon solitaire qu'on rejetait à l'école... « Je me demande pourquoi les Cabots accordent autant d'importance au physique. » Murmurais-je, plus comme une réflexion à moi-même. Je ne comprenais vraiment pas la culture américaine, celle du paraître et de la bienséance, ces façades superficielles écœurantes qui m’assommaient, jour après jour. Me serais-je plus satisfait d'Oxford en Angleterre dans laquelle je serais, probablement aux côtés de mon ex petite-amie si je n'avais pas décidé de franchir le pas pour tenter ma chance aux États-Unis ? Soupirant, j'ajoutais : « Tu ne devrais pas te soucier autant de ton apparence. » Ma meilleure amie était aussi parfaite physiquement qu'au delà des apparences et ceci jouait - à mon sens - en sa défaveur. Les hommes la prenaient pour un objet sexuel, les filles, pour une pimbêche, une garce ou pire d'après les bruits de couloir; pour une salope. Tout cela me révulsait, me dégoutait. Je ne comprenais pas cette jalousie, cette lutte effrénée pour la popularité, persuadé que certaines - si elles le pouvaient -, n'hésiteraient pas à faire disparaître leurs rivales. Peut-être était-ce qui me rendait si banal et ennuyeux aux yeux de Soliman. Et au fond, ça n'avait pas d'importance, parce qu'aussi solitaire que je pouvais paraître, je m'éloignais de tous problèmes. Hélas et depuis que mon attirance pour la jeune cheerleader avait été rendue publique, il m'arrivait fréquemment de me faire lyncher en public, de recevoir des mots dans ma boîte aux lettres. Je me demandais parfois si Teodora subissait cela vis à vis de notre amitié, si on se moquait pas d'elle parce qu'elle était amie avec moi, ce qui avait réussi à faire fuir les quelques et rares amis que je m'étais fais sur le campus [...].

Serrant la jeune femme dans mes bras, je passais une main dans ses cheveux, m’enivrant de son doux parfum, profitant de ce moment privilégié pour lui montrer un attachement que je ne parvenais pas à formuler ni à exprimer par des mots. Descendant ensuite mes mains le long de son dos, j'enlaçais un peu plus fort sa silhouette de nymphette entre mes bras musclés. Elle était si mince que je craignais parfois de la voir s'évaporer à mon contact, de la sentir disparaître sous mes étreintes et peut-être ces réflexions venaient-elles simplement du fait que j'imaginais un jour la jeune femme me fuir...

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J'attachais de l'importance à mon physique car c'était ce qui plaisait à la grande majorité des hommes sur cette planète, si je devenais grosse et moche, personne ne me regarderait. Sauf peut-être Suileabhan, je savais qu'il m'appréciait pour ma personnalité et pas autre chose. La preuve, mon meilleur ami me reprochait de donner trop d'importance à mon corps, de chercher à ce que je reste l'une des plus belles filles du campus. Mon meilleur ami provenait d'une classe sociale normal, il n'était que trop loin de ce que je vivais, de devoir être beau/belle pour plaire au monde. Dans mon monde, il fallait être fatal, beau et avoir une personnalité assez forte pour survivre, que ce soit parmi les Cabot ou dans ma famille. C'était plus facile de contraindre à un mariage forcé sous l'argument que j'étais une belle femme. C'était répugnant d'un coté. Enfin bon, je ne me préoccupais pas trop de ça, de l'apparence pour l'instant, je me préoccupais plus de passé du temps avec Suile, que ça me fasse du bien. Les évènements qui se sont passés récemment me torturaient plus qu'autre chose, et maintenant que j'y pensais, je recherchais de l'affection dans ses bras. C'était une personne unique, dont je savais que je pouvais avoir confiance. Suileabhan ou l'homme de ma vie, l'homme sur qui je pouvais compter que ce soit pour m'écouter, pour me prendre dans ses bras ou venir me secourir. Je frissonnais à ce moment-là lorsqu'il me serrait encore plus dans ses bras, d'une façon si douce et chaude que je failli m'endormir. Il savait s'y prendre pour me réconforter, sans s'en rendre compte, j'étais merveilleusement bien dans ses bras. C'était simplement magique. Je n'avais pas su à ce moment là en le tirant contre moi que je me sentais bien. J'avais été silencieuse pendant de longues minutes, ne sachant pas si j'abusais pas trop de lui, de son temps, il avait sûrement mieux à faire. D'ailleurs, je me demandais s'il ressentait le besoin de discuter avec moi. Après tout, j'étais là pour ça, pour partager avec mon meilleur ami ce dont ce qui me passait par la tête, et en faire de même. Mais là, ce moment de tendresse effaçait les petits soucis que j'avais actuellement : entre mon mariage arrangé, Matteo qui est là et me pourrit la vie, et sûrement d'autres dont je n'avais pas besoin de soulever le sujet, c'était tellement minime en ce moment. Comme ce matin où j'ai vomi, cette nausée qui m'avait envahi soudainement. Ce n'était rien. Surtout là, avec Suile. Je tournais mon visage pour être vraiment face à face à Suileahban, sentant bien évidemment son souffle frapper mes lèvres. Suile...Dis moi... ça te dérange pas si je reste un peu plus longtemps avec toi ? J'suis bien là, ça me fait du bien d'être avec toi. Tu n'es pas mon meilleur ami pour rien, remarque... dis-je en souriant. Je déposais un petit baiser au coin de sa lèvre avant de poser ma tête dans le creux de son cou.
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